Librairie
BERGER-LEVRAULT (1920)
Transmis et saisi par Marie France,
merci à elle
Lyon, le 16 août 1919
ORDRE N° 56
Après
cinq ans d’absence, le régiment vient de rentrer à la Part-Dieu.
Que
reste-t-il des escadrons magnifiques qui s’embarquaient le 1er août 1914.
Que
reste-t-il même et surtout que restera-t-il bientôt, de ces solides escadrons
de 1918, qui, après plus de quarante mois de campagne, animés toujours du même
esprit combatif, contribuaient à arrêter l’ennemi sur les Monts des Flandres,
l’attaquaient à Brulooz, le refoulaient à Dammard, le harcelaient enfin avec le
plus beau mordant dans les plaines de la Lys et de l’Escaut ?
Dès
la fin de septembre, à part quelques sous-officiers et un petit nombre d’hommes
des classes 18 et 19, le régiment aura été entièrement renouvelé.
Ce
régiment nouveau a des obligations. Il est le prolongement de celui dont la
belle conduite devant l’ennemi a été partout remarquée.
Il
est tenu de faire honneur à l’écusson qu’il porte.
Il
y arrivera sans effort, si le souvenir des combattants de la grande guerre
reste toujours vivant dans les cœurs.
D’abord
le souvenir des 148 morts, dont les petites tombes jalonnent nos champs de
bataille, en Alsace, en Lorraine, dans la Meuse, en Champagne, dans l’Aisne,
dans le Nord, en Belgique. C’est leur sacrifice total, si généreusement
consenti, qui nous a valu la Victoire.
Puis
le souvenir enfin de tous ceux qui, avec plus de chance, mais avec la même
résolution, ont souffert et lutté, jusqu’à l’heure où ‘ennemi a dû se déclarer
vaincu.
En
pensant à tous ces grands anciens qui leur laissent de tels exemples, en
essayant de s’imaginer les dangers qu’ils ont courus, les épreuves, les
fatigues, les privations qu’ils ont supportées, la patience et la force d’âme
qu’il leur a fallu, -les jeunes soldats d’aujourd’hui et ceux de demain
sentirent mieux la nécessité et la beauté de l’Energie ; ils travailleront avec plus d’ardeur : ils se
soumettront plus volontiers aux rigueurs de la discipline. Ils auront à cœur de
montrer qu’ils sont dignes de leurs aînés.
Par
leur tenue, par leur entrain, par leur sentiment du devoir, ils continueront
fidèlement les traditions de leur glorieux étendard.
Le
Colonel
1° Lorraine (du 2 août 1914 au 9 septembre 1914)
-
Embarquement à Lyon le 1er
août
-
Débarquement la nuit suivante à Chatel-sur-Moselle
-
Couverture au nord-est de la forêt de Mondon
-
Marche sur Sarrebourg
-
Repli sur Mortagne
-
Bataille de la trouée de Charmes (combats de Rozelieures et du
Haut-du-Mont)
2° Champagne (du 10 septembre 1914 au 2 octobre 1914)
-
Poursuite de la Marne (de la Coole à la Suippe)
-
Combat d’Herpont
3° Flandres (du 5 octobre au 3 novembre 1914)
-
Avant-postes à l’est d’Hazebrouck, combat de Borre
-
Combatrs de Pont-Rondin et de Vieux-Berquin
-
Prise de sailly-sur-la-Lys
-
Mouvement offensif sur Roulers, défense de Roulers
-
Repli sur Paschendaele, combats d’arrière-garde
-
Défense du canal de l’Yser
-
Bataille d’Yprs (combat de Zonnebeke)
1°
Alsace (du 26 janvier au 10 mai 1915)
-
Secteur de Balschwiller
2° Artois (du 13 mai au 28 juin 1915)
-
En position d’attente, bataille de l’Artois
3° Vosges (du 29 juin au 30 août 1915)
-
Sous-secteur de Celles
-
Secteur d’Hermanpère, combat de Launois
4° Meuse et Champagne (du 1er septembre au 24 octobre
1915)
-
Bataille de Champagne
-
Secteur de l’Arbre-aux-Vaches, Massiges
5° Lorraine (du 1er novembre 1915 au 28 décembre 1916)
-
Secteur de Parroy, Belle-Tranchée
-
Secteur d’Einville, Bathélémont
-
Secteur de Parroy, Bossupre
-
Secteur d’Einville, Athienville
-
Secteur de Baccarat, Neuviller
6° Jura (du 5 janvier au 25 mars 1917)
-
En surveillance sur la frontière suisse
-
Manœuvres de Villersexel
7° Champagne (du 26 mars 1917 au 20 janvier 1918)
-
Bataille de l’Aisne
-
Secteur de Loivre et de Berméricourt
-
Secteur de Ludes
1° Défensive en Flandres (du 19 mars au 12 mai 1918)
-
Bataille des Monts de Flandres
-
Attaques de Brulooz-Cabaret
2° Défensive sur l’Ourcq (du 28 mai au 27 juin)
-
Combat de Dammard
3° Contre-offensive du 18 juillet
-
Vaux-Castille, Vierzy, Villers-Hélon
4° Offensive de Belgique (du 28 septembre au 11 novembre 1918)
-
Poursuite sur Roulers
-
Poursuite sur la Lys
-
Poursuite sur l’Escaut et au-delà
ETAT-MAJOR
Colonel :
SCHULTZ
Capitaine adjoint :
MOUZE
Lieutenant
(Officier d’approvisionnement) :
COURTIEU
Lieutenant
(Officier-payeur) :
ABADIE
Médecin-major de
2ème classe :
BAURRIER
Médecin
aide-major de 2ème classe :
CHOSSUT-PERRET
Vétérinaire-major
de 2ème classe :
FYOT
Vétérinaire
aide-major de 1ère classe :
ESCOFFIER
CHEF
D’ESCADRONS DES MICHELS
Commandant le premier ½ régiment
1er Escadron 2ème Escadron
Capitaine : BOIRON-EBELING Capitaine :
DE BEAUCHESNE
Lieutenant : VIDART Lieutenant : BIZOT-ESPIARD
Lieutenant : FRANCOIS Lieutenant : CAULET
S-Lieutenant : CHEVIN S-Lieutenant : DE COURVILLE
S-Lieutenant :
KUNTZMANN S-Lieutenant : LACOSTE
CHEF D’ESCADRONS EULLER
Commandant le
deuxième ½ régiment
3ème Escadron 4ème Escadron
Capitaine : SAINTE-MARIE-PERRIN Capitaine : CHAIX-BRYAN
Lieutenant : DE PAMPELONNE Lieutenant
: DE LA MARCHE
Lieutenant : AUCOURT Lieutenant : HOLLEAUX
Lieutenant : DE PRUNELE Lieutenant : LA BATIE
S-Lieutenant : GUERRY
31 juillet – Télégramme de couverture
1er
août – Le régiment s’embarque à Lyon, de 6 heures (1er train) à
12 heures (4ème train)
La division,
rassemblée à 2 kilomètre nord de Hadigny-les-Verrières, est envoyée
immédiatement occuper les ponts de la Meurthe.
Le régiment est chargé
de tenir ceux d’Azerailles, de Flin, de Chenevrières.
4 août au 8 août – La division se tient en surveillance à l’est de
la forêt de Mondon vers Notre-Dame-de-Lorette. Le régiment cantonne à
Herbeviller et Ogeviller.
5 août – Une reconnaissance d’officier (lieutenant Vidart), envoyée sur
Rechicourt, entre en contact avec l’ennemi à hauteur d’Avricourt. Le lieutenant
Vidart et le dragon Payen sont blessés et fait prisonniers.
9 août – La brigade, en dispositif d’attaque, entre Reillon et Chazelle,
essuie le feu assez violent d’une batterie ennemie.
10 au 13
août – La division, tout en continuant à patrouiller à l’est de la forêt de
Mondon se replie le soir sur la Meurthe. Le régiment cantonne à Saint-Clément.
14 août – La division retourne dans la région de Blémery.
15 août – Constitution d’un corps de cavalerie (6ème, 7ème
et 10ème D.C.) sous le commandement du général Conneau.
16 août – Cantonnement de repos à Ogeviller.
17 août – Le C.C. marche sur Sarrebourg.
Le régiment
franchit la frontière entre Igney et Foulcrey et cantonne à Saint-Georges.
18 août – La division débouche à 8 heures sur le plateau au sud de
Sarrebourg ; elle est accueillie par une forte canonnade et se replie vers
le Poirier de Xouaxange.
Le régiment cantonne à Landange.
19 août – Bataille de Sarrebourg.
La division se
tient dans les environs de Kerprich-aux-Bois.
20 août – La division suit le mouvement de repli du VIIIème corps et cantonne à
Foulcrey.
Elle cesse de
faire partie du C.C.
21 août – Engagement du 1er demi-régiment avec un escadron et une
compagnie cycliste marchant de Moussey sur Rechicourt.
Le régiment
cantonne à Ogeviller.
22 au 25 août – Continuation du mouvement de repli par
Saint-Clément, Seranville, Loromontzey.
25 août – Combat de Rozelieures : régiment participe à pied qu combat
engagé par le 16ème corps, contre l’infanterie allemande qui cherche
à percer dans la direction de Charmes.
Le 4ème
escadron et la D.M. occupent la corne nord-ouest du bois de Lalau.
Le 1er
demi-régiment (avec les cyclistes de la division) tient la lisière nord-est de
ce bois, en liaison avec le 2ème bataillon
de chasseurs.
Les fractions des
17ème et 22ème régiments d’infanterie bavaroise,
parvenues jusqu’à la lisière du bois sont repoussées à la baïonnette par les
cyclistes.
Dans la soirée,
le régiment « qui a réussi à empêcher l’ennemi de déboucher du village de
Rozelieures » (ordre du général commandant la 6ème armée, n°
593), est relevé par des éléments du 210ème
régiment d’infanterie et va cantonner à Bainville-aux-Miroirs.
26 août au 6 septembre – Le régiment prend part à plusieurs actions entre
Remenoville et Seranville.
Il cantonne à
Saint-Boingt.
26 août – Deux pelotons du 3ème escadron et tout le 4ème,
suivis par les 1er et 2ème escadrons chargent en
fourrageurs à l’est de Remenoville et forcent l’ennemi à évacuer le bois du
Haut-du-Mont.
7 septembre – La brigade est mise à la disposition du général commandant
le groupe des Vosges.
Le régiment
cantonne à Chemimenil.
8 septembre – La brigade repasse sous les ordres du général
commandant la 6ème division de cavalerie.
9 septembre – Le régiment s’embarque en chemin de fer à
Darnieulles. Il débarque à Brienne-le-Château à 20 heures.
Le 5 août, à Avricourt - Disparus
présumés blessés : lieutenant Vidart, cavalier Payen, 1er
escadron
Le 15
août, à Ogeviller - Blessé : brigadier Ferréol, 2ème
escadron
Le 24
août - Disparu présumé blessé : cavalier Robert, 2ème
escadron
Le 25
août à Rozelieures – Tués : capitaine Chaix-Bruyan –
Brigadier Gaixet, 2ème escadron, cavaliers Loup, Champon,
1er escadron
Blessés : capitaine Verots, lieutenant La Batie, adjudant
Pepiot, cavaliers Charlin, Magnin, Vernes, Soubeyrand, 1er escadron
- maréchal des logis Dupommier, cavaliers Magnan, Gallien, Coche, carton, Roche
2ème escadron – maréchal des logis chef Bourges, maréchaux des logis
Varennes et Borgomano, brigadiers Ravel, Dumazeau, Perin, Vuaillat, Debrabant,
cavaliers Camou, Reymond, Koskowski, Lafite, Vernet, Tavera, Bertrand, Durand,
3ème escadron – maréchal des logis Dionnet, brigadier Deville 4ème
escadron.
Le 26
août, au Bois du Haut-du-Mont – Tués : cavalier Perrin, 3ème escadron – Blessés :
cavalier Guindon, 1er escadron, maréchal des logis Descharrière,
cavaliers Jaboulet, Petitjean, Pages 4ème escadron.
Le 27
août, à Mattexey : Blessés : maréchal des logis
Angeli, brigadier Deboutin, 1er escadron, maréchal des logis
Raffier, cavalier Duceau, 4ème escadron.
ORDRE
GENERAL N° 19
Les 1ère et 2ème armées donnent
en ce moment un exemple de ténacité et de courage, que le général commandant en
chef est heureux de porter à la connaissance des troupes sous ses ordres.
Indépendamment des corps de couverture, dont
quelques-unes ont combattu depuis l’ouverture des hostilités, ces deux armées
ont pris le 14 août, une offensive générale et obtenu de brillants succès
jusqu’au moment où elles se sont heurtées à une barrière fortifiée, défendue
par des forces très supérieures.
Après une retraite parfaitement ordonnée, les deux
armées ont repris l’offensive en combinant leurs efforts et regagné une grande
partie du terrain perdu. L’ennemi plie devant elles et son recul permet de constater
les pertes considérables qu’il a subies.
Ces armées combattent depuis quatorze jours, sans un
instant de répit ; avec une inébranlable confiance dans la victoire, qui
appartient toujours au plus tenace.
Le général commandant en chef sait que les autres
armées auront à cœur de suivre l’exemple fourni par les 1ère et 2ème
armées.
Au
G.Q.G., le 27 août 1914
Le
général commandant en chef
J.
JOFFRE
LA
MEDAILLE MILITAIRE est conférée au :
Maréchal des
Logis Varenne, 3ème escadron
(Ordre n° 822 « D », 24 avril 1915)
Sont cités
à l’ORDRE DE L’ARMEE :
Le commandant Des
Michels
Le capitaine
Boiron-Ebeling
Le lieutenant De
Pampelonne
Les cavaliers Gaudissart, 2ème escadron –
Raymond, 3ème escadron
L’adjudant
Pepiot, 1er escadron
Le brigadier
Dumazeau, 3ème escadron
(Ordre n°
45, 16 septembre 1914)
Sont cités
à l’ORDRE DE LA DIVISION :
Le lieutenant
Caulet
Le brigadier
Ferreol, 2ème escadron
(Ordre n° 1, 17 août 1914)
Le capitaine
Chaix-Bryan
Le maréchal de
logis chef Bourges, 3ème escadron
Le brigadier
Viacava, 3ème escadron
(Ordre n° 81, 27 mai 1915)
Le cavalier
Carton, 2ème escadron
(Ordre n° 259, 27 janvier 1917)
Sont cités
à l’ORDRE DU REGIMENT
Le lieutenant
François, les cavaliers Guindon, 1er escadron – Debiesse, 4ème
escadron
(Ordre n° 7, 19 septembre 1914)
Le maréchal des
logis Angeli, les brigadiers Montange – Deboutin – le cavalier Jourdan 1er
escadron
Le maréchal des
logis chef Dupommier, 2ème escadron
Le maréchal des
logis Descharrières – le cavalier Foray, 4ème escadron
Les cavaliers
Soubeyran – Faure, de l’escadron à pied
(Ordre n° 37, 27 mai 1915)
Le cavalier
Roche, 2ème escadron
(Ordre n° 55, 7 septembre 1915)
Le cavalier
Payen, 1er escadron
(Ordre n° 73, 6 août 1917)
10 septembre 1914 – Un C.C. formé de la 6ème et de la 9ème
D.C. sous le commandement du général de l’Espée, reçoit la mission de
poursuivre l’ennemi en retraite. (Bataille de la Marne)
Le 10 septembre,
le régiment cantonne à Nogent-sur-Aube.
11 septembre – Au moment où il va atteindre Mairy-sur-Marne,
l’ennemi fait sauter le pont
Cantonnement à
Saint-Quentin-sur-Coole et Mairy.
12 septembre – Continuation de la poursuite ; La division
se porte sur Marson, Coupeville, Moivres, Herpont.
En traversant les
bois qui sont au sud de l’Epine, le 1er demi-régiment (avant-garde)
fait deux prisonniers appartenant au XIIème corps saxon.
Le 3ème
escadron signale 2 régiments d’infanterie ennemie et 2 batteries se repliant au
nord de Poix.
En arrivant
devant Herpont, l’avant-garde trouve le village fortement occupé.
La division
accueillie par une violente canonnade est obligée de se replier vers le sud.
Le régiment
cantonne le soir à Dommartin-sur-Yevre.
13 au 16 septembre – La division explore la région de Suippes, sans
pouvoir progresser.
17 septembre au 1er octobre – Elle est mise au repos à la
disposition du général commandant la 4ème armée.
Le régiment
cantonne à Moncetz (5 km. Sud-est de Chalons) puis à Saint-Germain-la-Ville.
2 octobre – La division se dirige sur Fère-Champenoise où elle embarque le 3 octobre.
Le 12 septembre, à Herpont – Blessés : lieutenant
Guerry
Maréchal des
logis Pinard, cavaliers Guillaumin, Pécheur, 2ème escadron
Cavalier Chaix, 4ème
escadron
Le 15 septembre, à Suippes - Blessés : cavaliers Faure –
Dupont, 2ème escadron
ORDRE
GENERAL N° 15
La bataille qui se livre depuis cinq jours, s’achève
en une victoire incontestable. La retraite des Ier, IIème et IIIème armées
allemandes s’accentue devant notre gauche et notre centre. A son tour la IVème
armée ennemie commence à se replier au nord de Vitry et de Sermaize.
Partout l’ennemi laisse sur place de nombreux blessés
et des quantités de munitions. Partout on fait des prisonniers.
En gagnant du terrain, nos troupes constatent les
traces de l’intensité de la lutte et de l’importance des moyens mis en œuvre
par les Allemands pour essayer de résister à notre élan.
La reprise vigoureuse de l’offensive a déterminé le
succès.
Tous, officiers, sous-officiers et soldats avez
répondu à mon appel.
Tous, vous avez bien mérité de la Patrie.
Suippes,
le 16 septembre 1914
Le
général commandant en chef
J.
JOFFRE
La
MEDAILLE MILITAIRE est conféré au :
Cavalier Gastaud,
3ème escadron
(Ordre n°
585 « D », 3 février 1915)
Sont cités
à l’ORDRE DU REGIMENT
Le lieutenant La
Batie - le lieutenant Douvry – le sous-lieutenant Battistelli
(Ordre n° 7,
19 septembre 1914
5 octobre 1914 – Débarquement à Hazebrouck. La division entre
dans la composition du 2ème C.C. (4ème, 5ème
et 6ème D.C.).
Le régiment
s’établit entre Caestre et Rouge-Croix pour couvrir le débarquement de la
division, des forces importantes de cavalerie et d’artillerie allemandes étant
signalées vers le Mont des Cats.
5 au 9 octobre – La division a pour mission de couvrir le
débarquement des troupes à Saint-Omer, Aire et Béthune.
Avant-postes à
l’est et au sud-est d’Hazebrouck.
8 octobre – Une soixantaine de cyclistes allemands qui tentent d’atteindre la
gare d’Hazebrouck sont repoussés par le 2ème escadron et un peloton
du 3ème escadron.
9 octobre – Le village de Borre est occupé par le régiment et une compagnie
d’infanterie. Des troupes ennemies de toutes armes menacent de tourner la
position par le nord.
Les assaillants
sont refoulés ; mais la division reçoit l’ordre de se porter vers l’ouest
pour couvrir Saint-Omer.
Cantonnement du régiment à Lynde.
11 octobre – Le régiment appuie un mouvement offensif du 14ème
dragons sur l’écluse de la Rade (4 kms sud-est d’Estaires) et cantonne à
Busnes.
12 au 14 octobre – La division poursuit son mouvement vers l’est.
Combats du
Pont-Rondin et de Vieux-Berquin.
15
octobre – Le régiment concourt à l’attaque et à la prise de Sailly-sur-la-Lys.
16
octobre – Le C.C. se porte dans la région d’Ypres.
Le régiment se
met en liaison avec les fusiliers-marins à Dixmude et cantonne à Saint-Hubert.
17
octobre – Il cantonne à Ypres.
18 octobre – il occupe Roulers.
19
octobre – Roulers étant fortement attaqué, la division se replie vers l’ouest.
Le régiment
(arrière-garde) suit le mouvement en luttant pied à pied à Reygern,
Oostniewkerke, Westroosebeke.
20
octobre – Continuation du mouvement de repli vers Paschendaele et Saint-Julien.
21 et 22 octobre – Le régiment
tient le canal de l’Yser au sud de Nordschoote.
23 octobre – La division
entre dans la constitution d’un groupement formé de la 17ème D.I. et
des 6ème et 7ème D.C. sous les ordres du général
Dubois ; elle est relevée par la 5ème D.C. et dirigée sur
Zonnebeke.
23 octobre au 1er novembre – Combats entre
le bois du Polygone et Broodseinde. La brigade, les cycliste et l’escadron à
pied ont pour mission de servir de réserve aux troupes occupant les tranchées à
l’est de Zonnebeke.
Le gros du régiment cantonne aux Trois-Rois (2 kms.
sud d’Ypres).
2 novembre – La brigade
reçoit l’ordre de relever avant le jour les troupes occupant les tranchées à
l’est de Zonnebeke, avec la mission de retarder le mouvement d’importantes
colonnes allemandes marchant sur Ypres.
A 5 heures ses unités sont disposées dans l’ordre
suivant :
Le 4ème escadron du 2ème
dragons à droite en liaison avec les Anglais
Puis de la droite à la gauche : le 3ème
escadron, le 2ème escadron, un demi-régiment du 14ème dragons,
enfin le 1er escadron en liaison à gauche avec le 135ème
régiment d’infanterie.
En soutien en arrière, le 2ème
demi-régiment du 14ème dragons.
Dès 6 heures, ces éléments qui n’ont ni outils, ni
baïonnette et dont l’approvisionnement en cartouches est très réduit, se
trouvent soumis à un feu d’artillerie très meurtrier.
A 8 heures, le commandant des Michels est tué dans
son P.C. avec ses agents de liaison.
A 10 heures, le bombardement parait diminuer
d’intensité ; mais à 11 heures 30, il reprend de nouveau. Les tranchées
sont bouleversées et encombrées de morts et de blessés.
Le 3ème escadron, puis le 4ème
escadron reçoivent l’ordre de prendre une position de repli.
Au cours de ce mouvement, les deux capitaines commandants
et le chef d’escadrons sont blessés.
Le 1er demi-régiment se maintient encore
quelque temps sur la positon : mais n’ayant plus de munitions et menacé
d’un mouvement tournant sur sa gauche, il doit se replier à son tour ainsi que
le demi-régiment du 14ème dragons.
Des fractions du 1er demi-régiment
tombent entre les mains de l’ennemi à ce moment-là.
A 14 h 30, le régiment, qui « s’est sacrifié
héroïquement jusqu’à épuisement de tout moyen de résistance » (Ordre du
général commandant la 6ème armée, n° 593), n’est plus composé que
d’une quarantaine d’hommes. Ces derniers combattants sont relevés par une
compagnie du 77ème régiment d’infanterie. Ils vont tenir la lisière
est de Zonnebeke à la gauche du 3ème escadron du 7ème cuirassiers.
A 20 heures, ils reçoivent l’ordre de rentrer à
Ypres, où ils arrivent à 22 heures.
3 novembre – A la suite des
pertes subies la veille, le régiment va se reconstituer à Vlamertinghe, puis
dans la région d’Aire, enfin dans celle de Compiègne.
La division cesse faire partie du groupement du
général Dubois.
25 novembre – Le régiment
cantonné à Saint-Sauveur et Saintine, est en réserve générale, rattaché à la 6ème
armée.
Le 5 octobre à Caestre – Tué : Michel, 2ème
escadron
Le 9 octobre à Borre – Blessé : Allemand, 1er
escadron
Le 12 octobre à Pont-Rondin – Tués : maréchal
des logis Marchiani, 4ème escadron – cavalier Perrin, 3ème
escadron – cavalier Clavelloux, 1er escadron
Blessés : maréchal des
logis Thomasset – cavalier Perrin, 3ème escadron – brigadier Pons –
cavalier Coste, 4ème escadron
Le 14 octobre, à Vieux-Berquin –
Blessé : brigadier Corrompt, 3ème escadron
Le 15 octobre, à Sailly-sur-la-Lys – Blessés :
capitaine Bizot-Espiard – cavalier Prost, 2ème escadron
Le 19 octobre, à Roulers – Tué : cavalier
Héraud, 2ème escadron
Blessé : cavalier
Donadieu
Le 20 octobre, à Oostniewkerke –
Blessé : cavalier Ferrière, 3ème escadron
Le 21 octobre, à Noordschoote – Blessé :
maréchal des logis Refregier, 4ème escadron - cavalier Girard, 4ème
escadron
Le 22 octobre, à Noordschoote – Tué :
cavalier Tramoy, 4ème escadron
Blessé : maréchal des
logis Beney, 4ème escadron
Le 25 octobre, à Frezenberg – Blessés :
chef d’escadrons Euller – lieutenant Douvry – lieutenant Lacoste
Maréchal des
logis Pelle – cavalier Chardon, E.M.
Cavalier
Lavedrine, 1er escadron
Cavaliers Paly –
Jourgeon – Noël, 2ème escadron
Cavalier Vernoux,
4ème escadron
Le 26 octobre, à Eksternest – Blessés : cavalier d’Hondt, 2ème
escadron – brigadier Bouvet, 4ème escadron
Le 28 octobre, à Eksternest – Tué :
cavalier Joye, 2ème escadron
Le 29 octobre, à Westhoeck – Blessé : lieutenant
Aucourt
Le 31 octobre, à Westhoeck –Tué : cavalier
Cluzel, 2ème escadron
Le 2 novembre, à Zonnebeke – Tués : chef d’escadrons
des Michels – brigadier Domeck – cavalier Planche, 2ème escadron –
maréchal des logis Dominget – cavalier Guyonnet, 4ème escadron
Disparus présumés tués :
capitaine Boiron-Ebeling – capitaine
Sainte-Marie-Perrin – lieutenant de Prunelé – lieutenant de Ferre-Lagrange –
sous-lieutenant de Courville
1er escadron :
Adjudant Hochet
Maréchal des
logis de Tournade
Brigadiers :
Conel – Desgrez – Guichaerd – Bailleul – Palegry – Martin
Cavaliers :
Mossat – Perrier – Piolat – Boutaud – Cottin – Rittaud – Almaric – Deschatres –
Reuillet – Berthois – Petit – Brugère – Rabier – Jouve – Baylot – Galland –
Laurent
2ème escadron :
Adjudant Humbert
Maréchaux des
logis : Tonelli – Bernand – Rostaing
Brigadiers :
Salavin – Lardon – Potton – Allegret – de Goigny
Cavaliers :
Mounneron – Jacquemet – Cazeau – Cavillon – Chatelard – Bonnabeau – Four – De
Roux – Gande – Didier – Besançon – Durand – Escale – Vialle- Desvignes –
Trachet – Biessy – Fromain – Aubert – Duranton – Trouiller – Buiret –
Merlery-Gaillard
3ème escadron :
Maréchaux des
logis : Girier – Roure – Chambet – Petit
Brigadiers :
Roche (F.)
Cavaliers :
Cartier – Couson – Forraz – Guillot (P.) – Lamy – Sadin – Rey – Guillemin
4ème escadron
Cavalier : couturier
– Lyonnet – Dubanchet (A.) – Lapique – Bidot – Guillerme – Dubanchet – Allouard
– Petit – Duret
Blessés :
capitaine de La
Marche – lieutenant de Pampelonne – sous-lieutenant Guerry
1er
escadron
Brigadier :
Payen
Cavaliers :
Simon – Lanza – Prost – Saulnier – Labonne – Rambaud – Gonin – Malley – Caruggi
– Bourget – Rival – Martinon – Ravier
2ème
escadron
Maréchal des
logis : Pierret
Brigadiers :
Tresca – Doron
Cavaliers :
François – Montagne – Messerchmitt
3ème
escadron:
Adjudant :
Misson
Maréchaux des
logis : de Paillette – Diochon – Girier – Rivière
Brigadiers :
Letellier – Gaudissart – Barthélémy – Julien – Roche (R.) – Bernard
Cavaliers :
Konrad – Olivier – Bouvier – Blanchard – Journet – Guillermin – Tourreaux –
Dubail – Dubois – Giroux – Forêt – Convert – Varado – Leveder – Guillot (C.L.)
– Bernardon – Breton – Passot – Didier – Montagny – Aimé – Gromier
4ème
escadron
Maréchal des
logis : Boisnard
Brigadiers :
Marcellin – Terasson – Lanoue
Cavaliers : Sabarthez
– Chames – Thibert – Despréaux – Boudon – Lombard – Milliard – Perret –
Guillermoz – Bouvier – Foray – Duceau – Vollerin – Cardeur
Disparus présumés blessés :
capitaine Mangin
– lieutenant de La Fay – sous-lieutenants : Chevin – Chabrier
1er
escadron
Maréchaux des
logis : Bouquet – de Christen – Richard – Quiot – Morel
Brigadiers :
Gay – Restègue – Bernard – Darrot – Ricard
Cavaliers :
Poulain – Joben – Chauffailles – Almoric – Aillaud – Thomas – Perrut – Chamard
– Charpentier – Frenea – Bidard – Martin – Perrin – Godet – Rigollet – Barbier
– Padovani – Cancre – Vallon – Clapisson – Gaillard – Varesquelles
2ème
escadron
Adjudant : Lacrotte
Maréchaux des
logis : Guichard – Gillet – Haurou – Kibler – Collin
Brigadiers :
Curtet – Ferréol – Stoss – André – Reynaud – Montagne (L.) – Ripert – Louvet
Cavaliers :
Geay – Johnnard – Weber – Berthier – Ravassot – Terrier – Girand – Mallot –
Moussier – Guillot © - - Dubessay – Curtet – Garonnaire – Malochet – Porte –
Peurière – de La Faverge – Laronze – Chassoulier – Lautier – Raymond
3ème
escadron
Brigadier :
Petraz
Cavaliers :
Ciseron – Robert – Giraudet – Jeantet – Nardy – Messirel
4ème
escadron
Maréchal des
logis : Delbosc
Brigadier :
Jallaquier
Cavaliers :
Millet – Jaccon – Coulon – Ricard – Rigollet – Cravero
ORDRE DE
LA 6ème D.C.N° 19
Le général commandant la 6ème division de
cavalerie est heureux d’adresser à toute la division ses bien vives
félicitations pour l’ardeur, l’énergie et l’endurance que tous ont montrées
depuis l’arrivée de la division dans le Nord de la France. Aux prises avec
l’ennemi dès son débarquement, la division, depuis quinze jours, a lutté avec
beaucoup d’énergie contre un ennemi très supérieur en nombre.
Le général tient à féliciter tout particulièrement l’escadron
de cavaliers à pied du capitaine de Benoist et les cadres qui le
commandent ; à peine constituée et organisée, cette unité a eu à livrer
aujourd’hui devant Paschendaele, un combat très violent, allant même jusqu’à
l’abordage.
Le général commandant la 6ème division de
cavalerie cite l’escadron à pied, à l’Ordre de la Division.
Le
général commandant la 6ème D.C.
Requichot
ORDRE DE
LA 6ème D.C. N° 32
Après les pertes cruelles que vient d’éprouver la 6ème
brigade de dragons, le général de division aurait vivement désiré apporter
lui-même, au nom de toute la division, au général Laperrine, ainsi qu’aux
vaillants 2ème et 14ème régiments de dragons, l’hommage
de son admiration et de sa fraternelle sympathie. Malheureusement, il ne peut
quitter son poste ; mais il est certain d’être l’interprète de tous, en
disant que la division est de cœur à Vlamertinghe.
La victoire ne peut être que le prix du sang :
et nos camarades tombés glorieusement, d’En Haut se réjouissent, en pensant
que, grâce à leur sacrifice, la victoire est proche et certaine.
Au
Q.G. Ypres, le 5 novembre 1914
Le
général commandant la 6ème D.C.
Requichot
ORDRE DU
9ème C.A.
Au moment où les 6ème et 7ème
D.C. cessent d’être sous ses ordres, le général commandant le 9ème
C.A. leur exprime ses regrets de se séparer d’aussi belles unités.
Il les remercie du concours que leurs escadrons et
batteries n’ont cessé de lui apporter dans la période de violents combats qui
viennent de se livrer autour d’Ypres, du 22 octobre au 15 novembre.
Par leur solidité dans les tranchées de première
ligne, dans des combats de jour et de nuit, les escadrons ont montré qu’ils
étaient à hauteur de toutes les missions et qu’ils se servaient de leurs
carabines, aussi vaillamment et aussi bien que la meilleure infanterie.
Il les complimente tous de leur belle attitude et
adresse des félicitations particulières aux 2ème et 14ème
dragons, aux deux groupes cyclistes et aux escadrons à pies Bouvier et Galard,
dont les pertes élevées témoignent des efforts qu’ils ont dû faire.
Le
général commandant le 9ème C.A.
Dubois
ORDRE DU
2ème C.C. N° 32
Sous le n° 2280, à la date du 17 novembre, le général
commandant le détachement d’armée de Belgique, écrit au général commandant le 2ème
corps de cavalerie :
Le 2ème corps de cavalerie n’a cessé de
rendre à l’armée, sous votre énergique impulsion, des services auxquels je suis
heureux de rendre hommage. Jour et nuit, au combat, depuis plus de trente
jours. Chefs et soldats ont rivalisé d’entrain et de dévouement.
Vos escadrons à pied, dans une tâche nouvelle pour
eux, ont fait preuve des plus solides qualités. Je compte que dans l’avenir,
comme dans le présent, cette troupe continuera à maintenir le bon renom qu’elle
s’est acquis.
A tout le 2ème corps de cavalerie, je
témoigne mon entière satisfaction.
Signé :
D’Urbal
Le général commandant le 2ème corps de
cavalerie est heureux de transmettre aux troupes placées sous ses ordres, les
félicitations qu’il a reçues du général commandant le détachement d’armée de
Belgique.
Ces félicitations font le plus grand honneur aux
chefs et aux soldats du 2ème C.C.
Ce sont eux qui les méritent, car pendant trente
jours de combats continus, ils ont résisté aux plus rudes épreuves, avec la
volonté inébranlable de remplir la mission qui leur était confiée.
La cavalerie française peut être justement fière des
combats de l’Yser ; ils sont dignes des plus brillants souvenirs de son
glorieux passé.
Au
Q.G. le 21 novembre 1914
Le
général commandant le 2ème C..C
De
Mitry
ORDRE
GENERAL N° 32
Depuis trois mois, les attaques violentes et
désespérées des Allemands, ont été impuissantes à nous rompre.
Partout, nous leur avons opposé une victorieuse
résistance.
Le moment est venu de profiter des faiblesses qu’ils
accusent ; alors que nous sommes renforcés en hommes et en matériel,
l’heure des attaques a sonné. Après avoir contenu l’effort des Allemands, il
s’agit maintenant de le briser et de libérer définitivement le territoire
national envahi.
Soldats ! La France compte plus que jamais sur
votre cœur, votre énergie, votre volonté de vaincre à tout prix.
Vous avez déjà vaincu sur la Marne, sur l’Yser, en
Lorraine et dans les Vosges.
Vous saurez vaincre encore jusqu’au triomphe
définitif.
Au
G.Q.G., le général commandant en chef
J.
JOFFRE
Est promu dans la LEGION D’HONNEUR AU GRADE D’OFFICIER :
Le chef
d’escadrons Euller
Sont nommés CHEVALIERS DE LA LEGION D’HONNEUR :
Le capitaine
Bizot-Espiard, commandant le 2ème escadron
(7 novembre 1914)
Le capitaine de
La Marche, commandant le 4ème escadron
(Ordre n° 439 « D », 8 décembre
1914)
Le
sous-lieutenant Guerry, 4ème escadron
(Ordre n° 554 « D », 26 janvier 1915)
Le chef d’escadrons
de La Maisonneuve, commandant le 1er demi-régiment
Le capitaine
Caulet, commandant le 2ème escadron
Le lieutenant de
Pampelonne,
(Ordre n° 805, « D », 17 avril 1915
Le lieutenant
Aucour Joseph
(Ordre 1563 « D », 17 septembre 1915)
LA
MEDAILLE MILITAIRE est conférée au :
Maréchal des
logis Vittet, 3ème escadron
(J.O. du 15
janvier 1915)
Maréchal des
logis Petrier, 4ème escadron
L’adjudant
François, de l’E.M.
(J.O. du 21
janvier 1915)
Le maréchal des
logis Pierret, 2ème escadron
(Ordre n° 805 « D », 17 avril 1915
Le cavalier
Rival, 1er escadron
(Ordre
n0 822, « D » du 24 avril 1915)
Le maréchal des
logis Stoss, 2ème escadron
(Ordre n° 1229
« D », 1er août 1915)
L’adjudant
Misson, 3ème escadron
(J.O. du 7
août 1915)
Est cité à
l’ORDRE DE L’ARMEE
Le capitaine
Sainte-Marie-Perrin
(Ordre n° 45, 8 janvier 1915)
Est cité à
l’ORDRE DU CORPS DE CAVALERIE
Le colonel
Schultz
(Ordre n° 37, 3 décembre 1914)
Sont cités
à l’ORDRE DE LA DIVISION
Le brigadier
Domeck, 2ème escadron
Le maréchal des
logis Tonelli, 2ème escadron
Les
cavaliers : Comte – Joye – Messerschmidt – François, 2ème
escadron
(Ordre n° 21, 24 octobre 1914)
Le colonel
Schultz
Le 2ème
escadron du 2ème dragons
(Ordre n° 27, 1er novembre 1914)
Le brigadier Bas
Le cavalier
Morellet (4ème escadron)
(Ordre n° 52, 28 janvier 1915)
Le
sous-lieutenant de Courville
Le maréchal des
logis chef Poirier, 4ème escadron
Le maréchal des
logis Colin, 2ème escadron
Le brigadier
Maillard, 4ème escadron
Le cavalier
Michel, 2ème escadron
Le cavalier
Maisonneuve, 4ème escadron
Le cavalier
Mollard, escadron à pied
(Ordre n° 81, 27 mai 1915)
Le cavalier
Forel, 3ème escadron
(Ordre n° 88, 17 juillet 1915)
Le cavalier
Duceau, 4ème escadron
(Ordre n° 177, 3 avril 1916)
Le cavalier
Perret
(Ordre n° 178, 31 mars 1916)
L’adjudant
Lacrotte
(Ordre n° 257, 14 janvier 1917)
Le brigadier
Bernard Victor
Ordre n° 259, 27 janvier 1917)
Sont cités
à l’ORDRE DU REGIMENT
L’adjudant
Bethbeze – le brigadier Eymard, 1er escadron
Le brigadier Serre,
les cavaliers Garonnaire – Malochet, 2ème escadron
Le brigadier
Perrier, 3ème escadron
Le maréchal logis
Marchiani, 4ème escadron
Les adjudants
Pasqualini, d’Hauteville, le maréchal des logis chef trompette Poujol, E.M.
(Ordre n° 10, 15 octobre 1914)
Le capitaine
Mouze – le capitaine Verots
L’adjudant
Betbeze, le brigadier Lambert, 1er escadron
Les
brigadiers : Tresca – Lasset – Grand - le cavalier François, 2ème
escadron
Le maréchal des
logis Achard – le cavalier Lefaure, 3ème
escadron
Le maréchal des
logis Boisnard – le cavalier Georgeon, 4ème escadron
(Ordre n° 14, 4 novembre 1914)
Le lieutenant de
Prunelé – le lieutenant Crozet de la Fay – le sous-lieutenant Chevin
Le brigadier
Payen, 1er escadron
Le maréchal des
logis Rostaing, 2ème escadron
Les maréchaux des
logis : Thomasset – Diochon – le brigadier Letellier, 3ème
escadron
Le maréchal des
logis Gaume – le brigadier Denis – le cavalier Bonnefond, 4ème
escadron
Le cavalier
Dubail, escadron à pied
(Ordre n° 37, 27 mai 1915)
Le lieutenant de
Ferre-Lagrange
Le brigadier
Roche – les cavaliers : Sadin – Montagny, 3ème escadron
(Ordre n° 43, 8 juillet 1915)
Le médecin-major
Baurrier
(Ordre du n° 57, 17 septembre 1915)
Le brigadier
Bernard, 1er escadron
Les
cavaliers : Guillermoz, 4ème escadron – Prost, 2ème
escaddron
(Ordre n° 36, 5 mars 1916)
Le brigadier
Lanoue, le cavalier Couturier, 4ème escadron
(Ordre n° 44, 2 avril 1916)
Les
cavaliers : Lombard – Sabartez, 4ème escadron
(Ordre n° 46, 4 avril 1916)
Le brigadier
Palegry, 1er escadron
(Ordre n° 71, 5 juin 1916)
Le cavalier
Despreaux, 4ème escadron
(Ordre n° 71, 5 juin 1916)
Le cavalier
Belantan, de l’escadron à pied
(Ordre n° 97, 21 juillet 1916)
Le cavalier
Mercier, 4ème escadron
(Ordre n° 97, 21 juillet 1916)
Le cavalier Vollerin,
4ème escadron
(Ordre n° 71, 31 juillet 1917)
25
janvier 1915 – Le régiment s’embarque à Béthisy-Saint-Pierre.
26
Janvier – Il débarque à la gare de Belfort et va cantonner à
Chavannes-les-Grands, Magny et Romagny.
La division est
rattachée au détachement d’armée des Vosges (D.A.V.)
31 janvier – Elle relève le 235ème régiment d’infanterie dans le
secteur de Balschwiller.
Chaque brigade
fournit à tour de rôle, 600 hommes.
Un régiment en
première ligne, dans les tranchées à l’est de Balschwiller, l’autre en réserve
à Uberkumen.
Durée du
service : quarante-huit heures.
La relève a lieu
à la tombée de la nuit, les éléments montants mettant pied à terre à la corne
sud-ouest du Buech-Wald.
12
février – Le régiment rassemblé à l’est de la route Montreux-Vieux –
Chavannes-sur-l’Etang, est passé en revue par le Président de la République qui
remet la médaille militaire au cavalier Gastaud, du 3ème escadron.
5 avril – Le D.A.V.
devient la 7ème armée.
Le général de
Maud’huy en prend le commandement.
19 avril – L’ouvrage
avancé de Bernwiller subit un bombardement violent de minenwerfers.
22 avril – Le régiment
est passé en revue par le général Joffre, commandant en chef, qui remet la
Croix de Chevalier de la Légion d’Honneur au commandant de la Maisonneuve et au
capitaine Caulet.
10 mai – Le régiment
s’embarque à la gare de Belfort.
Le 6 avril, à Buethwiller – Blessé : cavalier
Carraz, escadron à pied
Le 13 avril, à Balshwiller – Blessé :
cavalier Lefèvre, 2ème escadron
Le 19 avril, à Balschwiller – Tués :
maréchal des logis Chanut – brigadier Pruvost – cavalier Marcel, 2ème
escadron
Blessés : brigadier
Corrompt – cavaliers : Jomin – Plasse – Duffourd – Peclier – Falgon, 2ème
escadron.
ORDRE DE
LA 6ème D.C. N° 54
Le bulletin de ce jour signale d’une source sûre que
des soldats allemands occupant les tranchées de la région d’Enschingen se
plaignent du nouveau voisinage que leur impose la présence des cavaliers aux
tranchées.
Un tel renseignement est suffisamment éloquent et se
passe de commentaire. Les braves cavaliers de la 6ème D.C. ont su
déjà introduire, dans un genre de lutte, di différent de tout ce qu’on leur
avait appris, le mordant et l’entrain qui sont l’apanage de l’arme. Et ce n’est
qu’un commencement.
Je n’en suis pas étonné, mais je les en remercie et
je suis fier d’être à leur tête.
Q.G.,
le 24 février 1915
Le
général commandant la 6ème D.C.
Requichot
La
MEDAILLE MILITAIRE est conférée au :
Cavalier Jomin, 2ème escadron
(Ordre n° 841, 28 avril 1915)
Est cité à
l’ORDRE DE L’ARMEE
Le brigadier
Corrompt, 2ème escadron
(Ordre n° 8, 16 septembre 1915)
Sont cités à
l’ORDRE DE LA DIVISION
Le
sous-lieutenant Guis
(Ordre n° 73, 20 avril 1915)
Le cavalier
Plasse, 2ème escadron
(Ordre n° 74, 20 avril 1915)
Sont cités
à l’ORDRE DU REGIMENT
Les
cavaliers : Emeriat – Requillon, 2ème escadron
(Ordre n° 33, 27 avril 1915)
Le cavalier
Dufour, 2ème escadron
(Ordre n° 37, 27 mai 1915)
Le cavalier
Piquet, escadron à pied
(Ordre n° 66, 12 novembre 1915)
Le brigadier
Pruvost, 2ème escadron
(Ordre n° 5, 5 janvier 1916)
Le maréchal des
logis Chanut, 2ème escadron
(Ordre
n° 107, 20 septembre 1916)
13 mai
1915 – Le régiment débarque à Hesdin et Anvin ; il cantonne à
Ambricourt et Tilly-Capelle.
15 mai – La section de
mitrailleuses du régiment est contituée.
16 juin – La division se
rassemble dans la région de Beugin, La Conté (bataille d’Artois). Elle rentre
le soir dans ses cantonnements.
26 juin – La division
est mise à la disposition du 21ème C.A. 800 cavaliers à pied sont
transportés en camions-auto à 1 kilomètre est de Sains-en-Gohelle.
Le détachement du
régiment (190 hommes) cantonne à Petit-Sains.
27 juin – Reconnaissance
du secteur à occuper, entre le château de Noulette et Notre-Dame-de-Lorette
(nord de Souchez).
A 11h 15, le
détachement reçoit l’ordre de rentrer dans ses cantonnements.
28 juin – Le régiment s’embarque à Wavrans.
29 juin
1915 – Le régiment débarque à Arches.
2 juillet – Il cantonne à Autrey et Housseras.
La division est mise sous les ordres du
général commandant la 7ème armée.
Elle reçoit la
mission de renforcer le secteur de la 41ème D.I.
Un détachement de
la brigade (150 hommes) relève une compagnie du 115ème
R.I.T. dans le S.S. de Celles.
31 août – Le régiment s’embarque
à Bruyères et Brouvelieures
7 juillet – Ce détachement
est relevé et rentre dans ses cantonnements.
9 juillet – Cantonnement
d’alerte à La Voivre (combat de La Fontenelle).
10
juillet – Le régiment fournit un détachement (150 hommes) dans le secteur
d’Hermanpère, qui est sous les ordres du lieutenant-colonel commandant le 23ème
R.I.
Durée de service
huit jours.
13
juillet – Le général commandant en chef remet des Croix de Guerre à des
militaires du régiment à Bruyères.
24
juillet – Le détachement d’Hermanpère concourt à une attaque de la position de
Launois, exécutée par l’infanterie du secteur.
28 août – Le détachement
est relevé.
Le 12 juillet, à Hermanpère – Tué :
cavalier Gabier, 2ème escadron
Le 28 août, à Hermanpère – Blessé : cavalier
Dubost, 4ème escadron
ORDRE DE
LA 6ème D.C. N° 209
Le 27 juin 1916, en exécution des ordres du général
commandant en chef, le général commandant la 6ème division de
cavalerie a remis au 8ème régiment de cuirassiers à pied son
étendard ; cet emblème devient en quelque sorte l’étendard de la division.
Depuis le mois d’août 1914, les régiments de la 6ème
division de cavalerie et le 8ème de cuirassiers ont gravé leur nom
aux pages les plus glorieuses des annales de la guerre, Sarrebourg, Marville et
Neufchâteau, la Belgique, Rozelieures et Rethel, la Marne, l’Yser, l’Alsace, le
Ban-de-Sapt, la Lorraine, ne sont que le prélude des victoires prochaines dont
nous inscrirons les noms sur notre étendard, à côté de ceux à jamais célèbres
de Fleurus, Wagram, la Moskowa, hanau.
Troupe d’élite entre toutes, et qui maintenant compte
beaucoup des nôtres dans ses rangs, le 8ème cuirassiers restera la
Garde d’honneur de l’Etendard.
Au
Q.G.le 5 juillet 1916
Le
général commandant la 6ème D.C.
Requichot
1er
septembre – Débarquement à Ligny-en-Barrois.
Le régiment
cantonne à Stainville, Nan-le-Grand et Nan-le-Petit.
2 septembre – La 6ème
D.C. entre dans la composition du 3ème C.C. (6ème, 8ème
et 9ème D.C.) sous les ordres du général de Buyer.
3 au 25
septembre – Elle manœuvre dans les environs de Stainville.
25
septembre – Le régiment cantonne à Voilemont (bataille de Champagne).
1er
octobre – La division est mise à la disposition du général commandant le 1er
C.A.C.
Un détachement de
166 hommes du régiment relève des éléments du 3ème chasseurs
d’Afrique dans le secteur de l’Arbre-aux-Vaches (1 km. Nord-est de
Massiges) ; il est en liaison, à gauche, avec le 23ème
colonial et à droite avec le 7ème
cuirassiers.
2 octobre – Une tentative
de progression à la grenade dans les boyaux est exécutée par le 2ème
escadron, appuyé par quelques coloniaux.
8 octobre – Le détachement
est relevé.
Le régiment
cantonne à Vieil-Dampierre.
10 au 18
octobre – Un nouveau détachement (200 hommes) relève à l’Arbre-aux-Vaches, des
éléments du 21ème colonial.
Pendant toute
cette période, les lignes occupées sont soumises nuit et jour à de violents
bombardements.
20
octobre – Le C.C. cesse de fournir des éléments au 1er C.A.C.
21
octobre au 1er novembre – La division gagne la région de Lunéville.
Le régiment fait
étape à Contrisson le 21, à
Brauvilliers le 25, à Abainville le 26, à Punerot le 29, à Praye-sous-Vaudemont le 30,
à Neuviller-sur-Moselle le 31 et
cantonne à Lunéville le 1er
novembre.
Le 2 octobre, devant Massiges –
Blessés : brigadier Sangoy – cavalier Sage, 2ème escadron
– cavalier Arrighi, 3ème escadron
Le 4 octobre, devant Massiges – Blessés :
adjudant Bianchi – maréchal des logis Vittet, 3ème escadron
Le 5 octobre, devant Massiges – Blessés :
cavaliers Mazet – Stenger, 1er escadron – brigadier Altisachi –
cavalier Olivier, 3ème escadron
Le 6 octobre, devant Massiges – Blessés :
cavalier Barthélémy, 3ème escadron – cavaliers Julien – Pastre, 4ème
escadron
Le 15 octobre, à l’Arbre-aux-Vaches – Blessé :
cavalier Barge, 3ème escadron
Sont cités
à l’ORDRE DE L’ARMEE
L’adjudant
Bianchi, 3ème escadron
(Ordre n° 55, 27 octobre 1915)
Le cavalier
Laheurthe, 2ème escadron
(Ordre n° 55, 27 octobre 1915
Est cité à
l’ORDRE DU 1er CORPS D’ARMEE COLONIALE
Le cavalier Sage,
2ème escadron
(Ordre n° 397, 26 octobre 1915)
Est cité à
l’ORDRE DE LA BRIGADE
Le capitaine de
Libran
(Ordre n° 37, 26 octobre 1915)
Sont cités
à l’ORDRE DU REGIMENT
L’adjudant Gamond
– le cavalier Stenger, 1er escadron
Le brigadier
Royer, 2ème escadron
Le maréchal des
logis Vittet – les brigadiers : Descours – Altisachi – le cavalier Arighi,
3ème escadron
Le cavalier
Jullien, 4ème escadron
(Ordre n° 63, 13 octobre 1915)
Le maréchal des
logis Purceigne, escadron à pied
(Ordre n° 65, 28 octobre 1915)
Le sous-lieutenant
Paget – le maréchal des logis chef Refregier – le maréchal des logis Dufour –
les brigadiers : Lachassagne – Bertrand – Pichon-Bon – les
cavaliers : Bruyère – Briant – Revello – Hermanville de l’escadron à pied
(Ordre n° 70, 2 décembre 1915)
Le maréchal des
logis Courtecuisse – le brigadier de Vabres – les cavaliers : Peyron –
Chautent, de l’escadron à pied
(Ordre n° 66, 12 novembre 1915)
Le capitaine de
Bonnefoy – les cavaliers : Levet : Le Guélaff – Doucerain – Bordery –
Crouzille, de l’escadron à pied
(Ordre n° 71, 3 décembre 1915)
Le cavalier Kahn,
escadron à pied
(Ordre n° 29, 15 février 1916)
Le cavalier
Cleyet-Marrel, escadron à pied
(Ordre n° 115, 23 octobre 1926)
Le maréchal des
logis fourrier Brulot – les cavaliers : Jacquier – Pastre – Valley, 4ème
escadron
(Ordre n° 72, 31 décembre 1918)
1.- Parroy (Belle
tranchée) 14 novembre – 24 décembre 1915.
4
novembre – Le 3ème C.C. est chargé de la défense du front entre les
lisières sud de la forêt de Parroy et la ferme de Ranzey (forêt de Bezange).
La 6ème
D.C. occupe le sous-secteur de la forêt de Paroy d’Embermenil au canal de la
Marne au Rhin.
Chaque régiment
fournit un détachement de 200 hommes et sa S.M.
Durée de
service : six jours (3 en 1ère ligne, 3 en 2ème
ligne).
Le détachement du
régiment occupe le quartier de Belle-Tranchée (sous-secteur de Crion).
13
novembre – La durée du service est portée à douze jours (3 en 2ème
ligne, 6 en 1ère ligne) 3 en 2ème ligne).
14
novembre – Un petit détachement allemand attaque à la grenade un de nos postes.
Il se replie après un combat assez vif.
15
novembre – Une bombe d’avion tombée sur le quartier occupé par le régiment,
à Lunéville, blesse trois cavaliers.
1er
décembre – La durée du service est réduite à six jours.
14
décembre – Le sous-lieutenant Fortoul est tué.
27
décembre – La 6ème D.C. est relevée par la 9ème et passe
en réserve du G.A.E.
Le régiment va
cantonner dans la région nord-ouest de Bayon.
2.-
Einville-Barthelemont (du 9 février au 9 avril 1916)
9 au 11 février – La 6ème D.C. relève la 8ème
D.C. dans le sous-secteur Einville.
Le détachement du
régiment occupe le quartier de Bathelemont-les-Bauzemont.
Le régiment
cantonne dans la région de Fleville
12
février – Les ouvrages de 1ère et 2ème lignes sont soumis
à un bombardement assez intense.
21
février – Le secteur subit un fort bombardement.
9 avril – La 6ème
D.C. est relevée dans le sous-secteur d’Einville par la 33ème D.I.
3. – Parroy-Bossupre
(du 11 avril au 27 mai 1916)
11 avril – Un détachement
du régiment (200 hommes) est mis à la disposition du général commandant la 9ème
D.C., pour travailler dans le secteur de Parroy (Grande-Taille).
Durée du
service : dix jours.
24 avril – Ce détachement
relève dans le C.R. de Bossupre (nord de la forêt de Parroy) des éléments du
G.C. 8 :
- 50 hommes en 1ère
ligne
- 150 en 2ème
ligne
Durée du
service : douze jours.
27 avril – Le régiment
cantonne dans la région de Domptail.
27
mai – Le détachement de Bossupre est relevé par des éléments du 26ème dragons.
4. –
Einville-Athienville (du 29 mai au 21 juillet 1926)
29 mai – La 6ème
D.C. relève la 59ème D.I. dans le secteur d’Einville.
Le détachement du
régiment occupe le sous-secteur d’Athienville (Valhey-Arracourt).
5 juin – Une 2ème
S.M. est constituée.
6 juin – Le régiment
cantonne dans la région de Vitrimont (ouest de Lunéville).
12 juin – Il cantonne
dans la région de Diarville (ouest de Charmes).
22 juin – Un groupe de
32 hommes (2ème escadron), sous le commandement du sous-lieutenant
Sabarots est envoyé en reconnaissance sur le pont de la route d’Arracourt à
Vic. Il se heurte à un poste ennemi dont il essuie le feu.
28 juin – Une
reconnaissance forte de 36 hommes, sous les ordres du sous-lieutenant
Pasqualini, est envoyée dans les environs de la ferme d’Hartauville ; elle
rencontre une reconnaissance ennemie qui l’oblige à se replier.
Plusieurs autres
reconnaissances sont exécutées sur la Loutre Noire, pendant le mois de juillet.
21
juillet – Le détachement est relevé par une compagnie du 232ème R.I.
15 août – Le régiment
cantonne dans la région de Padoue (sud-ouest de Rambervillers).
5. - Neuviller (du 19
août au 28 décembre 1916)
19 août – La 6ème
D.C. relève la 40ème D.I. dans le secteur de Baccarat.
Le détachement du
régiment (200 hommes) occupe le C.R. de Neuviller (sous-secteur de Sainte-Pole)
où il relève une compagnie du 161ème R.I.
Durée du
service : douze jours.
25 août – Un détachement
ennemi, évalué à une cinquantaine d’hommes, attaque nos tranchées et cherche à
enlever les postes occupés par le 2ème escadron.
Les assaillants sont
dispersés et refoulés à coups de grenades et de mitrailleuses.
27 août – Le régiment
cantonne dans la région de Domptail.
12
septembre – A 1h 30, les postes avancés occupés par le 2ème escadron
sont attaqués par un détachement ennemi évalué à une cinquantaine d’hommes.
Après une
demi-heure de combat assez vif, les assaillants sont repoussés.
22
décembre – Le général de Buyer commandant le 3ème C.C. est nommé au
commandement du 2ème C.C.
28
décembre – La division est relevée par la 7ème D.I.
Le 16 novembre 1915, à Parroy (La
Belle-Tranchée) – Blessé : cavalier Piaud, 3ème escadron
Le 18 novembre, à Parroy – Blessés : cavaliers
Gagnoud – Duranton – Cognet, 3ème escadron
Le 19 novembre, à Parroy – Blessé : cavalier Faure, 4ème escadron
Le 14 décembre, à Parroy – Tué :
sous-lieutenant Fortoul, escadron à pied
Le 19 décembre, à Parroy – Blessé : cavalier
Favier, 3ème escadron
Le 12 février 1916, à Arracourt – Blessé :
cavalier Bricourt, 3ème escadron
Le 21 février, à Arracourt –Tué : cavalier
Perrichon, 3ème escadron
Blessé : cavalier
Salabelle, 3ème escadron
Le 26 mars, à Arracourt – Blessé : cavalier
Percet, 3ème escadron
Le 24 avril, à Lunéville – Tué : maréchal des
logis Montange, 1er escadron
Le 22 juin, à Athienville – Tués : brigadier
Dubreuil – brigadier Thomas, 2ème escadron
Blessé : cavalier Bouty,
2ème escadron
Le 28 juin, à Athienville – Blessé : brigadier
Molade, 1er escadron
Le 27 août, à Neuviller – Blessé : cavalier
Brest, 2ème escadron
Le 11 septembre, à Neuviller – Tués : cavalier
Bièvre, 2ème escadron – cavalier Fillet, 4ème escadron.
Est cité à
l’ORDRE DE L’ARMEE
Le cavalier
Lemaire, de l’escadron à pied
(Ordre n° 99, 14 avril 1916)
Sont cités
à l’ORDRE DU CORPS DE CAVALERIE
Le cavalier
Beaudon, de l’escadron à pied
(Ordre n° 21, 9 avril 1916)
Le cavalier Morellet, 4ème escadron
(Ordre n°
21, 9 avril 1916)
Sont cités
à l’ORDRE DE LA DIVISION
Le
sous-lieutenant Merley, escadron à pied
Le cavalier
Charlot, de l’escadron à pied
Le cavalier
Etievenard, de l’escadron à pied
(Ordre n° 180, 9 avril 1916)
Le capitaine de
Saint-Seine
Le
sous-lieutenant Saborots
(Ordre n° 227, 6
septembre 1916)
Sont cités
à l’ORDRE DE LA BRIGADE
Le capitaine
Terisse
Les cavaliers Lagrange
et René, de l’escadron à pied
(Ordre n° 48, 10 avril 1916)
Le
sous-lieutenant de Ravel
Le
sous-lieutenant Pasqualini
(Ordre n° 56, 7 juillet 1916)
Le cavalier
Lartaud, 2ème escadron
(Ordre n° 57, 23 juillet 1926)
Le
sous-lieutenant Sabarots
Le maréchal des
logis Finaz – Le cavalier Aubert, 3ème escadron
Le cavalier
Lartaud, 2ème escadron
(Ordre n° 62, 25 novembre 1916)
Sont cités
à l’ORDRE DU REGIMENT
Le
sous-lieutenant Fortoul, de l’escadron à pied
(Ordre n° 73, 15 décembre 1915)
Le maréchal des
logis Buisson, 3ème escadron
(Ordre n° 5, 8 janvier 1916)
Le cavalier
Magat, 1er escadron
Les cavaliers
Perget – Bricourt, 3ème escadron
(Ordre n° 30, 18 février 1916)
Les cavaliers
Perrichon – Salabelle, 3ème escadron
(Ordre n° 34, 25 février 1916)
Le brigadier
Liotard, les cavaliers Rouaux – Pinaud – Bourcelot – Fontaine – Boenard, de
l’escadron à pied
(Ordre n° 48, 10 avril 1916)
Le
sous-lieutenant Bianchi
Le cavalier
Gastaud, 3ème escadron
(Ordre n° 49, 12 avril 1916)
L’adjudant Guy, 1er
escadron
Le maréchal des
logis Angremy – le brigadier Dudreuil, 2ème escadron
(Ordre n° 67, 21 mai 1916)
Les brigadiers
Thomas, Dudreuil - le cavalier Bouty, 2ème escadron
(Ordre n° 92,
14 juillet 1916)
Le
sous-lieutenant Bianchi – le sous-lieutenant Chomel
Le maréchal des
logis de Tarragon, 1er escadron
(Ordre n° 93, 16 juillet 1916)
Le maréchal des
logis Verneret – le brigadier Civet, 2ème escadron
(Ordre n° 105, 6 septembre 1916)
Le brigadier Valley
– les cavaliers Guyonnet – Desflaches – Bievre, 2ème escadron
(Ordre n° 106, 16 septembre 1916)
Le maréchal des
logis chef Veuillet, 2ème escadron
Le maréchal des
logis chef Tisseur, E.M.
Le cavalier
Grand, 3ème escadron
(Ordre n° 72, 31 décembre 1919)
Le maréchal des
logis de Billy, 1er escadron
(Ordre n° 89, 8 juillet 1916)
5 janvier – Le régiment
cantonne dans la région de Morvillars-Meziré.
18 au 25
janvier – Un détachement de 200 hommes est mis à la disposition de l’E.M. de
Montreux-Vieux pour des travaux dans la région de Dannemarie.
26
janvier au 2 février – Le régiment fournit chaque jour six patrouilles
de un gradé et trois cavaliers dans le secteur de Delle (4 de jour et 2 de
nuit).
2 février – Le régiment va cantonner dans la
région de Meslières-Blamont.
23, 24 et
25 février – La brigade prend part à des manœuvres dans le camp de Villersexel.
27
février – Elle rentre dans ses cantonnements.
17 au 24
mars – La division prend part à des manœuvres dans le camp de Villersexel.
25 mars – Le régiment s’embarque à Gennevreuilles.
25 avril – Il cantonne à
Carmant et à Grauves.
27 avril
au 6 juillet – La division met à la disposition du général commandant le 7ème
C.A., deux bataillons à pied comprenant chacun trois compagnies et trois
sections de mitrailleuses.
Le régiment
fournit une compagnie de 150 fusils qui occupe successivement les tranchées à l’ouest
de Brimont, celles de la Sucrerie de Loivre et celles du Moulin de Loivre
(secteur de Loivre), la tranchée de Courtine Basse, la tranchée de Cologne, la
tranchée de Trêves (secteur de Berméricourt).
Relève tous les
huit jours, puis tous les dix-huit jours.
15 au 31
juillet – La division est mise à la disposition du G.M.P.
Les P.M. sont
groupés à Mareuil.
Une section de
mitrailleuses occupe divers emplacements dans le secteur de Reims (du 19 juillet au 5 août).
Le régiment moins
le P.M., cantonne dans la région de Villiers-sur-Morin.
26
juillet au 1 août – Il est mis à la disposition du G.A.N. pour assurer un service d’ordre
autour du dépôt de munitions de Mitry-Clayes où une explosion vient de se
produire.
5 août – Le régiment
cantonne dans la région de Pleurs.
8 août au
7 octobre – Il est appelé à participer à la défense du secteur du Ludes. (Une
compagnie de 180 hommes relevée tous les douze jours).
Le 2ème
C.C. occupe le front compris entre les Marquises à droite (liaison avec le 4ème
C.A., 4ème armée) et la rive est du canal de l’Aisne à gauche
(liaison avec le 34ème C.A.).
Le régiment
occupe le C.R. de Prunay.
15 au 31
octobre – La division est mise à la disposition du G.M.P.
Le régiment,
moins le P.M. laissé en secteur, cantonne dans la région de
Soisy-sous-Etiolles.
4
novembre – Le régiment cantonne dans la région de Pleurs.
6
novembre au 30 décembre – Une compagnie du régiment occupe le quartier de
Petit-Bois (sous-secteur de Sillery).
12
novembre – L’ennemi tente un coup de main sur les tranchées occupées par la
compagnie Courtieu. Cette attaque est arrêtée net par le tir d’un F.M. placé en
face de la brèche faite dans le réseau.
3
décembre – Sillery est très violemment bombardé.
13
décembre – Un demi-peloton du régiment se rend en trois étapes à Venizel (6 km.
Est de Soissons), pour exécuter des exercices de franchissement de lignes dans
la partie arrière du champ de bataille de la Malmaison (zone d’entonnoirs).
7 janvier – Le régiment va
cantonner dans la région de Courgivaux.
9 au 20
janvier – Il fournit deux compagnies qui occupent le sous-quartier de Brazza.
15
février au 19 mars – La division est mise à la disposition du G.M.P.
Le régiment
cantonne dans la région de Limours.
Le 30 avril, au Bois de Chauffour – Blessés :
brigadier Molade, 1er escadron – cavalier Leveder, 3ème
escadron
Le 2 mai, au Bois de
Chauffour – Blessé : cavalier Dunand, 4ème escadron
Le 4 mai, devant Brimont – Blessés : brigadier
Genin, cavalier Broyer, 3ème escadron.
Cavaliers :
Clément, 1er escadron – Planet, 4ème escadron
Brigadier
Testenoire, 2ème escadron
Le 6 mai, devant Brimont – Blessés : capitaine
de Saint-Seine, 3ème escadron
Cavaliers Duport
– Juniet, 2ème escadron
Maréchal des
logis Métivet – brigadiers Ruet – Basset – cavaliers Frachisse – Bouilloux –
Escoffier – Bonavité – Terrier – Montet – Borgomano – Desgeorges, 3ème
escadron.
Le 8 mai, à Mery-Premecy – Blessé : cavalier
Barbutti, 4ème escadron
Le 15 mai, à la Sucrerie de Loivre – Blessé :
lieutenant Pasqualini, 3ème escadron
Le 19 mai, au Moulin de Loivre – Blessé : cavalier
Berlion, 3ème escadron
Le 28 juin, tranchée de Cologne – Blessé : cavalier
Laffont, 3ème escadron
Le 2 septembre, à Prunay – Tué : cavalier
Bottett, 4ème escadron
Le 18 septembre, à Prunay – Blessé : cavalier
Trouillet, 1er escadron
Le 27 septembre, à Prunay – Blessé : cavalier
Satre, 3ème escadron
Le 2 octobre, à Prunay – Blessés : brigadier
Valleix, 2ème escadron – cavalier Esparron, 1er escadron
Le 12 novembre, au Petit-Bois de Sillery – Blessés :
sous-lieutenant Thomasset, 2ème escadron Cavalier Laurent, 1er
escadron
Le 13 novembre – Blessés : cavaliers
Jullet 2ème escadron – Pennet, 1er escadron
Le 3 décembre, à Sillery – Tué : cavalier
Greffier, 2ème escadron
Le 25 décembre, au Petit Bois de Sillery – Blessé :
cavalier Filassier, 4ème escadron
Le 15 janvier, à la Mare de Sillery – Blessé :
cavalier Sarron, 4ème escadron.
La
MEDAILLE MILITAIRE est conférée au
Cavalier Clément,
1er escadron
(Ordre du 12 mai 1917)
Brigadier Genin,
3ème escadron
(Ordre du 18 juin 1917)
Brigadier
Valleix, 2ème escadron
(Ordre n° 5827 « D », 19 octobre 1917)
Cavalier Sarron,
4ème escadron
(Ordre n° 13 « E », 13 mai 1918
Cavalier Laffont,
1er escadron
(Ordre n° 8428 « D », 15 juillet 1918)
Sont cités
à l’ORDRE DE LA DIVISION
Le capitaine de
Saint-Seine
(Ordre n° 20, 12 mai 1917)
Le commandant de
la Maisonneuve
(Ordre n° 292, 31 mai 1917)
Le
sous-lieutenant Perrin
(Ordre n° 295, 9 juin 1917)
Le capitaine
Courlieu
Le
sous-lieutenant Thomasset
Le cavalier
Autheman, 1er escadron
(Ordre n° 373, 20 novembre 1917)
Sont cités
à l’ORDRE DE LA BRIGADE
Le cavalier
Berlion, 3ème escadron
(Ordre n° 8, 29 juin 1917)
L’adjudant
Laurent
(Ordre n° 9, 13 juillet 1917)
Le lieutenant
Tezenas – l’aspirant Audras
Le maréchal des
Logis Large – le cavalier Magne, 1er escadron
Le maréchal des
logis Angremy – le cavalier Ladouleur, 2ème escadron
Le cavalier
Tracolat, 3ème escadron
(Ordre n° 17, 23 novembre 1917)
Sont cités
à l’ORDRE DU 2ème GROUPE DE BATAILLONS DE CHASSEURS
Le lieutenant
Lacoste - le lieutenant Tezenas – l’aspirant Audollent
Le maréchal des
logis Molliet, 1er escadron
Le brigadier
Testenoire – les cavaliers Beaulet – Duport, 2ème escadron
Le cavalier
Aubonnet, 3ème escadron
Le brigadier
Montagnon – le cavalier Dorel, 4ème escadron
(Ordre n° 2, 12 mai 1917)
Sont cités
à l’ORDRE DU REGIMENT
Les cavaliers
Ruas – Michard – Godinot, 1er escadron
L’adjudant
Bourges – le maréchal des logis Metzinger – le brigadier Luciani, 3ème
escadron
Le brigadier
Roche, 4ème escadron
Les cavaliers
Boucaud – Joly, E.M.
Le brigadier
Valleix, 1er escadron
(Ordre n° 42, 8 juin 1917)
Le capitaine
Gauwain
(Ordre n° 46, 15 juin 1917)
Le lieutenant Brelay
– le lieutenant de Gontaud-Biron
Le maréchal des
logis Sabran, 1er escadron
Le cavalier
Perussel, 2ème escadron
Le cavalier
Varenne, 3ème escadron
Le cavalier
Georgeon, 4ème escadron
(Ordre n° 47, 17 juin 1917)
Le lieutenant
Madinier
(Ordre n° 49, 17 juin 1917)
Le maréchal des
logis Assada – le cavalier Maisonneuve, P.M.
(Ordre n° 48, 20 juin 1917)
Le cavalier
Bottet, 4ème escadron
(Ordre n° 82, 9 septembre 1917)
Le maréchal des
logis Drouard – le brigadier Guinet – la cavalier Esparron, 1er
escadron
Le maréchal des
logis Martel – les cavaliers Montagne – Tronchet, 2ème escadron
Le brigadier
Satre, 3ème escadron
Les cavaliers
Vittoz – Fontaine, P.M.
(Ordre n° 87, 11 octobre 1917)
Le cavalier
Bonnamy, 1er escadron
Le cavalier
Venet, 2ème escadron
Le cavalier
Gibert, 3ème escadron
Les cavaliers de
Roussy de Sales – Baraduc, 4ème escadron
(Ordre n° 93, 26 novembre 1917)
Le capitaine
d’Anières de Sales
(Ordre n° 106, 27
décembre 1917)
Le maréchal des
logis Kerpel, 3ème escadron
Le cavalier
Olivier, 2ème escadron
(Ordre n° 4, 26 février 1918)
Le
sous-lieutenant Vuatrin – le maréchal des logis chef Lepy
(Ordre n° 66, 24 novembre 1918)
Le maréchal des
logis Theppe, 1er escadron
Le brigadier
Chevalier – le cavalier Massardier, 2ème escadron
Le brigadier
Dumas – les cavaliers Baffeleuf – Dupont – Montet – Thuilier – Eymard –
Effrancey, 3ème escadron
Le maréchal des
logis Andrieux, 4ème escadron
Le maréchal des
logis Bellet – les cavaliers Duranton – Bonnafoux, P.M.
(Ordre n°
72, 31 décembre 1918)
Le cavalier
Godet, 1er escadron
Les cavaliers
Pradel – Beigner, 4ème escadron
(Ordre n° 21, 19 mars 1919)
Le cavalier
Ravier, 3ème escadron
(Ordre n° 38, 15 mai 1919)
19 mars – La division au
repos dans la région d’Arpajon est dirigée sur Romilly.
23 mars – A peine arrivée dans la région de Romilly, elle est
envoyée à marches forcées dans l’Oise (Creil-Clermont), puis dans la Somme où
les Allemands prononcent une grande offensive.
Le régiment, en treize étapes consécutives,
fait un trajet total de 400 kilomètres.
1er
au 12 avril – Maintenu en réserve d’armée dans la région de Crèvecoeur, puis dans
celle d’Aumale, le C.C. est appelé en Flandres, où l’armée britannique est très
violemment attaquée.
En moins de
quarante-huit heures, du 12 avril
(13 h.) au 14 avril (12 h.) le
régiment parcourt 166 kilomètres.
14 avril – Après quelques
heures de repos à Zudausques, il se reporte en avant à 22 heures en tête de la
division, marche toute la nuit, arrive à Steenvoorde le 15 à 6 heures et est immédiatement lancé dans la bataille, en
direction de Bailleul, avec la mission :
1° d’assurer les
avant-postes de la division entre Berthen et saint-Jans-Cappel, au contact de
la première ligne britannique, en liaison avec la 2ème D.C. à
droite, avec la 28ème D.I. à gauche ;
2° de couvrir
l’entrée en action de l’artillerie de la 28ème D.I.
15 avril – Dans la
soirée, des éléments légers étant laissés sur le terrain, le gros du régiment
bivouaque au sud-ouest de Boescheppe. Les chevaux sont renvoyés à Watou-France.
16 avril – Les éléments à
pied du régiment reprennent le service qu’ils ont assuré la veille.
Relevés à 16
heures par le 17ème dragons, ils
vont occuper les pentes sud-est du Mont-Noir, entre la route du Mont-Noir à la
Croix-de-Poperinghe et le ruisseau-frontière.
Les 1er
et 2ème escadrons en première ligne.
Les 3ème
et 4ème escadrons en réserve dans le bois à l’ouest des Carrières.
17 avril – De 8 h 30 à 19
heures, très violent bombardement de la région de Carrières et des bois à
l’ouest.
A 17 heures, les
3ème et 4ème escadrons s’établissent en 2ème ligne,
derrière les 1er et 2ème escadrons.
18 avril – Le régiment
est relevé par le 13ème chasseurs et
rentre à Boescheppe.
Une compagnie (1er
et 2ème escadrons) repart immédiatement pour le Mont-Rouge.
19 avril – La 2ème
compagnie (3ème et 4ème escadrons) et le P.M. vont
rejoindre la compagnie partie la veille.
19 au 23
avril – Ces éléments occupent des tranchées sur les pentes sud du Mont-Rouge
à hauteur de Locre.
« Sans abris, sous un bombardement d’une
violence inouïe, ils tiennent tête pendant neuf jours aux assauts répétés de
forces très supérieures. » (Ordre du général commandant le 2ème
C.C., et « contribuent à briser l’effort de l’ennemi. »
(Ordre du général commandant la 6ème
armée, n° 593)
23 au 30
avril – Le régiment bivouaque dans la région du Temple et d’Oudezelle prêt à
monter à cheval au premier signal.
30 avril – Le bataillon
de la 6ème brigade de dragons alerté se porte à 1 500 mètres au
nord-est de Reninghelst.
Jusqu’au 6 mai,
il participe à la défense du front La Clytte-Scherpenberg, en face du Kemmel
dont l’ennemi vient de se rendre maître.
Mission :
assurer l’organisation et la garde de la bretelle Scherpenberg-Goed Moet Mill
et assurer la liaison à gauche avec le 8ème C.A.W.
1er
mai – Les capitaines commandants et les chefs de sections reconnaissent les
travaux à effectuer. Le terrain est soumis à des tirs incessants d’obus
toxiques et de gros calibres.
2 mai – Une compagnie
du régiment (1er et 2ème escadrons) relève une compagnie
du 156ème R.I. , entre le
Scherpenberg et le Mont Kemmel, face à Brulooz-Cabaret, pour participer dans la
soirée du 3 au 4, à une opération locale ayant pour but l’élargissement de la
poche de Brulooz. Elle est, pour cette opération, sous les ordres du lieutenant-colonel
commandant le 156ème R.I.
3 mai – A 20 h 15, les
sections s’élancent sur leurs objectifs « avec
un entrain admirable » (Ordre du
général commandant le 2ème C.C., n° 432). Le lieutenant Tenenas
blessé au début de l’action est remplacé par le lieutenant Sabarots. Des feux
de mitrailleuses très meurtriers balayent le glacis que la compagnie doit
franchir. Les groupes de combat décimés paraissent dans l’impossibilité de
s’accrocher au terrain, ils reçoivent l’ordre de regagner leur point de départ.
8 au 12
mai – La division se porte de la région de Saint-Omer sur celle de Blangy
(Seine-Inférieure), où elle se reconstitue.
Le 16 avril, à Saint-Jans-Cappel – Tué :
cavalier Foilleret, 4ème escadron
Blessés : cavaliers
Durand R. – Gigue – Vallin – Morellet, 4ème escadron
Le 17 avril, au Mont-Noir – Tués :
aspirant Audras, 3ème escadron – cavalier Filassier, 4ème
escadron
Blessés : cavalier
Nicoud, 1er escadron
Cavaliers Emeriat
– Gronelle, 2ème escadron
Maréchaux des logis
Letellier – Thivel – cavaliers Roqueplan – Cases-Trinques, 3ème
escadron
Maréchal des
logis Maillard – brigadiers Rey – Tauziet – cavaliers Nicolas – Paulin – Chazot
– Promonet, 4ème escadron
Intoxiqués par
les gaz : brigadiers Satre – Charles – Bissy – cavaliers
Mazillier – Gattier – Dunand – Cadoret – Bouttet – Guillot, 3ème
escadron
Cavaliers Marty –
Druz – Brunet, 4ème escadron
Le 18 avril, au Mont-Noir - Blessé :
cavalier Buisson, 2ème escadron
Le 19 avril, au Mont-Rouge – Tués : maréchal
des logis Vaux – brigadier Denis –cavaliers Phocion – Berthaud, 4ème
escadron
Brigadier
François – cavaliers Pages – Deporte, P.M.
Blessés : maréchal
des logis Molliet, cavaliers Privat – Duchâtel, 1er escadron
Maréchaux des
logis de Kerpel – Metzinger, 3ème escadron
Cavaliers Lebeau
– Tricaud – Ollivier – Bernard – Rude, 4ème escadron
Cavaliers Clerc –
Fontaine, P.M.
Le 2 mai, à Brulooz, devant le Kemmel – Blessés :
capitaine de Libran – maréchal des logis Albrand, 1er escadron
Le 3 mai, à Brulooz, devant le Kemmel – Tués :
brigadiers Chazal – Henry – cavalier Verguet , 1er escadron
Maréchal des
logis Serre – cavalier Beaulet, 2ème escadron
Blessés : Lieutenant Tezenas – maréchaux des logis
Gastaud – Cholleton – brigadiers Caillat – Nicolas – cavaliers Serre – Genillon
– Chavagnat – Chevalier P. – Laurent J. – Heddebaut – Gervais – Mercier –
Grange, 1er escadron
Cavalier Lacour,
3ème escadron
Disparus présumés
tués : maréchal des logis Drouard – brigadiers Bonnamy – Godinot –
cavaliers Rey – Fenon – Commault – Berthier – Gravière, 1er
escadron.
ORDRE DU
2ème C.C. N° 421
Le général commandant le 2ème corps de cavalerie
félicite chaudement les vaillantes troupes qui ont héroïquement défendu les
Monts et, par leur résistance admirable, brisé l’effort de l’ennemi et barré la
route de Dunkerque.
Sans abris, sous un bombardement d’une violence
inouïe, au milieu des gaz toxiques déversés à foison, disputant le terrain pied
à pied avec acharnement, elles ont tenu tête aux assauts répété de forces très
supérieures ; et si, au début, accablées sous le nombre, elles ont dû
céder, elles ont du moins infligé à l’ennemi des pertes si cruelles que ses
forces épuisées sont venues se briser à leurs pieds.
Une fois de plus l’Allemand a vu ses espoirs
bouleversés.
La France s’en souviendra.
P.C.
le 30 avril 1918
Le
général commandant le 2ème C.C.
Robillot
ORDRE DU
2ème C.C.
A la date du 2 mai, sous le ln° 6598/3, le général
commandant le D.A.N. écrit ce qui suit :
« Le
maréchal Sir Doublas Haig vient de m’adresser le télégramme suivant :
« Je
vous félicite, vous et les belles troupes sous vos ordres, de la résistance
victorieuse que vous avez opposée le 29 avril, aux environs de Locre, aux
attaques répétées de forces ennemies supérieures en nombre, ainsi que des
victorieuses contre-attaques admirablement exécutées, qui chassèrent l’ennemi
du terrain gagné par lui dans ses attaques antérieures ».
Douglas Haig
En transmettant aux braves défenseurs de la région
des Monts, les félicitations du maréchal commandant en chef les armées
britanniques, je tiens à les féliciter, moi aussi, du beau succès qu’ils
viennent de remporter, et à les remercier de la ténacité, du courage, de
l’énergie, dont ils ont fait preuve pendant les durs combats du 29 avril.
L’ennemi pourra renouveler ses attaques, il ne
passera pas.
De
Mitry
Le général commandant le 2ème C.C. en
communiquant aux troupes sous ses ordres la reconnaissance officielle de leurs mérites,
est convaincu qu’elles trouveront là un motif de légitime fierté et un nouvel
encouragement à leur belle et active résistance.
Au
Q.G. le 4 mai 1918
Le
général commandant le 2ème C.C.
Robillot
ORDRE DE
LA 6ème D.C.
La 6ème division de cavalerie vient de
traverser une crise aiguë.
Je tiens à exprimer à tous, sans réserve, ma
satisfaction, pour la magnifique tenue dont ses éléments ont fait preuve.
Ce fut d’abord, pour les régiments à cheval, une
longue période de marches journalières, sans repos, et pourtant effectuées sans
fatigue apparente, car, après les quatorze étapes parcourues, les escadrons
étaient en superbe forme, susceptibles des plus extraordinaires efforts ;
ils l’ont prouvé. L’honneur en revient aussi bien aux chefs de corps, aux
commandants d’escadrons, de pelotons, qu’aux cavaliers de rang ; sans un
réglage d’allure parfait, sans une stricte discipline de marche, sans des soins
dévoués prodigués aux chevaux à l’arrivée, jamais cette belle performance n’eût
été accomplie. Il en revient aussi une part très grande aux maréchaux-ferrants,
qui, en dépit de la fatigue, se sont privés de sommeil pour travailler fort
avant dans les nuits. Nous leur devons une reconnaissance particulière et il
m’est agréable de rendre un hommage spécial à leur classique dévouement.
Tandis que le gros de la D.C., à marches forcées,
courait à la bataille, le G.C. 6, les 6ème et 8ème
groupes d’auto-mitrailleuses se taillaient une part splendide dans les fastes
glorieux de la guerre.
Les deux groupes d’A.C.M. viennent d’être cités à
l’Ordre de l’Armée ; c’est une justice rendue ; mais des distinctions
analogues ont été demandées pour l’A.D.C. 6 et le groupe cycliste. Tous deux
sont des professionnels des actes d’héroïsme, j’espère que satisfaction leur
sera donnée.
Puis la D.C. tout entière a fait ce fantastique raid
dont l’histoire parlera et dont tous les participants devront à jamais
conserver le souvenir glorieux. Jamais une grosse unité n’avait encore osé
couvrir 120 kilomètres en vingt-deux heures de suite, et pourtant ce n’était
qu’un début ! Cette chevauchée de 200 kilomètres en soixante-six heures, à
travers un pays difficile, sans sommeil, avec une nourriture parfois bien
réduite, sinon inexistante, s’est exécutée sans laisser un traînard, sans que
le moindre effet d’équipement soit tombé du paquetage.
Rien ne pourrait mieux démontrer le degré de
perfection de l’instruction et de l’entraînement des cavaliers. C’était un
spectacle vraiment réconfortant de voir défiler ces beaux escadrons, le jour de
leur entrée à Stenvoorde : les chevaux marchaient superbement, et nos
petits cavaliers, malgré leurs yeux rougis par le vent, la poussière et le
manque de sommeil, donnaient une admirable impression d’entrain, de volonté
farouche de tenir ferme contre le boche Nos alliés anglais ne s’y sont pas
trompés : Hommes de sport, ils ont compris l’effort splendide,
généreusement donné pour leur venir en aide ; ils ont été réconfortés par
l’endurance de nos bataillons et l’allure de nos cavaliers, enthousiasmés par
la virtuosité de nos artilleurs ; et désormais de confiance, ils firent
face victorieusement à l’adversaire.
Pourtant, sans repos, nous allions tenir ces Monts,
fameux désormais, dont l’importance stratégique était capitale, et que l’ennemi
bombardait furieusement, perdant malheureusement un grand nombre des nôtres,
mais sans que jamais notre moral soit entamé.
Nous eûmes cependant à supporter des assauts
inouïs : le 17, l’ennemi essaie de déboucher de Bailleul, il est bousculé.
Le 25, sur un autre point du front, il réussit mieux, mais notre groupe
d’artillerie y conquiert une nouvelle proposition de citation à l’Ordre de
l’Armée : en dépit d’un bombardement
formidable, il tire jusqu’à son dernier obus, ne ramène que ses avant-trains
qu’à 100 mètres des premières vagues ennemies, couvre, par des prodiges
d’audace, la retraite de nos fantassins un instant submergés, et parvient à
sauver et ramener, non malheureusement sans pertes cruelles, la grosse majorité
de ses pièces.
Le 4 mai, ce furent nos dragons qui, baïonnette au
canon, se lancèrent à l’attaque, tandis que leurs camarades continuaient sans
broncher leur garde vigilante sous un pilonnage incessant et sanglant.
Je le dis en toute sincérité, je suis extrêmement
fier d’être le chef de troupes pareilles, je salue avec respect ceux qui sont
tombés. Conservons-leur un pieux souvenir, mais, pour les venger, continuons
notre entraînement pour être prêts à tout au premier signal, comme vous l’avez
été cette fois.
Aux
Armées le 6 mai 1918
Le
général commandant la 6ème D.C.
Mesplé
Lettre du
général Godley commandant le 22ème corps d’armée britannique, au
général commandant le 2ème C.C.
Mon cher
général,
Je
m’empresse de vous remercier pour votre très estimable lettre et pour les
sentiments que vous exprimez si généreusement.
Je vais
m’empresser de faire connaître aux officiers généraux commandant les 19ème,
25ème et 49ème divisions votre haute appréciation.
Puis-je, en
mon nom et au nom de mon Corps, vous exprimer le profond sentiment de regret
qui est ressenti dans tous les grades à l’occasion de votre départ et de celui
de votre splendide corps de cavalerie qui est venu si rapidement à notre aide
dans un moment critique.
La
magnifique marche d’approche qu’ils ont accomplie dans les circonstances les
plus pénibles restera longtemps dans notre mémoire à tous.
Je serai
très heureux si vous vouliez faire connaître à vos divisions et à votre
Etat-Major, mes sentiments reconnaissants et ma chaude admiration pour tout ce qu’ils
ont fait afin de nous aider pendant que nous étions voisins dans la bataille.
Croyez-moi,
Votre
sincère
Signé :
Godley
Q.G.
du 22ème C.A.W. le 5 mai 1918
Sont cités
à l’ORDRE DE CAVALERIE
Le chef
d’escadron de La Masonneuve
(Ordre n° 415, 9 avril 1918)
Le maréchal des
logis Serre, 2ème escadron
Le maréchal des
logis Angremy, 2ème escadron
Le brigadier
Bouchez, 2ème escadron
Le cavalier
Constant, 2ème escadron
Le maréchal des
logis Martel, 2ème escadron
(Ordre n° 426, 10 mai 1918)
Le capitaine
d’Abel de Libran
(Ordre n° 427, 18 mai 1918)
Le cavalier
Genillon, 1er escadron
Le brigadier
Bonamy, 1er escadron
(Ordre n° 430, 27 mai 1918)
Le 2ème
régiment de dragons
(Ordre n° 432, 11 juin 1918)
Sont cités
à l’ORDRE DE LA DIVISION
Le médecin
aide-Major de 1ère classe Besançon
Le brigadier
Tauziet, 4ème escadron
Le cavalier
Tricaud, 4ème escadron
(Ordre n° 363, 1er
mai 1918)
Le lieutenant
Sabarots
L’adjudant
Chignier, 1er escadron
Le maréchal des
logis Girard, 1er escadron
Le brigadier
Chazaud, 1er escadron
(Ordre n° 366, 8 mai 1918)
Le lieutenant
Tezenas
(Ordre n° 368, 19 mai 1918)
Sont cités
à l’ORDRE DE LA BRIGADE
Le maréchal des
logis Fleury, 3ème escadron
(Ordre n° 21, 20 avril 1918)
Le lieutenant
Picot
Les maréchaux des
logis Albrand – Rolland – les cavaliers Merle – Clavel, 1er escadron
Le maréchal des
logis Fourneau, 2ème escadron
(Ordre n° 26, 12 mai 1918)
Le maréchal des
logis Dorme – le brigadier Planton – le cavalier Magnier, 2ème
escadron
(Ordre n° 28, 23 mai 1918)
Sont cités
à l’ORDRE DU REGIMENT
Le maréchal des
logis Thivel – le brigadier de Cibeins – les cavaliers Nivollet – Mathur –
Pollard –Brossé, 3ème escadron
L’adjudant Defour
– les cavaliers Foilleret – Filassier – Durand R. – de Roussy de Sales, 4ème
escadron
Le cavalier
Chavallier, E.M.
(Ordre n° 11, 21 avril 1918)
L’aspirant
Audras, 3ème escadron
Les maréchaux des
logis Vaux – Giran – Rittaud – les brigadiers Denis – Rey –les cavaliers
Morellet – Berthaud – Phocion – Lebeau – Clrec, 4ème escadron
Le maréchal des
logis Defaudon – l’infirmier Courtinat, E.M.
Les brigadiers
François – Foray – les cavaliers Pages – Deportes – Brunon, du P.M.
(Ordre n° 16, 27 avril 1918)
Les maréchal des
logis Drouard – les brigadiers Ducoutamany – Tranchant – Henry – Eymard –
Chazal – Godinot – les cavaliers Duchatel – Nicoud – Rigaud – Roux E. – Boiteau
– Balouffier – Vaschalde – Labonne – Rouby – Grange – Verguet – Rey – Berthier
– Fenon – Commault, 1er escadron
Le brigadier
Tronchet – les cavaliers Lagoutte – Dartial – Gros – Blanchard – Baulet –
Brouilloux – Tournier – Canin, 2ème escadron
Les cavaliers
Promonet – Nicolas, 4ème escadron
L’infirmier
Pitois, E.M.
(Ordre n° 20, 8 mai 1918)
Le brigadier
Caillat – les cavaliers Riotton – Francart – Januel – Peytavin – Laheurte –
Mouraille – Heddebaut, 1er escadron
Le cavalier
Angelot, 2ème escadron
Le maréchal des
logis Ruet, 3ème escadron
Les cavaliers
Mondière – Aulagnier, P.M.
(Ordre n° 21, 12 mai 1918)
L’adjudant Audetat
– les cavaliers Burtin – Michel, E.M.
Le cavalier
Grosjean, 2ème escadron
(Ordre n° 23, 14 mai 1918)
Le maréchal des
logis Cholleton, 2ème escadron
Le cavalier
Roqueplan, 3ème escadron
(Ordre n° 31, 19 juin 1918)
Le cavalier
Mercier, 1er escadron
(Ordre n° 35, 23 juillet 1918)
Le maréchal des
logis Metzinger, 3ème escadron
(Ordre, n° 52, 6 octobre 1918)
Les cavaliers
Privat – Chavagnat, 1er escadron
Le brigadier
Lacour – les cavaliers Odin – Passous – Cases-Trincq, 3ème escadron
Le cavalier Terrier,
E.M.
(Ordre n° 72, 31 décembre 1918)
Le maréchal des
logis fourrier Mosnier, 4ème escadron
(Ordre n° 38, 15 mai 1919)
28 mai – La 6ème
D.C. est envoyée à marches forcées dans la direction de la Ferté-Milon que
l’ennemi est sur le point d’atteindre. En quatre étapes (la dernière de 94
km.), le régiment se porte sur la rive droite de l’Ourcq où il bivouaque,
d’abord autour du château de Collinances (31
mai) puis à Auteuil-en-Valois (1er
juin).
3 juin – Il passe sur la rive gauche de
l’Ourcq et bivouaque dans le bois au nord de Crouy.
A 21 heures ses
éléments à pied reçoivent l’ordre de relever sur le champ de bataille, à auteur
de Dammard, des unités de la 2ème D.C. très éprouvées.
En cours de
relève, des groupes d’infanterie allemande cherchent à s’infiltrer dans nos
lignes. Les sections de mitrailleuses réussissent à enrayer leur progression.
Mais à 5 heures, à la suite d’un violent bombardement, la position est
fortement attaquée. Assaillis de différents côtés dans l’obscurité au moment où
ils arrivent en ligne, les dragons ont une première minute d’hésitation. Vite
ressaisis à l’appel de leurs commandants de compagnie et de leurs chefs de
section, ils se jettent vaillamment dans la bataille, s’accrochent à la
position la et « réussissent à
repousser l’ennemi qui, ayant subi des pertes sérieuses, reflue en désordre sur
sa base de départ, en abandonnant sur le terrain deux mitrailleuses ».
(Ordre du général commandant 6ème armée, n° 593).
6 juin – Le détachement
est relevé par des éléments d’une division de chasseurs à pied.
9 au 20
juin – Le régiment se reconstitue dans la région de Berthécourt, il reçoit
en renfort 4 sous-officiers, 2 brigadiers et 89 cavaliers.
17 juin – Il est cité à
l’Ordre du C.C.
21 au 26
juin – Il cantonne dans la région de Mortefontaine.
25 juin – Il est cité à
l’Ordre de l’Armée.
Le 3 juin, devant Dammard – Tués : capitaine
Courtieu
Maréchal des
logis Dorme – cavaliers Bujon – Gros – Coutière, 2ème escadron
Cavalier Aubert,
3ème escadron
Blessés : sous-lieutenant
Thomasset – sous-lieutenant Champion
Aspirant Finaz –
maréchal des logis Gastaud – birgadier
Courtois – cavaliers Roux E. – Pelège – Bérard J., 1er
escadron
Maréchal des
logis Martel – brigadiers Pélisson – Debroux – Canin – Rochard – cavaliers
Blanchard – Courbet, 2ème escadron
Brigadiers Virot
– Lasselin – cavaliers Vidil – Tracolat – Thierry – Fraise – Vidal – Dunand –
Cadoret – Boute – Boudin – Remondat, 3ème escadron
Maréchaux des
logis de Vieville – Plantevin – cavaliers Brochier – Joseph – Laurent – Odet –
Dupont – Rude – Gindre – Pourchet – Thivillier – Trujeon, 4ème
escadron
Cavaliers Durand
– Verdier – Courtois – Correard, P.M.
Le 4 juin, devant Dammard – Tués : cavalier
Descottes, 3ème escadron – cavalier Barnier, 4ème
escadron
Blessés : cavalier
Labonne, 1er escadron
Maréchal des
logis Ruet – cavaliers Laidevant – Variot, 3ème escadron
Brigadier Bonnel
– cavalier Porte, 4ème escadron
ORDRE DU 2ème
C.C.
Le général commandant le 2ème C.C.
rappelle une fois de plus que toute défensive passive est vouée à l’insuccès.
Devant un ennemi entreprenant jusqu’à l’insolence, l’activité s’impose à tous
les échelons du commandement. Il ne faut pas perdre une occasion de punir
l’ennemi d’excès de confiance puisé dans un succès facile.
Depuis le général de division, jusqu’au chef de
section, tout le monde doit rechercher ces occasions et en profiter ; ceux
qui auront réussi auront non seulement pour eux leurs qualités de chefs, mais
rendu le plus grand service possible à l’heure actuelle au pays.
Les opérations offensives d’hier ont prouvé la vérité
de ce principe.
L’attaque ardente de quelques petits bataillons
d’infanterie et de cavalerie a suffi pour arrêter et briser net l’attaque de 5
divisions allemandes, dont 2 divisions de la garde.
Le général remercie tous ceux qui ont pris part à
l’exécution de ces opérations ; ils ont bien mérité de la Patrie. Leur
exemple sera suivi ; il faut que les meilleures troupes, avec leur âme et
leur cœur, galvanisent autour d’elles toutes les énergies ; elles
permettront de conquérir la victoire.
P.C.
le 3 juin 1918
Le
général commandant le 2ème C.C.
Robillot
ORDRE DU 2ème
C.C.
Au moment où l’ennemi, engageant ses dernières réserves,
cherche à obtenir la décision, le pays peut avoir encore à faire appel à la
cavalerie.
Il doit la trouver prête.
Les effectifs seront recomplétés en peu de
jours ; mais le nombre ne suffit pas : c’est dans son admirable moral
que la cavalerie trouve sa force et la communique aux autres troupes.
Il importe que ceux qui viennent de vaincre les
Allemands sur l’Oise, dans les Flandres, et sur l’Ourcq, en arrêtant net leur
progression, communiquent aux nouveaux arrivants l’ardeur guerrière qui en fait
les premiers soldats de France.
Il faut que les officiers, les gradés, les plus
braves soldats, fassent savoir aux hommes de renfort, comment les cavaliers
comprennent leurs devoirs et comment ils les remplissent.
Il faut que les cavaliers de France, élargissant leur
auréole, brisent, demain comme hier, le suprême effort de l’ennemi, et, après
avoir assuré se salut du pays, assurent enfin la victoire.
Ils ne faibliront pas à cette glorieuse tâche.
Q.G.
le 10 juin 1918
Le
général commandant le 2ème C.C.
Signé :
Robillot
LA
MEDAILLE MILITAIRE est conférée
Cavalier
Brochier, 4ème escadron
Cavalier
Tracolat, 3ème escadron
(Ordre n° 8136 « D », 28 juin 1918
Le maréchal des
logis Woestelandt, P.M.
Cavalier Chazot,
4ème escadron
(Ordre n° 8428 « D », 13 juillet 1918
Brigadier Courtois, 1er escadron
Brigadier
Lasselin, 3ème escadron
(Ordre n° 13515 « D », 13 février 1919)
Sont cités
à l’ORDRE DE L’ARMEE
Le commandant de
la Maisonneuve
(Ordre n° 580, 5 juin 1918)
Le lieutenant
François
Le lieutenant
Chomel
Le cavalier
Correard, P.M.
Le cavalier
Courtois, P.M.
Le capitaine
Courtieu
Le
sous-lieutenant Guy
(Ordre n° 586, 17 juin 1918)
Le 2ème
Régiment de Dragons
(Ordre n° 593, 24 juin 1918)
Sont cités
à l’ORDRE DU CORPS DE CAVALERIE
L’adjudant
Bourges, 3ème escadron
Le lieutenant
Pasqualini
Le cavalier
Cadoret, 3ème escadron
Le
sous-lieutenant Champion
Le cavalier
Léger, 4ème escadron
Le maréchal des
logis Guinet, 1er escadron
Le maréchal des
logis Vinson, P.M.
Le maréchal des
logis Plantevin, 4ème escadron
Le maréchal des
logis Deboutin, 1e escadron
Le maréchal des
logis Verneret, 2ème escadron
(Ordre n° 432, 10 juin 1918)
Sont cités
à l’ORDRE DE LA DIVISION
Le capitaine
Halter
Le brigadier
Bonnel, 4ème escadron
Le cavalier
Collomb,, 3ème escadron
Le cavalier
Labonne, 1er escadron
Le brigadier
Bissy, 3ème escadron
Le maréchal des
logis de Kerpel, 3ème escadron
Le cavalier
Ancenay, P.M.
Le cavalier
Chassang, P.M.
Le cavalier
Verdier, P.M.
Le maréchal des
logis Phélip, 3ème escadron
Le sous-lieutenant
Thomasset
Le maréchal des
logis Passot, 2ème escadron
L’adjudant
Cornand, 2ème escadron
L’aspirant Finaz
Le maréchal des
logis Large
Le
sous-lieutenant Berthbeze
Le maréchal des
logis Gaume, 4ème escadron
Le cavalier
Borgomano, 3ème escadron
Le maréchal des
logis de Vieville, 4ème escadron
Le médecin
aide-major de 1ère classe Decortieux
(Ordre n° 372,,
11 juin 1918)
Sont cités
à l’ORDRE DE LA BRIGADE
Le cavalier Goux,
3ème escadron
(Ordre n° 30, 8 juin 1918)
L’infirmier-aumônier
Thevenot, E.M.
Les brigadiers
Claret – Foray – le cavalier Durand, P.M.
Le maréchal des
logis Jourdan – le brigadier Courtois –
les cavaliers Rouby – Buffard – Gay, 1er escadron
Le maréchal des
logis Dorme – le brigadier Martin – les cavaliers Mathieu – Brouilloux, 2ème
escadron
Les maréchaux des
logis Charrière – Fellot – le brigadier Virot – le cavalier Mathur, 3ème
escadron
Le maréchal des
logis Loron – le brigadier Fragne – les cavaliers Laurent – Lagrange, 4ème
escadron
(Ordre n° 30, 11 juin 1918)
Sont cités
à l’ORDRE DU REGIMENT
Les brigadiers
devaux – Bence – Descottes – les cavaliers Pelege – Bérard – Bottelier – Br
euil – Noally – Lamberet – Durand –
Rizet – Richard – Valette – Laurent – Bouvard, 1er escadron
Les brigadiers
Rochard – Filippi-Luiggi – les cavaliers Bujon – Gros – Goutierre – Blanchard –
Farjeot – Royer – Evieux – Gaillet – Dupont – Duport – Jamet – Coudurier –
Rey-Grange – Thibon – Brest – Brissot, 2ème escadron
Le maréchal des
logis Semat – le brigadier Husson – les cavaliers Descottes – Remondat –
Laidevant – Variot – Favier – Deculant – Boutet – Danon – Angonnet – Chambin –
Aubert – Mazenot – Jacob – Tarel, 3ème escadron
Le méréchal des
logis Giran, les brigadiers Echasson – Seive – les cavaliers Dupont – Trujeon –
Rude – Gindre – Odet – Pourchet – Barnier – Porte – Paulin, du 4ème
escadron
Les cavaliers
Mondiere – Thiot – Sollier, P.M.
L’infirmier
Champailler, E.M.
(Ordre n° 31, 11 juin 1918)
Le maréchal des
logis Martel – le brigadier Canin – le cavalier Courbet , 2ème
escadron
Les cavaliers
Vidil – Thierry – Fraise – Vidal – Dunand – Boute, 3ème escadron
L’adjudant
Audetat, E.M.
(Ordre n° 31, 19 juin 1918)
Le cavalier
Pitton, E.M.
(Ordre n° 64, 12 novembre 1918)
Le maréchal des
logis Bonnet, 4ème escadron
(Ordre n° 66, 24 novembre 1918)
Le cavalier Brun,
1er escadron
Le cavalier
Scaramuzzi, 2ème escadron
Les cavaliers
Vauclare – Gatier – Thuile – Valas – Meilland – Vigneux – Fillardet, 3ème
escadron
Les cavaliers
Arnaud – Veauchoiux, 4ème escadron
Le cavalier Hay,
E.M.
(Ordre n° 72, 31 décembre 1918)
Les cavaliers
Joseph – Chavanelle, 2ème escadron
(Ordre n° 21, 19 mars 1919)
27 juin
au 7 juillet – Le détachement cantonne dans la région d’Autheuil.
8 au 11
juillet – Il cantonne dans la région de Fontaine-Lavaganne.
12
juillet – La division alertée est envoyée dans la région de Meaux.
Après quatre
étapes de nuit (la dernière de 60 km.), elle prend part le 18 juillet, à une contre-offensive générale en direction de
Soissons, Fère-en-Tardenois, Château-Thierry.
18
juillet – Le régiment, avant-garde de la division, débouche avec beaucoup de
difficultés de la forêt de Villers-Cotterets et reprend le contact de l’ennemi
en retraite, à Vierzy, Vaux-Castille et Moulin-le-Comte. Dans la soirée il
bivouaque entre le moulin de Villers-Helon et Longpont.
19
juillet – Ses éléments à pied sont mis à la disposition du général commandant
la 2ème division coloniale américaine qui attaque en partant de
Vierzy sur Tribhy et le bois d’Hartennes, avec la mission d’assurer la liaison
avec la 31ème division d’infanterie française attaquant de
Montramboeuf sur Hartennes et Parcy.
De 8h 30 à 9h 30,
le bivouac est soumis à un vif bombardement.
Dans la soirée, le
régiment va bivouaquer en forêt de Retz à hauteur de la ferme Le Translon.
21 au 30
juillet – Le régiment suit la progression de la 6ème armée dans la
direction de Fère-en-Tardenois, bivouaquant successivement à Brumetz,
Bezu-Saint-Germain et Courpoil.
31
juillet au 6 août – Il se porte dans la région nord-ouest de Beauvais.
Le 18 juillet, à Villers-Hélon – Tué :
maréchal des logis Rivoire, 2ème escadron
Blessés : cavaliers
Francart – Lucain – Gris, 1er escadron
Le 19 juillet, à Vierzy – Blessés : capitaine
Gauwain.
Cavaliers Merle –
Buffard, 1er escadron
Adjudant Cornand,
2ème escadron
Brigadier Brosse
– cavalier Dubois, 3ème escadron
Cavaliers Meunier
– Moulard – Fournier – Roulot – Merle, 1er escadron
Le 31 juillet, à Bezu-Saint-Germain – Blessés :
brigadier Caillat – cavaliers Truchot – Prunier – Serre, 1er
escadron
Sont cités
à l’ORDRE DU REGIMENT
Les cavaliers
Lemaire – Lucain, 1er escadron
L’adjudant
Cornand, 2ème escadron
Le cavalier
Dubois, 3ème escadron
Les cavaliers
Merle – Fournier – Meunier, 4ème escadron
(Ordre n° 35, 23 juillet 1918)
Les brigadiers
Paris – Hary, 2ème escadron
Le cavalier
Moulard, 4ème escadron
(Ordre n° 72, 31 décembre 1918)
Le brigadier
Léonzi, 2ème escadron
Le cavalier
Rougiers, 1er escadron
(Ordre n° 21, 19 mars 1919)
Le cavalier
Roulot, 4ème escadron
(Ordre n° 38, 15 mai 1919)
10 août –
La
division reçoit l’ordre d’agir au nord de l’Avre, en direction d’Erches et de
Roye.
Le régiment, avant-garde
de la division, agissant en liaison étroite avec les éléments d’infanterie qui
attaquent entre Andéchy et Guerbigny, pousse ses patrouilles (4ème
escadron) jusqu’au contact immédiat de l’ennemi.
11 août – Il bivouaque
près de Warsy, prêt à intervenir au premier signal.
12 août – Il va
cantonner à Rouvroy-les-Merles.
19 août
au 2 septembre – Il cantonne dans la région de Savignies.
3 au 17
septembre – Dans celles de Gerberoy.
Le 10 août, devant Andéchy – Blessés : cavaliers
Foray – Faure – Raffy – Buisson, 4ème escadron
Le 11 août, à Warsy – Blessés : cavalier Julien, 1er
escadron – cavalier Mollet, 3ème escadron.
ORDRE DE
LA 1ère ARMEE N° 85
Le général commandant la 1ère armée est heureux
de transmettre aux troupes sous ses ordres la lettre suivante qu’il vient de
recevoir du maréchal Sir Douglas Haig, commandant en chef les armées
britanniques en France, au moment où la 1ère armée française cesse
d’être placée sous ses ordres.
Q.G.A.
le 17 août 1918
Le
général commandant la 1ère armée
Debeney
ARMEES BRITANNIQUES EN CAMPAGNE
16 août 1918
Général
DEBENEY
Commandant
la 1ère armée française
Mon cher
général,
La première
phase des opérations confiées à la 1ère armée française et à la 4ème
armée britannique vient de se terminer avec succès. Amiens est dégagé, l’ennemi
refoulé derrière le système avancé de défense de cette ville, et la principale
voie ferrée sur Paris hors d’atteinte de l’ennemi.
Ces
résultats si heureux ont été obtenus en quelques jours ; l’ennemi a subi
des pertes sévères en hommes et en matériel, nous avons pris plus de
30 000 hommes et 600 canons.
Vous et
votre armée cessez aujourd’hui d’être sous mon commandement.
Je tiens à
vous assurer, ainsi que toutes les unités de votre valeureuse armée, du très
réel plaisir que j’ai eu à commander d’aussi belles troupes ; j’apprécie
hautement la manière brillante dont officiers et soldats de la 1ère
armée française ont accompli leur mission.
Je me
réjouis spécialement de penser que, une fois de plus, les armées françaises et
britanniques ont marché côte à côte à la victoire et qu’ainsi sont plus
fortement resserrés encore les liens d’amitié qui nous unissent.
Je tire les plus
heureux augures de ce début si favorable d’une autre année de guerre.
Je tiens à
vous féliciter personnellement, ainsi que vos officiers et soldats, de la part
très précieuse et importante prise par la 1ère armée française dans
les opérations qui ont procuré ces magnifiques résultats.
Je me
réjouis particulièrement de ce que, grâce à l’habileté des chefs et au courage
de vos hommes, vos pertes aient été légères.
Je vous
remercie cordialement des services éclatants rendus à la grande cause pour
laquelle nous combattons tous.
Je profite
de l’occasion pour vous adresser un télégramme de notre premier ministre, dans
lequel, de la part du ministère de la Guerre impérial britannique, il rend
hommage aux glorieux exploits des armées alliées sous mes ordre pendant ces
dernières opérations.
Très
sincèrement vôtre
D. HAIG
Maréchal
commandant en chef
Les armées britanniques en France
Copie du message de M. Loyd George au Maréchal Sir
Douglas Haig
Le ministère de la Guerre impérial vous exprime à
vous, aux officiers, aux sous-officiers et soldats sous vos ordres, ses plus
chaude félicitations pour le grand triomphe remporté par les armées alliées
pendant cette troisième bataille de la Somme.
L’Empire britannique vous adresse ses plus cordiaux
remerciements, ainsi qu’à vos si vaillantes troupes.
Est cité à
l’ORDRE DE LA DIVISION
Le 4ème
escadron du 2ème dragons
(Ordre n° 387, 11 septembre 1918)
Sont cités
à l’ORDRE DU REGIMENT
Le brigadier
Fragne – les cavaliers Raffy – Foray – Faure – Pourailly – Buisson, 4ème
escadron
(Ordre n° 40, 14 août 1918)
Le cavalier
Rollin, 4ème escadron
(Ordre n° 42, 11 août 1918)
Le maréchal des
logis Girard, 1er escadron
Les cavaliers
Tabary – Caluzet, 4ème escadron
(Ordre n° 47, 13 septembre 1918)
Le cavalier
Julien, 1er escadron
Le brigadier
Maîtrejean – les cavaliers Demange – Mollet, 3ème escadron
Le cavalier
Merle, 4ème escadron
(Ordre n° 72, 31 décembre 1919)
Le
sous-lieutenant Guy
(Ordre n° 21, 19 mars 1919)
18
septembre – Le C.C. est envoyé dans la région ouest de Saint-Omer, où il arrive
le 24.
Le régiment
cantonne à Tatinghem, Saint-Martin-au-Laert et Tilques.
27
septembre – Dans la soirée, le régiment bivouaque dans le bois de la Lovie (2 km.
Est de Proven).
28
septembre – Les armées alliées (anglaise, belge et française) attaquent en
direction du nord-est et de l’est, sous le commandement de S.M. le roi des
Belges.
Le 2ème
C.C., avec 2 D.C. accolées en première ligne (6ème et 4ème)
et une réserve (2ème) est orienté sur Gand.
Le régiment,
avant-garde de la division, va prendre position au sud d’Hetsas et suit la
progression de la 9ème D.I. belge, le 29 septembre, d’Hetsas à
Langemarck.
30 septembre – Ses éléments
avancés (3ème escadron), poussant au-delà d’Oostniewkerke,
déterminent avec beaucoup de précision la ligne occupée par les arrière-gardes
allemandes entre Hooglede et Roulers et restent au contact de ces
arrière-gardes, le 1er et le
2 octobre.
Le régiment
bivouaque à hauteur de Wildmann.
2 octobre – Dans la soirée
sa mission étant terminée, la division vient bivouaquer entre Boesinghe et
Ypres.
3 au 14
octobre – Elle cantonne dans la région de Wylder.
14
octobre – Reprise de la poursuite, le C.C. a pour mission de déblayer le
plateau de Thielt, de s’emparer des passages du canal de jonction et de ceux de
la Lys, puis ceux de l’Escaut, et de former tête de pont sur la rive droite par
la 4ème D.C., à gauche par la 6ème D.C., pousse sur
Thielt et Deynze ;
A 0h 15, le
régiment se porte de Wylder sur Hetsas et Staden, il bivouaque au sud-ouest de
Stadenberg.
15, 16 et
17 octobre – Suivant la progression de l’infanterie, il bivouaque successivement à
Haezewind, Drywegen et Boukhout.
18
octobre – Dans la soirée, il relève le 14ème
dragons dans sa mission de contact étroit avec les éléments d’infanterie
les plus avancés, et d’avant-garde éventuelle de la division sur l’axe
Winghene-Nevele.
Dans la nuit du 18 au 19, les arrière-gardes allemandes paraissent se replier. A 7
heures, le régiment se lance hardiment en avant sur un large front. Dépassant
l’infanterie à hauteur de Klaphulle et l’entraînant dans son sillage, il
harcèle les arrière-gardes allemandes, les manoeuvre à chacune de leurs
tentatives d’arrêt, entre derrière elles à Ruysselede, à Poucques et à
Lootenhülle et bivouaque au contact de l’ennemi au sud de ce dernier village.
20
octobre – A la pointe du jour, il continue sa mission. Les escadrons d’avant-garde
(1ère et 2ème à gagnent rapidement Poesele d’où ils
signalent de nombreuses mitrailleuses le long du Poucques-Beek. Un peloton du 2ème
escadron (sous-lieutenant Thomasset), appuyé par une section d’A.C.M. refoule
les arrière-gardes allemandes jusqu’aux lisières ouest de Nevele. Derrière ce
peloton, les éléments avancés du 42ème
B.C.P. franchissent le ruisseau et pénètrent vers 13 heures dans le
village de Nevele.
A 15 heures, le régiment,
sa mission terminée, reçoit l’ordre d’aller cantonner dans la région de
Winghene.
23 au 27
octobre – Il cantonne dans celle de Coolscamps.
28
octobre au 8 novembre – Il cantonne dans les fermes au sud-ouest de
Lichterwelde (Akkerhoek).
4 novembre – Il est cité à l’ordre du C.C.
9
novembre – Il rejoint le 14ème dragons
qui a été poussé dès le 8 dans les
environs d’Olsene.
La 6ème
B.D. avant-garde de la D.C., a pour mission de dépasser l’infanterie dès
qu’elle le pourra, de bousculer les dernières résistances de l’ennemi et de
pousser sur la Dendre, en direction de Bruxelles.
10
novembre – A 11 heures, au moment où il va reprendre la poursuite en direction
de Sottegem, Ninove, un radiotélégramme du maréchal de France commandant en
chef les armées alliées donne l’ordre de suspendre les hostilités.
26
décembre – Le régiment est cité à l’Ordre de l’Armée.
30
décembre – Le maréchal de France commandant en chef les armées françaises de
l’Est décide que le 2ème régiment de dragons
aura droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de
Guerre, pour sa belle conduite devant l’ennemi.
Le 30 septembre, à Oostniewkerke – Tué :
maréchal des logis Burdet, 2ème escadron
Blessé : brigadier
Jauffre, 2ème escadron
Le 19 octobre, à Loothenhülle – Blessés :
brigadier Sauzet, 2ème escadron
Cavalier
Chevallier, 1er escadron
Le 20 octobre devant Nevele – Blessés :
capitaine Gauwain (intoxiqué par les gaz)
Brigadier Filippi
– cavalier Chervolin – Bonnin, 2ème escadron
Sont cités
à l’ORDRE DE L’ARMEE
Le
sous-lieutenant Thomasset
Le maréchal des
logis Pierrat, 1er escadron
(Ordre n° 651, 20 novembre 1918)
Le 2ème
régiments de dragons
(Ordre n° 679, 23 décembre 1918)
Sont cités
à l’ORDRE DE CAVALERIE
Le capitaine
Gauwain
Le capitaine
Halter
(Ordre n° 456, 25 octobre 1918
Sont cités
à l’ORDRE DE LA DIVISION
Le lieutenant
Battistelli
Le
sous-lieutenant de Tarragon
Le maréchal des
logis Bissy, 3ème escadron
Le maréchal des
logis de Poncins, 1er escadron
Le brigadier
Nivollet, 3ème escadron
Le maréchal des
logis Volatron, 2ème escadron
Le cavalier
Schoesser, 3ème escadron
(Ordre n° 390, 8 octobre 1918)
Le maréchal des
logis Girard, 1er escadron
Le maréchal des
logis Molliet, 1er escadron
Le maréchal des logis
Large, 1er escadron
Le brigadier
Pelus, 1er escadron
Le brigadier
Héraud, 2ème escadron
Le brigadier
Martin, 2ème escadron
Le cavalier
Tournier, 2ème escadron
(Ordre n° 391, 24 octobre 1918)
Sont cités
à l’ORDRE DE LA BRIGADE
Le cavalier
Gueullet, 1er escadron
Les maréchaux des
logis Burdet – Beaumont – le brigadier Jauffre, 2ème escadron
Le maréchal des
logis Letellier – le brigadier Varenne, 3ème escadron
(Ordre n° 36, 6 octobre 1918)
L’adjudant Chignier
– les cavaliers Azalagné – Bocquet – Freulon – Heddebaut – Rigaud 1er
escadron
L’adjudant
François – les cavaliers Baillet – Masset – Dionisi – Jeannard, 2ème
escadron
Le brigadier
Gilbert, 3ème escadron
(Ordre n° 40, 25 octobre 1919)
Le lieutenant de
Montravel – le vétérinaire-major Bigot
(Ordre n° 43, 11 novembre 1918)
Sont cités
à l’ORDRE DU REGIMENT
Les cavaliers
Magnier – Jeannard – Georget, 2ème escadron
Les cavaliers
Gonin-Flambois – Margottat – Tavers, 3ème escadron
L’adjudant
Montange – le maréchal des logis Freneix, E.M.
(Ordre n° 52, 6 octobre 1918)
Les brigadiers
Ballot – Enjolras – Roche – Nicolas – les cavaliers Paroissien – Ristord –
Verne – Chevalier – Chambat – Millet – Mouret – Peillex – Touton – Roffat, 1er
escadron
Le brigadier
Barril – les cavaliers Chauvet – Bourdais – Mosnier – Lamanthe – Chauchis –
Buisson – Printemps, 2ème escadron.
Le cavalier
Bonnet, E.M.
(Ordre n) 59, 24 octobre 1918)
Le lieutenant
Abadie
L’adjudant-chef
Caillaouze – le maréchal des logis Touveron – le brigadier Marro – le cavalier
Calloud, E.M.
(Ordre n° 64, 12 novembre 1918)
Les cavaliers
Rozier – Gonnard – Ville – Delagneau – Morand, 2ème escadron
Le maréchal de
logis chef Blanc – le maréchal des logis Joignault – les brigadiers Bonnafous –
de Rosière – les cavaliers Pillaud-Tirard – Choulet, 3ème escadron
Le cavalier
Lapostolle, 4ème escadron
Les cavaliers
Dumarche – Finet, E.M.
Le maréchal des
logis Barrier – le brigadier Troussard – les cavaliers Lanza – Bergier –
Giaccomoni, P.M.
(Ordre n° 72, 31 décembre 1918)
Le cavalier
Pitié, 1er escadron
Le brigadier
Sauzet – les cavaliers Chervolin – Lecomte – Porte – Poncet – Douillet, 2ème
escadron
L’aspirant de
Mascureau, 3ème escadron
Le cavalier
Leupé, E.M.
(Ordre n° 21, 19 mars 1919)
Le maréchal des
logis Bouvier, 3ème escadron
(Ordre n° 38, 15 mai 1919)
ETAT-MAJOR
Colonel :
DETROYAT
Lieutenant-colonel :
DE MASCLARY
Chef d’escadrons :
DE LA MAISONNEUVE
Capitaine-adjoint :
FORTUNET
Lieutenant
(Officier d’approvisionnement) :
DOUVRY
Lieutenant
(Officier payeur) :
ABADIE
Lieutenant
commandant le P.M. :
GUIS
Sous-lieutenant
mitrailleur :
ASSADA
Vétérinaire-major
de 2ème classe :
BIGOT
Médecin
aide-major de 1ère classe :
DECOURTIEUX
Médecin
aide-major de 1ère classe :
BESANCON
1er escadron 2ème
escadron
Capitaine
: HALTER Capitaine : GAUWAIN
Lieutenant
: DE MONTRAVEL Lieutenant : BRELAY
Lieutenant
: TEZENAS Lieutenant : SABAROTS
Lieutenant
: PICOT S.-lieutenant :
THOMASSET
S.-lieutenant :
DE TARRAGON
3ème
escadron 4ème
escadron
Capitaine
: FRANCOIS Capitaine : DE LIBRAN
Lieutenant
: BATTISTELLI Lieutenant : CHOMEL
Lieutenant
: PASQUALINI Lieutenant : PERRIN
S.-lieutenant : BETHBEZE S.-lieutenant :
GUY
S.-lieutenant :
VUATRIN
RESUME DES PERTES
Première période – 1914
17 tués, dont 2
officiers
85 disparus
présumés tués, dont 5 officiers
148 blessés, dont
11 officiers
89 disparus
présumés blessés, dont 5 officiers
Deuxième période – 1915 -1916 – 1917
13 tués, dont 1
officier
75 blessés, dont
3 officiers
Troisième période – 1918
25 tués, dont 1
officier
8 disparus
présumés tués
144 blessés, dont
6 officiers
Total :
55 tués, dont 4
officiers
93 disparus
présumés tués, dont 5 officiers
367 blessés, dont
20 officiers
89 disparus
présumés blessés, dont 5 officiers
PERTES EN CHEVAUX
Tués 154
Morts ou abattus 136
Evacués ou
abandonnés 459
CITATIONS COLLECTIVES
Le régiment a été
cité deux fois à l’ORDRE DU 2ème C.C. :
N° 432 – du 11
juin 1918
N° 463 – du 2
novembre 1918
Et deux fois à
l’ORDRE DE L’ARMEE :
N° 593 – du 24
juin 1918
N° 679 – du 23
décembre 1918
Le 2ème
met 4ème escadron ont été cités chacun une fois à l’ORDRE DE LAL 6ème
D.C. :
N° 27 – du 1er
novembre 1914
N° 367 – du 11
septembre 1948
CITATIONS INDIVIDUELLES
56 Citations à l’Ordre de l’Armée
26 Citations à l’Ordre du Corps de Cavalerie
82 Citations à l’Ordre de la Division
83 Citations à l’Ordre de la Brigade
492 Citations à l’Ordre
du Régiment.
Qu’il éclaire la
1ère armée dans sa marche sur Sarrebourg, ou, par une charge
impétueuse, chasse l’ennemi du bois du Haut-du-Mont ;
Qu’il prenne part
à la poursuite de la Marne, ou livre les combats de Borre, de Pont-Rondin, de
Vieux-Berquin, de Sailly-sur-la-Lys ;
Qu’il réussisse à
empêcher l’infanterie allemande de déboucher de Rozelieures, ou se sacrifie
héroïquement à Zonnebeke :
Qu’il tienne le
canal de l’Yser ou les tranchées de Massiges ;
Qu’il occupe des
secteurs en Alsace, en Lorraine et en Champagne ;
Qu’il résiste,
pendant neuf jours, sur les Monts des Flandres, aux assauts répétés de forces
très supérieures, ou s’élance à l’attaque de Brulooz, au pied du Kemmel, sur un
glacis balayé par les mitrailleuses ;
Qu’il participe à
le contre-offensive du 18 juillet sur Fère-en-Tardenois, à celle du 10 août sur
Roye ou à l’offensive du 28 septembre en Belgique – toujours à l’avant-garde
- ;
Partout où il a
été engagé, le 2ème dragons a montré le même esprit guerrier, la même
générosité de sentiments, la même intrépidité.
Mais c’est à Dammard et dans la poursuite sur la Lys que se sont manifestées avec le plus
d’éclat ses solides et brillantes qualités.
Le 28 mai 1918,
de la région de Blangy (Seine-Inférieure) où elle se reconstituait, la 6ème
D.C. est envoyée dans la direction de la Ferté-Milon, que l’ennemi est sur le
point d’atteindre.
En quatre étapes
(la dernière de 94 kilomètres) ; le régiment se porte sur l’Ourcq.
Le 2 juin, ses
éléments à pied reçoivent l’ordre de relever sur le champ de bataille, devant
Dammard, des unités de la 2ème D.C. très éprouvées. En cours de
relève, des groupes d’infanterie allemande cherchent à s’infiltrer dans nos
lignes. Les sections de mitrailleuses réussissent à enrayer leur progression.
Mais à 5 heures, à la suite d’un violent bombardement, la position est
fortement attaquée. Assaillis de différents côtés dans l’obscurité, au moment
où ils arrivent en ligne, les dragons ont une première minute de surprise et
d’hésitation. Vite ressaisis à l’appel de leurs commandants de compagnie et de
leurs chefs de sections, ils se jettent vaillamment dans la bataille,
s’accrochent à la position et réussissent à repousser l’ennemi qui, ayant subi
des pertes sérieuses, reflue en désordre sur sa base de départ en abandonnant
sur le terrain deux mitrailleuses.
Ce combat
inopiné, engagé dans des conditions particulièrement difficiles, fait le plus
grand honneur au régiment. Il montre que les compagnies de cavaliers
pied-à-terre valent les meilleures unités d’infanterie, quand elles sont instruites, disciplinées et surtout
quand elles sont animées d’une foi
ardente et d’une énergique
résolution. (1ère citation à l’Ordre de l’Armée)
Le 19 et le 20
octobre 1918, le régiment, avant-garde de la division, sur l’axe
Winghene-Nevele, a pour mission de bousculer les arrière-gardes ennemies et de
les rejeter sur la rive est du canal de la Lys.
Dépassant les
éléments d’infanterie les plus avancés et les entraînant dans son sillage, il
se lance hardiment en avant sur un large front, harcèle les arrière-gardes
allemandes, les manœuvres à chacune de leurs tentatives d’arrêt, les attaque
avec l’aide des auto-canons, sans leur laisser le temps ni de s’organiser, ni
de faire les destructions préparées. Sous cette pression ardente et continue
l’ennemi précipite sa retraite. Reculant de plus de 20 kilomètres en trente
heures,il abandonne Ruysselede, Poucques, Lootenhülle, Poesele et repasse en
hâte le canal de la Lys.
Ces importants
résultats, dûs à la souplesse et à la liaison intime des unités, au mordant des patrouilles, à l’activité d’esprit des gradés, à la volonté d’agir des combattants de tous
rangs, valent au régiment une deuxième citation à l’Ordre de l’Armée.
Les Dragons du 2ème ont toujours fait
gaillardement leur devoir. Remplissant avec le même entrain les missions les
plus variées, supportant sans une plainte les privations, les souffrances, les
épreuves les plus cruelles, versant généreusement leur sang sur tous les champs
de bataille, par un jour ils n’ont douté du succès final.
Ils ont le droit d’être fiers de la part qu’ils ont
prise à tant de durs combats que la Victoire a couronnés. Ils ont donné à leur
vieil étendard une nouvelle et immortelle gloire.
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