Librairie
BERGER-LEVRAULT (1920)
Transmis et saisi par Marie France,
merci à elle
Pour détails des citations : myosotis42@tiscali.fr
19 mars – La division au
repos dans la région d’Arpajon est dirigée sur Romilly.
23 mars – A peine arrivée dans la région de Romilly, elle est
envoyée à marches forcées dans l’Oise (Creil-Clermont), puis dans la Somme où
les Allemands prononcent une grande offensive.
Le régiment, en treize étapes consécutives,
fait un trajet total de 400 kilomètres.
1er
au 12 avril – Maintenu en réserve d’armée dans la région de Crèvecoeur, puis dans
celle d’Aumale, le C.C. est appelé en Flandres, où l’armée britannique est très
violemment attaquée.
En moins de
quarante-huit heures, du 12 avril
(13 h.) au 14 avril (12 h.) le
régiment parcourt 166 kilomètres.
14 avril – Après quelques
heures de repos à Zudausques, il se reporte en avant à 22 heures en tête de la
division, marche toute la nuit, arrive à Steenvoorde le 15 à 6 heures et est immédiatement lancé dans la bataille, en
direction de Bailleul, avec la mission :
1° d’assurer les
avant-postes de la division entre Berthen et saint-Jans-Cappel, au contact de
la première ligne britannique, en liaison avec la 2ème D.C. à
droite, avec la 28ème D.I. à gauche ;
2° de couvrir
l’entrée en action de l’artillerie de la 28ème D.I.
15 avril – Dans la
soirée, des éléments légers étant laissés sur le terrain, le gros du régiment
bivouaque au sud-ouest de Boescheppe. Les chevaux sont renvoyés à Watou-France.
16 avril – Les éléments à
pied du régiment reprennent le service qu’ils ont assuré la veille.
Relevés à 16
heures par le 17ème dragons, ils
vont occuper les pentes sud-est du Mont-Noir, entre la route du Mont-Noir à la
Croix-de-Poperinghe et le ruisseau-frontière.
Les 1er
et 2ème escadrons en première ligne.
Les 3ème
et 4ème escadrons en réserve dans le bois à l’ouest des Carrières.
17 avril – De 8 h 30 à 19
heures, très violent bombardement de la région de Carrières et des bois à
l’ouest.
A 17 heures, les
3ème et 4ème escadrons s’établissent en 2ème ligne,
derrière les 1er et 2ème escadrons.
18 avril – Le régiment
est relevé par le 13ème chasseurs et
rentre à Boescheppe.
Une compagnie (1er
et 2ème escadrons) repart immédiatement pour le Mont-Rouge.
19 avril – La 2ème
compagnie (3ème et 4ème escadrons) et le P.M. vont
rejoindre la compagnie partie la veille.
19 au 23
avril – Ces éléments occupent des tranchées sur les pentes sud du Mont-Rouge
à hauteur de Locre.
« Sans abris, sous un bombardement d’une
violence inouïe, ils tiennent tête pendant neuf jours aux assauts répétés de
forces très supérieures. » (Ordre du général commandant le 2ème
C.C., et « contribuent à briser l’effort de l’ennemi. »
(Ordre du général commandant la 6ème
armée, n° 593)
23 au 30
avril – Le régiment bivouaque dans la région du Temple et d’Oudezelle prêt à
monter à cheval au premier signal.
30 avril – Le bataillon
de la 6ème brigade de dragons alerté se porte à 1 500 mètres au
nord-est de Reninghelst.
Jusqu’au 6 mai,
il participe à la défense du front La Clytte-Scherpenberg, en face du Kemmel
dont l’ennemi vient de se rendre maître.
Mission :
assurer l’organisation et la garde de la bretelle Scherpenberg-Goed Moet Mill
et assurer la liaison à gauche avec le 8ème C.A.W.
1er
mai – Les capitaines commandants et les chefs de sections reconnaissent les
travaux à effectuer. Le terrain est soumis à des tirs incessants d’obus
toxiques et de gros calibres.
2 mai – Une compagnie
du régiment (1er et 2ème escadrons) relève une compagnie
du 156ème R.I. , entre le
Scherpenberg et le Mont Kemmel, face à Brulooz-Cabaret, pour participer dans la
soirée du 3 au 4, à une opération locale ayant pour but l’élargissement de la
poche de Brulooz. Elle est, pour cette opération, sous les ordres du lieutenant-colonel
commandant le 156ème R.I.
3 mai – A 20 h 15, les
sections s’élancent sur leurs objectifs « avec
un entrain admirable » (Ordre du
général commandant le 2ème C.C., n° 432). Le lieutenant Tenenas
blessé au début de l’action est remplacé par le lieutenant Sabarots. Des feux
de mitrailleuses très meurtriers balayent le glacis que la compagnie doit
franchir. Les groupes de combat décimés paraissent dans l’impossibilité de
s’accrocher au terrain, ils reçoivent l’ordre de regagner leur point de départ.
8 au 12
mai – La division se porte de la région de Saint-Omer sur celle de Blangy
(Seine-Inférieure), où elle se reconstitue.
Le 16 avril, à Saint-Jans-Cappel – Tué :
cavalier Foilleret, 4ème escadron
Blessés : cavaliers
Durand R. – Gigue – Vallin – Morellet, 4ème escadron
Le 17 avril, au Mont-Noir – Tués :
aspirant Audras, 3ème escadron – cavalier Filassier, 4ème
escadron
Blessés : cavalier
Nicoud, 1er escadron
Cavaliers Emeriat
– Gronelle, 2ème escadron
Maréchaux des logis
Letellier – Thivel – cavaliers Roqueplan – Cases-Trinques, 3ème
escadron
Maréchal des
logis Maillard – brigadiers Rey – Tauziet – cavaliers Nicolas – Paulin – Chazot
– Promonet, 4ème escadron
Intoxiqués par
les gaz : brigadiers Satre – Charles – Bissy – cavaliers
Mazillier – Gattier – Dunand – Cadoret – Bouttet – Guillot, 3ème
escadron
Cavaliers Marty –
Druz – Brunet, 4ème escadron
Le 18 avril, au Mont-Noir - Blessé :
cavalier Buisson, 2ème escadron
Le 19 avril, au Mont-Rouge – Tués : maréchal
des logis Vaux – brigadier Denis –cavaliers Phocion – Berthaud, 4ème
escadron
Brigadier
François – cavaliers Pages – Deporte, P.M.
Blessés : maréchal
des logis Molliet, cavaliers Privat – Duchâtel, 1er escadron
Maréchaux des
logis de Kerpel – Metzinger, 3ème escadron
Cavaliers Lebeau
– Tricaud – Ollivier – Bernard – Rude, 4ème escadron
Cavaliers Clerc –
Fontaine, P.M.
Le 2 mai, à Brulooz, devant le Kemmel – Blessés :
capitaine de Libran – maréchal des logis Albrand, 1er escadron
Le 3 mai, à Brulooz, devant le Kemmel – Tués :
brigadiers Chazal – Henry – cavalier Verguet , 1er escadron
Maréchal des
logis Serre – cavalier Beaulet, 2ème escadron
Blessés : Lieutenant Tezenas – maréchaux des logis
Gastaud – Cholleton – brigadiers Caillat – Nicolas – cavaliers Serre – Genillon
– Chavagnat – Chevalier P. – Laurent J. – Heddebaut – Gervais – Mercier –
Grange, 1er escadron
Cavalier Lacour,
3ème escadron
Disparus présumés
tués : maréchal des logis Drouard – brigadiers Bonnamy – Godinot –
cavaliers Rey – Fenon – Commault – Berthier – Gravière, 1er
escadron.
ORDRE DU
2ème C.C. N° 421
Le général commandant le 2ème corps de cavalerie
félicite chaudement les vaillantes troupes qui ont héroïquement défendu les
Monts et, par leur résistance admirable, brisé l’effort de l’ennemi et barré la
route de Dunkerque.
Sans abris, sous un bombardement d’une violence
inouïe, au milieu des gaz toxiques déversés à foison, disputant le terrain pied
à pied avec acharnement, elles ont tenu tête aux assauts répété de forces très
supérieures ; et si, au début, accablées sous le nombre, elles ont dû
céder, elles ont du moins infligé à l’ennemi des pertes si cruelles que ses
forces épuisées sont venues se briser à leurs pieds.
Une fois de plus l’Allemand a vu ses espoirs
bouleversés.
La France s’en souviendra.
P.C.
le 30 avril 1918
Le
général commandant le 2ème C.C.
Robillot
ORDRE DU
2ème C.C.
A la date du 2 mai, sous le ln° 6598/3, le général
commandant le D.A.N. écrit ce qui suit :
« Le
maréchal Sir Doublas Haig vient de m’adresser le télégramme suivant :
« Je
vous félicite, vous et les belles troupes sous vos ordres, de la résistance
victorieuse que vous avez opposée le 29 avril, aux environs de Locre, aux
attaques répétées de forces ennemies supérieures en nombre, ainsi que des
victorieuses contre-attaques admirablement exécutées, qui chassèrent l’ennemi
du terrain gagné par lui dans ses attaques antérieures ».
Douglas Haig
En transmettant aux braves défenseurs de la région
des Monts, les félicitations du maréchal commandant en chef les armées
britanniques, je tiens à les féliciter, moi aussi, du beau succès qu’ils
viennent de remporter, et à les remercier de la ténacité, du courage, de
l’énergie, dont ils ont fait preuve pendant les durs combats du 29 avril.
L’ennemi pourra renouveler ses attaques, il ne
passera pas.
De
Mitry
Le général commandant le 2ème C.C. en
communiquant aux troupes sous ses ordres la reconnaissance officielle de leurs mérites,
est convaincu qu’elles trouveront là un motif de légitime fierté et un nouvel
encouragement à leur belle et active résistance.
Au
Q.G. le 4 mai 1918
Le
général commandant le 2ème C.C.
Robillot
ORDRE DE
LA 6ème D.C.
La 6ème division de cavalerie vient de
traverser une crise aiguë.
Je tiens à exprimer à tous, sans réserve, ma
satisfaction, pour la magnifique tenue dont ses éléments ont fait preuve.
Ce fut d’abord, pour les régiments à cheval, une
longue période de marches journalières, sans repos, et pourtant effectuées sans
fatigue apparente, car, après les quatorze étapes parcourues, les escadrons
étaient en superbe forme, susceptibles des plus extraordinaires efforts ;
ils l’ont prouvé. L’honneur en revient aussi bien aux chefs de corps, aux
commandants d’escadrons, de pelotons, qu’aux cavaliers de rang ; sans un
réglage d’allure parfait, sans une stricte discipline de marche, sans des soins
dévoués prodigués aux chevaux à l’arrivée, jamais cette belle performance n’eût
été accomplie. Il en revient aussi une part très grande aux maréchaux-ferrants,
qui, en dépit de la fatigue, se sont privés de sommeil pour travailler fort
avant dans les nuits. Nous leur devons une reconnaissance particulière et il
m’est agréable de rendre un hommage spécial à leur classique dévouement.
Tandis que le gros de la D.C., à marches forcées,
courait à la bataille, le G.C. 6, les 6ème et 8ème
groupes d’auto-mitrailleuses se taillaient une part splendide dans les fastes
glorieux de la guerre.
Les deux groupes d’A.C.M. viennent d’être cités à
l’Ordre de l’Armée ; c’est une justice rendue ; mais des distinctions
analogues ont été demandées pour l’A.D.C. 6 et le groupe cycliste. Tous deux
sont des professionnels des actes d’héroïsme, j’espère que satisfaction leur
sera donnée.
Puis la D.C. tout entière a fait ce fantastique raid
dont l’histoire parlera et dont tous les participants devront à jamais
conserver le souvenir glorieux. Jamais une grosse unité n’avait encore osé
couvrir 120 kilomètres en vingt-deux heures de suite, et pourtant ce n’était
qu’un début ! Cette chevauchée de 200 kilomètres en soixante-six heures, à
travers un pays difficile, sans sommeil, avec une nourriture parfois bien
réduite, sinon inexistante, s’est exécutée sans laisser un traînard, sans que
le moindre effet d’équipement soit tombé du paquetage.
Rien ne pourrait mieux démontrer le degré de
perfection de l’instruction et de l’entraînement des cavaliers. C’était un
spectacle vraiment réconfortant de voir défiler ces beaux escadrons, le jour de
leur entrée à Stenvoorde : les chevaux marchaient superbement, et nos
petits cavaliers, malgré leurs yeux rougis par le vent, la poussière et le
manque de sommeil, donnaient une admirable impression d’entrain, de volonté
farouche de tenir ferme contre le boche Nos alliés anglais ne s’y sont pas
trompés : Hommes de sport, ils ont compris l’effort splendide,
généreusement donné pour leur venir en aide ; ils ont été réconfortés par
l’endurance de nos bataillons et l’allure de nos cavaliers, enthousiasmés par
la virtuosité de nos artilleurs ; et désormais de confiance, ils firent
face victorieusement à l’adversaire.
Pourtant, sans repos, nous allions tenir ces Monts,
fameux désormais, dont l’importance stratégique était capitale, et que l’ennemi
bombardait furieusement, perdant malheureusement un grand nombre des nôtres,
mais sans que jamais notre moral soit entamé.
Nous eûmes cependant à supporter des assauts
inouïs : le 17, l’ennemi essaie de déboucher de Bailleul, il est bousculé.
Le 25, sur un autre point du front, il réussit mieux, mais notre groupe
d’artillerie y conquiert une nouvelle proposition de citation à l’Ordre de
l’Armée : en dépit d’un bombardement
formidable, il tire jusqu’à son dernier obus, ne ramène que ses avant-trains
qu’à 100 mètres des premières vagues ennemies, couvre, par des prodiges
d’audace, la retraite de nos fantassins un instant submergés, et parvient à
sauver et ramener, non malheureusement sans pertes cruelles, la grosse majorité
de ses pièces.
Le 4 mai, ce furent nos dragons qui, baïonnette au
canon, se lancèrent à l’attaque, tandis que leurs camarades continuaient sans
broncher leur garde vigilante sous un pilonnage incessant et sanglant.
Je le dis en toute sincérité, je suis extrêmement
fier d’être le chef de troupes pareilles, je salue avec respect ceux qui sont
tombés. Conservons-leur un pieux souvenir, mais, pour les venger, continuons
notre entraînement pour être prêts à tout au premier signal, comme vous l’avez
été cette fois.
Aux
Armées le 6 mai 1918
Le
général commandant la 6ème D.C.
Mesplé
Lettre du
général Godley commandant le 22ème corps d’armée britannique, au
général commandant le 2ème C.C.
Mon cher
général,
Je
m’empresse de vous remercier pour votre très estimable lettre et pour les
sentiments que vous exprimez si généreusement.
Je vais
m’empresser de faire connaître aux officiers généraux commandant les 19ème,
25ème et 49ème divisions votre haute appréciation.
Puis-je, en
mon nom et au nom de mon Corps, vous exprimer le profond sentiment de regret
qui est ressenti dans tous les grades à l’occasion de votre départ et de celui
de votre splendide corps de cavalerie qui est venu si rapidement à notre aide
dans un moment critique.
La
magnifique marche d’approche qu’ils ont accomplie dans les circonstances les
plus pénibles restera longtemps dans notre mémoire à tous.
Je serai
très heureux si vous vouliez faire connaître à vos divisions et à votre
Etat-Major, mes sentiments reconnaissants et ma chaude admiration pour tout ce qu’ils
ont fait afin de nous aider pendant que nous étions voisins dans la bataille.
Croyez-moi,
Votre
sincère
Signé :
Godley
Q.G.
du 22ème C.A.W. le 5 mai 1918
Sont cités
à l’ORDRE DE CAVALERIE
Le chef
d’escadron de La Masonneuve
(Ordre n° 415, 9 avril 1918)
Le maréchal des
logis Serre, 2ème escadron
Le maréchal des
logis Angremy, 2ème escadron
Le brigadier
Bouchez, 2ème escadron
Le cavalier
Constant, 2ème escadron
Le maréchal des
logis Martel, 2ème escadron
(Ordre n° 426, 10 mai 1918)
Le capitaine
d’Abel de Libran
(Ordre n° 427, 18 mai 1918)
Le cavalier
Genillon, 1er escadron
Le brigadier
Bonamy, 1er escadron
(Ordre n° 430, 27 mai 1918)
Le 2ème
régiment de dragons
(Ordre n° 432, 11 juin 1918)
Sont cités
à l’ORDRE DE LA DIVISION
Le médecin
aide-Major de 1ère classe Besançon
Le brigadier
Tauziet, 4ème escadron
Le cavalier
Tricaud, 4ème escadron
(Ordre n° 363, 1er
mai 1918)
Le lieutenant
Sabarots
L’adjudant
Chignier, 1er escadron
Le maréchal des
logis Girard, 1er escadron
Le brigadier
Chazaud, 1er escadron
(Ordre n° 366, 8 mai 1918)
Le lieutenant
Tezenas
(Ordre n° 368, 19 mai 1918)
Sont cités
à l’ORDRE DE LA BRIGADE
Le maréchal des
logis Fleury, 3ème escadron
(Ordre n° 21, 20 avril 1918)
Le lieutenant
Picot
Les maréchaux des
logis Albrand – Rolland – les cavaliers Merle – Clavel, 1er escadron
Le maréchal des
logis Fourneau, 2ème escadron
(Ordre n° 26, 12 mai 1918)
Le maréchal des
logis Dorme – le brigadier Planton – le cavalier Magnier, 2ème
escadron
(Ordre n° 28, 23 mai 1918)
Sont cités
à l’ORDRE DU REGIMENT
Le maréchal des
logis Thivel – le brigadier de Cibeins – les cavaliers Nivollet – Mathur –
Pollard –Brossé, 3ème escadron
L’adjudant Defour
– les cavaliers Foilleret – Filassier – Durand R. – de Roussy de Sales, 4ème
escadron
Le cavalier
Chavallier, E.M.
(Ordre n° 11, 21 avril 1918)
L’aspirant
Audras, 3ème escadron
Les maréchaux des
logis Vaux – Giran – Rittaud – les brigadiers Denis – Rey –les cavaliers
Morellet – Berthaud – Phocion – Lebeau – Clrec, 4ème escadron
Le maréchal des
logis Defaudon – l’infirmier Courtinat, E.M.
Les brigadiers
François – Foray – les cavaliers Pages – Deportes – Brunon, du P.M.
(Ordre n° 16, 27 avril 1918)
Les maréchal des
logis Drouard – les brigadiers Ducoutamany – Tranchant – Henry – Eymard –
Chazal – Godinot – les cavaliers Duchatel – Nicoud – Rigaud – Roux E. – Boiteau
– Balouffier – Vaschalde – Labonne – Rouby – Grange – Verguet – Rey – Berthier
– Fenon – Commault, 1er escadron
Le brigadier
Tronchet – les cavaliers Lagoutte – Dartial – Gros – Blanchard – Baulet –
Brouilloux – Tournier – Canin, 2ème escadron
Les cavaliers
Promonet – Nicolas, 4ème escadron
L’infirmier
Pitois, E.M.
(Ordre n° 20, 8 mai 1918)
Le brigadier
Caillat – les cavaliers Riotton – Francart – Januel – Peytavin – Laheurte –
Mouraille – Heddebaut, 1er escadron
Le cavalier
Angelot, 2ème escadron
Le maréchal des
logis Ruet, 3ème escadron
Les cavaliers
Mondière – Aulagnier, P.M.
(Ordre n° 21, 12 mai 1918)
L’adjudant Audetat
– les cavaliers Burtin – Michel, E.M.
Le cavalier
Grosjean, 2ème escadron
(Ordre n° 23, 14 mai 1918)
Le maréchal des
logis Cholleton, 2ème escadron
Le cavalier
Roqueplan, 3ème escadron
(Ordre n° 31, 19 juin 1918)
Le cavalier
Mercier, 1er escadron
(Ordre n° 35, 23 juillet 1918)
Le maréchal des
logis Metzinger, 3ème escadron
(Ordre, n° 52, 6 octobre 1918)
Les cavaliers
Privat – Chavagnat, 1er escadron
Le brigadier
Lacour – les cavaliers Odin – Passous – Cases-Trincq, 3ème escadron
Le cavalier Terrier,
E.M.
(Ordre n° 72, 31 décembre 1918)
Le maréchal des
logis fourrier Mosnier, 4ème escadron
(Ordre n° 38, 15 mai 1919)
28 mai – La 6ème
D.C. est envoyée à marches forcées dans la direction de la Ferté-Milon que
l’ennemi est sur le point d’atteindre. En quatre étapes (la dernière de 94
km.), le régiment se porte sur la rive droite de l’Ourcq où il bivouaque,
d’abord autour du château de Collinances (31
mai) puis à Auteuil-en-Valois (1er
juin).
3 juin – Il passe sur la rive gauche de
l’Ourcq et bivouaque dans le bois au nord de Crouy.
A 21 heures ses
éléments à pied reçoivent l’ordre de relever sur le champ de bataille, à auteur
de Dammard, des unités de la 2ème D.C. très éprouvées.
En cours de
relève, des groupes d’infanterie allemande cherchent à s’infiltrer dans nos
lignes. Les sections de mitrailleuses réussissent à enrayer leur progression.
Mais à 5 heures, à la suite d’un violent bombardement, la position est
fortement attaquée. Assaillis de différents côtés dans l’obscurité au moment où
ils arrivent en ligne, les dragons ont une première minute d’hésitation. Vite
ressaisis à l’appel de leurs commandants de compagnie et de leurs chefs de
section, ils se jettent vaillamment dans la bataille, s’accrochent à la
position la et « réussissent à
repousser l’ennemi qui, ayant subi des pertes sérieuses, reflue en désordre sur
sa base de départ, en abandonnant sur le terrain deux mitrailleuses ».
(Ordre du général commandant 6ème armée, n° 593).
6 juin – Le détachement
est relevé par des éléments d’une division de chasseurs à pied.
9 au 20
juin – Le régiment se reconstitue dans la région de Berthécourt, il reçoit
en renfort 4 sous-officiers, 2 brigadiers et 89 cavaliers.
17 juin – Il est cité à
l’Ordre du C.C.
21 au 26
juin – Il cantonne dans la région de Mortefontaine.
25 juin – Il est cité à
l’Ordre de l’Armée.
Le 3 juin, devant Dammard – Tués : capitaine
Courtieu
Maréchal des
logis Dorme – cavaliers Bujon – Gros – Coutière, 2ème escadron
Cavalier Aubert,
3ème escadron
Blessés : sous-lieutenant
Thomasset – sous-lieutenant Champion
Aspirant Finaz –
maréchal des logis Gastaud – birgadier
Courtois – cavaliers Roux E. – Pelège – Bérard J., 1er
escadron
Maréchal des
logis Martel – brigadiers Pélisson – Debroux – Canin – Rochard – cavaliers
Blanchard – Courbet, 2ème escadron
Brigadiers Virot
– Lasselin – cavaliers Vidil – Tracolat – Thierry – Fraise – Vidal – Dunand –
Cadoret – Boute – Boudin – Remondat, 3ème escadron
Maréchaux des
logis de Vieville – Plantevin – cavaliers Brochier – Joseph – Laurent – Odet –
Dupont – Rude – Gindre – Pourchet – Thivillier – Trujeon, 4ème
escadron
Cavaliers Durand
– Verdier – Courtois – Correard, P.M.
Le 4 juin, devant Dammard – Tués : cavalier
Descottes, 3ème escadron – cavalier Barnier, 4ème
escadron
Blessés : cavalier
Labonne, 1er escadron
Maréchal des
logis Ruet – cavaliers Laidevant – Variot, 3ème escadron
Brigadier Bonnel
– cavalier Porte, 4ème escadron
ORDRE DU 2ème
C.C.
Le général commandant le 2ème C.C.
rappelle une fois de plus que toute défensive passive est vouée à l’insuccès.
Devant un ennemi entreprenant jusqu’à l’insolence, l’activité s’impose à tous
les échelons du commandement. Il ne faut pas perdre une occasion de punir
l’ennemi d’excès de confiance puisé dans un succès facile.
Depuis le général de division, jusqu’au chef de
section, tout le monde doit rechercher ces occasions et en profiter ; ceux
qui auront réussi auront non seulement pour eux leurs qualités de chefs, mais
rendu le plus grand service possible à l’heure actuelle au pays.
Les opérations offensives d’hier ont prouvé la vérité
de ce principe.
L’attaque ardente de quelques petits bataillons
d’infanterie et de cavalerie a suffi pour arrêter et briser net l’attaque de 5
divisions allemandes, dont 2 divisions de la garde.
Le général remercie tous ceux qui ont pris part à
l’exécution de ces opérations ; ils ont bien mérité de la Patrie. Leur
exemple sera suivi ; il faut que les meilleures troupes, avec leur âme et
leur cœur, galvanisent autour d’elles toutes les énergies ; elles
permettront de conquérir la victoire.
P.C.
le 3 juin 1918
Le
général commandant le 2ème C.C.
Robillot
ORDRE DU 2ème
C.C.
Au moment où l’ennemi, engageant ses dernières réserves,
cherche à obtenir la décision, le pays peut avoir encore à faire appel à la
cavalerie.
Il doit la trouver prête.
Les effectifs seront recomplétés en peu de
jours ; mais le nombre ne suffit pas : c’est dans son admirable moral
que la cavalerie trouve sa force et la communique aux autres troupes.
Il importe que ceux qui viennent de vaincre les
Allemands sur l’Oise, dans les Flandres, et sur l’Ourcq, en arrêtant net leur
progression, communiquent aux nouveaux arrivants l’ardeur guerrière qui en fait
les premiers soldats de France.
Il faut que les officiers, les gradés, les plus
braves soldats, fassent savoir aux hommes de renfort, comment les cavaliers
comprennent leurs devoirs et comment ils les remplissent.
Il faut que les cavaliers de France, élargissant leur
auréole, brisent, demain comme hier, le suprême effort de l’ennemi, et, après
avoir assuré se salut du pays, assurent enfin la victoire.
Ils ne faibliront pas à cette glorieuse tâche.
Q.G.
le 10 juin 1918
Le
général commandant le 2ème C.C.
Signé :
Robillot
LA
MEDAILLE MILITAIRE est conférée
Cavalier
Brochier, 4ème escadron
Cavalier
Tracolat, 3ème escadron
(Ordre n° 8136 « D », 28 juin 1918
Le maréchal des
logis Woestelandt, P.M.
Cavalier Chazot,
4ème escadron
(Ordre n° 8428 « D », 13 juillet 1918
Brigadier Courtois, 1er escadron
Brigadier
Lasselin, 3ème escadron
(Ordre n° 13515 « D », 13 février 1919)
Sont cités
à l’ORDRE DE L’ARMEE
Le commandant de
la Maisonneuve
(Ordre n° 580, 5 juin 1918)
Le lieutenant
François
Le lieutenant
Chomel
Le cavalier
Correard, P.M.
Le cavalier
Courtois, P.M.
Le capitaine
Courtieu
Le
sous-lieutenant Guy
(Ordre n° 586, 17 juin 1918)
Le 2ème
Régiment de Dragons
(Ordre n° 593, 24 juin 1918)
Sont cités
à l’ORDRE DU CORPS DE CAVALERIE
L’adjudant
Bourges, 3ème escadron
Le lieutenant
Pasqualini
Le cavalier
Cadoret, 3ème escadron
Le
sous-lieutenant Champion
Le cavalier
Léger, 4ème escadron
Le maréchal des
logis Guinet, 1er escadron
Le maréchal des
logis Vinson, P.M.
Le maréchal des
logis Plantevin, 4ème escadron
Le maréchal des
logis Deboutin, 1e escadron
Le maréchal des
logis Verneret, 2ème escadron
(Ordre n° 432, 10 juin 1918)
Sont cités
à l’ORDRE DE LA DIVISION
Le capitaine
Halter
Le brigadier
Bonnel, 4ème escadron
Le cavalier
Collomb,, 3ème escadron
Le cavalier
Labonne, 1er escadron
Le brigadier
Bissy, 3ème escadron
Le maréchal des
logis de Kerpel, 3ème escadron
Le cavalier
Ancenay, P.M.
Le cavalier
Chassang, P.M.
Le cavalier
Verdier, P.M.
Le maréchal des
logis Phélip, 3ème escadron
Le sous-lieutenant
Thomasset
Le maréchal des
logis Passot, 2ème escadron
L’adjudant
Cornand, 2ème escadron
L’aspirant Finaz
Le maréchal des
logis Large
Le
sous-lieutenant Berthbeze
Le maréchal des
logis Gaume, 4ème escadron
Le cavalier
Borgomano, 3ème escadron
Le maréchal des
logis de Vieville, 4ème escadron
Le médecin
aide-major de 1ère classe Decortieux
(Ordre n° 372,,
11 juin 1918)
Sont cités
à l’ORDRE DE LA BRIGADE
Le cavalier Goux,
3ème escadron
(Ordre n° 30, 8 juin 1918)
L’infirmier-aumônier
Thevenot, E.M.
Les brigadiers
Claret – Foray – le cavalier Durand, P.M.
Le maréchal des
logis Jourdan – le brigadier Courtois –
les cavaliers Rouby – Buffard – Gay, 1er escadron
Le maréchal des
logis Dorme – le brigadier Martin – les cavaliers Mathieu – Brouilloux, 2ème
escadron
Les maréchaux des
logis Charrière – Fellot – le brigadier Virot – le cavalier Mathur, 3ème
escadron
Le maréchal des
logis Loron – le brigadier Fragne – les cavaliers Laurent – Lagrange, 4ème
escadron
(Ordre n° 30, 11 juin 1918)
Sont cités
à l’ORDRE DU REGIMENT
Les brigadiers
devaux – Bence – Descottes – les cavaliers Pelege – Bérard – Bottelier – Br
euil – Noally – Lamberet – Durand –
Rizet – Richard – Valette – Laurent – Bouvard, 1er escadron
Les brigadiers
Rochard – Filippi-Luiggi – les cavaliers Bujon – Gros – Goutierre – Blanchard –
Farjeot – Royer – Evieux – Gaillet – Dupont – Duport – Jamet – Coudurier –
Rey-Grange – Thibon – Brest – Brissot, 2ème escadron
Le maréchal des
logis Semat – le brigadier Husson – les cavaliers Descottes – Remondat –
Laidevant – Variot – Favier – Deculant – Boutet – Danon – Angonnet – Chambin –
Aubert – Mazenot – Jacob – Tarel, 3ème escadron
Le méréchal des
logis Giran, les brigadiers Echasson – Seive – les cavaliers Dupont – Trujeon –
Rude – Gindre – Odet – Pourchet – Barnier – Porte – Paulin, du 4ème
escadron
Les cavaliers
Mondiere – Thiot – Sollier, P.M.
L’infirmier
Champailler, E.M.
(Ordre n° 31, 11 juin 1918)
Le maréchal des
logis Martel – le brigadier Canin – le cavalier Courbet , 2ème
escadron
Les cavaliers
Vidil – Thierry – Fraise – Vidal – Dunand – Boute, 3ème escadron
L’adjudant
Audetat, E.M.
(Ordre n° 31, 19 juin 1918)
Le cavalier
Pitton, E.M.
(Ordre n° 64, 12 novembre 1918)
Le maréchal des
logis Bonnet, 4ème escadron
(Ordre n° 66, 24 novembre 1918)
Le cavalier Brun,
1er escadron
Le cavalier
Scaramuzzi, 2ème escadron
Les cavaliers
Vauclare – Gatier – Thuile – Valas – Meilland – Vigneux – Fillardet, 3ème
escadron
Les cavaliers
Arnaud – Veauchoiux, 4ème escadron
Le cavalier Hay,
E.M.
(Ordre n° 72, 31 décembre 1918)
Les cavaliers
Joseph – Chavanelle, 2ème escadron
(Ordre n° 21, 19 mars 1919)
27 juin
au 7 juillet – Le détachement cantonne dans la région d’Autheuil.
8 au 11
juillet – Il cantonne dans la région de Fontaine-Lavaganne.
12
juillet – La division alertée est envoyée dans la région de Meaux.
Après quatre
étapes de nuit (la dernière de 60 km.), elle prend part le 18 juillet, à une contre-offensive générale en direction de
Soissons, Fère-en-Tardenois, Château-Thierry.
18
juillet – Le régiment, avant-garde de la division, débouche avec beaucoup de
difficultés de la forêt de Villers-Cotterets et reprend le contact de l’ennemi
en retraite, à Vierzy, Vaux-Castille et Moulin-le-Comte. Dans la soirée il
bivouaque entre le moulin de Villers-Helon et Longpont.
19
juillet – Ses éléments à pied sont mis à la disposition du général commandant
la 2ème division coloniale américaine qui attaque en partant de
Vierzy sur Tribhy et le bois d’Hartennes, avec la mission d’assurer la liaison
avec la 31ème division d’infanterie française attaquant de
Montramboeuf sur Hartennes et Parcy.
De 8h 30 à 9h 30,
le bivouac est soumis à un vif bombardement.
Dans la soirée, le
régiment va bivouaquer en forêt de Retz à hauteur de la ferme Le Translon.
21 au 30
juillet – Le régiment suit la progression de la 6ème armée dans la
direction de Fère-en-Tardenois, bivouaquant successivement à Brumetz,
Bezu-Saint-Germain et Courpoil.
31
juillet au 6 août – Il se porte dans la région nord-ouest de Beauvais.
Le 18 juillet, à Villers-Hélon – Tué :
maréchal des logis Rivoire, 2ème escadron
Blessés : cavaliers
Francart – Lucain – Gris, 1er escadron
Le 19 juillet, à Vierzy – Blessés : capitaine
Gauwain.
Cavaliers Merle –
Buffard, 1er escadron
Adjudant Cornand,
2ème escadron
Brigadier Brosse
– cavalier Dubois, 3ème escadron
Cavaliers Meunier
– Moulard – Fournier – Roulot – Merle, 1er escadron
Le 31 juillet, à Bezu-Saint-Germain – Blessés :
brigadier Caillat – cavaliers Truchot – Prunier – Serre, 1er
escadron
Sont cités
à l’ORDRE DU REGIMENT
Les cavaliers
Lemaire – Lucain, 1er escadron
L’adjudant
Cornand, 2ème escadron
Le cavalier
Dubois, 3ème escadron
Les cavaliers
Merle – Fournier – Meunier, 4ème escadron
(Ordre n° 35, 23 juillet 1918)
Les brigadiers
Paris – Hary, 2ème escadron
Le cavalier
Moulard, 4ème escadron
(Ordre n° 72, 31 décembre 1918)
Le brigadier
Léonzi, 2ème escadron
Le cavalier
Rougiers, 1er escadron
(Ordre n° 21, 19 mars 1919)
Le cavalier
Roulot, 4ème escadron
(Ordre n° 38, 15 mai 1919)
10 août –
La
division reçoit l’ordre d’agir au nord de l’Avre, en direction d’Erches et de
Roye.
Le régiment, avant-garde
de la division, agissant en liaison étroite avec les éléments d’infanterie qui
attaquent entre Andéchy et Guerbigny, pousse ses patrouilles (4ème
escadron) jusqu’au contact immédiat de l’ennemi.
11 août – Il bivouaque
près de Warsy, prêt à intervenir au premier signal.
12 août – Il va
cantonner à Rouvroy-les-Merles.
19 août
au 2 septembre – Il cantonne dans la région de Savignies.
3 au 17
septembre – Dans celles de Gerberoy.
Le 10 août, devant Andéchy – Blessés : cavaliers
Foray – Faure – Raffy – Buisson, 4ème escadron
Le 11 août, à Warsy – Blessés : cavalier Julien, 1er
escadron – cavalier Mollet, 3ème escadron.
ORDRE DE
LA 1ère ARMEE N° 85
Le général commandant la 1ère armée est heureux
de transmettre aux troupes sous ses ordres la lettre suivante qu’il vient de
recevoir du maréchal Sir Douglas Haig, commandant en chef les armées
britanniques en France, au moment où la 1ère armée française cesse
d’être placée sous ses ordres.
Q.G.A.
le 17 août 1918
Le
général commandant la 1ère armée
Debeney
ARMEES BRITANNIQUES EN CAMPAGNE
16 août 1918
Général
DEBENEY
Commandant
la 1ère armée française
Mon cher
général,
La première
phase des opérations confiées à la 1ère armée française et à la 4ème
armée britannique vient de se terminer avec succès. Amiens est dégagé, l’ennemi
refoulé derrière le système avancé de défense de cette ville, et la principale
voie ferrée sur Paris hors d’atteinte de l’ennemi.
Ces
résultats si heureux ont été obtenus en quelques jours ; l’ennemi a subi
des pertes sévères en hommes et en matériel, nous avons pris plus de
30 000 hommes et 600 canons.
Vous et
votre armée cessez aujourd’hui d’être sous mon commandement.
Je tiens à
vous assurer, ainsi que toutes les unités de votre valeureuse armée, du très
réel plaisir que j’ai eu à commander d’aussi belles troupes ; j’apprécie
hautement la manière brillante dont officiers et soldats de la 1ère
armée française ont accompli leur mission.
Je me
réjouis spécialement de penser que, une fois de plus, les armées françaises et
britanniques ont marché côte à côte à la victoire et qu’ainsi sont plus
fortement resserrés encore les liens d’amitié qui nous unissent.
Je tire les plus
heureux augures de ce début si favorable d’une autre année de guerre.
Je tiens à
vous féliciter personnellement, ainsi que vos officiers et soldats, de la part
très précieuse et importante prise par la 1ère armée française dans
les opérations qui ont procuré ces magnifiques résultats.
Je me
réjouis particulièrement de ce que, grâce à l’habileté des chefs et au courage
de vos hommes, vos pertes aient été légères.
Je vous
remercie cordialement des services éclatants rendus à la grande cause pour
laquelle nous combattons tous.
Je profite
de l’occasion pour vous adresser un télégramme de notre premier ministre, dans
lequel, de la part du ministère de la Guerre impérial britannique, il rend
hommage aux glorieux exploits des armées alliées sous mes ordre pendant ces
dernières opérations.
Très
sincèrement vôtre
D. HAIG
Maréchal
commandant en chef
Les armées britanniques en France
Copie du message de M. Loyd George au Maréchal Sir
Douglas Haig
Le ministère de la Guerre impérial vous exprime à
vous, aux officiers, aux sous-officiers et soldats sous vos ordres, ses plus
chaude félicitations pour le grand triomphe remporté par les armées alliées
pendant cette troisième bataille de la Somme.
L’Empire britannique vous adresse ses plus cordiaux
remerciements, ainsi qu’à vos si vaillantes troupes.
Est cité à
l’ORDRE DE LA DIVISION
Le 4ème
escadron du 2ème dragons
(Ordre n° 387, 11 septembre 1918)
Sont cités
à l’ORDRE DU REGIMENT
Le brigadier
Fragne – les cavaliers Raffy – Foray – Faure – Pourailly – Buisson, 4ème
escadron
(Ordre n° 40, 14 août 1918)
Le cavalier
Rollin, 4ème escadron
(Ordre n° 42, 11 août 1918)
Le maréchal des
logis Girard, 1er escadron
Les cavaliers
Tabary – Caluzet, 4ème escadron
(Ordre n° 47, 13 septembre 1918)
Le cavalier
Julien, 1er escadron
Le brigadier
Maîtrejean – les cavaliers Demange – Mollet, 3ème escadron
Le cavalier
Merle, 4ème escadron
(Ordre n° 72, 31 décembre 1919)
Le
sous-lieutenant Guy
(Ordre n° 21, 19 mars 1919)
18
septembre – Le C.C. est envoyé dans la région ouest de Saint-Omer, où il arrive
le 24.
Le régiment
cantonne à Tatinghem, Saint-Martin-au-Laert et Tilques.
27
septembre – Dans la soirée, le régiment bivouaque dans le bois de la Lovie (2 km.
Est de Proven).
28
septembre – Les armées alliées (anglaise, belge et française) attaquent en
direction du nord-est et de l’est, sous le commandement de S.M. le roi des
Belges.
Le 2ème
C.C., avec 2 D.C. accolées en première ligne (6ème et 4ème)
et une réserve (2ème) est orienté sur Gand.
Le régiment,
avant-garde de la division, va prendre position au sud d’Hetsas et suit la
progression de la 9ème D.I. belge, le 29 septembre, d’Hetsas à
Langemarck.
30 septembre – Ses éléments
avancés (3ème escadron), poussant au-delà d’Oostniewkerke,
déterminent avec beaucoup de précision la ligne occupée par les arrière-gardes
allemandes entre Hooglede et Roulers et restent au contact de ces
arrière-gardes, le 1er et le
2 octobre.
Le régiment
bivouaque à hauteur de Wildmann.
2 octobre – Dans la soirée
sa mission étant terminée, la division vient bivouaquer entre Boesinghe et
Ypres.
3 au 14
octobre – Elle cantonne dans la région de Wylder.
14
octobre – Reprise de la poursuite, le C.C. a pour mission de déblayer le
plateau de Thielt, de s’emparer des passages du canal de jonction et de ceux de
la Lys, puis ceux de l’Escaut, et de former tête de pont sur la rive droite par
la 4ème D.C., à gauche par la 6ème D.C., pousse sur
Thielt et Deynze ;
A 0h 15, le
régiment se porte de Wylder sur Hetsas et Staden, il bivouaque au sud-ouest de
Stadenberg.
15, 16 et
17 octobre – Suivant la progression de l’infanterie, il bivouaque successivement à
Haezewind, Drywegen et Boukhout.
18
octobre – Dans la soirée, il relève le 14ème
dragons dans sa mission de contact étroit avec les éléments d’infanterie
les plus avancés, et d’avant-garde éventuelle de la division sur l’axe
Winghene-Nevele.
Dans la nuit du 18 au 19, les arrière-gardes allemandes paraissent se replier. A 7
heures, le régiment se lance hardiment en avant sur un large front. Dépassant
l’infanterie à hauteur de Klaphulle et l’entraînant dans son sillage, il
harcèle les arrière-gardes allemandes, les manoeuvre à chacune de leurs
tentatives d’arrêt, entre derrière elles à Ruysselede, à Poucques et à
Lootenhülle et bivouaque au contact de l’ennemi au sud de ce dernier village.
20
octobre – A la pointe du jour, il continue sa mission. Les escadrons d’avant-garde
(1ère et 2ème à gagnent rapidement Poesele d’où ils
signalent de nombreuses mitrailleuses le long du Poucques-Beek. Un peloton du 2ème
escadron (sous-lieutenant Thomasset), appuyé par une section d’A.C.M. refoule
les arrière-gardes allemandes jusqu’aux lisières ouest de Nevele. Derrière ce
peloton, les éléments avancés du 42ème
B.C.P. franchissent le ruisseau et pénètrent vers 13 heures dans le
village de Nevele.
A 15 heures, le régiment,
sa mission terminée, reçoit l’ordre d’aller cantonner dans la région de
Winghene.
23 au 27
octobre – Il cantonne dans celle de Coolscamps.
28
octobre au 8 novembre – Il cantonne dans les fermes au sud-ouest de
Lichterwelde (Akkerhoek).
4 novembre – Il est cité à l’ordre du C.C.
9
novembre – Il rejoint le 14ème dragons
qui a été poussé dès le 8 dans les
environs d’Olsene.
La 6ème
B.D. avant-garde de la D.C., a pour mission de dépasser l’infanterie dès
qu’elle le pourra, de bousculer les dernières résistances de l’ennemi et de
pousser sur la Dendre, en direction de Bruxelles.
10
novembre – A 11 heures, au moment où il va reprendre la poursuite en direction
de Sottegem, Ninove, un radiotélégramme du maréchal de France commandant en
chef les armées alliées donne l’ordre de suspendre les hostilités.
26
décembre – Le régiment est cité à l’Ordre de l’Armée.
30
décembre – Le maréchal de France commandant en chef les armées françaises de
l’Est décide que le 2ème régiment de dragons
aura droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de
Guerre, pour sa belle conduite devant l’ennemi.
Le 30 septembre, à Oostniewkerke – Tué :
maréchal des logis Burdet, 2ème escadron
Blessé : brigadier
Jauffre, 2ème escadron
Le 19 octobre, à Loothenhülle – Blessés :
brigadier Sauzet, 2ème escadron
Cavalier
Chevallier, 1er escadron
Le 20 octobre devant Nevele – Blessés :
capitaine Gauwain (intoxiqué par les gaz)
Brigadier Filippi
– cavalier Chervolin – Bonnin, 2ème escadron
Sont cités
à l’ORDRE DE L’ARMEE
Le
sous-lieutenant Thomasset
Le maréchal des
logis Pierrat, 1er escadron
(Ordre n° 651, 20 novembre 1918)
Le 2ème
régiments de dragons
(Ordre n° 679, 23 décembre 1918)
Sont cités
à l’ORDRE DE CAVALERIE
Le capitaine
Gauwain
Le capitaine
Halter
(Ordre n° 456, 25 octobre 1918
Sont cités
à l’ORDRE DE LA DIVISION
Le lieutenant
Battistelli
Le
sous-lieutenant de Tarragon
Le maréchal des
logis Bissy, 3ème escadron
Le maréchal des
logis de Poncins, 1er escadron
Le brigadier
Nivollet, 3ème escadron
Le maréchal des
logis Volatron, 2ème escadron
Le cavalier
Schoesser, 3ème escadron
(Ordre n° 390, 8 octobre 1918)
Le maréchal des
logis Girard, 1er escadron
Le maréchal des
logis Molliet, 1er escadron
Le maréchal des logis
Large, 1er escadron
Le brigadier
Pelus, 1er escadron
Le brigadier
Héraud, 2ème escadron
Le brigadier
Martin, 2ème escadron
Le cavalier
Tournier, 2ème escadron
(Ordre n° 391, 24 octobre 1918)
Sont cités
à l’ORDRE DE LA BRIGADE
Le cavalier
Gueullet, 1er escadron
Les maréchaux des
logis Burdet – Beaumont – le brigadier Jauffre, 2ème escadron
Le maréchal des
logis Letellier – le brigadier Varenne, 3ème escadron
(Ordre n° 36, 6 octobre 1918)
L’adjudant Chignier
– les cavaliers Azalagné – Bocquet – Freulon – Heddebaut – Rigaud 1er
escadron
L’adjudant
François – les cavaliers Baillet – Masset – Dionisi – Jeannard, 2ème
escadron
Le brigadier
Gilbert, 3ème escadron
(Ordre n° 40, 25 octobre 1919)
Le lieutenant de
Montravel – le vétérinaire-major Bigot
(Ordre n° 43, 11 novembre 1918)
Sont cités
à l’ORDRE DU REGIMENT
Les cavaliers
Magnier – Jeannard – Georget, 2ème escadron
Les cavaliers
Gonin-Flambois – Margottat – Tavers, 3ème escadron
L’adjudant
Montange – le maréchal des logis Freneix, E.M.
(Ordre n° 52, 6 octobre 1918)
Les brigadiers
Ballot – Enjolras – Roche – Nicolas – les cavaliers Paroissien – Ristord –
Verne – Chevalier – Chambat – Millet – Mouret – Peillex – Touton – Roffat, 1er
escadron
Le brigadier
Barril – les cavaliers Chauvet – Bourdais – Mosnier – Lamanthe – Chauchis –
Buisson – Printemps, 2ème escadron.
Le cavalier
Bonnet, E.M.
(Ordre n) 59, 24 octobre 1918)
Le lieutenant
Abadie
L’adjudant-chef
Caillaouze – le maréchal des logis Touveron – le brigadier Marro – le cavalier
Calloud, E.M.
(Ordre n° 64, 12 novembre 1918)
Les cavaliers
Rozier – Gonnard – Ville – Delagneau – Morand, 2ème escadron
Le maréchal de
logis chef Blanc – le maréchal des logis Joignault – les brigadiers Bonnafous –
de Rosière – les cavaliers Pillaud-Tirard – Choulet, 3ème escadron
Le cavalier
Lapostolle, 4ème escadron
Les cavaliers
Dumarche – Finet, E.M.
Le maréchal des
logis Barrier – le brigadier Troussard – les cavaliers Lanza – Bergier –
Giaccomoni, P.M.
(Ordre n° 72, 31 décembre 1918)
Le cavalier
Pitié, 1er escadron
Le brigadier
Sauzet – les cavaliers Chervolin – Lecomte – Porte – Poncet – Douillet, 2ème
escadron
L’aspirant de
Mascureau, 3ème escadron
Le cavalier
Leupé, E.M.
(Ordre n° 21, 19 mars 1919)
Le maréchal des
logis Bouvier, 3ème escadron
(Ordre n° 38, 15 mai 1919)
ETAT-MAJOR
Colonel :
DETROYAT
Lieutenant-colonel :
DE MASCLARY
Chef d’escadrons :
DE LA MAISONNEUVE
Capitaine-adjoint :
FORTUNET
Lieutenant
(Officier d’approvisionnement) :
DOUVRY
Lieutenant
(Officier payeur) :
ABADIE
Lieutenant
commandant le P.M. :
GUIS
Sous-lieutenant
mitrailleur :
ASSADA
Vétérinaire-major
de 2ème classe :
BIGOT
Médecin
aide-major de 1ère classe :
DECOURTIEUX
Médecin
aide-major de 1ère classe :
BESANCON
1er escadron 2ème
escadron
Capitaine
: HALTER Capitaine : GAUWAIN
Lieutenant
: DE MONTRAVEL Lieutenant : BRELAY
Lieutenant
: TEZENAS Lieutenant : SABAROTS
Lieutenant
: PICOT S.-lieutenant :
THOMASSET
S.-lieutenant :
DE TARRAGON
3ème
escadron 4ème
escadron
Capitaine
: FRANCOIS Capitaine : DE LIBRAN
Lieutenant
: BATTISTELLI Lieutenant : CHOMEL
Lieutenant
: PASQUALINI Lieutenant : PERRIN
S.-lieutenant : BETHBEZE S.-lieutenant :
GUY
S.-lieutenant :
VUATRIN
RESUME DES PERTES
Première période – 1914
17 tués, dont 2
officiers
85 disparus
présumés tués, dont 5 officiers
148 blessés, dont
11 officiers
89 disparus
présumés blessés, dont 5 officiers
Deuxième période – 1915 -1916 – 1917
13 tués, dont 1
officier
75 blessés, dont
3 officiers
Troisième période – 1918
25 tués, dont 1
officier
8 disparus
présumés tués
144 blessés, dont
6 officiers
Total :
55 tués, dont 4
officiers
93 disparus
présumés tués, dont 5 officiers
367 blessés, dont
20 officiers
89 disparus
présumés blessés, dont 5 officiers
PERTES EN CHEVAUX
Tués 154
Morts ou abattus 136
Evacués ou
abandonnés 459
CITATIONS COLLECTIVES
Le régiment a été
cité deux fois à l’ORDRE DU 2ème C.C. :
N° 432 – du 11
juin 1918
N° 463 – du 2
novembre 1918
Et deux fois à
l’ORDRE DE L’ARMEE :
N° 593 – du 24
juin 1918
N° 679 – du 23
décembre 1918
Le 2ème
met 4ème escadron ont été cités chacun une fois à l’ORDRE DE LAL 6ème
D.C. :
N° 27 – du 1er
novembre 1914
N° 367 – du 11
septembre 1948
CITATIONS INDIVIDUELLES
56 Citations à l’Ordre de l’Armée
26 Citations à l’Ordre du Corps de Cavalerie
82 Citations à l’Ordre de la Division
83 Citations à l’Ordre de la Brigade
492 Citations à l’Ordre
du Régiment.
Qu’il éclaire la
1ère armée dans sa marche sur Sarrebourg, ou, par une charge
impétueuse, chasse l’ennemi du bois du Haut-du-Mont ;
Qu’il prenne part
à la poursuite de la Marne, ou livre les combats de Borre, de Pont-Rondin, de
Vieux-Berquin, de Sailly-sur-la-Lys ;
Qu’il réussisse à
empêcher l’infanterie allemande de déboucher de Rozelieures, ou se sacrifie
héroïquement à Zonnebeke :
Qu’il tienne le
canal de l’Yser ou les tranchées de Massiges ;
Qu’il occupe des
secteurs en Alsace, en Lorraine et en Champagne ;
Qu’il résiste,
pendant neuf jours, sur les Monts des Flandres, aux assauts répétés de forces
très supérieures, ou s’élance à l’attaque de Brulooz, au pied du Kemmel, sur un
glacis balayé par les mitrailleuses ;
Qu’il participe à
le contre-offensive du 18 juillet sur Fère-en-Tardenois, à celle du 10 août sur
Roye ou à l’offensive du 28 septembre en Belgique – toujours à l’avant-garde
- ;
Partout où il a
été engagé, le 2ème dragons a montré le même esprit guerrier, la même
générosité de sentiments, la même intrépidité.
Mais c’est à Dammard et dans la poursuite sur la Lys que se sont manifestées avec le plus
d’éclat ses solides et brillantes qualités.
Le 28 mai 1918,
de la région de Blangy (Seine-Inférieure) où elle se reconstituait, la 6ème
D.C. est envoyée dans la direction de la Ferté-Milon, que l’ennemi est sur le
point d’atteindre.
En quatre étapes
(la dernière de 94 kilomètres) ; le régiment se porte sur l’Ourcq.
Le 2 juin, ses
éléments à pied reçoivent l’ordre de relever sur le champ de bataille, devant
Dammard, des unités de la 2ème D.C. très éprouvées. En cours de
relève, des groupes d’infanterie allemande cherchent à s’infiltrer dans nos
lignes. Les sections de mitrailleuses réussissent à enrayer leur progression.
Mais à 5 heures, à la suite d’un violent bombardement, la position est
fortement attaquée. Assaillis de différents côtés dans l’obscurité, au moment
où ils arrivent en ligne, les dragons ont une première minute de surprise et
d’hésitation. Vite ressaisis à l’appel de leurs commandants de compagnie et de
leurs chefs de sections, ils se jettent vaillamment dans la bataille,
s’accrochent à la position et réussissent à repousser l’ennemi qui, ayant subi
des pertes sérieuses, reflue en désordre sur sa base de départ en abandonnant
sur le terrain deux mitrailleuses.
Ce combat
inopiné, engagé dans des conditions particulièrement difficiles, fait le plus
grand honneur au régiment. Il montre que les compagnies de cavaliers
pied-à-terre valent les meilleures unités d’infanterie, quand elles sont instruites, disciplinées et surtout
quand elles sont animées d’une foi
ardente et d’une énergique
résolution. (1ère citation à l’Ordre de l’Armée)
Le 19 et le 20
octobre 1918, le régiment, avant-garde de la division, sur l’axe
Winghene-Nevele, a pour mission de bousculer les arrière-gardes ennemies et de
les rejeter sur la rive est du canal de la Lys.
Dépassant les
éléments d’infanterie les plus avancés et les entraînant dans son sillage, il
se lance hardiment en avant sur un large front, harcèle les arrière-gardes
allemandes, les manœuvres à chacune de leurs tentatives d’arrêt, les attaque
avec l’aide des auto-canons, sans leur laisser le temps ni de s’organiser, ni
de faire les destructions préparées. Sous cette pression ardente et continue
l’ennemi précipite sa retraite. Reculant de plus de 20 kilomètres en trente
heures,il abandonne Ruysselede, Poucques, Lootenhülle, Poesele et repasse en
hâte le canal de la Lys.
Ces importants
résultats, dûs à la souplesse et à la liaison intime des unités, au mordant des patrouilles, à l’activité d’esprit des gradés, à la volonté d’agir des combattants de tous
rangs, valent au régiment une deuxième citation à l’Ordre de l’Armée.
Les Dragons du 2ème ont toujours fait
gaillardement leur devoir. Remplissant avec le même entrain les missions les
plus variées, supportant sans une plainte les privations, les souffrances, les
épreuves les plus cruelles, versant généreusement leur sang sur tous les champs
de bataille, par un jour ils n’ont douté du succès final.
Ils ont le droit d’être fiers de la part qu’ils ont
prise à tant de durs combats que la Victoire a couronnés. Ils ont donné à leur
vieil étendard une nouvelle et immortelle gloire.
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