Une fourragère ?... C’est quoi ? Comment est-elle attribuée ? A qui ?
Mise à jour : avril 2012
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5 citations à l’ordre de l’armée, une à la division, fourragère jaune
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2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
« Superbe régiment qui
s'est illustré par des succès renouvelés sur
Le
« Régiment d'élite,
animé du plus pur esprit de sacrifice et de la volonté de vaincre.
Vient de faire preuve,
pendant les combats du 10 au
?
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2 citation à l’ordre de l’armée, 2 à l’ordre du corps d’armée, fourragère verte
« Régiment plein d’entrain qui vient de supporter héroïquement le choc d’une puissante offensive ennemie. Engagé dans la bataille sous les ordres du Colonel MORAND, en sortant d’une période de combats précédents, a, par son esprit du devoir et de sacrifice, ainsi que par sa ténacité, assuré la base de notre contre-offensive en permettant, par sa résistance, le rétablissement de notre ligne »
Au Q.G.A. le
Le général de la 5ème armée
BERTELOT
Citation à
l'ordre de l'armée (mai 1918 ?)
"Troupe d'élite qui sous les ordres de son chef, le colonel MORAND, a
réussi, malgré l'étendue du front à tenir, à ralentir pendant 2 jours
consécutifs, la progression d'un ennemi très supérieur en nombre, en lui
disputant le terrain pas à pas en manœuvrant sous le feu et en lui faisant
subir les pertes les plus sévères. "
« A repris, du 1er au 10 novembre 1918, la suite de ses opérations, et, bien qu’insuffisamment reposé, et éprouvé par une forte épidémie de grippe, les a amenés avec une rigueur et un entrain remarquables, sous le commandement du Colonel MORAND, dont la bravoure personnelle est connue, le régiment amené à pied d’œuvre sur une base de départ étroite et précaire, battue par l’artillerie ennemie, avec l’Aisne et sa vallée inondée à dos, tous les ponts rompus, a enlevé de haute lutte la position organisée des hauteurs de la rive droite, brisé les résistances de l’ennemi sur le canal des Ardennes et la Bar, dont les passages coupés ralentissent à peine sa progression, et mené la poursuite jusqu’à la Meuse, capturant 9 officiers, 360 hommes, 12 canons et plus de 100 mitrailleuses. »
Note du G.Q.G. N° 46512 du 30/12/1918
Le général GOURAND, commandant la 4ème armée
Le général commandant le 9ème Corps d’Armée cite à l’ordre du Corps d’armée le 408ème régiment d’infanterie.
« Régiment
plein d’allant, manœuvrier, au moral toujours élevé. Sous le Commandement du
Colonel MORAND a conquis, de haute lutte, une position importante âprement
défendue, capturant 200 hommes, 60 mitrailleuses, 3 canons, du matériel de
guerre et, malgré les fatigues d’une longue période de combats, a
vigoureusement appuyé la poursuite, sur
Au Q.G le
Le général Garnier-Duplexis
4
citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
Merci à Christophe pour les citations du régiment
Le Général DEGOUTTE, commandant la VIè Armée, cite à l'ordre de l'Armée le 409è Régiment d'Infanterie :
« Superbe régiment, d'un courage, d'une ténacité et d'une discipline remarquables, ayant un profond sentiment du devoir ; s'était déjà distingué devant Verdun et sur la Somme. Sous l'impulsion énergique du Lt-Colonel TREILLARD, chef d'une bravoure admirable, vient, pendant douze jours, sans répit, malgré la fatigue et les réactions violentes de l'ennemi, de poursuivre la conquête de ses objectifs avec une belle ténacité. S'est emparé de trois villages et de bois fortement organisés, capturant 200 prisonniers, 3 minenwerfers et une trentaine de mitrailleuses. »
Le 5 juillet 1918.
Signé : DEGOUTTE
Le Général DEGOUTTE, commandant la VIè Armée, cite à l'ordre de l'Armée le 409è Régiment d'Infanterie :
« Superbe régiment, d'un mordant et d'une ténacité admirables, d'une endurance sans limites. Pendant cinquante-trois jours, grâce à l'incessante impulsion du Lt-Colonel TREILLARD qui, toujours au milieu de ses hommes, avec les fractions les plus avancées, électrise son régiment par son exemple, a battu l'ennemi, sans répit, prenant sur lui une supériorité morale évidente ; l'a refoulé sur une profondeur de 20 kilomètres, lui faisant 150 prisonniers, lui enlevant 4 canons et un important matériel. »
Le 4 septembre 1918.
Signé : DEGOUTTE
?
Le Général GOURAUD, commandant la VIè Armée, cite à l'ordre de l'Armée le 409è Régiment d'Infanterie :
« Après quarante-deux jours de tranchées dans un secteur où les coups de main succèdent aux coups de main, où les abris sont insuffisants, où les arrières sont harcelés en permanence, sous l'énergique impulsion de son chef, le Lt-Colonel TREILLARD, s'est élancé à l'attaque, le 26 septembre 1918, avec un entrain admirable. Malgré le brouillard, les difficultés de la marche dans un terrain bouleversé par quatre années de bombardement et couvert de défenses accessoires, en dépit de la résistance désespérée de l'ennemi, a combattu avec acharnement pendant trois jours sans interruption, s'emparant d'abord de la Butte de Souain au sommet de laquelle il fait flotter et saluer le drapeau du régiment puis de la deuxième position ennemie, sur les rives Nord de la Py.
Ramené dans la bataille dans la nuit du 2 au 3 octobre, est reparti à l'attaque avec la même ardeur et s'est emparé de la position de Médéah.
Au cours de ces quatre journées de bataille, a progressé de 12 kilomètres et capturé 850 prisonniers, dont 12 officiers, 10 canons, 4 minenwerfers, 155 mitrailleuses, 8 fusils contre tanks et un important matériel. »
Le 10 novembre 1918.
Signé : GOURAUD
Le Général GUILLAUMAT, commandant la Vè Armée, cite à l'ordre de l'Armée le 409è Régiment d'Infanterie :
« Du 28 octobre au 4 novembre, devant Banogne, sous la direction du Lt-Colonel TREILLARD, a livré une série de combats difficiles et sanglants avec un mordant et un acharnement admirables. A fait tomber la position de Banogne, dans la ligne Hunding, organisée de longue date, avec toutes les ressources de l'art de l'ingénieur militaire et défendue désespérément par les meilleures troupes. Ce résultat obtenu, a poursuivi l'ennemi avec entrain et se trouvait à l'extrême-pointe d'avant-garde quand la division dut s'arrêter. »
Le 22 janvier 1919.
Signé : GUILLAUMAT
« Le Maréchal de France, commandant en chef les Armées françaises de l'Est, décide que le 409è Régiment d'Infanterie, qui a obtenu quatre citations à l'ordre de l'Armée pour sa brillante conduite devant l'ennemi, aura droit au port de la fourragère aux couleurs de la Médaille militaire. »
G.Q.G. Le 11 décembre 1918.
Le Maréchal de France, commandant en chef,
Signé : PETAIN.
3 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
Le général
commandant
Le 410e régiment
d'infanterie. – Chargé, le
Les 17 et 19 avril, n'a pas
hésité, malgré les lourdes pertes, à sortir de sa zone d'action pour réaliser
la liaison avec les troupes établies à sa droite, venir, à sa gauche, au
secours d'une brigade dont la situation devenait critique et lui permettre de
reprendre le mouvement en avant.
A tenu, pendant huit jours,
le terrain conquis, augmentant sans cesse ses gains avec une opiniâtreté
admirable, repoussant avec succès toutes les contre-attaques, réalisant ainsi
une progression totale de
Attaqué le
A bout de munitions, sans
vivres frais, du 27 au 31 mai, disloqué en diverses fractions par la puissance
et la brutalité de la ruée allemande, s'est constamment porté à la
contre-attaque spontanée, et, malgré de lourdes pertes, n'a jamais exécuté un
repli qui ne lui ait été prescrit.
Sans avoir eu le temps de se
reformer a, du 3 au 11 juin inclus, tenu superbement tête à l'ennemi qui n'a pu
progresser d'un seul pas, malgré sa supériorité numérique, la violence et le
grand nombre de ses attaques.
Q.G., le
Signé : PETAIN
?
Magnifique régiment qui,
sous le commandement du lieutenant-colonel BEAUJAN, pendant la bataille du 26 septembre au
Le
Le Général commandant
Signé : GOURAUD
4 citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
“ Le
A enlevé
successivement deux lignes d’ouvrages, atteignant en fin d'attaque tous ses
objectifs de la cote
A fait plus de 300 prisonniers, dont 5 officiers, avec 7 mitrailleuses et un important matériel ”.
“ Admirable régiment d'un
moral et d'un entrain parfaits. Sous le commandement du lieutenant-colonel
CHAILLOT, a récemment, dans un coup de main à grande envergure préparé en moins
d'une semaine, exécuté en plein jour une opération audacieuse et délicate,
atteignant tous ses objectifs jusqu’à plus de
Signé : GÉRARD
?
“ Régiment
d'élite qui a fait preuve en toute occasion, d'un élan, d'un mordant, d’une
ardeur offensive hors de pair. A vaillamment et victorieusement combattu au
nord-ouest de Compiègne du 10 juin au
Le … octobre,
sous les ordres du lieutenant-colonel CHAILLOT, a remporté un succès décisif,
atteignant d'un bond tous ses objectifs. Capturant plus de huit cent
prisonniers, 12 canons, 30 mitrailleuses. A continué à pousser de… t,
effectuant, au cours des deux journées du 17 et du 18 octobre de une
progression victorieuse de
“ Le
Le 22 à 9 heures, le régiment rassemblé sur le territoire de la commune d'Elfurth, reçoit du général de Boissoudy, commandant la 11e région, la fourragère aux couleurs de la médaille militaire, en présence général de Saint-Just
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
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2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
Dans son ordre n° 35, le général de MITRY, commandant le détachement de l'Armée du Nord, cite le 414e R.I. à l'ordre de l'Armée avec le motif suivant :
“ Régiment avant
déjà montré de solides qualités devant Verdun et sur les plateaux de Craonne du
26 au
A ainsi contribué largement à arrêter les attaques de l'ennemi sur les Monts des Flandres ”.
Dans son ordre
général n° 1449, le Général Commandant
“ Sous le
Commandement du Lieutenant-colonel FRAY, qui l'avait déjà conduit au plein
succès à la contre-attaque de Bligny le
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Une
citation au corps d’armée
Ordre n°378 de la VIe Armée, du 11 août 1916
« Chargé sous les ordres du capitaine TOUJAN de nettoyer une tranchée très fortement organisée, a attaqué cette position à la grenade et dans un furieux combat qui a dégénéré en un furieux corps à corps, a culbuté l’ennemi, permettant ainsi la progression de nos troupes à découvert et faisant des prisonniers.
Contre-attaqué par des forces supérieures, le peloton malgré la perte des deux tiers de son effectif, a maintenu tout le terrain conquis, évitant aux unités voisines d’être assaillies de flanc. »
Ordre n°379 de la VIe Armée du 15 août 1916
Première Compagnie du 417e
Sous les ordres du capitaine HOUZELLE et du lieutenant ETEVE.
« Au combat du 20 juillet 1916, est partie d’un bel élan à l’attaque d’une tranchée ennemie fortement occupée et flanquée par un îlot de village aux mains de l’ennemi. A pris pied sur la tranchée, y a lutté héroïquement à la grenade et corps à corps, utilisant deux dépôts de grenades enlevés à l’ennemi ; luttant plus d’une heure, son capitaine et son lieutenant tués, tous ses chefs de section tombés, perdant plus des trois quarts de son effectif. »
Ordre n°410 du 35e Corps d’Armée du 28 octobre 1917
« Très solide régiment
ayant toujours rempli brillamment sa mission, aussi bien dans les situations
défensives les plus dures que dans les attaques de positions fortement
défendues.
S’est bravement battu sur la
Somme en 1916, notamment au combat du 20 juillet à la suite duquel deux de ses
unités ont été citées à l’ordre de l’Armée, et le 14 octobre où l’un de ses
bataillons a magnifiquement conquis plusieurs objectifs successifs capturant
plus de 200 prisonniers et des mitrailleuses.
A également fait preuve des
plus belles qualités de bravoure et de ténacité au cours de la poursuite de
l’ennemi vers la ligne Hindenburg, refoulant vigoureusement des arrière-gardes
allemandes auxquelles il infligea des pertes sérieuses et organisant de toutes
pièces le terrain conquis sous le feu de l’ennemi.
Vient enfin de se distinguer spécialement par sa belle tenue au Chemin-des-Dames, très violemment bombardé, et en repoussant énergiquement plusieurs coups de main. »
5 citations à l’ordre de l’armée, 1 au corps d’Armée, fourragère jaune
Le général
commandant
« La 153e division d'infanterie.
Après avoir
montré sous les ordres du général Deligny
un esprit d'offensive très remarquable, les 24, 25 et
Le 418e Régiment d'infanterie.
« Avant reçu l'ordre de tenir, dans les conditions les plus difficiles une position particulièrement importante, sous les ordre du lieutenant-colonel de Valon, malgré des bombardements prolongés d'une extrême violence et des attaques en masse, n'a pas cédé un pouce de terrain, a exécuté une contre-attaque énergique et a fait ainsi échouer complètement les efforts de l'ennemi. Depuis sa formation a pris une part glorieuse à tous les combats de la campagne. »
?
Le général
commandant
Le 418e Régiment d'infanterie.
« Après
avoir, du 15 au
Gràce à une ténacité et une endurance admirables a maintenu ses gains malgré ses pertes et les violentes réactions de l'ennemi, les a élargis dans les journées des 30 juin. 1e, et 2 juillet, en s'emparant d'un village fortement organisé et occupé.
A capturé dans ces diverses actions près de 300 prisonniers et un nombreux matériel. »
Le général Mangin, commandant
Le 418e Régiment d'infanterie.
« Héroïque
régiment. Le
En quelques heures, a fait 905 prisonniers et s'est emparé de 16 pièces de canon.
Les 19. 20 et.
?
Le général
Mangin, commandant
Le 418e Régiment d'infanterie.
« Superbe régiment. Sous le commandement de son chef, le colonel de Valon, bien qu'ayant subi des pertes sensibles et éprouvé de lourdes fatigues, a fait preuve jusqu'au dernier moment d'une élévation morale remarquable et d'un courage indomptable.
Après avoir
franchi une rivière par des moyens de fortune, a arraché à l'ennemi
Ordre du 20e corps d'armée n° 249.
Le général commandant le 20e corps d'armée cite à l'ordre du corps d'armée
« Dans les journées des 16 et 18 août 1916, le 3° bataillon du 418e Régiment d'infanterie, renforcé par la 6° compagnie (capitaine Challet) du même régiment, sous les ordres du commandant Durtelle de Saint-Sauveur, s'est emparé de positions très fortement organisées, dont la possession permettait depuis un mois aux Allemands d'interdire toute progression sur le reste de la ligne; a conquis 8 mitrailleuses, fait plus de 100 prisonniers, dont 3 officiers. »
« L'enfant
de
A Villers-le-Sec, le 24 octobre, s'est encore couvert de gloire. C'est le bataillon de “ Pommiers ”. »
Venu des Pyrénées sous les ordres de chefs comme le commandant Koffer et le commandant Durtelle de Saint-Sauveur, tombés glorieusement au champ d'honneur; le commandant Braconnier, le commandant Roze des Ordons, le capitaine Dubo, le commandant Grandjean, le commandant Goubaux; a affirmé partout la plus belle discipline, le sens manœuvrier le plus complet.
Bataillon de poursuite par excellence, dont les boches ont senti les crocs meurtriers tout le long du mois d'octobre. C'est le bataillon de “ Champagne ”.
« Formé de gars du Nord bataillon de choc qui, lancé par des chefs comme le capitaine Fombreteau, le capitaine Bosquet, le commandant Roy, le commandant Guiselle, le commandant Gohières de Longchamps, a partout brisé toute résistance.
Le 26 octobre a donné son dernier coup de boutoir de Villers-le-Sec à Parpeville et fait une superbe trouée. C'est le bataillon de “ Lizerne ”. »
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