Régiments d’infanterie territoriale : les R.I.T (ou R.T.I.)

N° 101 à 145

 

Mise à jour : juillet 2024

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Soldats du 122e régiment territorial de Sète (merci à Jacques)

 

 N° des régiments :

 

1 à 50

51 à 100

101 à 110   111 à 120   121 à 130   131 à 145

201 à 500

 

101ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Le Puy, 13ème région militaire. En octobre 1914, à la disposition de la 2ème armée, affecté au 14e corps d’armée de janv. 1915 jusqu’en août 1915, puis au 15e corps d’armée jusqu’en juillet 1918, création d’un bataillon de marche, puis les bataillons sont affectés aux 74e et 123e divisions d’infanterie jusqu’en nov. 1918. Composition : 3 bataillons, puis 2 en mai 1916.

 

1914 :

Marseille, Villefranche-sur-Mer, garde des forts : Vésubie – La Tinée – Piccarviet et Barbonnet puis Somme (oct.) : Harbonnières, l’Éclusier, Chuignes, tranchées de Dompierre, de Frise, d’Herleville, Fay, Fontaine-lès-Cappy (nov.).

 

1915 :

Picardie : Lihons, Maucourt, en mars : tranchées du bois Commun, de Fontaine-lès-Cappy, du bois Touffu, du bois de Soyécourt, d’Herleville, du bois Etoile, de Celles, de Rajon de Jeanny.

En mai 1915, la valeur d’une compagnie part à St-Galmier (Loire) pour s’instruite et former le 4e bataillon du 103e territorial.

Secteurs du Quesnoy et d’Erches en (juil.-août). Aisne (sept.-nov.) : Craonne, Pontavert.

 

Un bataillon (numéroté 5) est créé au Puy. En juillet 1915, il intègre la 193e BI.

 

1916 :

Champagne (déc.1915-avril 16) : secteur entre la Main de Massiges et Souain, Hurlus, vallée de Marson, améliorations de tranchées de premières et seconde lignes puis Verdun (mai-nov.) : bois Saint Pierre, Esnes, Montzéville, cotes 309 et 310.

Puis secteur de la côte du Poivre, secteur de Douaumont, Belleville : aménagement de pistes, boyaux, ouvrages et ravitaillements de premières lignes pendant les attaques de fin 1916 : les pertes au régiment sont « très sévères ».

Dissolution du 3e bataillon en mai.

 

1917 :

Verdun (janv.-sept.) : ferme des Chambrettes, Vacherauville, Côte du Poivre, Vaux puis Cumières, Bras. Lorraine (oct.-déc.) : Essey, Agincourt, Bouxières-aux-Chênes, Écuelles, Moivrons.

En septembre 1917, des soldats du 91e RIT, dissous, sont intégrés au 101e RIT.

En novembre 1917, des soldats du 16e RIT, dissous, sont intégrés au 101e RIT.

 

1918 :

En mars, des soldats du 41e RIT, dissous, intègrent le 101e RIT.

Lorraine (janv.-juin) : même secteur Oise (juin-août) : Plaisance, bois de Pieumel, Arsy, ferme de Monplaisir, château de Baugy.

Régiment dissous en août 1918, les bataillons sont affectés comme bataillons de pionniers aux 74e et 123e divisions d’infanterie jusqu’en nov. 1918.

 

5e bataillon :

Un 5e bataillon du 101e RIT (10 officiers, 816 hommes et 8 chevaux), sera créé au dépôt du Puy en juillet 1915, il sera rattaché à la 193e BI, 106e RIT (bataillon 101/106) pour sa formation. Longuesse, Sagy, Condécourt.

Le 1e sept. 1915, il sera intégré au 301e RIT, nouvellement créé. (Avec un bataillon du 103e et un du 98e RIT).

 

Cet historique est « vérifié » à partir de cartes postales envoyées par un soldat du 101e RIT :

 

1914 : Marseille (cartes postales de Marseille jusqu'au 20/11/1914).

1915 : Arras (carte du 10/01/1915), Beauvais (carte du 28/02/1915), Montdidier (carte du 07/06/1915, du 15/06/1915) Tilloloy, Somme (le 16/06/1915), Bouchoir, Somme (le 11/07/1915).

1916 : Paris (07/03/1916), Changy (14/05/1916), Bar-le-Duc (09/07/1915), Verdun (30/12/1916).

1917 : Verdun (10/04/1917, 26/05/1917), Saint-Dizier (29/06/1917), Salmagne (21/07/1917), Ramerupt, Aube (31/08/1917), Arcis-sur-Aube (17/09/1917), Lyon (15/10/1917), Nancy (06/12/1917).

1918 : Langres (18/04/1818), Chavanges, Aube (27/11/1918).

 

Lire le carnet de guerre du soldat Jean AVEL du 101e RIT, publié sur mon site.

102ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Saint Etienne, 13ème région militaire, 186e brigade d’infanterie territoriale (avec le 100e RIT), créée en avril 1915. À la 87e division d’infanterie territoriale d’avril 1915 à août 1915, puis à la 81 division d’infanterie territoriale jusqu’en avril 1917. Composition : 3 bataillons.

 

1914 :

Garde de la place de Toulon : La Seyne (1e bataillon), Reynier (2e bat.), presqu’île Capet (3e bat.) puis La Garde, Le Pradet, Carqueiranne

Les 17-20 sept. 1500 h. partent pour comblés les « trous » des régiments actifs de la 13e région, le régiment est complété par des classes plus anciennes.

Champagne (oct.-déc) : secteur de Reims, Garenne de Gueux, cote 101, château de la Malle, Pévy, Pouillon, fort Saint-Thierry (oct.), travaux de défense sur le front Bézannes, Trois-Puits, Montbré, Mont de la Cuche, Puisieux (nov.), Champfleury, Taissy puis en déc. : Tranchées de Chauffour, de la Verrerrie, des Carrières, Courcelles.

3 sections de mitrailleuses viennent renforcer le régiment.

 

1915 :

Secteur de Reims (janv.-avril) : Cauroy, Hermonville, écluse du Godat, La Verrerie.

Belgique (avril-août) : garde du canal de l’Yser, Woesten, écluse d’Hetsas, Boesinghe puis entre Zuydschoote et Lizerne (mai), en juin-juil.

Repos à Quaedypre le régiment reçoit des renforts des dépôts de St Etienne, Guéret et Limoges.

Westvleteren, ferme des Quatre Paratonnerres, nord-ouest de Steenstraate, nord-est de Lizerne, écluse de Boesinghe (août), travaux de défenses en secondes lignes.

En mai 1915, la valeur d’une compagnie part à St-Galmier (Loire) pour s’instruite et former le 4e bataillon du 103e territorial.

Artois (août-fév.1915) : Bully, Rollencourt, Aix-Noulette, Angres, tranchée Constantine, les Corons d’Aix.

 

1916 :

Somme (fév.-juin) : constructions diverse en vue de l’offensive sur la Somme : Guerbigny, Le Quesnoy, Andechy

Aisne (juin-nov.) : Tracy-le-Val, Puisaleine, Etoile-Madame, Quennevières.

 

1917 :

Oise (nov.1916-fév.) : Secteur de Montdidier puis Aisne (fév.-mars) : Puisaleine, Tracy-le-Mont, Cuts, Gournaye, Bichancourt, Arblincourt.

Le régiment passe à la 3e armée (Oise) puis à la 6e armée (nord de Soissons) pour effectuer divers travaux : réparer les destructions, les routes, les voies de chemin de fer, aide au génie.

 

Régiment dissous en août 1917. Des soldats intègrent le 100e RIT

2 compagnies de mitrailleuses de position (CMP) sont formées, les N° 145 et N° 147.

Curieusement le JMO du 1e bataillon territorial du 100e RIT indique que les 2 bataillons du 102e RIT sont dissous en avril 1918…

Fin avril 1918, le 31e bataillon de mitrailleuses de position est créé avec les CMP N° 145 et N° 147 du 102e RIT et la 127e CMP du 100e RIT.

103ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Montbrison, 13ème région militaire. Réserve d’infanterie au 36e corps d’armée à partir de juillet 1917 jusqu’à sa dissolution en janvier 1918. Composition 2 bataillons, 2614 hommes et 30 officiers.

 

1914 :

Lyon (garde des voies de communication), camp de la Valbonne (instruction), Lyon

Un bataillon du 109e RIT est adjoint au 103e RIT, pour quelques semaines.

Fin sept., 500 hommes partent au 107e RI. Puis 500 autres intègrent le 216e RI.

Lyon (jusqu’en nov.), Creil, Mitry-Claye.

 

1915 : Somme : Arvillers, Erches, Guerbigny puis en juin : Bois 102, le Ravin Sec, l’Échelle-St-Aurin, les Tranchées Rouges, le Grand Ravin.

En mai 1915, la valeur d’une compagnie part à St-Galmier (Loire) pour s’instruire et former le 4e bataillon du 103e territorial.

À la disposition de la 26e division, il effectue des travaux pour l’artillerie.

Les Tranchées Bleues, bois 102.

Un nouveau bataillon (numéroté 4e) est formé et part, début juin 1915, à la 193e BI, pour être rattaché au 106e RIT. (JMO 193e BI, bataillon 103/106).

 

1916 : mêmes secteur. Puis à la disposition du 1e corps de cavalerie : travaux à Harbonnières, Vauvillers, Hangest, Folies, Warvillers. Bray-sur-Somme (service télégraphique)

Août : Chignes, Moreuil, Chuignolles. Secteur d’Amiens.

 

1917 : Secteur de Calais-Dunkerque : défense des côtes entre Sangatte et Les Petites Hemmes.

Le 1 sept. les hommes de la classes 1891 (plus de 45 ans) sont détachés à la terre (agriculture).

Le 1e bataillon, l’état-major et la CHR sont dissous le 20 octobre. Il ne reste plus qu’environ 800 hommes au régiment. Ils sont affectés à la réserve de la 133e division.

 

1918 :

Belgique (janv.-fév.) : Nieuport, Westcappel.

Secteur de Montdidier (mars) : Morisel, Moreuil, côte 106, Velennes, Guizancourt, Santelie (avril). Région de Nancy (juin).

Le bataillon restant devient bataillon de pionnier et est affecté à la 42e division d’infanterie jusqu’en nov. 1918.

 

Secteur de Nancy, Nieder-Bexbach.

 

4e bataillon :

Il a été formé un 4e bataillon (dit bataillon de place) en mai 1915, à Saint-Galmier (Loire). Les 4 compagnies sont fournies par les 101e, 102e, 103e, 104e RIT. Effectif : 8 officiers, 820 hommes, 7 chevaux.

Il part, début juin 1915, à la 193e BI, pour être rattaché au 106e RIT (JMO 193e BI, bataillon 103/106) secteur de Meaux (Monceaux). Puis son instruction se poursuit à Usavesnes et Gadaucourt (juillet-août).

 

Le 1e septembre, le bataillon est dissous et passe en entier au 301e RIT, dont il forme son 2e bataillon.

104ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Roanne, 13ème région militaire. Composition : 3 bataillons, puis 2 en juillet 1916. Au 4e corps d’armée de juin 1915 à juillet 1918, puis les bataillons sont affectés aux 124e et 163e divisions d’infanterie d’août 1918 à nov. 1918.

 

1914 :

Lyon, camp de la Valbonne (août), Épernay, Chenay, Villers-Franqueux, ferme du Luxembourg, Saint-Thierry (oct.-déc.).

 

1915 :

Marne (janv.-juin) : secteur du Luxembourg, Villers-Franqueux, Brimont, Toussicourt puis secteur des Marquises, de la Source, de Mourmelon, de Jonchery et de Saint-Hilaire.

Fin avril, 820 hommes du 104e RIT partent pour le 124e RIT (histo. du 124e RIT).

En mai 1915, la valeur d’une compagnie part à St-Galmier (Loire) pour s’instruite et former le 4e bataillon du 103e territorial.

Préparation du terrain pour l’attaque de septembre : Aubérive (juin-nov.), Baconnes, tranchées des Marmites, bois des Marmites, bois des réserves (ravitaillement en premières lignes de nourritures, munitions …) puis secteur du nord de Reims (nov.-déc.) : Les Marquises.

 

1916 :

Argonne (janv.-juil.) : Melzicourt, bois d’Hauzy, Villers-en-Argonne (exploitation forestière), Sainte-Menehould, Montrémoy (scieries, manutention, service routier), La Charmeresse, bois d’Hauzy, Neuville-au-Pont, puis secteur de Massiges (juil.-oct.), Châlons-sur-Marne (nov.-déc.).

Le 3e bataillon est dissous le 25 juillet 1916.

 

1917 :

Somme (janv.) : Chaulnes puis en Woëvre (fév.-juin) : Girouville, secteur des étangs (perfectionnement des défenses et des voies de communication).

Marne : Mont Cornillet, boyau de la Victoire, boyau de l’Oder, Prosnes, la Voie Romaine, Mont-Haut, poste Arago, Sept-Saulx.

 

1918 :

Marne (janv.-juil.) : Sept-Saulx puis secteur de Prosnes, Prunay, Thuisy, ouvrage de la Sablière (attaque allemande de juillet), Sept-Saulx, camp des Rocques.

 

Dislocation du régiment le 2 août, les 2 bataillons sont affectés comme bataillons de pionniers dans les 124e et 163e divisions d’infanterie.

105ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Grenoble, 14ème région militaire. Au 15e corps d’armée d’avril à novembre 1916. Constitution 3 bataillons, puis 2 en juillet 1916. Début août, un ordre ministériel demande au gouverneur de Grenoble de désigner 2 autres bataillons, l’un du 105, l’autre du 106e RIT pour être envoyés au Maroc Occidental. Ces 2 bataillons doivent s’embarquer à Marseille à la fin du mois. (JMO du 105e RIT). Aucune info sur le parcours de ces 2 bataillons.

 

1914 :

Champagne (sept.), Argonne (oct.-nov.) : Moiremont.

 

1915 :

Argonne (janv.-déc.) : Florent, La Placardelle, La Harazée, Neuville-au-Pont, Maffrécourt, Villers-en-Argonne, Saint-Hilaire, Montplaisir, Vieil-Orbeval.

En septembre, l’équivalent d’un bataillon (bataillon du dépôt ?) rejoint le 300e RIT pour sa création.

 

1916 :

Champagne : travaux de réfection des routes : Valmy, Somme-Bionne, ferme de Venise, Hans, Orbéval, Dompierre-sur-Aube, Somme-Suippes, Saint-Rémy-sur-Bussy.

Verdun : (mai-déc.) : ravitaillement des premières lignes : cote 304, Montzéville.

Un bataillon est dissous le 19 juillet 1916.

 

1917 :

Verdun (janv.-sept.) : Esnes, La Carouge, réduit d’Avocourt, Montzéville puis armée d’Italie.

 

1918 :

Italie : Milan.

106ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Bourgoing, 14ème région militaire. À la 97e division d’infanterie territoriale (nouvellement créée en oct.) d’octobre 1914 à août 1915. 193e brigade d’infanterie territoriale. Constitution 3 bataillons. Puis au 20e corps d’armée de décembre 1916 jusqu’en juillet 1918, puis les bataillons sont affectés aux 15e et 25e divisions d’infanterie d’août à nov. 1918.

Début août, un ordre ministériel demande au gouverneur de Grenoble de désigner 2 autres bataillons, l’un du 105, l’autre du 106e RIT pour être envoyés au Maroc Occidental. Ces 2 bataillons doivent s’embarquer à Marseille à la fin du mois. (JMO du 105eRIT).

Aucune info sur le parcours de ces 2 bataillons.

 

Cet historique succinct est tiré (entre autres) d’un carnet de campagne d’un soldat du 106e RIT, et du JMO de la 193e BI, le JMO du 106e RIT ne débutant que le 01/09/15

 

1914 :

Grenoble et ses environs : Corenc, Montbonnot, Biviers (août), puis défense des forts de l’est de Paris.

En septembre 14, 500 h. du 106e RIT partent au 110e RIT (histo. du 110e RIT).

Roissy-en-Brie, Moissy-en-Brie, La Queue-en-Brie, Choisy-le-Roi.

 

1915 :

Défense des forts de l’est de Paris (janv.-mai) : Serrières, Frèches, Palaiseau, Verrières. Ozoir-la-Ferrière.

 

Les bataillons sont séparés :

1e bat. : À l’est de Meaux, St Jean-les-deux-Jumeaux, Montceaux. En juin, le 1e bataillon part secteur de Verdun à Dombasle, Montzéville, puis tranchées au Bois Carré (jusque fin août)

2e bat. : Verdun (848 h. à l’effectif) à partir de mai : Dombasle, Haucourt, Malancourt.

Un renfort de 59 h. arrive du dépôt de Vienne du 19e RIT.

3e bat. : Montceaux, Brinches, est de Meaux, St Jean-les-deux-Jumeaux, Montceaux. En juillet, le 3e bataillon rejoint les 1e et 2e à Verdun.

 

Ces 3 bataillons seront reconstitués en corps autonome (JMO 193e BI du 24/08/1915). Voir ici

 

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à Le 4e bataillon du 118e RIT (principalement des hommes venants du 58e RIT d’Avignon), est rattaché au 106e RIT en mars 1915. Il cantonne à Champs (77) (JMO 193e BI, bataillon 118/106)

Ligny-sur-Ourcq, Noisy-en-Brie, Signy-Signets, secteur est de Meaux. Villiers-Adam.

Chars (77) en juillet.

Au 1e août 1915, ce bataillon ne fait plus partie de la 193e BI, il devient le 3e bataillon du 311e RIT (208e BI)

 

à Le 5e bataillon du 64e RIT, de Nevers, est rattaché au 106e RIT en mai 1915. Il cantonne à Fublaines (77) (JMO 193e BI, bataillon 64/106). Montigny, Saint Fiacre.

Parcours après août 1915 ?

 

à Le 6e bataillon du 98e RIT, de Ursay (recrutement de Montluçon), est rattaché au 106e RIT en juin 1915.

Il cantonne à Villemareuil (77) (JMO 193e BI, bataillon 98/106). Théméricourt, Frémainville (juillet).

Le 1e sept. 1915, il sera intégré au 301e RIT, nouvellement créé. (Avec un bataillon du 101e et un du 103e RIT).

 

à Le 4e bataillon du 103e RIT, de Saint Galmier (dépôt Montbrison), est rattaché au 106e RIT en juin 1915. Il cantonne à Montceaux (77) (JMO 193e BI, bataillon 103/106). Marines (77) en juillet.

Le 1e sept. 1915, il sera intégré au 301e RIT, nouvellement créé. (Avec un bataillon du 101e et un du 98e RIT).

 

à Le 5e bataillon du 101e RIT, du Puy, est rattaché au 106e RIT fin juillet 1915. Il cantonne à Longuesse, Gandécourt, Sogny (JMO 193e BI, bataillon 101/106). Sagy, Condécourt.

Le 1e sept. 1915, il sera intégré au 301e RIT, nouvellement créé. (Avec un bataillon du 103e et un du 98e RIT).

 

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Reconstitution du régiment

 

Le 106e RIT est donc reconstitué à partir du 1/09/1915 à 3 bataillons (48 officiers, 2507 hommes de troupe)-Début du JMO- Il se trouve en tranchées en secteur de Verdun (Bois Carré, Haucourt, bois de Malencourt).

 

1915 :

Secteur de Verdun toute l’année.

Mi-sept. Un échange de 295 hommes (vieux territoriaux, classes 1899,99) s’effectue entre le 106e RIT et les 111e, 141e, et 258e RIT

Le 16 oct., le 106e RIT reçoit un renfort de 68 hommes provenant du 9e bataillon de marche du 111e RI.

Fin oct. échange de 101 h. (vieux territoriaux, classes antérieures à 1891) du 106e RIT contre 95 h. (classes plus jeunes) des 61e, 85e et 139e RIT

33 hommes partent au 9e bataillon de marche du 111e RI

En nov. échange de 58 h. (vieux territoriaux, classes antérieures à 1891) du 106e RIT contre 63 h. (classes plus jeunes) des 85e et 139e RIT

En déc. échange de 43 h. du 106e RIT contre 43 h. du 139e RIT

 

1916 :

Verdun (janv.-mars) : Haucourt, Malancourt, bois des forges, Béthelainville.

Dombasle, Juvincourt, bois de Malancourt, bois Carré.

Le 20 mars (au bois de Malancourt, Béthelainville) durant l’attaque allemande 537 hommes disparaissent (JMO)

Le régiment fût quasiment anéanti les journées du 20-23 mars; beaucoup de soldats furent prisonniers. De graves défaillances auraient été observées durant cette journée. Le 106e RIT se trouvait avec le 111e RI et le 402e RI. Une enquête est menée par le Général De SALINS (29e DI) sur les faits qui ont accompagné l’affaire de Malancourt. (JMO du 31/03)

Les pertes du JMO du 106e RIT indiquent 27 tués, 122 blessés et 537 disparus.

 

Le régiment part pour le Nord : Il est chargé de la surveillance du secteur ouest de la défense fortifiée de Dunkerque, Loon-Plage. Puis Belgique : Coxyde, presqu’île de Nieuport, Malo-Terminus, Nieuport.

Près de 400 hommes seront détachés à l’artillerie pour 2 mois (mai-juin). Le 3ème bataillon du 121e RIT est dissous en juin 1916, 12 officiers et 663 h. intègrent le 106e RIT. Le 16 août, le régiment envoie 5 h. au 10e RIT, 104 h. au 29e RIT, 8 h. au 33e RIT, 48 h. au 111e RIT.

Il reçoit 16 h. du 111e RIT, 10 h. du 10e RIT, 54 h. du 29e RIT, 1 H. du 8e RIT. En octobre tout le 3e bataillon est détaché à l’artillerie.

Début déc., le régiment part pour Calais et sa région, où il assure le service de place. Puis il part pour la Somme.

 

1917 :

Somme : à la disposition du service routier : Longueau, Marcelcave, Vaires, Hamel, Warfusée, Harbonnières.

Puis nouveau départ pour l’Aisne : Château-Thierry (mi-janv.) puis Magneux, Blanzy, Fismes, Oeuilly, ferme Cuisy, Magneux, Merval, Villette, Revillon, Longueval, Barbonval, Bazoches. À la disposition du service routier.

 

En mars, 100 soldats du 106e RIT partent aux 18e et 23e sections d’infirmiers, 23 soldats au 1e groupe d’aérostation.

En juin : Vézelise, Seichamps, Buissoncourt, Laitre-sous-Amance, Bouxières aux Dames, Ansauville, Hamonville, Landremont, Saizerais (camp du ravin), forêt de Puvenelle, Jaillon, Bois de l'évêque.

Le 1e août, 119 hommes (père de 4 enfants ou veuf de 3 enfants et militaires ayant eu 3 frères tués à la guerre) partent pour le 85e RIT.

Le 3 août, le 3e bataillon est dissous : Les effectifs sont répartis dans les 2 autres bataillons et l’excédent dans les 38e, 39e et 81e RIT.

Fin sept. , un renfort d’environ 200 hommes du 6e bataillon du 87e RIT et d’environ 100 h. du 5e bataillon du 61e RIT.

Rambucourt, Mandres, Camp de la Réhanne. Travaux forestiers. Manonville (oct.), Laneuville-devant-Bayon.

En déc. : Martincourt, Saizerais, Griscourt, Manoncourt, Rogéville.

 

1918 :

Un état du régiment à la date du 1e janvier indique : 129 officiers, 1394 hommes et 176 chevaux.

Secteur de Verdun (janv.-fév.) : quartier de la Citadelle, la côte de Talou, Charny, Longbut.

Secteur de Verdun (janv.-fév.) : quartier de la Citadelle, la côte de Talou.

 

Le 7 février 1918 : les personnels des classes 1898 et plus jeunes sont transférés au 9ème bataillon du 25ème RI, puis le régiment reçoit un renfort de 283 hommes du 98e RIT.

Mi-mars, plus de 260 hommes sont évacués pour intoxication par les gaz.

 

A partir d’avril, le régiment part dans l’Oise : Vaucelles, Huleux, Verrines, Mery. Puis en juin : Béthisy-St-Martin, Béthisy, Béthisy-St-Pierre. Forêt de Retz, Taillefontaine, Émeville, Vannoise

 

Le 106ème RIT est dissous le 20 juillet 1918, puis les bataillons sont affectés aux 15e et 25e divisions d’infanterie, comme pionniers, d’août 1918 à nov. 1918. Certains soldats des plus jeunes passent au 55e RI et au 152e RIT.

107ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Annecy, 14ème région militaire. Composition : 6 bataillons (puis 5 en sept. 1914) et 3 compagnies de dépôt. Le nombre d’hommes est d’environ 15000 (JMO)

 

1914 :

Albertville (jusqu’à mi-sept.)

Fin septembre 1000 hommes parmi les plus jeunes partent au 30e RI, et 500 h. au 32e RI. Le 3e bataillon est donc dissous le 17 sept.

3 bataillons partent pour Ligny-en-Barrois (les N ° 1, 2 et 6), les 2 autres (n° 4 et 5) restent à Albertville et sont considérés comme détachés du régiment.

Bataillons 1 et 6 :

Meuse : Souilly, Fleury-sur-Aire, Nubécourt, Assainissement des champs de batailles de la Marne. Vignory.

Donjeux, Rouvrois (25/09-10/10)

Bataillon 2 : Bar-le-Duc

 

Le 10 oct. Les 3 bataillons partent pour le Pas-de-Calais

Bataillons 1 : Saint-Pol-sur-Ternoise, puis Creil (Oise), le Bourget : travaux de ravitaillement sur convoi en partance de la gare de Creil vers la ligne de front (Artois, Somme) puis à la gare d’Aubervilliers et du Bourget.

Fin nov. 300 hommes du bataillon (75 h. par compagnie repartent vers Annecy (dépôt du 107e RIT) pour être formés et partir ensuite dans les régiments combattants.

Service d’escorte de trains de ravitaillement en gare du Bourget, d’Aubervilliers et de Drancy.

 

Bataillon 6 : Calais puis Abbeville, Hesdin.

Fin nov. 300 hommes du bataillon (75 h. par compagnie repartent vers Annecy (dépôt du 107e RIT) pour être formés et partir ensuite dans les régiments combattants.

 

Bataillon 2 : Saint-Pol-sur-Ternoise, Ligny-Ste-Flochel (5e cie)

Fin nov. 300 hommes du bataillon (75 h. par compagnie repartent vers Annecy (dépôt du 107e RIT) pour être formés et partir ensuite dans les régiments combattants.

 

1915 :

Bataillons 1 : Barlin, Aubigny (travaux routiers).

Le 9 août, le bataillon part pour Troyes (Aube), travaux forestiers secteur de Dainville. Gardes en gare de Troyes et gare de Valmy (travaux divers en gares, suite offensive de Champagne)

 

Bataillon 2 : Houdain, Barlin (entretien du réseau routier), puis en avril : Saint-Pol, Petit-Gauchin, Aubigny, Barlin, Anvin.

 

Bataillon 6 : Hesdin, Auchy-lès-Hesdin, puis en avril : Ste-Catherine-lès-Arras, Saint Aubin, Mareuil (construction de routes pour l’attaque du 9 mai), Duisans (escorte de prisonniers vers le Bourget),

Forêt d’Hesdin (travaux forestiers). Puis en sept. Pernes (Marne) : fabrication de grenades (23e cie), Humières (garde du parc d’aviation).

Forêt de Coucy (Aisne), Gouy-en-Artois (nov.)

 

Fin nov. 110 hommes des plus jeunes (40 ans et moins) partent au 102e RIT.

Fin déc. 22 soldats du 107e RIT intègre le 143e RIT.

En août 1915, un bataillon du dépôt du 107e RIT sont intégré au 311e RIT pour sa création.

En déc., tous les soldats des classes 1894-95 et plus jeunes (426 h.) partent pour le 25e RIT (sauf les pères de 5 enfants et veuf de 4 enfants).

Ils sont remplacés par des pères de 5 enfants et veuf de 4, provenants des 97e, 159e, 226e, 237e, 269e, 368e RI et des 17e, 42e, 44e, 57e chasseurs et des 25e, 100e, 109e RIT.

 

1916 :

 

Le 107e RIT est dissous en février 1916. L’État-major et la compagnie hors-rang sont supprimés.

Les bataillons deviennent bataillons isolés. Affectation ?

108ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Chambéry, 14ème région militaire. Composition : 5 bataillons, puis 3 fin août 1914, puis 2 en janv. 1917. À la 96e division d’infanterie territoriale d’octobre 1914 à juillet 1915 (191e brigade d’infanterie avec le 112e RIT), puis rattaché au 2e corps d’armée jusqu’en fév.1916, passe à la RFV, région fortifié Verdun (211e brigade territoriale isolée).

 

1914 :

Occupations des forts des Alpes : Bourg-Saint-Maurice, d'Aiton, du Mont Perché, du Télégraphe et de Modane, en août et septembre 1800 hommes des plus jeunes passent dans les régiments d’actives ; le 108e RIT se réduit à 3 bataillons.

Marne : Prosnes, ferme de Moscou (oct.-janv. 1915).

 

1915 :

Argonne, bois de la Gruerie (déc.14.-fév.15) : pour le 2e bataillon seul.

Marne : nord de Reims, les Marquises (janv.-juin) puis Les Éparges, Bois Haut, tranchée de Calonne (juin-juil.), ravin de Sonvaux puis bois Loclont (août-déc.).

 

1916 :

Meuse (janv.-sept.) : secteur de Loclont, bois Bouchot, Mouilly, secteur des Éparges.

Fin nov. 485 hommes du 268e RIT intègrent le 108e RIT

 

1917 :

Secteur des Éparges (janv.-avril) en janvier 1917, un bataillon est supprimé, le régiment passe donc à 2 bataillons.

Saint-Mihiel, Paroches, Chauvemont (mai-juil.), secteur de Reims (août-déc.).

159 hommes intègrent le 268e RIT en novembre.

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1918 :

Reims en janvier (pose de 11 km de réseaux de fil de fer au travers des rues et boulevards de la ville, creusement d’abris).

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Le régiment est dissous le 6 février 1918. Certains soldats intègrent le 88e RIT.

Le 1er bataillon subsiste seul et prend la dénomination de bataillon de pionniers. En mars 1918 : ce bataillon est envoyé aux environs de Dunkerque où il reste jusqu'à la fin des hostilités.

108ème RIT de marche

Formé, le 13 novembre 1914, par la réunion au camp de la Valbonne du 3e bataillon et du 5e bataillon.

Ces deux bataillons avaient été formés le 1er novembre à Modane et à Bourg-Saint-Maurice, composé d'hommes de 40 à 47 ans.

 

1914 :

Le 1er décembre, environs de Paris, Tremblay-les-Gonesse, La Villette-aux-Aulnes.

Oise (déc.) : Fits James, Glermont.

 

1915 :

Montdidier. Fresnoy-en-Chaussée, construction de tranchées la nuit, Rouvroy-en-Santerre, Le Quesnoy

Somme, Oise (juillet-déc.) : Boulogne-la-Grasse, Beuvraignes, Proyart, Remaugiès (est de Montdidier), Cessier, cote 97, Tilloloy.

 

1916 :

 

A la date du 11 février 1916, le régiment a pris le nom de 308e RIT.

109ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Vienne, 14ème région militaire. À la 94e division d’infanterie territoriale d’août 1914 à sept. 1914, puis réserve d’infanterie du 16e corps d’armée de juin 1915 à juin 1916. Au 12e corps d’armée à partir de juin 1916, puis à la 23e et 24e division d’infanterie d’août à nov. 1918. Composition : 3 bataillons, (puis 2 en sept. 1916), 23 officiers, 2070 sous-officiers et hommes de troupe, 23 chevaux.

 

1914 :

Bataillons 2 et 3 : Briançon : entrainement et instruction dans la région de Briançon jusque fin septembre, puis la formation reçoit un renfort de 700 hommes provenant du 119e RIT.

Bataillon 3 : Lyon jusque fin sept.

Le régiment se regroupe au camp de la Valbonne (Ain) jusqu’au 01/10.

Champagne (oct.- déc.) : garde des voies ferrées et des gares, déchargement de trains de ravitaillement, travaux sur les routes du secteur Suippes et Somme-Tourbe, Laval-sur-Tourbe, certaines compagnies occupent des tranchées de secondes lignes.

 

1915 :

Mêmes secteurs, Wargemoulin.

En février, environ 300 soldats des plus jeunes partent du 109e RIT, intègrent le 209e RI, 320 autres au 207e RI (en plusieurs fois) et reçoit en mars 500 hommes âgés de la réserve territoriale. En avril, des hommes partent au 14e, 83e, 59e, 88e et sont remplacés par des hommes des 7e, 20 et 207e RI.

Perthes-lès-Hurlus, Beauséjour, bois des Allemands, bois Jaune.

En juillet, le régiment reçoit des soldats des 57, 58, 59 et 60e territorial, tous âgés de plus de 40 ans.

En octobre 122 hommes, des plus jeunes partent au 342e, 80e et 143e RI.

32 soldats sont tués par l’explosion d’une mine souterraine le 23 juillet, secteur de Perthes.

Chemin des Rondins, secteur de Perthes-lès-Hurlus, Somme-Tourbe, cote 203, trou Bricot : travaux divers, ravitaillement, transport de bois de tranchées…

 

1916 :

En début d’année, 147 soldats, père de cinq enfants, partent du régiment pour s’occuper de travaux agricoles.

Aisne (janv.-juin) : Ville-en-Tardenois, tranchées dans le secteur Mercin-Vernant (Aisne), Saconin, Vaux, Missy-aux-Bois, moulin Saint-Félix.

Le 11 juin, Un renfort de 205 hommes provenant de la dissolution du 4e bataillon du 8e territorial intègre le régiment.

Verdun (juin-juil.) : secteur d’Esnes, Montzéville, bois Saint-Pierre, bois du Deffoy, ouvrage de Tarascon.

Aisne (juil.-oct.) : Oulches, Vassognes, Bourg, Maizy, Le Blanc-Sablon, Vallée Foulon.

Le 11 sept., le 3e bataillon est dissous, il est dispersé dans la 89e division territoriale.

 

Mareuil-sur-Ourcq puis Somme (sept.-déc.) : Herbécourt, Frise, Lamotte-en-Santerre, Flaucourt, Biaches (les compagnies sont dispersées dans divers secteurs), Flaucourt, Biaches, bois Achille, tranchée Barberousse, tranchée Witikind.

 

1917 :

janv.-mars : même secteur.

En février, le régiment reçoit un détachement de 344 hommes provenant de la dissolution du 311e régiment territorial. Ils ont en grande partie 45 à 47 ans.

Champagne (fév.- oct.) : Somme-Tourbe, Mesnil-lès-Hurlus, Maisons-de-Champagne, tranchée des Chevaliers, réduits de Beauséjour, du crochet et des Trois coupures, main de Massiges (mai), secteur de Souain, secteur de la Chenille et des Wacques, Suippes (oct.).

Fin nov., le 109e RIT s’embarque par voie ferrée pour l’Italie, comme tout le 12e corps d’armée.

Campagne d’Italie (déc.) : Montecchio, Maggiore, Montebelle, Vérone : Surveillance des gares, service téléphonique et télégraphique, service des routes, défense contre avions (pour les sections de mitrailleuses)

 

1918 :

Le 27 janvier, un soldat, se voit retirer sa croix de guerre en raison d’une faute grave qu’il vient de commettre. En février un caporal est cassé de son grade, après jugement du conseil de guerre.

Italie : Garda, San Bonifacio, Bussolengo puis en février secteur d’Asolo, Castelfranco, San Catarina, Garda (avril), Vérone, Vittarolo, Mason-Vicentino.

 

Le régiment est dissous le 1e août 1918, pour former 2 bataillons de pionniers (l’un à la 23e DI et l’autre à la 24e DI) et une compagnie de mitrailleuses, affectées au 89e RIT.

110ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Romans, 14ème région militaire. À la 94e division d’infanterie territoriale d’août 1914 à sept. 1914, puis réserve d’infanterie du 16e corps d’armée de juin 1915 à avril 1916, puis les bataillons sont affectés à la 1e et à la 33e division d’infanterie d’août 1918 à nov.1918. Au 18e corps d’armée à partir d’avril 1916, création d’un bataillon de marche en juillet 1918, puis les bataillons sont affectés à la division à la 1e division d’infanterie et à la 33e division d’infanterie d’août 1918 à nov. 1918.

 

1914 :

Occupations des forts des Alpes (août-sept.) : secteur Briançon, fort Olive, le Granon.

En septembre, 750 hommes des plus jeunes passent au 159e RI, et, dans le même temps, 500 h. arrivent du 106e RIT et 700 h. du 120e RIT.

L’historique dit :

« Ces renforts, presque tous volontaires, voulaient partir au front avec le 110e RIT… »

Marne (oct.-déc.) : bois d’Hauzy, ruisseau de l’Étang.

 

1915 :

Champagne (janv.-sept.) : secteur de Ville-sur-Tourbe, ouvrage Pruneau, construction de travaux de défense, puis ne juin-sept. : Tranchées de la Main de Massiges, cote 166 puis ravitaillement des premières lignes d’attaque de l’offensive de septembre (secteur de la Butte du Mesnil).

Aménagement de pistes, transport de munitions et de nourriture aux avant-postes, boyaux de Hambourg, de Berlin, de Koslin, de Cuxhaven, secteur de Beauséjour.

En oct.-déc. : Sud de Mesnil-lès-Hurlus, Voie Romaine, Trou Bricot, Tahure, ouvrage Emery.

En avril, 500 hommes du corps colonial, des plus âgés, intègrent le 110e RIT.

 

1916 :

Aisne (janv.-avril) : secteur de Soissons, Pernat, Mercin.

Début 1916, le 1e bataillon est employé à de « mystérieuses besognes » (source : historique), une discrétion absolue lui est demandée. Le JMO n’en parle pas, tout au plus il mentionne de « bombardiers » ?

Verdun (mai-juin) : bois de la Caillette, bois de Vaux-Chapître, Fleury, Thiaumont, terrassement devant le fort de Douaumont.

Argonne (juil.-sept.) : le Four-de-Paris, bois d’Hauzy (oct.).

Somme (fin 1916) : Dompierre.

 

1917 :

Somme ((jusque fév.) : ravin du Satyre, camp des Cuisines, Assevillers, Dompierre, Belloy-en-Santerre

Oise (mars) : Montdidier, Royes, Faverolles, Onvillers, bois de Vaux, exploitation de carrières, réfection des routes, aménagement de gares, construction d’hôpitaux.

Aisne (avril-juin) : ravin d’Oulches, plateau Triangulaire, Craonne, plateau de Californie puis Vauclerc, Craonnelle, Moulin-rouge, Blanc Sablon.

258 hommes du 284e RIT, dissous, intègrent le 110e RIT, en septembre 1917

Alsace (juil.-oct.) : Ballersdorf, Fullern, Abgeot, Carspach, Belfort puis Marne (fin 1917) : secteur de Suippes.

 

1918 :

Marne : secteur de Suippes puis Arcis-sur-Aube : construction de terrains d’aviation puis en juin : secteur de Compiègne, Choisy-au-Bac.

 

Le régiment est disloqué à partir du 1e août 1918 : en 2 bataillons de pionniers affectés à la 1e division d’infanterie et à la 33e division d’infanterie d’août 1918 : à nov. 1918.

 

Vers l’album photos de Georges Auguste LAMY, du 110e régiment territorial

111ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Montélimar, 14ème région militaire. À la 94e division d’infanterie territoriale d’août à sept. 1914, 188e brigade, puis rattaché à la 69e division d’infanterie, puis à la division provisoire Guérin, puis au 4e corps d’armée de juin 1915 à juillet 1916, puis au 16e corps d’armée jusqu’en septembre 1917. Composition : 2 bataillons (puis 4 en fév. 1918), 27 officiers, 2081 sous-officiers et hommes de troupe, 23 chevaux.

 

1914 :

Alpes (août-sept.) : occupations des forts et batterie de Viraysse, Roche-la-Croix, Saint-Pons, Meyronnes, Glairolles, Tournoux, Larches

250 hommes, des plus jeunes, partent pour les régiments d’active, dont le 52e RI, ils sont remplacés par 500, puis 420 hommes venant du dépôt de Montélimar.

Aisne (oct.-déc.) : secteur de Soissons (oct.), puis Vailly, Soupir, Courcelles, Brennes, Presles

 

1915 :

Aisne (janv.-avril) : Cys-la-Commune, Presles puis secteur ouest de Reims (avril-juin), cavaliers de Courcy, verrerie de La Neuvillette.

Puis Champagne (mai-déc.) : Perthes-lès-Hurlus, ferme de Beauséjour, Maisons-de-Champagne, bois de la Pioche, bois des Pyramides, Thuisy, Baconnes, Main de Massiges.

 

En mai 1915, un bataillon du dépôt du 111e RIT est rattaché à la 194e brigade, puis au 91e RIT (bataillon 111/91).

En août, ce bataillon est intégré au 311e RIT pour sa création.

 

Fin nov. 277 hommes, des classes 1898 et postérieur (37 ans et moins), passent au 202e RI et 148 hommes, des mêmes classes au 336e RI. Le régiment reçoit, en échange, du 202e RI, 277 hommes et du 336e RI, 152 hommes des classes 1894 et antérieures (41 ans et plus).

 

Le 6 mai 1915, un soldat, COURTOIS Joseph Victor, s’est suicidé en se tirant un coup de fusil sous le menton (3e compagnie) (JMO)

 

1916 :

Champagne (janv.-août) : Main de Massiges : occupation des tranchées de seconde lignes et travaux divers de renforcement, tranchées de Ratibor, de l’Annulaire, Duerot, Guernier.

81 hommes pères de familles nombreuses (pères de 5 enfants ou veuf de 4 enfants) passent au 132e RIT.

Le 14 août, 318 hommes d’un bataillon dissous du 104e RIT, intègre le 111e RIT.

Meuse : Avocourt, bois de Hesse, Courtechausse, secteur de Vauquois, Neuvilly, La Hardonnerie, Forimont, Branière puis Argonne : Rochamp, Bourdelois, Bec de Cheppe, Merliers.

 

1917 :

janv.-août : Boureilles, Rochamp, Four-de-Paris, La Chalade, ouvrage du Châlet, La Corniche, La Demi-Lune, bois des Merliers, Four-de-Paris

Début janv. 144 hommes partent pour des unités d’infirmiers et de COA.

Le 4 octobre, le régiment reçoit 148 hommes (d’âges environ 40 ans) du 283e RIT.

Occupation de certains forts de Verdun (sept.-déc.)

 

1918 :

En février, le 6e RIT est dissous et ses 2 bataillons passent au 111e RIT.

En mars environ 800 soldats des 47e et 53e RIT, dissous, intègrent le 111e RIT.

2 bataillons de plus sont créés au 111e RIT qui portent le n° 3 et 4. L’effectif du régiment passe à 75 officiers et 3118 hommes.

(Fév.-nov.) : Occupation de tous les forts de la région de Verdun : forts de Tavannes, Marre, Belle-Épine, Charny, Chana, des Sartelles, La Chaume, Mulainville, Deranné, Rozellier, Génicourt, Troyon, Douaumont, Vaux, La Laufée, Souville, St Michel, Belleville.

3ème bataillon de marche du 111e RIT

Un bataillon, nommé 3e bataillon de marche, a été créé du 11 mars au 1e août 1915, à Montluel (camp de la Valbone). Il est constitué de 10 officiers, de 762 hommes de troupes et 7 chevaux.

Le bataillon fait partie du camp retranché de Paris, 97e division territoriale, 194e brigade.

 

Occupation du fort de Chelles, garde du pont de Gournay, Moutry (mai), Meaux, Germigny-l’Évêque, fort de Vaujours, Bron, Chessy.

112ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Gap, 14ème région militaire. À la 96e division d’infanterie territoriale d’octobre 1914 à juillet 1915 (191e brigade d’infanterie avec le 108e RIT), puis au rattaché au 6e corps d’armée jusqu’en juillet 1915, puis les bataillons sont affectés aux 28e et 61e divisions d’infanterie d’août à nov. 1918. Composition : 2 bataillons, puis 3 en nov. 1914, puis 2 en août 1916

 

1914 :

Alpes (août-sept.) : occupations des forts Château-Queyras, Mont Dauphin, Saint-Vincent.

Travaux d’organisation et de défense des forts.

Le 15 septembre, 500 hommes environ partaient pour les régiments d’active.

En octobre occupation de la haute vallée de l’Ubaye (Tournoux, Barcelonette, Meyronnes, Saint-Paul)

Champagne (oct.-déc.) : secteur de Prosnes, service aux tranchées de 1e ligne, ruisseau de la Prosnes, la Pyramide.

Le 17 novembre le régiment passe à 3 bataillons, avec l’arrivée de Chambery dun bataillon du 107e RIT.

1915 :

Champagne (janv.-juin): nord de Braconnes, secteur de Prosnes puis en février secteur de Prunay et des Marquises.

Wez, Beaumont, Verzy, Bois Viladet (juin).

 

En mars, environ 550 hommes, des plus jeunes, passent dans des régiments de réserve (201e et 284e RI, entre autres).

En retour il reçoit 294 hommes, des plus vieux, du 108e RI.

Secteur de Verdun (juin-nov.) : Les Éparges, chemin de Mouilly, Dieue-sur-Ranzières, bois des Chevaliers.

Les 3 bataillons rattachés à des divisions différentes effectuent des travaux d’organisation de tranchées et abris de secondes lignes.

Le 18 juin, 100 hommes de la classe 1889 (45 ans) passent au 44e RIT à Verdun.

Le 2 juillet, le régiment reçoit un renfort du 93e RIT et du 6e RIT (400 hommes au total.)

Ravin des Bœufs, bois du Fays, ravin de Vaux (août).

Champagne (nov.-déc.) : est de la ferme Hippique, bois du Piémont, parc de Nantivet.

Participation à l’attaque du 25 septembre : enlèvement des blessés, ravitaillement en premières lignes, occupations des tranchées allemandes conquises.

Octobre-déc. : Moulin de Souain, Trou Bricot, abris Roquès, ferme des Wacques, l’Opéra.

 

1916 :

Janv. – juin : Saint-Hilaire, ferme de Navarin, secteur de Souain.

Le régiment a eu 103 tués et 305 blessés durant le temps qu’il a passé dans le secteur de Souain (août 15-juin 16)

Secteur de Verdun (juin-août) : Tavannes, Le Cabaret, creusement de tranchées, amélioration de boyaux.

Tunnel de Tavannes, fort de Tavannes, ligne des Réduits,

En août, un bataillon est supprimé, suite aux pertes.

300 hommes passent au 97e RIT, en septembre 1916.

Somme (sept.-déc.) : aide pour les moissons, puis Cappy, moulin de Fargny, construction d’un pont à Frise, aménagement de terrain d’aviation, Curlu, construction de baraquements, remise en états des routes…

 

1917 :

Aisne : Travaux en gares de Braine, Bazoches, Fère-en-Tardenois, garde des stocks de munitions, travaux préparatoire à l’offensive du Chemin des Dames d’avril.

Soupir, cour Soupir (avril), Cys-la-Commune. Ostel.

Vosges (juin 1917-mars 1918) : Travaux agricoles en juin.

Secteur de Siant-Dié, col de Ste Marie, Anould (camouflage des routes), amélioration des routes. Lauterupt.

Le 112e RIT reçoit 320 soldats du 57e RIT.

Le régiment tient les premières lignes : Beuley, château de Faîte, Quartier de Blancrupt, Orbey, Creux d’Argent, Claude-Pierre,.

Puis déblaiement des neiges sur les routes.

 

1918 :

Haute Alsace : (janv.-mars) : Belfort, Morvillars, Etueffont.

Pose de voie de chemin de fer, création d’aérodrome.

En février une centaine d’hommes quittent le régiment pour des régiments d’active. Ils sont remplacés par le mêm nombre de soldats anciens du 250e RI.

Somme (mars-mai 1918) : sud de Montdidier, Aubvillers, filescamps, Hargicourt, ferme de la Folie.

Thory, Chirmont, La Harelle, Gratibus, bois de l’Alval, Saint-Aignan, Coulmelle.

Lorraine (mai-août) : sud-est de Lunéville, entretien des routes, déchargement des munitions en gares et entretien des voies.

Manonviller, Thiébauménil, Moncel, Vathiménil.

 

Le 112e RIT est dissous le 18 août 1918. Il est créé 2 bataillons de pionniers qui sont affectés aux 28e et 61e divisions d’infanterie d’août à nov. 1918.

113ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Toulon, Saint-Jean-du-Var, 15ème région militaire. Composition : 4 bataillons, 55 officiers, 4041 hommes et 27 chevaux.

 

1914 :

Embarquement à Marseille le 17 août sur le « Savoie » le « Ville-de-Bône », le « Manouba », et « l’Alsace »

Maroc Oriental : 1e et 2e bataillon : secteur d’Oudjda, Taza, Guercif, Taourirt : protection de convoi, installation de lignes téléphoniques, construction de pistes et de routes.

Des colonnes de reconnaissance sont formées avec de la cavalerie pour mission : protection de tribus soumises, répression de révolte, destruction de postes dissidents.

Maroc occidental : 3e et 4e bataillon : Rabat, camp de Salé, Kenitra, Méchra-bel-Ksiri, Arbaoua, Bouznika (garde des camps de prisonniers allemands).

 

1915 :

1e et 2e bataillon : Safsafat, Mçoum, Hassan-el-Youdi, puit de Redjerda, Guercif, Taourit.

3e et 4e bataillon : Sidi Boudouma, le Gharb, Fez, Rabat, Oued-Amelil.

 

1916 :

1e et 2e bataillon : Taourit, Gouttitir, La Bordette, Oudjda.

3e et 4e bataillon : Oued-N’Ja, Matmata, Taza.

 

1917 :

Le 1e mars, 47 hommes du 222e RIT arrivent au 113e RIT (JMO du 222e RIT)

1e et 2e bataillon : Même secteurs, puis Debdou, combat d’Igli, Moulay-Taïeb, Mahiridja.

3e et 4e bataillon : Tiflet, nord de Fez, Harcha, Sidi-Ben-Kacem, Oulm, puis Casablanca (oct.), M’Coum

 

1918 :

Même secteurs, fin mars le 4e bataillon seul embarque à Casablanca pour la France, les autres : Bab-Moroudj, Taza, Casablanca, Taourirt, Guercif, combat de la voie ferrée Fez-Taza (25 sept., 17 tués). Les 3 bataillons reste au Maroc jusqu’en janvier 1919.

5e bataillon

Le 19 septembre 1916, la circulaire ministérielle N° 15.117 dit : (JMO du 230e RIT)

« En raison de la nécessité de ravitailler d’urgence les troupes d’infanterie d’étapes de l’armée d’orient, et de l’impossibilité de puiser sur les ressources de l’intérieur les effectifs nécessaires dans les délais voulus, j’ai décidé qu’un renfort de 1000 territoriaux ou RAT encadrés serait fourni par prélèvement sur l’ensemble des bataillons territoriaux du camp retranché de Paris.

Ces hommes seront choisis en premier lieu, parmi les RAT des classes 1893-94 (…) à l’exclusion des pères d’au moins 4 enfants vivants ou veuf pères d’au moins 3 enfants vivants et des militaires ayant eu 3 frères tués. Ils seront répartis en trois détachements égaux (1 officier, 8 sous-officiers, 15 caporaux et 310 hommes)

Les 3 détachements ainsi constitués seront dirigés respectivement :

Le 1e sur le 5e bataillon du 65e territorial (armée d’Orient, Salonique)

Le 2e sur le 5e bataillon du 59e territorial (armée d’Orient, Salonique)

Le 3e sur le 5e bataillon du 113e territorial (armée d’Orient, Salonique) »

 

Ces 2 renforts, tirés au sort, des 59e et 113e RIT (avec des hommes des 232, 237 et 285e) partent pour Toulon à destination de l’armée d’Orient (Salonique, Grèce).

C’est ce détachement qui se trouvait à bord du GALLIA lors de son naufrage.

Le 04/10/1916 : Le croiseur « Gallia » fût torpillé par un sous-marin allemand au large de la Sardaigne : >>> voir ici <<<

 

La liste des disparus du Gallia comporte de nombreux soldats originaires de ce régiment (passés ensuite aux 59 et 133e RIT).

114ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Toulouse et Antibes. Composition : 6 bataillons, 3 à Antibes (1e, 2e et 3e), les 3 autres à Toulouse (4e, 5e et 6e bataillon) Ces 2 entités seront distinctes et combattront l’une en France, l’autre au Maroc.

1e, 2e et 3e bataillons :

1914 :

Cagnes, Cros de Cagnes, Saint-Raphaël (août).

Le 2 septembre, il fournit un renfort de 250 hommes pour les 4e, 5e et 6e bataillons à Toulon qui s'embarquent pour le Maroc.

Le 14 septembre il fournit un renfort de 250 hommes pour les 58e, 112e et 163e RI.

Il reçoit 607 hommes le 22 sept. et 450 le 23.

Rouen (fin sept.) puis attaché à la 2e armée (oct.-déc.) : police mobile secteur de Granvillers, Marseille-le-Petit, Mollières.

 

1915 : Morancourt, Cerisy, Beauvais (avril), Senefontaine, Flombermont, Vaux, Vessencourt puis Artois : Aubigny (travaux de tranchées puis assainissement du champ de bataille de Carency en mai), Frévent, Bailleul-aux-Cornouailles.

Dans une fabrique de grenades, une explosion accidentelle fait 31 morts, 25 blessés et 9 disparus, le 9 octobre à Roëllecourt.

En nov., les soldats les plus jeunes (classes 1895 et postérieures) passent aux 8e, 81e, 82e, et 143e qui versent leur territoriaux les plus âgés (classes antérieures à 1893) au 114e RIT.

3e bataillon : s’administre seul à partir d’avril : Amiens, citadelle d’Amiens, service divers de la place forte.

 

1916 :

1e bataillon :

Bataillon d’étapes à la disposition du service routier de la 3ème armée puis au service routier de la 4ème armée britannique secteur Thièvres, Aroille, Corbie.

2e bataillon :

Bataillon d’étapes à la disposition de la 10ème armée, Saint-Dizier, Badonviller (service en gares), Givry-en-Argonne.

3e bataillon :

Le 31 janvier 16, il passe à la 103e division d’infanterie territoriale 242 gradés et hommes des classes 94-93-92 et reçoit des régiments de cette division, 300 gradés et hommes de toutes classes pères de 5 enfants ou veufs pères de 4 enfants.

Marcelcave (déchargement trains de munitions), Artois et Somme pour travaux d’agriculture, travaux de carrières à Moutières-les-Amiens.

 

1917 :

1e bataillon :

au service routier de la 4ème armée britannique en avril, Amiens.

Le 1e bataillon du 114e RIT est dissous à la date du 15 avril 1917. Il rejoint le 40e RIT pour former les 5e et 6e compagnies. (Historique du 40e RIT).

2e bataillon :

Du 14 au 16 janvier 1917 : le 2e bataillon reçoit 532 hommes des classes 90 et plus anciennes, pères de 5 enfants, et veufs pères de 4. Il verse à d'autres bataillons 445 hommes des classes 1891 et plus jeunes du service armé.

Valcourt : service forestier.

Le 2e bataillon du 114e RIT est dissous à la date du 21 juin 1917, les soldats passent en majorité aux 40e et 139e territorial.

3e bataillon : les compagnies sont séparées : service de garde à Mézières, Beaucourt, Senlis (service forestier), Ribécourt, Compiègne (service de la place), Harbonnières (à la disposition de l’armée britannique), Wiencourt, Fouillon, Guerbigny, Pont-l’évêque.

 

1918 :

3e bataillon : Parvillers (service en gare), Roye-sur-Matz (service forestier), Sempigny (scieries), Royalieu (service de santé), Gramoiselle, service aéronautique (en sept. –nov.).

Le 6 mars 1918, les classes 1898-1899 du 67e RIT intègrent le 114e RI (histo. du 67e RIT).

4e, 5e et 6e bataillons :

1914 :

Défense de la place de Toulon (août), embarquement à Toulon le 4 sept. pour le Maroc.

(09/09), Ber-Réchid, Settat, Guisser.

 

1915 :

Casablanca (toute l’année pour le 6e bataillon), Kasbah-Tadla, Oued-Zen pour le 4e bataillon (Maroc Oriental), liaison sécuritaire entre les pistes du Maroc et de l’Algérie.

 

1916-1917 :

6e bataillon : Boujab, Kasbah-Tadla, El-Graar, Lamine, Marrakech, Tanat, Aïn-Taguela, combat du défilé de Z’Maïs (oct.), Tizlit, Aït-Messat, Azilal.

4e et 5e bataillon : Taza, Koudiat-El-Biad, Guercif, Chemina, Touahar.

 

1918 :

Toumzit, Djebla pour les 4e et 5e bataillons, sud marocains pour le 6e bataillon.

115ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Marseille, 15ème région militaire. Constitution : 3 bataillons.

 

1914 :

Surveillance de la frontière Italienne : Camp retranché de Nice puis à partir de sept. : Camp retranché de Dijon.

Le 18 septembre un détachement de 1800 hommes avec cadres fut prélevé sur le régiment (volontaires et territoriaux des plus jeunes classes) pour être dirigé sur les dépôts des 152e RI et 149e RI.

Vosges (nov.) : Saint-Michel, Laneuveville, Etival, Saint-Rémy, La Fontenelle (déc.), vallée de la Plaine.

 

1915 :

Vosges : à la disposition du génie, service aux tranchées Saint-Michel, Saint-Jean-d’Ormont, cote 607, à la Croix-le-Prêtre, Wisembach, La Chapelotte et à Pierre-Percée.

1e bat : défense des sous-secteurs Gemainfaing, Frabois, Hermanpère, La Côme.

2e bat : les Ravines, cote 651, cote 675, Les Coichots, puis, en août, au camp de Mülwenwald.

3e bat : La Béhouille, sous-secteur du Spitzemberg, cote 425 (rive droite de la Fave).

 

1916 :

1e bat : rive gauche de la Fave, sous-secteur Combrimont et Lesseux.

2e bat : même secteur puis crête des Coichots, cote 675.

3e bat : même secteur puis en mars : Combrimont, Lesseux, cote 607 puis en août : crête des Coichots, cote 675.

Dissolution du 3e bataillon le 1e janvier 1917.

 

1917 :

1e bat : AlmattBraunkopf, sur la rive droite de la Fave puis en mars : Les Ravines, cote 675, Les Coichots, La Chapelotte.

2e bat : Spitzemberg, Bois Brûlé.

En août 1917, le régiment est regroupé et envoyé en Belgique : ferme Capelle, ferme Blankaert, Woesten et reçurent comme mission de créer et d’améliorer les routes et les pistes sur la rive droite de l’Yser (région de Hetsas) puis en sept. Haute-Marne : travaux de terrassement pour l’installation d’un camp américain.

En sept. 1917 des hommes du 223e RIT, dissous, intègrent le 115e RIT.

 

1918 :

Le régiment est dissous en février 1918

Le 2e bataillon fut transformé en un « bataillon de pionniers » à quatre compagnies de 300 hommes et deux compagnies de mitrailleuses de position. Ce bataillon demeura à Rambervillers jusqu’à l’armistice

116ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Corse : Corte, Calvi, Sartène, Bonifacio, 15ème région militaire. Composition : 3 bataillons.

 

1914 :

Embarquement à Ajaccio pour Bizerte (25/08).

1e bataillon : Tunis.

2e bataillon : rive droite de Bizerte.

3e bataillon : secteur de Sidi-Abdallh.

En octobre, 1200 hommes du 116e RIT, des plus jeunes, regagnent le continent pour intégrer les régiments d’active.

 

1915 :

1e bataillon : Tunis.

2e bataillon : rive droite de Bizerte, en juillet des détachements sont de garde de camp de prisonniers (Henchir, Guengla).

3e bataillon : secteur de Sidi-Abdallh, Sfax (lutte contre les sauterelles !).

 

1916 :

1e bataillon : Tunis puis Bizerte (avril).

2e bataillon : rive droite de Bizerte puis Bizerte (avril).

3e bataillon : secteur de Sidi-Abdallh puis Bizerte (avril).

Le régiment se regroupe à Bizerte en avril. Il est réduit à 2 bataillons et 2 sections de mitrailleuses au mois de septembre.

Sud tunisien (à partir de sept.) : Matmata, Ben-Gardanne, Djerba, Sidi-Toni.

 

1917 :

Sud tunisien : Matmata, Ben-Gardanne, Djerba, Sidi-Toni.

En mars, le régiment est réduit à 1 bataillon et 2 sections de mitrailleuses.

Zarzis, Gabès, Sjax, Ferryville.

 

1918 :

Zarzis, Gabès, Sjax, Ferryville puis Bizerte et retour en France, puis la Corse (Corte) en février 1919.

117ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Nîmes, 15ème région militaire. À la 96e division d’infanterie territoriale d’août 1914 à juin 1915, puis 2e corps d’armée. En août 1918 les différents bataillons sont affectés aux 4e et 36e divisions d’infanterie. Il fait partie de la 192e brigade d’infanterie territoriale (avec le 97e RIT). Composition : 3 bataillons (puis 2 en fév. 1917) : 41 officiers, 212 sous-officiers, 2956 hommes de troupe.

 

1914 :

Camp retranché de Nice (août-sept.), veille de la frontière Italienne, Saint-André.

1800 hommes, des plus jeunes, quittent le 117e RIT pour combler les vides des régiments d’infanterie d’active après la bataille de la Marne. Le régiment est complété par des hommes venant des dépôts de la 15e région militaire.

Marne (oct.-déc.) : secteur de Baconnes, Prosnes, Les Grandes Loges puis secteur de Prunay, ferme des Marquises.

 

1915 :

Le 4 décembre 1914, le 2e bataillon du 117e RIT est mis au service du 20e régiment d’infanterie en Argonne : secteur bois de la Gruerie, Fontaine-aux-Charmes, Fontaine Madame, Saint-Hubert jusqu’en février 1915.

Marne (janv.-déc.) : secteur des Marquises, maison du Garde de la Voie Romaine, Thuizy.

En avril, 500 hommes arrivent au 117e RIT, pour compléter ses pertes. Une section de pionniers est créée en juin.

Secteur de Verdun (juin) : Bonzée, Manheulles, le Four à Chaux, tranchées de Calonne, les Éparges, le Bois Haut, la Pince du Homard, ravin de Sonvaux (juil.), ferme Monville, ouvrage Cornu, camp de la Fontaine Saint-Robert (déc.).

 

1916 :

En janvier, l’équivalent d’un bataillon part pour la création du 340e RIT

Secteur de Verdun (janv.-juin) : tranchée de Calonne, Mouilly, bois Haut, ravin de France, bois Loclont.

Bataille de la Somme (juil.-déc.) : secteur de Proyart, Dompierre-en-Santerre, Berny, Chuignes (oct.-nov.).

180 soldats âgés (classes 1890 et antérieures) partent au 35e régiment territorial en novembre 1916.

 

1917 :

Lorraine (janv.-mars) : Sexey-au-forges, Belleville, Bois l’évêque, forêt de Mondon (travaux forestiers).

En février le 3e bataillon est dissous, et réparti dans les autres bataillons.

Marne (avril) : Vandeuil, Breuil, Hourges (réfection des routes secteur de la 5e armée), puis manutention de munitions pour l’offensive du Chemin des Dames (avril-juil.) : Rosnay, camp de la Tuilerie, Maison Bleue, le Godat.

En septembre 1917, des soldats du 91e RIT, dissous, sont intégrés au 117e RIT.

Secteur de Verdun : ravitaillement de munitions et vivre en première lignes durant l’offensive française d’août-sept. : Côte du Poivre, Côte du Talou, secteur de Mormont puis secteur d’Avocourt, cote 304, Mort-Homme (nov.-déc.).

En oct., 218 soldats du 117e RIT partent au 62e RIT.

 

1918 :

Verdun (janv.-fév.) : cote 304, Mort-Homme.

En février 1918 des soldats du 123e RIT, dissous, sont intégrés au 117e RIT

Oise (mars-mai) : Attichy, Cuise-Lamotte (réfection des routes, construction de nouvelles défenses), ferme des Loges, Condun (juin), carrières de Montigny, ravin des Bleuets, Ribécourt, cote 133, l’Écouvillon, Mélicocq, moulin d’Auteuil (juil.), Walligny, La Ferté-Milon (juil.) : assainissement des champs de bataille de la seconde bataille de la Marne), Fère-en-Tardenois (août).

 

En août 1918 : les deux bataillons sont affectés aux 4e et 36e divisions d’infanterie, comme bataillons de pionniers. La compagnie de mitrailleuses est affectée au 2e corps d’armée.

118ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : camp de Massilia, puis Avignon, 15ème région militaire. Par ordre du 19 juin 1915, le groupement de Reims devient le 38e corps d’armée, à la date du 22 juin 1915. Le 118e RIT est réserve d’infanterie du 38e corps d’armée jusqu’à sa dissolution. Constitution : 3 bataillons, puis 4 début 1915, puis 3 en août 15.

 

1914 :

Camp retranché de Nice (août-sept.) : Beaulieu puis place forte de Dijon (sept.-nov.) : fortifications de campagne.

1200 hommes du 118e RIT partent pour combler les vides des régiments d’active, ils sont en partie remplacés par des éléments du 58e RIT du dépôt d’Avignon.

Marne (nov.-déc.) : Mailly, Sillery, canal de la Marne, ouest de Reims, bois des Zouaves.

 

1915 :

Début 1915, le régiment reçoit 650 hommes de renfort (la plupart provenant du 58e RIT) pour constituer le 4e bataillon.

 

Bat. 1 à 3 :

Ouest de Reims (janv.-oct.) : Les Marquises, secteur du fort de la Pompelle, Sillery (travaux de sapes, creusement de galeries de mine, aménagement de tranchées, pose de réseaux de fil de fer…).

 

4e bat. : rattaché au 3e bataillon du 106e RIT (principalement des hommes venants du 58e RIT d’Avignon).

Noisy-en-Brie, Signy-Signets, secteur est de Meaux. Villers-Adam (JMO de la 193e BI). Chars (juillet).

Au 1e août, ce bataillon ne fait plus partie de la 193e BI, il devient le 3e bataillon du 311e RIT (208e BI). En août 1915, un bataillon du dépôt du 118e RIT sont intégré au 311e RIT pour sa création.

Les 19 et 20 oct. 1915, une violente attaque aux gaz fait de nombreuses victimes au sein du 118e RIT, près de 700 h. sont hors de combat secteur ouest de la Pompelle, ferme d’Alger, Les Marquises.

Fin 1915, le régiment fut renforcé par un millier d’hommes venus des 17e et 18e régions militaires.

 

1916 :

Secteur de Reims, est du fort de la Pompelle, ferme d’Alger.

 

1917 :

Secteur de Reims (toute l’année) : l’Allée Noire, Le Linguet, Reims, faubourg de Reims puis Verdun (déc.).

 

1918 :

Verdun (janv.-mars) : Les Chambrettes, Bezonvaux, ravin de l’Hermitage, Douaumont.

 

Régiment dissous en février 1918 : et transformé en 2 bataillons de pionniers : le premier encore à Verdun, puis dans l’Oise à partir d’avril (service routier. Le second occupa la rive droite de la Meuse jusqu’à l’armistice.

 

Lire le carnet de guerre du capitaine GAMBARELLI, officier du 118e territorial, publié sur mon site.

119ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Privas, 15ème région militaire. Constitution : 2 bataillons, puis 3 en avril 1915.

 

1914 :

Camp retranché de Briançon (août-sept.), puis camp retranché de Paris (nov.-déc.) : Mesnil-Amelot puis Oise (déc.) : Clermont.

 

1915 :

1e bat. : Somme (mars-sept.) : Bray-sur-Somme, Cappy, Éclusier, Fontaine-lès-Cappy puis secteur nord-est de Montdidier (oct.-mars 1916) : Lignières, La Boissière, Conchy-les-Pots.

2e bat. : Somme (toute l’année) : travaux de campagne secteur de Lihons, Bois-Madame, Wagons-Brûlés.

3e bat. : Un 3e bataillon est constitué en avril 1915 et est dirigé vers le camp retranché de Belfort : surveillance des routes, organisation du camp (avril-sept.) puis Alsace (sept.-avril 1916) : vallée de la Fecht et de la Lauch.

En déc., des hommes venant du 286e RIT, intègrent le 119e RIT.

 

1916 :

1e bat. : Exploitation forestière : Villers-Cotterêts puis Tricot (avril-déc.) : installation d’un hôpital.

2e bat. : dissous en 1916 ?

3e bat. : Alsace (avril 1916) : vallée de la Fecht et de la Lauch puis Saint-Dié.

En nov. la 3e compagnie du 2 bataillon (88 hommes) du 222e RIT arrive au 119e RIT.

 

1917 :

Le 1e bataillon est dissous en février 1917, son effectif est versé au 76e territorial.

3e bat. : Abancourt, Aumale : travaux de doublement de voie ferrée, puis Brancourt (avril), Saint-Dizier (juin) : travaux dans les gares régulatrices.

 

1918 :

3e bat. : Le bataillon est mis à la disposition de l’aéronautique à Linthelles (Marne).

120ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Pont-Saint-Esprit, 15ème région militaire. À la 97e division d’infanterie territoriale (nouvellement créée) d’octobre 1914 à août 1915. Régiment de la RFV (Région Fortifiée de Verdun). Par ordre de la RFV, du 10 janvier 1916, le secteur nord de la RFV devient 30e corps d’armée le 11 janvier 1916. Ce régiment devient donc réserve d’infanterie du 30e corps d’armée jusqu’en mars 1916. Composition : 3 bataillons, puis 2 en sept. 1917.

 

1914 :

Briançon (août-oct.) : troupe de couverture sur la frontière italienne

Un accident de train survient le 6 août, dans le tunnel de Beaurières (Alpes) dont la pente est très forte, la machine n’étant pas assez puissante pour remorquer le train qui s’arrête au milieu du tunnel : 4 morts et de nombreux blessés par intoxication.

En septembre, 700 h. du 120e RIT intègrent le 110e RIT (dont 750 hommes des plus jeunes passent au 159e RI).

L’historique du 110e RIT dit : « Ces renforts, presque tous volontaires, voulaient partir au front avec le 110e RIT… »

 

Camp retranché de Paris : Pontoise (nov.) puis Saint-Cyr (déc.), Sceaux.

 

1915 :

Lagny, Chelles puis région de Verdun (mai-août) : Braquis, bois d’Armont puis en sept.-déc. : Bois des Chevaliers, bois de Fays (à la disposition de la IIe armée).

 

1916 :

Est de Verdun (toute l’année) : mêmes secteurs, Trésauvaux, zone des Hures.

 

1917 :

Est de Verdun (jusqu’en avril) : Gillaumont, Rupt-en-Woëvre, ravin d’Hédevaux, ravin de la Fontaine Saint Brice, les Trois Hures, tranchée des Douzains, ferme de Pontoux, Ancemont, Sommedieue (travaux en secteur et forestier), 3 compagnies sont placées en seconde lignes des Éparges puis Érize-la-Brulée, Rosne puis secteur de Verdun : (mai-juil.) : Troyon.

Fort sud de Verdun (août) : forts de Moulainville, de Dérame, de Rozelier, d’Haudainville de Troyon et de Génicourt.

Fin août, des soldats du 23e RIT arrivent au 120e RIT, le 3e bat. du 23e RIT étant dissous.

Secteur de Reims (août-déc.) : Champfleury, pont de la Mousse, fort Saint-Thierry, Trigny, Villers-Franqueux, Châlons-sur-Vesle (à la disposition du génie).

 

1918 :

Le régiment est dissous en janvier 1918, il a eu environ 2100 soldats évacués pour maladie (entre 1914 et 1918)

121ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Béziers, 16ème région militaire. Composition : 3 bataillons, 2 bataillons partent au Maroc, le troisième reste en France. En février 1915, des soldats du dépôt du 121e RI partent, vers le 322e RIT, nouvellement créé. (Histo. du 322e RIT)

 

1e bataillon

1914 : embarquement à Marseille le 31 août pour le Maroc : M’Coun, Oudja, Taourirt, camp de Berteaux, El-Ajoun.

Secteur de M’Coun et Safsafat jusqu’en décembre : escorte de convois, service de garde.

 

1915 : secteur de Taza, Bouladjeraf, Aghbal toute l’année.

 

1916 : secteur de Taza : service de la gare.

 

1917 : Casablanca, Fez, Mazagan puis Casablanca (août), le bataillon est embarqué pour Marseille où il arrive le 9 août : part pour Béziers (garde des prisonniers de guerre) et garde de voies ferrées à Ventimille-Trente.

Le bataillon (et le reste du second bataillon) est dissous le 5 octobre 1917 et intégré au 296e régiment d’infanterie territoriale

 

2ème bataillon

1914 : Embarquement à Sète le 1/09/14 pour le Maroc : Meckés, Fez, Ain Schkeff, Oued Ouislam, Madouna : garde de prisonniers allemands (jusqu’en déc.)

 

1915 : même secteurs jusqu’en mai, puis camp d’Ain-Defali (travaux de fortifications), Sidi Boudouma

Escorte de divers convoi entre Ain-Defali et Sidi-Boudouma, Ain-Sélim, Bel-Ksiri puis Meknès (oct.-déc.)

 

1916 : Meknès (janv.-sept.) : garde de prisonniers allemands et prise de garnison épisodique des forts d’El Hadjeb, Rabat, Arbaoua

 

1917 : mêmes secteurs et même activité toute l’année

 

1918 : Kenitra, Arbaoua, Mechra, Ain-Ouzif : escorte de divers convois et service de gardes divers

Le 2ème bataillon est dissous en février 1919, et rentre en France

 

3ème bataillon

1914 : Sète (août-déc.) : instruction du bataillon pour qu’il devienne bataillon de campagne, garde de la place de Sète puis Creil (nov.), Montdidier, Maresmontier, le bataillon est rattaché à la 82e division d’infanterie, Warfusée, Etinehem

 

1915 : Somme (déc.14 à juil.) : Assainville, Etinehem, Albert, Beaufort-en-Santerre

En février, 400 hommes intègrent le 307ème et 308ème RI. Le 8 mars 360 hommes partent à leur tour au 319ème RI, ils sont remplacés par des renforts provenant des dépôts des territoriaux des 15ème et 16ème régions militaires

Le Quesnel, Rouvroy-en-Santerre, Vrély, Warvillers, Le Bouchoir (janv.-juil.)

Le bataillon est rattaché à la défense de Dunkerque (à) : secteur de Dunkerque-Crombecke, Bergues, Stavele (Belgique)

Le 3ème bataillon est dissous en juin 1916, les soldats intègrent le 106e RIT

 

Lire le carnet de guerre d’un soldat du 121e RIT publié sur mon site.

122ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Montpellier, 16ème région militaire. Effectif au 1e sept. 1915 quand le régiment reçoit son drapeau : 52 officiers et 2856 hommes. À la 97e division d’infanterie territoriale (nouvellement créée) d’octobre 1914 à août 1915, puis rattaché au 5e corps d’armée jusqu’en août 1918, puis les bataillons sont rattachés à la 9e division d’infanterie et 77e division d’infanterie d’août 1918 à nov. 1918. Composition : 3 bataillons, puis 2 en sept. 1916.

 

1914 :

Secteur de Toulon (août-sept.) : Réserve générale, défense du littoral, surveillance des voies, entraînement puis camp retranché de Paris (oct.-déc.) : creusement de tranchées secteur Pontoise, Triport.

 

1915 :

En février 1915, des soldats du 122e RI partent, vers le 322e RIT, nouvellement créé. (Histo. du 322e RIT)

Camp retranché de Paris (janv.-avril) puis les bataillons se séparent :

1e bat. : Région de la Charmeresse, pont des Quatre-enfants, forêt de Hesse.

2e bat. : Argonne : défense et travaux d’organisations du secteur de Malancourt.

3e bat. : Argonne : défense et travaux d’organisations du secteur d’Avocourt.

Le régiment se reforme le 1e sept. 1915 et rentre en possession de son drapeau.

Argonne : Avocourt, le Rendez-Vous-de-Chasse, forêt de Hesse, tranchée du Buisson (creusement de boyaux, aménagent les centres de résistance, coupent les arbres et transportent les rondins, du matériel, fabriquent des chevaux de frise, tressent des claies ou assemblent des caillebotis…).

 

1916 :

Avocourt, le Rendez-Vous-de-Chasse (bataille de Verdun) puis en avril-juin : La Chalade, forêt de Hesse, forêt de Cumières

Le 3e bataillon est dissous le 30 août 1916

Somme (sept.-nov.) : secteur de Maricourt (construction de baraques et transport de munitions d’artillerie), Bray-sur-Somme, moulin et ravin de Fargny, ravin de Maurepas, du Bois-Vieux, Curlu.

Marne (déc.) : secteur de Reims.

 

1917 :

Aisne (janv.-oct.) : route Blanc-Bois, la Pêcherie, bois de Gernicourt et de Beaumarais, carrières de Roncy, bois Marteau (préparation de l’offensive d’avril), bois des Buttes, bois de la Mine, tunnel du bois des Moches, bois de Gernicourt (escorte de prisonniers) , Desaix, Beaumarais, carrières de Gernicourt, Juvincourt – Miette (transport de munitions en première ligne), route de Pontavert – ferme du Choléra, la Miette, Pontavert, Craonne.

 

1918 :

Gernicourt (janv.), Meurival, Magneux-lès-Fismes puis secteur de Péronne et de Rosières-en-Santerre (à la disposition des services routiers de l'armée pour creuser de nouvelles routes et aménager les voies d'accès en arrière du front).

Chiry, entre Dreslincourt et Pimprez (mars) puis en juin : bois de Saint-Marc, Romény, Cormoyeux, les lisières ouest des bois de Talma et de Saint-Quentin puis défense des ponts de la Marne en juillet : pont d’Ay, d'Épernay et de Mardeuil.

Assainissement du champ de bataille, récupération du matériel et de la récolte des moissons. Zone d'action limitée par la ligne Cuchery, Baslieux, Cuisles, Vandières, la Marne (juil.-août).

 

Le 15 août 1918, en exécution des prescriptions de la note 14.340 du G. Q. G., en date du 12- 7-18, le 122e RIT réserve d'infanterie du 5e C.A. est supprimé en tant que régiment. Les 1er et 2e bataillons conservent leur numéro actuel et sont réorganisés sans compagnie de mitrailleuses, sur le type bataillon isolé de pionniers à 3 compagnies.

Les bataillons sont rattachés à la 9e division d’infanterie et 77e division d’infanterie d’août 1918 à nov. 1918.

123ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Mende, 16ème région militaire. Au 14e corps d’armée de juin à juillet 1915, puis à la RFD (Région Fortifiée de Dunkerque) puis rattaché au 2e corps d’armée à partir de sept. 1916 jusqu’à sa dissolution. Composition : 3 bataillons (3075 hommes et 36 officiers), puis 2 en mars 1917.

 

1914 :

Secteur de Toulon (août-nov.) : Réserve générale, défense du littoral, surveillance des voies. Il sert de dépôt de transition aux effectifs rassemblés à Mende à destination d’autres corps, et il perd par prélèvements successifs une partie de ses éléments.

Somme (nov.-déc.) avec la 53e division d’infanterie : secteur entre Albert et Royes, Assainvillers, Plessier, Malancourt.

 

1915 :

Somme : Authuile, Aveluy, Fricourt, La Boiselle, Carency (?) puis en mai-juillet : Foucaucourt, Herleville, Fontaine-lès-Cappy.

Dunkerque (juil.) puis Belgique (août-sept.) : secteur de Nieuport puis Nord : secteur de Saint-Omer (jusque déc.).

 

1916 :

Belgique (janv.-sept.) : secteur de Nieuport, tranchée du Phare, presqu’île de Béacou, marais Saint-Georges, Lombartzyde.

Somme (sept.-déc.) : Proyart, ravin de Morcourt, Belloy-en-Santerre.

.

1917 :

Secteur de Toul (exploitation des forêts), construction du pont de Belleville (sur la Meuse).

Le régiment est réduit à 2 bataillons en mars.

Secteur d’Épernay (Marne) en mars : service routier de la 10e armée puis en avril-juil. : Aisne, bois des Couleuvre, sud de Craonne, Cormicy, tranchée du Choléra, ravin de Vaux-Varenne puis secteur de Verdun (août-sept.) : secteur de Charny, ravin du Monument, bois de Nixéville.

En septembre 1917, des soldats du 91e RIT, dissous, sont intégrés au 123e RIT.

Secteur de la cote 304 et du Mort-Homme (sept.-déc.), Triaucourt, Ville-sous-Cuisance.

 

1918 :

Secteur de la cote 304 et du Mort-Homme.

 

Le régiment est dissous en fév. 1918, il est créé un bataillon de pionniers et 2 compagnies de mitrailleuses (n° 75 et 76) rattachées au 17e bataillon de mitrailleuses de position (2e corps d’armée), le surplus de soldats partent pour les 117e RIT, 71e RIT et au génie.

 

Parcours du bataillon de pionniers : forêt de Hesse (mars), Bailleul (Oise), Saint Maur (avril), Conty (service en gare), Ville-en-Selve, Camp de Haïes.

4e bataillon du 123e régiment d’infanterie territoriale.

Un quatrième bataillon a été formé en mars 1915. Il comprend 4 compagnies issues de Béziers (1e compagnie, issue du dépôt du 96e régiment d’infanterie territoriale), Montpellier (2e compagnie, issue du dépôt du 81e RIT), Narbonne (3e compagnie, issue du dépôt du 80e RIT) et Perpignan (4e compagnie, issue du dépôt du 53e RIT). La concentration à lieu à Montpellier.

1915 : Toul, Écrouves (avril-mai). Il est rattaché administrativement au 98e RIT. Confection et réfection des ouvrages de défense de Toul. Martincourt, Gézoncourt. Il est rattaché au génie du 12e corps d’armée. Réfection et défense des voies de communications. Rogéville, forêt de Puvenelle (juin-déc.).

1916 : Gondrecourt, Saizerais, Toul, (février-nov.). Région parisienne. Le Bourget, Aubervilliers. La quasi-totalité du 4e bataillon du 123e RIT intègre le 2e bataillon du 19e RIT.

124ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Rodez, 16ème région militaire. Composition : 3 bataillons, 33 officiers, 2964 hommes, 35 chevaux.

 

1914 :

Nice : garde de la ville et occupation des forts de la Corniche, du Mont Agel, de La Drette, de la Tête de Chien et de la Turbie (août-nov.).

En septembre, 400 hommes partent pour le dépôt du 112e RI, 350 pour le 141e RI et 350 pour le 40e RI. Ils intègrent ensuite définitivement ces régiments. 424 hommes arrivent du dépôt de Rodez du 124e RIT, début octobre, puis encore 420 hommes le 15/10, puis 340 le 21/10.

Le 28 octobre 292 hommes partent pour les 6e, 24e et 27e bataillons de chasseurs.

Le 4 novembre, 200 hommes provenant du 125e RIT intègrent le 124e RIT.

Le 18 nov. 300 hommes arrivent encore au 124e RIT.

Aisne (nov.-déc.) : Secteur de Soissons, Vauxbuin, Bucy-le-Long, Villeneuve-Saint-Germain.

 

1915 :

Aisne : Secteur de Pernant, Maison Neuve, Pommiers, Saint-Crépin, Vauxrot.

13 janvier attaque de Crouy, le régiment perd 181 hommes (la majorité est déclaré « disparus »).

Le 15 janvier, par ordre du général commandant la 6e armée, les unités d’infanterie de réserve du 5e groupe de réserve ayant besoin de renfort, seront recomplétés en prélevant les meilleurs éléments sur le 124e territorial. Ces prélèvements pourront s’élever jusqu’au ¾ de l’effectif.

 

Le régiment en tant que régiment de campagne est dissous le 20 janvier 1915.

462 hommes partent pour le 231e RI, 592 pour le 276e RI, 447 pour le 289e RI et 428 hommes au 352e RI. Le 23 janvier l’effectif du régiment est d’environ 1000 hommes, grâce à l’arrivée de 131 hommes du dépôt de Rodez. Le reste du régiment est groupé en 1 seul bataillon qui cesse de faire le service de l’avant.

Fév.-avril : Soissons, Chavigny, Hartennes, Pierrefonds (entretien des routes).

 

À Esbly, fin avril, le 124e RIT est reconstitué à 3 bataillons (total 2427 hommes), avec adjonction d’un bataillon du 104e territorial (820 h.), d’un bataillon du 89e territorial (851 h.) et d’un bataillon du 100e territorial (802 h.).

Zone nord du camp retranché de Paris, Chaussy, Fourges : réfection de tranchées et travaux divers.

 

Le 1e septembre 1915, le 124e RIT prend le N° 300 et devient le 300e régiment territorial (rattaché au dépôt d’Aurillac).

Durant cette période, le 124e RIT a eu 5 tués, 53 blessés et 196 disparus (pour la plupart à Crouy).

125ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Narbonne, 16ème région militaire, 179e brigade, 90e division d’infanterie territoriale. À la 90e division d’infanterie territoriale d’août 1914 à sept. 1914.

 

1914-1918 : Maroc et Tunisie

Les 1er et 3e bataillons auraient été présents dans le sud-Tunisien. Les autres ?

Si vous possédez cet historique, je suis intéressé, envoyez-moi un mail.

Le 4 novembre, 200 hommes du 125e RIT intègrent le 124e RIT.

126ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Perpignan, 16ème région militaire, 179e brigade, 90e division d’infanterie territoriale. À la 90e division d’infanterie territoriale d’août 1914 à sept. 1914. 3 bataillons (puis 2 en nov. 1916, puis 1 en août 1918) : 36 officiers, 177 sous-officiers, 2973 soldats, 29 chevaux. En février 1915, des soldats du dépôt du 126e RI partent, vers le 322e RIT, nouvellement créé. (Histo. du 322e RIT)

 

1914 :

Surveillance des côtes et point de passage de la frontière espagnole (août).

Tunisie (sept.-déc.) : Bizerte, Sidi-Abdallah : maintenir l’ordre et la sécurité par la garde des tranchées, des forts, des feux de la côte, des magasins et parcs, du poste d’atterrissage du câble, des réservoirs d’eau, etc., etc.

Garde de camps de prisonniers en Tunisie : Bizerte, Porto-Farina, Kairouan, Monastir, Zaghouan, Aïn-Sfaïa.

 

Fin sept. 1914, 1200 hommes embarquent pour la France pour être intégré aux régiments d’infanterie d’active.

L'armement que le régiment avait reçu à la mobilisation lui fut enlevé pour être mis entre les mains des troupes françaises ou « indigènes » envoyées sur le front de France, et il toucha en remplacement le fusil modèle 1874.

"Nous citons ce fait qui a son importance, Il explique comment, fait unique dans l’histoire de nos guerres coloniales, nous eûmes, dans les combats du sud, l’infériorité d’armement contre les « indigènes » rebelles ou tripolitains armés de fusils" (source : historique du 126e RIT).

 

1915 et 1916 :

Sud tunisien : Gabès, Tataouine, Médenine, Zarzis, Dehibat.

Combat du poste de Bir Remtsa (25/09/15), Dehibat, Bir Oum Souigh, Chenini puis Gabès, Matmala, la Ksira, Mareth.

En novembre 1917, suite aux pertes, le 3e bataillon est dissous.

 

1917 et 1918 :

Tunis, Sousse, Kairouan, La Goulette, Sfax.

Opérations de recrutement de soldats : Le Sers, Maktar, la Siliana, la smala des Souassis, Kalaa Djerba, Hadjeb el Aïoun.

En août 1918, l’effectif du régiment n’étant plus que de 600 hommes environ, un bataillon fut encore dissous.

127ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Carcassonne, 16ème région militaire, 180e brigade, 90e division d’infanterie territoriale. À la 90e division d’infanterie territoriale d’août 1914 à sept. 1914. Composition : 3 bataillons. En février 1915, des soldats du dépôt du 127e RI partent, vers le 322e RIT, nouvellement créé. (Histo. du 322e RIT)

 

1914 :

Embarquement à Sète du 12 au 14 août sur 3 navires, le « Chaouïa », « l’Abda », et « l’Hérault » pour Casablanca.

 

1e bat. : Fez, fort Chardonnet, fort Bourdonneau, fort Juge, Seffrou, Anoceur.

2e bat. : Fez, fort Chardonnet, fort Bourdonneau, fort Juge, Aïn Sbitt, El Kalaades-Sless.

3e bat. : Mazzagan, camp Réquistou, Mogador.

Fin déc., un contingent de soldats malades (maladies gastriques), secteur de Fez, retourne en France. Certains soldats en sont morts.

 

1915 :

1e bat. : Fez, Bab Merzouka, Taza, secteur de Fez toute l’année, hormis quelques action de police secteur oued Matmata, secteur du Moyen-Atlas, Meknés.

2e bat. : Même secteur que le 1e bataillon.

Il est signalé dans l’historique :

« Durant l’été de 1915, le Sirocco souffla pendant près de 2 mois et le thermomètre marqua 48 à 50 degrès à l’ombre ».

3e bat. : Mazagan, Saffi, Agadir (construction de routes, garde de prisonniers allemands, lutte contre l’invasion des sauterelles..), Marrakech.

 

1916 :

1e bat. et 2e bat. : Secteur de Fez et de Rabbat, opérations défensives et offensives : Oued Matmata, escorte de convois, création de nouveaux postes (El Menzel, Sidi Bou Knadel, Dar Debibagh). Attaque du poste de Tarzout (mai).

3e bat. : Marrakech, camp de Guéliz, Tanat puis à partir de novembre : Tadia Zaïan, Tadla, Boujad, Moulay-Bou-Azza.

 

1917 :

1e bat. : Secteur de Fez, puis Rabbat (déc.).

2e bat. : Secteur de Fez, El Menzel, Tissa, Karia.

3e bat. : Moulay-Bou-Azza, oued Zem, La Kasbah, oued Arboun, Boujad, El Graar, Kasbah Tadla. Départ pour Casablanca (déc.).

 

1918 :

À partir du 1e avril 1918, les bataillons deviennent autonomes.

1e bat. : Rabbat, Oulmès.

2e bat. : Secteur de Fez, El Menzel, Tissa, Karia.

3e bat. : Casablanca.

 

Le régiment quitta le Maroc en février 1919.

128ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Albi, 16ème région militaire, 180e brigade, 90e division d’infanterie territoriale. À la 90e division d’infanterie territoriale d’août 1914 à sept. 1914. Constitution : 3 bataillons, puis 4.

 

Embarquement de Sète le 15 et 16/08 sur le « Médie » et l’ « Alda » pour le Maroc

Dès leur arrivée au Maroc, les bataillons territoriaux sont envoyés soit dans les postes de l’avant, soit employés dans des tournées de police. Ils relèvent les unités actives envoyées en France.

 

1e bat.

Casablanca, Mediounah et de Ber-Rechid. Tournée de police dans la région des Soualem

Le bataillon reste dans la région de Casablanca puis Oulme fin 1915, camp de Boulhaut : garde des prisonniers de guerre allemands puis en 1916-18 : région de Fez, Matmata

 

2e bat.

En 1914-15 : Meknès, Dar-Caid-Ito, Tigrigra, Lias (juqu’en mai 15), Ito

1916 : combat de M'Rirt, région de Ito : construction de routes, pont, défense du camp d’Ito, El- Bordj, Ain-Leuh, forêt de Jaba.

1917-18 : Casablanca, Beni-Mellal, Tizgy.

 

3e bat.

En 1914-15 : Meknès, El-Hadjeb, Marchand, Maaziz, Merzaga, région de Casablanca

1916-1918 : M’Rirt, Lias, Meknès, Ain- Leu.

50 soldats du 128e RIT furent tués au Maroc.

 

4e bat.

Un 4ème bataillon fût formé avec la classe 1892. IL resta au dépôt d’Albi durant tout le conflit (source historique du 128e RIT).

Au moins 2 compagnies du 4ieme bataillon du 128e RIT étaient au camp du Ravin (mitoyen du camp du Cirque) au hameau de Saint-Jean à Martincourt (54355) en Meurthe et Moselle la zone de cantonnement des réserves du front de Regniéville-en-Haye et des territoriaux utilisés comme cantonniers, bûcherons, génie des tranchés, infirmiers, etc ...

Le 6 juin 1915, le JMO du service de santé de la 65e division d’infanterie précise : «la division s'accroit de 3 bataillons territoriaux : le 128e au Camp du Ravin, le 123e à Rogéville, le 41e à Martincourt ».

En novembre 1915, 105 hommes du 128e RIT (classes 1892 et 93) partent pour le 32e RIT (JMO 32e RIT).

Fin décembre 1915, des hommes du 128e RIT (classes 1892 et 93) partent pour le 32e RIT (JMO 32e RIT).

En juillet 1916, le JMO du 14ème régiment d’infanterie signale que dans son secteur 2 compagnies du 128e RIT effectuent des « travaux de route ».

(Merci à Ghis pour cette recherche sur le 4ème bataillon).

129ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Agen, 17ème région militaire, 181e brigade, 91e division d’infanterie territoriale. À la 91e division d’infanterie territoriale d’août 1914 à juin 1915, puis rattaché au 2e corps d’armée coloniale, comme réserve d’infanterie. Composition : 2 bataillons.

 

1914 :

Draguignan (août), camp retranché de Paris, secteur Senlis, Mitry, Rousseloy, Épineuse (sept.-nov.).

 

1915 :

Champagne (nov.-déc.) : Jonchery, Auberive, Braconne.

 

1916 :

Somme, Oise (fév.-juil.) : Lassigny, Château-du-Plessis, Dompierre, Becquincourt, Assevillers, Belloy : construction de tranchées, boyaux, parallèles, poste de secours puis Wiencourt (oct.), Oise (Briot).

 

1917 :

Aisne (janv.-août) : secteur de Vassognes, préparation de terrain en vue de l’attaque d’avril puis Vosges (mai) : Lunéville puis forêt de Parroy (juin-juil.).

 

Le régiment est dissous en août 1917. 515 hommes intègrent le 82e RIT (histo. du 82e RIT).

130ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Marmande, 17ème région militaire, 181e brigade, 91e division d’infanterie territoriale. À la 91e division d’infanterie territoriale d’août 1914 à juin 1915, puis affecté au 12e corps d’armée, puis à la 89e division d’infanterie territoriale d’août 1916 à juin 1917. Composition 2 bataillons et deux sections de mitrailleuses. Environ 2300 hommes.

 

1914 :

Draguignan (mi-août). Région parisienne (fin août). Oise (sept.-oct.) : Creil, Pont-Sainte Maxence et Verberie (défense des ponts de l’Oise). Champagne (oct.-déc.) : Jonchery, Saint-Hilaire (service aux tranchées), camp de Châlons. Suippes, Souain (Marne), auberge de l’Espérance.

 

1915 :

Champagne (janv.-juin) : mêmes secteurs. Secteur d’Amiens (formation). Somme (juin-juil.) : Warfusée, Proyard, Framerville, Rozière-en-Santerre. Artois (juil.-mars 1916.) sud d’Arras : Le labyrinthe, Écurie. Transport de vivres et munitions en tranchées pour l’artillerie de tranchée, aménagement de boyaux.

 

1916 :

Mars : région de Montdidier (Oise) : instruction et entrainement. Verdun (avril-juin) : Nord de Verdun, police des gares, réfection des voies chargement et déchargement de matériels en gares, construction d’abris, création de tranchées. Bois-la-Ville, Belleville. Les compagnies de mitrailleuses occupent des positions de secondes lignes.

Aisne (juil.-déc.) : Pernant, Vaux, Percin, Soissons, Breuil. Puis Soissons, Crouy, Bussy-le-Long

 

1917 :

Aisne et Marne (toute l’année et janv. 1918) : Travaux divers : réfection des routes, extraction de pierres, manutention de matériels dans les gares dans les villages de Vauxière, Serval, Oeuilly, Pargan, Fismette, Les Ventaux…

En septembre 1917, des soldats du 300e RIT, dissous, intègrent le 130e RIT.

Fin septembre 1917, des soldats provenant du 211e RIT, dissous, passent au 130e RIT.

 

1918 :

Dissolution organique du régiment en févier 1918.

280 hommes rejoignent le 72e RIT, 34 hommes au 96e RIT, 22 au 29e RIT, 8 au 127e RIT, 44 au 21e RIT, 47 au 22e RIT, 21 au 68e RIT, 15 au 69e RIT.

Pour le reste, il est formé un bataillon de pionniers à 4 compagnies de 300 hommes et 4 compagnies de mitrailleuses de position, et 2 compagnies de mitrailleuses affectées aux 1er et 35e corps d’armée. Ces hommes gardent l’insigne du 130e RIT.

En mars 1918, des soldats du 44e RIT, dissous, intègrent ce bataillon du 130e RIT.

En août 1918, des soldats de l’ex 130e RIT intègrent le 21e RIT

131ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Cahors, 17ème région militaire, 181e brigade, 91e division d’infanterie territoriale. À la 91e division d’infanterie territoriale d’août 1914 à juin 1915, passé au 8e corps d’armée jusqu’en juillet 1918, création d’un bataillon de marche, puis les bataillons sont affectés à la division d’infanterie polonaise et à la 71e division d’infanterie d’août 1918 à nov. 1918.

 

Si vous possédez cet historique, je suis intéressé, envoyez-moi un mail.

 

En janv. 1917, des soldats du 311e RIT, dissous, intègrent le 131e RIT.

En août 1917, des soldats du 288e RIT, dissous, intègrent le 131e RIT.

132ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Montauban, 17ème région militaire, 182e brigade, 91e division d’infanterie territoriale. À la 91e division d’infanterie territoriale d’août 1914 à juin 1915, passé au 8e corps d’armée jusqu’en juillet 1918, puis les bataillons sont affecté aux 39e et 120e divisions d’infanterie d’août à nov. 1918. Composition : 2 bataillons composé au moment de la mobilisation des classes 1890 à 1897, âgés par conséquent de 37 à 45 ans.

 

1914 :

Secteur d’Aix-en-Provence (août-sept.), secteur de Châlons-sur-Marne.

 

1915 :

Secteur de Châlons-sur-Marne (janv.-juin) puis Lorraine, Sorcy (perfectionnement des tranchées de la 2ème et 3ème ligne).

Meuse (sept.-déc.) : Ronval, est de Lunéville, Boncourt-sur-Meuse, Vignot, la Tête-à-Vache, Apremont, bois Brûlé.

 

1916 :

Même secteur toute l’année.

81 hommes pères de familles nombreuses du 11e RIT (pères de 5 enfants ou veuf de 4 enfants) arrivent au 132e RIT.

 

1917 :

En janv. 1917, des soldats du 311e RIT, dissous, intègrent le 132e RIT.

Somme (jan.-déc.) : Chuignes puis Argonne : secteur de Saint-Thomas, la Gabionnade, quartier Yves.

Fin août, le régiment reçoit des éléments du 288e RIT de réserve dissous.

 

1918 :

Argonne : secteur de Saint-Thomas (janv.-fév.) puis secteur Afrique et Pompon (avril-juil.).

 

En août, le régiment est dissous et les bataillons deviennent bataillons de pionniers affectés au 39e et 120 divisions d’infanterie.

133ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Toulouse, 17ème région militaire. A la 157e division d’infanterie de mars 1916 à juillet 17. Composition : 3 bataillons.

 

1914 : Marseille (août-oct.).

Le 19 septembre, 8 officiers, 55 sous-officiers et 1145 hommes pris parmi les plus jeunes sont envoyés aux dépôts communs de la 17e région militaire pour être dirigés sur le front.

Alsace (oct.-déc.) : le Salberg, Mont Vaudois, Vézelois, Novillard, Réchotte, Charmois, Bourogne.

 

1915 :

1e bat. : Secteur de Belfort : Rappe, forts de Servance, fort du Parmont, fort de Château Lambert (jusqu’en sept.) puis Guewenheim.

2e bat. : rattaché au 372e RI : Largitzen, Luffendorf, Friesen, bois d’Hirtzbach, Michelbach.

3e bat. : rattaché au 242e RI : Aspach-le-Haut, Michelbach, Guewenheim, Ammerzwiller.

 

En 1915 une compagnie du 133e RIT partent pour former (avec des éléments des 135e et 136e RIT) le 3e bataillon du 134e RIT. Ce 3eme bataillon du 134e RIT est un mélange de territoriaux de plus de 40 ans, d’anciens réformés ou reversés dans le service auxiliaire que les conseils de révision viennent de reconnaître apte à faire la guerre.

 

1916 :

Alsace : Michelbach, Guewenheim puis Soppe-le-Bas et Eglingen (jusque juin) puis Eglingen, Burgerwald, Burnhaupt-le-Haut (sept.-déc.).

 

1917 :

Alsace : Diefmatten, Hecken, Gildwiller, Soppe-le-Bas, Michelbach puis Meuse (mars-sept.) : tranchée de Calonne, côte des Hures, Ancemont, Mouilly, Amblomville, Rupt-en-Woëvre..

En sept. 1917 : Les effectifs diminuent : départ des hommes de la classe 1891 (au 50e RIT) et de la classe 1892 (259e RIT)

Champagne (sept.-déc.) : Massiges, Mourmelon, Bellefontaine, Wargemoulin, bois d’Hauzy, bois des Mélèzes.

 

1918 :

Le 31 janvier 1918, le régiment est dissous.

16 officiers et 506 hommes de troupe appartenant aux classes les plus jeunes sont affectés au 93e et 101e régiments. Les trois compagnies de mitrailleuses sont constituées en compagnies de mitrailleuses de position et prennent les n° 361, 362, et 363.

134ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Foix, 17ème région militaire, 182e brigade, 91e division d’infanterie territoriale. Constitution : 2 bataillons puis 3 en 1915 :(bataillon indépendant). À la 91e division d’infanterie territoriale d’août 1914 à juin 1915.

 

1914 :

Armée des Alpes (garde de la frontière italienne) : Aix-en-Provence (août-sept.) puis camp retranché de Paris (oct.) : secteur nord, Beauvais.

Champagne (nov.-déc.) : Saint Hilaire-au-Temple, camp de Chalons, Mourmelon-le-Grand, secteur d’Aubérive.

 

1915 :

Champagne (janv.-juin) : secteur d’Aubérive, camp de Mourmelon puis Somme (juin-juil.) : Corbie, Quessieu, Puchivilliers, Souich : entretien et achèvement des tranchées de seconde ligne.

Retour en Champagne (juil.-déc.) : travaux pour l’offensive de sept. ouvrage Pruneau, secteur de Massiges, ouvrage du Calvaire, le Redan : pendant l’offensive (fin sept.) : transport de munitions, ravitaillement, des blessés, prisonniers puis le régiment reste en secteur jusqu’en déc.

325 hommes des classes 1898 et 1899 partent pour les 37e, 38e et 41e RIC (très durement éprouvé durant l’offensive de septembre) Ils sont remplacés par des réservistes de la territoriale.

Durant ce séjour en Champagne, le 134e RIT a perdu 150 h.

Fin déc. des soldats du 107e RIT intègre le 134e RIT.

 

1916 :

Somme (janv.-août) : Marcelcave, Foucaucourt, Proyart, Fontaine-lès-Cappy, Chuignes, Rozières, Harbonnières (fév.) travaux pour la préparation de l’offensive de juillet puis ravitaillement des troupes durant l’attaque (160 h. sont hors de combat).

Oise (oct.) : Granvillers puis Somme : Erches, Cessier, Beuvraignes, Bois des Loges, Bus, Tilloloy.

 

1917 :

Même secteur (janv.-mars) : affecté au génie : travaux des routes, service dans les gares de ravitaillement puis Aisne (mars-avril) : Terny, Sorny, bois de Quincy, Anizy (mai) puis Alsace (juin-juil.) : Belfort, Pfetterhouse, Sochaux puis Chemin des Dames (août-oct.).

 

Le régiment est dissous le 1e novembre 1917, 600 hommes intègrent le 88e RIT, les autres sont repartis dans certains régiments de la territoriale et des régiments actifs pour les plus jeunes.

3e bataillon :

En 1915, un 3ème bataillon au 134e RIT est constitué à Foix par adjonction d’une compagnie du 133e RIT de Toulouse, d’une du 135e RIT de Mirande, une du 136e RIT de Saint-Gaudens et des éléments du dépôt de Foix.

Mélange de territoriaux de plus de 40 ans, d’anciens réformés ou reversés dans le service auxiliaire que les conseils de révision viennent de reconnaître apte à faire la guerre.

Le 13 avril 1915, le bataillon est complètement constitué est compte à son effectif 850 h. environ. Son parcours est :

 

1915 :

Épinal, Dignonville : travaux de défense du camp retranché d’Épinal (avril-juin) puis Vosges (juin-déc.) : Fraize, Scarrupt, Bonhomme, Rossberg, col de Luschbach, Rein-des-Genets.

 

1916 :

Même secteur jusqu’en juin puis région de Saint-Mihiel, Rupt, Royaumeix : travaux divers, entretien des voies de communication (route et fer), Apremont, Bouconville, Montauville, Saint-Maurice-sur-Moselle (exploitation forestière).

 

1917 :

Mis à la disposition du service routier de la 8e armée : Ville-au-Val, Pompey, Morcy.

 

Le 3e bataillon est dissous en mars 1917, certains soldats intègrent le 88e RIT.

135ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Mirande, 17ème région militaire, 182e brigade, 91e division d’infanterie territoriale. À la 91e division d’infanterie territoriale d’août 1914 à juin 1915, puis affecté au 12e corps d’armée, puis en août 1916 formation de la 215e brigade d’infanterie territoriale (avec le 130e RIT). Cette brigade est isolée, puis intégrée à la 89e DIT d’août 1916 à juin 1917, puis dissoute en sept. 1917. Le JMO existe seulement de la période de janvier 1917 à février 1918.

 

1914 :

?

1915 :

?

En 1915, des soldats du 135e RIT partent pour former (avec des éléments des 133e et 136e RIT) le 3e bataillon du 134e RIT. Ce 3eme bataillon du 134e RIT est un mélange de territoriaux de plus de 40 ans, d’anciens réformés ou reversés dans le service auxiliaire que les conseils de révision viennent de reconnaître apte à faire la guerre.

1916 :

Sept. : Secteur de Soissons, Mercin

 

1917 :

Le JMO indique la composition du régiment le 1 janvier 1917 : 45 officiers, 148 sous-officiers, 1747 hommes de troupe, 216 chevaux et mulets. Il est composé de 2 bataillons.

 

Le régiment se trouve d’ans l’Aisne : Paars, Guyaucourt, Bouvancourt, Blanzy-les-Fismes, Baslieux, Ventelay. Il effectue des travaux d’installation de routes et d’extraction ou concassage de pierres.

La compagnie de mitrailleuses est positionnée à Oulchy-le-Château.

A partir du 1e avril : Baurieux, Cuissy, Jumigny, Révillon, Oeilly.

Suite à une réorganisation du régiment, en avril, 52 hommes partent au 130e RIT. Arrivent au 135e RIT un renfort de 15 hommes provenant du 201e RIT, et 14 hommes du 209e RIT. En mai, arrivent au 135e RIT, une dizaine d’hommes du 334e RI et 18 h. du 309e RIT.

 

Roucy, Le Goulot, Vantelay. Une partie du régiment est à la disposition du service des routes.

En juin, 39 h. du 261e RIT intègrent le 135e RIT.

Durant tout juillet, beaucoup de soldats du 135e RIT, parmi les plus jeunes intègrent divers régiment d’active et de réserve : 40 hommes pour le 72e RI, 13 au 359e RI, 74 au 297e RI, 40 au 91e RI, 15 au 370e RI, 50 au 278e RI, 40 338e RI, 25 au 307e RI, 15 au 109e RI.

32 pères de 4 enfants partent au 94e RIT. Tous ces soldats sont nommés dans le JMO.

En sept. 34 hommes de la classe 1892 partent au 5e bataillon du 27e RIT.

Fin sept. , le régiment reçoit un renfort de 788 h. du 330e RIT et 127 h. du 216e RIT et il envoie 139 h. au 130e RIT, 95 au 73e RIT et 42 au 74e RIT.

Puis en oct. 60 h. partent au 130e RIT, en déc. 21 passent au 111e RIT.

 

1918 :

Même secteur, mêmes travaux routiers

Le JMO indique la composition du régiment le 1 janvier 1918 : 52 officiers, 103 sous-officiers, 1603 hommes de troupe, 176 chevaux et mulets.

En janvier 33 hommes passent au 40e RI.

 

Le 31 janvier, le régiment est dissous.

Par note du 6 janvier 1918, du Grand Quartier Général, il est prescrit que les 173e et 174e brigades territoriales qui se sont particulièrement distinguées sur l’Yser et dans les Flandres, en 1914 et 1915, seront obligatoirement conservées. Elles seront portées à 6 bataillons par adjonction d’un bataillon territorial à chacun des régiments (73e et 74e RIT) qui les composent.

De ce fait, le 1e bataillon du 135e RIT (15 officiers, 47 sous-officiers, 774 hommes) passe au 73e RIT et le second bataillon (29 officiers, 53 sous-officiers, 768 hommes) passe au 74e RIT.

136ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Saint-Gaudens, 17ème région militaire. À la 99e division d’infanterie territoriale de fév. 1915 à août 1916.

Si vous possédez cet historique, je suis intéressé, envoyez-moi un mail

 

En janvier 1917, des soldats du 2e bataillon du 19e RIT, dissous, intègrent le 136e RIT.

En 1915, des soldats du 136e RIT partent pour former (avec des éléments des 133e et 135e RIT) le 3e bataillon du 134e RIT. Ce 3eme bataillon du 134e RIT est un mélange de territoriaux de plus de 40 ans, d’anciens réformés ou reversés dans le service auxiliaire que les conseils de révision viennent de reconnaître apte à faire la guerre.

Le 282e RIT est dissous à la date du 4 mars 1917. Ses officiers partent au 136e RIT.

137ème régiment d’infanterie territoriale dit « régiment du Havre »

Casernement ou ville de regroupement : Saintes, 18ème région militaire. Constitution : 3 bataillons.

 

1914 :

mi-août : organisation à Saint-Cyr-en-Val et Saint-Denis-en-Val (Loiret) puis un bataillon (2e) à Châlons-sur-Marne (déchargement de trains, escorte de convois, de blessés…), le reste du régiment à Troyes puis rejoint le bataillon isolé à Chalons (escorte de prisonniers, de convois, chargement et déchargement de trains, péniches, réparation de routes, travaux forestiers…).

Inhumation de 4800 cadavres et 300 chevaux des champs de bataille de la Marne (Fère-Champenoise, Morains-le-Petit, Écury-le-Repos, Lenharrée).

En nov. Les plus jeunes des soldats (900h.) rejoignent certaines unités du front.

Le 30 nov. les fusils modèle 1886 furent retirés à tous le régiment et remplacés par les modèles plus anciens, puis la totalité des outils portatifs lui ont été enlevés.

 

1915 :

Travaux les plus variés, service de la place de Châlons, détachements de police ou de champ de bataille, Valmy, Argonne, Courmelois, montagne de Reims, Chéniers, Somme-Suippes, Somme-Tourbe, creusement de tranchées de premières lignes et pose de réseaux de fil de fer en première ligne en Champagne (Minaucourt, Beauséjour, Marson, Mesnil-lès-Hurlus, Souain, bois Sabot.

À la fin de l’année : Travaux forestiers et garde de prisonniers suite à l’offensive de sept. 1915.

2300 soldats des classes supérieures à 1892 (jusqu’à 40 ans d’âge) intègrent des régiments territoriaux de campagne (Le 309e RIT, entre autres), ils sont échanger contre un nombre équivalent de classes supérieures de ces mêmes régiments. Le 137e RIT s’en trouve considérablement vieilli et sa composition complètement modifiée.

 

1916 :

En février, le 137e RIT permute avec le 222e RIT et part pour la place forte du Havre. L’effectif du régiment étant supérieur à 3 bataillons, le surplus de soldats du 137e RI passe au 222e RIT.

Le 5 mars 229 hommes partent pour le 222e RIT.

Secteur du Havre : Harfleur, Gonfréville, Lorcher, ferme Harquebon et d’Epaville, Montivilliers, Octeville, Le Havre (garde de la place, du port, des bassins, des entrepôts, des grandes usines Schneider, Harfleur, le Hoc, gardes des prisonniers de guerre camp des Abattoirs).

Les pères de six enfants et plus sont renvoyés dans leur foyer en août 1916.

 

1917 :

Même secteurs et activités en février 1917, tous les soldats appartenant à la classe 1895 et plus jeunes partent pour des formations de l’avant.

 

1918 :

Même secteurs et activités

138ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : La Rochelle, 18ème région militaire. Composition : 3 bataillons ; 39 officiers, 3063 sous-officiers et soldats. Il aurait existé un bataillon portant le n° 4, plusieures fiches matriculaires de soldats semblent le confirmer.

 

Après leur regroupement, les 3 bataillons sont de suite disloqués mi-août, et suivent des directions différentes :

1e bataillon :

1914 :

Chaumont, Aubrais (sept.), Bar-le-Duc, éléments à Verdun (convoyage de prisonniers), Laimont, Villers-aux-Vents et Bar-le-Duc (assainissement des champs de bataille) puis garde des gares de Vaubécourt, Rembercourt, Vaux-Marie.

2 compagnies partent pour des constructions de lignes défensives en Argonne : La Chalade, Le Neufour puis escorte de prisonniers : Chaumont, Choignes.

 

1915 :

Secteur de Châtillon-sur-Seine (janv.-mars) : corvée de ravitaillement : convois, troupeau, fourrage, ravitaillement.

À partir d’avril, Marne : à la disposition du corps colonial : Villers-Marmery, Baconnes, bois de Prosnes, Livry, Mourmelon puis en août : secteur de Sommesous : travaux forestiers.

En nov. des détachements du bataillon sont aux gares de Triaucourt et de Robert-Espagne, Villers-en-Argonne, ferme Popey, Brizeaux, Louppy-le-Château, Vadelaincourt, Auzéville, Baudevillers (travaux du service routier), Souilly (garde du Quartier général de la 2e armée).

 

1916 :

Transport de munitions au dépôt de Mont-de-Billy (janv.-juin).

Bar-le-Duc et Châlons-sur-Marne (service de la place) puis à partir de juin et jusqu’en avril 1918, mis à la disposition des Pont et Chaussées de la Meuse et service routier de la 4e armée à Bazincourt et Saint-Amand.

 

1918 :

Dunkerque (avril-déc.) : dépôt de munitions de Pont d’Orge et mise à la disposition du gouverneur du secteur de Dunkerque (travaux divers).

2e bataillon :

1914 :

Orléans (août) puis Meuse : Rembercourt-aux-Pots : assainissement des champs de bataille de Courcelles-sur-Oise, Issoncourt, Beauzé, Sérancourt, Sommaines (sept.-oct.), Bar-le-Duc (oct.-déc.), Revigny.

 

1915 :

Sainte-Menehould, dépôt d’éclopés de cette ville (janv.-fév.), Chaumont, Laville-au-Bois (mars), Suippes, Sept-Saulx, Baconne, ruisseau de Prosnes (juin), construction d’abris et travaux dans les gares : Saint-Hilaire-au-Temple, Cuperly (juil.), Suippes, Bussy-le-Château (nov.), Somme-Tourbe, La Chaussée Romaine : construction de voies de chemin de fer.

 

1916 :

Marne (janv.-avril) : construction et entretien des voies de chemin de fer, ferme des Wacques, secteur de Somme-Tourbe puis exploitation forestière, secteur de Villiers-aux-Corneilles, Sézanne.

Somme (juil.-déc.) : travaux en gare de Longueau, corvée du parc d’artillerie.

 

1917 :

Travaux au camp de Saponay (janv.-juil.) avec détachements à Montuguey, Goulot, Dormans, Fismes, Mont-Notre-Dame.

En janvier 1917, des soldats du 2e bataillon du 19e RIT, dissous, intègrent le 138e RIT.

Début 1917, le bataillon se sépare des soldats les plus jeunes qui partent pour des RIT de campagne (92e RIT en autres), et reçoit en échanges des soldats plus âgés des 87e, 95e et 127e RIT.

Secteur de Dunkerque (juil.-déc.) : Waayenberg, Crombeke, Hiedebeck.

Le 2e bataillon reçoit un renfort de 386h. provenant de la dissolution du 3e bataillon du 33e RIT.

 

1918 :

En janvier, la 19e compagnie du 138e RIT passe au 40e RIT, où elle prend le N° 7.

Haute-Saône (janv.-mars) : Héricourt, Beauvillars : construction d’un hôpital, Mortzviller, Surace, Montreux-Jeune, Vauthiécourt puis Oise (mars).

gare de Tricot : déchargement de munitions, Ravenel, Montigny, Maignelay, Villers-sur-Coudun, La Motte-Breuil, Etouy (mai), Francières, Breuil-le-Sec, Remy, Aumont, en septembre il est affecté au service des munitions de la 3e armée, gare de Flavy-le-Martel.

Puis secteur de Dunkerque, Roulers (Belgique).

3e bataillon :

1914 :

Amiens (août), service de la gare de Doullens (sept.-déc.)

En nov., les hommes des classes 1898 et 1899 (34-36 ans) partent pour le 167e RI (Toul)

 

1915 :

Chaumont (fév.), Châlons-sur-Marne (mars), Marne (avril) : Somme-Tourbe travaux de défense entre 1ère et 2ème ligne, ferme Beauséjour, Laval-sur-Tourbe, puis camp de Châlons (fin avril-août) : construction de tranchées, d’abris et de défenses diverses, Dommartin, Lethée : travaux forestiers puis Chéniers (fabrication de charbon de bois).

 

1916 :

Champagne (janv.-avril) : Restauration des routes du secteur : Francheville, Courtissoloes, Posesse puis construction de chemin de fer de Sommeil, Wittancourt, Dugny (secteur de Verdun, en juin) puis Belfort (mêmes travaux) d’août à déc.

 

1917 :

En janvier 1917, des hommes, père de 5 enfants et plus, du 3e bataillon du 286e RIT, intègrent le 3e bataillon du 138e RIT, qui lui envoi en échange le même nombre d’hommes, mais plus jeunes.

 

Le bataillon est dissous en mars 1917, ces hommes rejoignent le 2e bataillon.

139ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Libourne, 18ème région militaire. Constitution : 2 bataillons.

 

1914 :

Maroc : Marrakech, Fez, Taza, Casablanca, Tissa, Koudiat el Biad.

 

1915 :

Maroc : même secteur.

 

Un bataillon, formé à Bordeaux en mars 1915, par des soldats âgés des 140e et 139e RIT, constitue le 5e bataillon du 140e RIT. Il partit finalement dans l’est pour assurer la défense de la forteresse de Belfort, jusqu’en janvier 1916.

Ce bataillon intégrera presque entièrement le 340e RIT à cette date.

 

1916 :

Maroc : même secteur puis Taza, El Hadjed, Ifrane, Agouraie.

 

1917 :

Maroc : même secteur et camp d’Ain-Leuth, Timhadit.

 

1918 :

Mêmes secteurs et Taza, col de Thouar.

 

Le régiment resta au Maroc jusqu’en mars 1919 (il y eu encore des tués le 17 décembre 1918 au combat d’Itzer).

140ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Bordeaux, 18ème région militaire. Constitution : 3 bataillons, puis 2 en oct.1914.

 

1914 :

Garde voies et communications de la subdivision d’Orléans (août) puis garde des voies ferrées du nord-est de Melun (sept.).

1e et 2e bat. : La Ferté-sous-Jouarre : service essentiel d’épuration et de police.

Mis à la disposition de la Mission française, il doit, suivant l’expression du colonel Huguet, « donner un coup de râteau, purger la région des pillards, des maraudeurs, des traînards, des espions, prendre, en un mot, toutes les mesures d’assainissement et de sécurité nécessitées par les circonstances ».

 

Le 3e bataillon détaché à la garde des voies ferrées dans la région d’Épernay en septembre, est dissous en octobre

Flandres (oct. à mars 1916) : l’exécution des tranchées à l’ouest de la ligne Wardrecques-Aire, entretien des routes, de surveillance, des voies ferrées et des ponts et de garde des prisonniers.

Le 28 novembre, 750 hommes partent pour renforcer les régiments de première ligne.

 

1915 :

Artois (à partir de juin) : arrière de Carency-Souchez : assainissement du champ de bataille, creusement de tranchées, réparation de défenses puis à partir d’août le 2e bat. occupe Arras puis Deauville (oct.), le 1e bat. garde et escorte de trains.

 

Un bataillon, formé à Bordeaux en mars 1915, par des soldats âgés des 140e et 139e RIT, constitue le 5e bataillon du 140e RIT. Il partit dans l’est pour assurer la défense de la forteresse de Belfort, jusqu’en janvier 1916.

Ce bataillon intégrera presque entièrement le 340e RIT à cette date.

 

1916, 1917, 1918

À partir de février 1916, les 2 bataillons sont séparés :

1e bat. : Secteur d’Amiens, travaux forestiers (2 compagnies), forêt de Villers-Cotterêts, service routier, 2 compagnies partent pour la Haute-Marne pour des travaux forestiers et de garde et d’escorte de prisonniers.

2e bat. : Service routier, entretien des routes, police dans La Somme jusque mai 1917.

Puis en Alsace jusqu’en avril 1918. Puis dans la Somme : garde de l’aviation mai-juin.).

En juin 1916, une compagnie intègre le 73e RIT.

En sept. 1917 des hommes du 223e RIT, dissous, intègrent le 140e RIT.

258 hommes du 284e RIT, dissous, intègrent le 140e RIT, en septembre 1917.

En juillet, il débarque à La Ferté-sous-Jouarre et de là, prend part à la poursuite jusqu’en nov. 1918.

141ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Mont-de-Marsan, 18ème région militaire, 183e brigade, 92e division d’infanterie territoriale. À la 92e division d’infanterie territoriale d’août 1914 à juil. 1915, puis au 9e corps d’armée jusqu’en juillet 1918, puis les bataillons sont affectés aux 129e et 59e divisions d’infanterie d’août 1918 à nov. 1918.

 

Cet historique est présenté par Pierre, qui retrace ici le parcours de son grand-père, Roger.

 

En 1914, le 141ème RIT de Mont-de Marsan et le 142ème RIT de Bayonne forment la 183ème brigade sous les ordres du Général Gaillot. S’adjoignent à eux les 143ème RIT et 144ème RIT de Tarbes qui forment la 184ème brigade commandée par le Colonel de Fresnel. Ces deux brigades constituent la 92ème division sous le commandement du Général Léré qui mourra le 12 février 1915 et sera remplacé successivement par le général Nuteau puis le Général Ruault. Elle appartient au 21ème corps d’armée du général Maistre et 10ème Armée, général d’Urbal.

La 92e division d'infanterie territoriale est citée dans les opérations suivantes : Camp retranché de Paris, Davenescourt, L'Avre, Amiens, Vermelles, La Bassée, Aix-Noulette, Fosse Calonne, le Rutoire, Angres.

 

Historique du 141ème RIT.

Août et septembre 1914 :

Travaux dans "l'intervalle" nord-est du camp retranché de Paris, région de Mitry-Mory.

 

Octobre 1914 à avril 1915 :

Engagement dans la première bataille d'Artois entre Vernelles et Angres, puis dans toute la région d’Arras (Bouvigny, Boyeffles, Fosse Calonne, le Rutoire, Montdidier, Cambrin, Le Puits Noir, Noeux- les-Mines).

15 mai au 14 juillet : occupation du secteur de Notre Dame de Lorette.

15 juillet au 3 octobre : déplacements, travaux de défense et occupation de lignes : Maucourt, Humbercourt, Warluzel, Berneville, Sémincourt, Beaumetz-les-Loges, Blaireville.

 

Hiver 1915-1916 :

Le régiment monte dans le secteur de Loos-Grenay. Il exécute des travaux à Aix-Noulette, Bracquencourt, Hersin.

 

20 avril au 27 mai 1916 : Montzéville, Verdun. Il prend position à la côte 304 et assure les travaux de ravitaillement.

27 mai : Le 141ème territorial est enfin enlevé de la fournaise et gagne Betancourt. Il va cantonner à Saint-Amand.

1er juin : transporté en autos-camions dans la région de Suippes-Jonchery pour organiser et ravitailler les 1ères lignes.

 

8 octobre au 22 décembre 1916 : région de Bray-sur-somme et jusqu’au 4 décembre, travail dans le secteur de Comble.

Le 22 décembre, relève du 97e territorial dans la région de Vaux-Suzanne.

 

Mai à décembre 1917 : cantonnement dans la région de Brancy, Courcelles-sous-Thouars, Loeilly. Travaux et ravitaillement sur les secteurs de Mourmelon, Jonchery-sur-Velles, Pontavert, Chaudardes, Beaurieux, Craonne puis Charmes. Après une période d’instruction d’un mois, le 3ème bataillon est dissous, et le reste remonte dans le secteur de Badonvillers où il tient les lignes.

 

mars 1918 : Au moment de la ruée allemande, le 141e est mis à la disposition de la 66e D.I. de chasseurs et de la 15e D.I. coloniale. À St-Just-en-Chaussée.

En mars, des soldats du 41e RIT, dissous, intègrent le 141e RIT.

 

14 août au 11 novembre 1918 : le 141e devient bataillon de pionniers.

 

Si vous possédez l’historique, je suis intéressé, envoyez-moi un mail.

142ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Bayonne, 18ème région militaire, 183e brigade, 92e division d’infanterie territoriale. À la 92e division d’infanterie territoriale d’août 1914 à juil. 1915, puis au 20e corps d’armée jusqu’août 1918, puis à la 11e division d’infanterie et 12e division d’infanterie jusque nov.

 

1914 :

Saint-Soupplets (sept.), Arvillers, Davenescourt (début oct.) puis Artois : Nœux-les-Mines, Vermelles, Noyelles-les-Vermelles (oct.),  Combrieu, Givenchy, La Bassée (nov. déc.).

 

1915 :

Artois (janv.- juil.) : Calonne, Grenay, Noulette puis Champagne (sept.-déc.) : Beauséjour, ravin de Marson.

 

1916 : Verdun (avril) : Esnes, Avocourt, cote 304 puis Somme (juin à août) : Curlu, Suzanne (en 2ème ligne), Combles et Sailly-Saillisel (fin 16).

 

1917 :

Vassogne (fév.), Lorraine (juin-sept) : secteur de Limey.

En janvier 1918, 392 hommes des classes 1896 et 1897, du 6e RIT dissous, passent au 142e RIT

143ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Pau, 18ème région militaire, 184e brigade, 92e division d’infanterie territoriale. À la 92e division d’infanterie territoriale d’août 1914 à juil. 1915, puis au 21e corps d’armée jusqu’en juillet 1918, puis les bataillons deviennent bataillons de pionniers, et sont affectés aux 13e et 43e divisions d’infanterie d’août 1918 à nov. 1918. Composition : 3 bataillons, puis 2 en juin 1916 ; 3176 hommes, 172 chevaux, 50 voitures.

 

1914 :

Bordeaux (août) puis défense du camp retranché de Paris, zone Nord : Villepinte, Aulnay-sous-Bois, Chenevières, Epiais-les-Louvres, Roissy, ferme des Mortières, Sevran puis départ fin sept. : Therdonne, Notre-Dame-du-Thil, Tillé, Tilloy, Morlaine, zone nord-est de Beauvais, Hangest (oct.), Pierrepont, Boussicourt, Villers-Bocage.

Pas-de-Calais : Vaudricourt (06/10), Fouquières, Verquin, secteur de Béthune (construction de défenses, protection des ponts du canal), pont des Essarts (11/10), Noyelles-les-Vermelles, Annequin, Bouvigny, bois de la Haie (fin oct.), Mont-Saint-Eloi (nov.), secteur de Carency, moulin Copart, Ablain (jusque déc.).

 

1915 :

Artois (janv.-déc.) : secteur d’Angres et de Noulette, ravin de Marqueffles, bois de Bouvigny (tranchées de 1e ligne), tranchées de seconde ligne durant l’attaque de mai, transport de munitions, plateau de Notre-Dame-de-Lorette, Ouvrage Blanc, organisation du terrain conquis, puis secteur de Calonne (mi-mai), bois de Bouvigny.

plateau de Lorette (sept.), soutien logistique à l’attaque de sept., Souchez, Angres, puis bois de Bouvignyy (oct.-nov.), travaux de défense secteur de Berthonval, Carency, La Targette, Villers-au-Bois.

Fin d’année, les hommes des classes 1899 et plus jeunes partent pour différents régiments (17e, 21e, 109e, 231e, 246e et 20e chasseurs).

 

1916 :

Même secteur (janv.) puis secteur de Verdun : Dugny, bois des Hospices, fort de Souville, fort de Landrecourt, ferme de la Falouse, Fontaine de Tavannes puis Châlons-sur-Marne (avril), Marne (mai-juil.) : secteur de Tahure, trou Bricot, Mont Muret.

En juin, le régiment est réduit à 2 bataillons.

Somme (juil.-déc.) : Soyécourt, ferme du Bovent, Vermandovillers, travaux divers durant l’offensive de la Somme.

 

1917 :

Fismes (mars), Crugny, Vilette, Magneux, Courville, Chéry, Chartreuve, Romain : réfection des routes puis Soissons en juin, creutes de Sancy, creutes du Moulin Ruiné, Soupir, Missy-sur-Aisne, Billy-sur-Aisne, fort de Condé (sept.) puis Somme (nov.), Pierrepont (fin nov.), Héricourt, Arcey (aménagement terrain d’aviation).

Fin sept., des soldats provenant du 211e RIT, dissous, intègrent au 143e RIT.

 

1918 :

Vosges (janv.-mai) : Saint-Léonard, Fraize, Plainfaing, Laveline

En février, une centaine de soldats quittent le régiment et partent pour le 6e chasseurs, ils sont remplacés par des soldats plus vieux du 56e RIT (dissous)

Puis Oise (mai) : offensive allemande, Branges, Rugny, forêt d’Arcy, Beuvardes, Bézu, Saint-Germain, Grisolles, Bonnes, Bussiares, Marigny, Montreuil, Lucy-le-Bocage (juin), Dhuisy, Permicy, ferme des Écoliers puis Marne (juin-juil.) : bois des Tombes, ferme des Wacques, Suippes

 

Le régiment est dissous le 4 août. 2 bataillons de pionniers sont formés et rattachés aux 13e et 43e divisions d’infanterie. Les 2 compagnies de mitrailleuse du 143e et 144e RIT forme le 21 bataillon de mitrailleuses et sont affectés au 21e corps d’armée.

Le régiment a eu, durant cette période 224 tués, 1206 blessés, 57 disparus.

144ème régiment d’infanterie territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Tarbes, 18ème région militaire, 184e brigade, 92e division d’infanterie territoriale. À la 92e division d’infanterie territoriale d’août 1914 à juil. 1915, puis au 21e corps d’armée jusqu’en août 1918, puis les bataillons sont affectés aux 167e et 170e divisions d’infanterie d’août 1918 à nov. 1918. Composition : 3 bataillons, puis 2 en juillet 1916.

 

1914 :

Défense du camp retranché de Paris (août-sept.) : Roissy, l’Ormède, Morlus, Louvres, Moussy-le-Neuf, Vemars, Ernonville, Tremblay-Lès-Gonesse, Dammartin puis ouest de Royes (oct.).

Artois : région Lensoise, Sailly-la-Bourse, Noyelles, Vermelles, Nœux-les-Mines, Bouvigny Grenay, Aix-Noulette, Le Rutoire (oct.-déc.), fosse N°7, combat de Vermelles, Le Rutoire, Fosse-Calonne.

Le régiment perd 100 h. durant cette période et reçoit en renfort 114 h. le 12 décembre.

 

1915 :

Artois : Fosse-Calonne, secteurs de la Barricade et de la Roulotte, Le Chemin-Creux, Les Cornailles puis en mars : Notre-Dame-de-Lorette, Marqueffles, retour à la Fosse Calonne jusqu’en juillet.

Le séjour à la Fosse Calonne aura coûté au régiment près de 350 soldats.

Artois (juil.-janv.1916) : Aix-Noulette, La Faisanderie, bois en Hache, les ouvrages Blancs, le fond de Buval, la tranchée des Saules, la Maison Hantée.

 

1916 :

En janvier, l’équivalent d’un bataillon part pour la création du 340e RIT.

Verdun (mars-avril) : secteur du Tunnel de Tavannes, faubourg Pavé.

Champagne (mai-juil.) : secteur de la butte du Mesnil : bois Jaune, tranchée des Loups, tranchée Limousin, tranchée Fournir, réduit des Taupes, réduit 188, tranchées de Galata, de Hanau, des cuisines, marocaines.

Le 3e bataillon est dissous en juillet.

Somme (août-déc.) : ouest d’Estrées, Foucaucourt, Soyécourt, Framerville.

Ravitaillement en munitions des premières lignes durant la bataille de la Somme puis en oct.-nov. : Soyécourt, Vermandovillers, bois Trink, Framerville, boyau de la Boulangerie, tranchée Guyot, boyau de la Triple Entente, tranchée du Redan, Guillaucourt.

 

1917 :

Vosges (janv.-fév.) : Varognes, Bellenoye puis Haute-Alsace (mars) : Montreux-le-Château, Wolfersdorf, Manspach, Low, Vretten.

Puis le régiment est affecté au service routier de la sixième armée dans l’Aisne puis du 21e corps d’armée, Soissons, creutes de Laffaux, tunnel de Vauxaillon, bois Marcou, secteur de la Malmaison.

Fin sept., des soldats provenant du 211e RIT, dissous, intègrent au 144e RIT.

 

1918 :

Vosges (janv.-mai) : massif de l’Ormont, Gemainfaing, Croix-de-Malefosse puis Oise et Aisne : Saint-Pierre-l’Aigle, Fère en Tardenois.

Pour infos, fin mai, le régiment est bombardé par avions, fait assez « rare » pour être signalé, plusieurs soldats sont tués au château de Loupeigne, La Grange.

Plus de 150 hommes sont faits prisonniers durant l’attaque allemande, sud de Fère-en-Tardenois (mai), Azy, nord de Condé-en-Brie puis Marne : Suippes, Somme-Suippes (juil.).

 

Le 15 août 1918, le 144e RIT est dissous.

Les bataillons sont affectés aux 167e et 170e divisions d’infanterie d’août 1918 à nov. 1918.

145ème régiment d’infanterie territoriale dit régiment « La Biesme »

Casernement ou ville de regroupement : Aix, puis regroupement à Nice, 18ème région militaire. Constitution : 2 bataillons (34 officiers, 2085 hommes, 108 chevaux, 36 voitures début 1915). Réserve d’infanterie au 31e corps d’armée à partir de juin 1915, puis les bataillons sont affectés aux 40e et 125e divisions d’infanterie d’août 1918 à nov. 1918.

 

1914 :

Nice (août-déc.), place forte de Nice, corvée diverses, garde de la poudrière du Fort de Saint-Antoine, instruction pour « être sur le pied de guerre » pour la fin de l’année (JMO)

Le 14 sept. 250 hommes des classes les plus jeunes partent pour le dépôt du 3e RI à Digne, 200 pour le 141e RI de Marseille et 50 pour le 163e RI de Nice.

Le 20 sept., nouveau départ de 100 hommes pour le 61e RI de Privas et de 100 h. pour le 163e RI de Nice.

Début oct., un renfort de 1000 h. arrivent de Corse et d’Aix-en-Provence.

 

1915 :

Le régiment part pour Sainte-Menehould puis secteur de Vienne-le-Château (fév. à août) : bois de la Gruerie, La Placardelle, Bagatelle, ravin de la Houyette, Fontaine-aux-Charmes, Vienne-le-Château construction de défenses, de gourbis, de réseau de fil de fer, corvées diverses, occupation de tranchée…

Durant ces 7 mois, le 145e RIT a eu 512 hommes tués ou blessés

Champagne (sept.-déc.) : Saint-Hilaire-le-Grand.

Le régiment arrive après les premières journées de l’offensive française et est chargé de « ramasser les dépouilles et l’énorme matériel abandonné qui encombrent les tranchées et les boyaux de première ligne. »

Travaux divers de réfection de tranchées, réseau de fil de fer, construction de chemin de fer, 2 compagnies sont détachées à Barbonne (Marne, secteur de Sézanne) pour des travaux forestiers.

 

1916 :

Le régiment est regroupé à Barbonne, Villeneuve, Queudes et effectue des travaux forestiers : production de rondins, piquets téléphonique, etc… (janv.-mars) puis Meuse (mars-juil.) : bois de Fay, bois Bouchet, bois Bourru, Fromeréville, Germonville, Sivry-la-Perche, Vignéville, Chattancourt.

Vosges (juil.-sept.). : Reherrey, Merviller, Neuviller, Baccarat puis Somme et Artois (sept.-déc.) : Suzanne, Maricourt, Combles, Maurepas.

 

1917 :

Melzicourt, bois d’Hauzy puis Aisne : Berry-au-Bac, Sapigneul (janv.-juin).

Le 11 juin 140 hommes partent pour les 287e, 332e, 251e RI et 63e RIT, en contre partie des soldats du 261e RIT arrivent au 145e RIT.

Fin juin, des éléments du 261e RIT, dissous, intègre le 145e RIT.

Verdun (juil.-déc.), carrières d’Haudromont, Belleray, ravin du Helly.

Le 28 août, 64 pères de 4 enfants sont dirigés à l’arrière, sur Saint-Dizier. 350 hommes arrivent du 309e RIT dissous.

Puis le 8/09, 440 hommes arrivent du 340e RIT dissous.

Le 12 sept. 37 officiers du 340e RIT arrivent encore au 145e RIT.

Fin septembre 1917, des soldats du 91e RIT, dissous, sont intégrés au 145e RIT.

Fort de Douaumont, ravins du Bazil, de la Couleuvre et d’Heurias puis Toul.

 

1918 :

janv.-juil. : ?

 

Le régiment est dissous en août 1918, Les bataillons sont affectés aux 40e et 125e divisions d’infanterie.

 

Il n'y a pas de régiment d'infanterie entre le 145e et le 201e dans l’armée territoriale

 

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1 à 50

51 à 100

101 à 145

201 à 500