Historiques des régiments d’infanterie
territoriale : les R.I.T (ou R.T.I.)
N° 201 à 501
Mise à
jour : Juillet 2024
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Information :
Les régiments suivants sont généralement appelés (dans les
documents d’époque) : régiments R.A.T (réserve d’armée territoriale)
Vers les N° :
201-220 222-250 250-300 301-347 500-501
1 à 50
51 à 100
101 à 145
Quelques soldats du 304ème
régiment d’infanterie territoriale (merci à Michèle).
201ème régiment d’infanterie territoriale
Casernement ou ville de regroupement : Buvry,
Limoges, Libourne. Le 201e RIT est constitué le 3 mars 1915, à Melun. Les
hommes proviennent des 7e, 12e et 16e régions militaires, ils appartiennent aux
classes 97 et plus anciennes. Il fait partie de la 100e division territoriale,
199e brigade territoriale (avec le 209e RIT). A la 100e DIT de février 1915 à
janvier 1917. Constitution : 3 bataillons.
1915 :
Zone sud du camp retranché de Paris (mars-août). Argonne (sept.) :
Givry-en-Argonne, La Châtelier, Dancourt, Elise, Fontaine de la Charmeresse puis Marne : secteur
de Nauroy (oct.-nov).
En novembre 1915 des soldats du 36e RIT, restructuré,
passent au 201e RIT (ainsi qu’au 54e RIT).
1916 :
Marne : secteur de la ferme de Moscou, Prosnes (janv.-août.). En août, des soldats du 308e RIT, dissous,
intègrent le 201e RIT. (histo. du 308e RIT).
Somme (sept.-déc.) : Chipilly,
Frise, bois de Hem, ferme de Monacu : service
des voies ferrées, Fouilloy-Hamelet (déc.).
1917 :
Épernay, Vinay, Moussy, Paars, Bazoches, Saint-Gilles,
Saint-Thibault, Courcelles, Mont-Notre-Dame, Vieil-Arcy,
Dhuizel, Bourg : différents travaux et services
(voie de 0,60m, service des eaux, défense de parcs d'artillerie et d'aviation,
service des routes et aux dépôts de vivres et de munitions).
En avril, 15 hommes partent au 135e RIT.
Le 201e territorial est dissous le 10 juin 1917. Les
soldats intègrent les régiments des 161e, 162e, 173e et 196e brigades
territoriales. Les pertes du régiment durant la guerre sont de 6 sous-officiers
et 20 soldats tués.
202ème au 208ème RIT
Pas de régiment
sous ces numéros
209ème régiment d’infanterie territoriale
Casernement ou ville de regroupement : Corbeil (?). Constitution :
1er septembre 1915. 3 bataillons, puis 2 en juin 1916, 199e bridage
d’infanterie territoriale (avec le 201e RIT). A la 100e DIT de fév. 1915 à
janv. 1917.
1915 :
Saint-Mard-sur-le-Mont, Somme-Bionne, vallée de Marson, la Source Beaumont (sept.) puis montagne de Reims,
les Petites Loges, la Plaine, Thuizy, Sept-Saulx, Villers-Marmery
(oct.), nombreuses attaques au gaz secteur des Petites Loges secteur de
Mourmelon-le-Grand (nov.-déc.) : travaux divers.
1916 :
Marne : Auberive, Mourmelon, La Fourche, Thuisy (janv.-mai) le 3e bataillon
est dissous fin juin Prosnes, Plivot puis
Villers-Cotterêts, Pierrefonds (août).
En avril, 14 hommes partent au 135e RIT.
En août, des soldats du 308e RIT, dissous, intègrent le 209e
RIT. (histo. du 308e RIT).
Somme (sept.-oct.) : service des routes secteurs de
Maricourt, Combles, Guillement, Maurepas, La Forest,
Rancourt, Bouchavesnes.
L’historique s’arrête à cette période, faute de
renseignements (le JMO n’existant plus), les pertes du régiment étant de 271
hommes. Régiment dissous en septembre 1917.
210ème RIT
Pas de régiment
sous ce N°
211ème régiment
d’infanterie territoriale
À partir de plusieurs bataillons de RAT (réserve d’armée
territoriale), il fut formé de nouveaux régiments d’infanterie territoriale.
Ils prirent les N° 211, 291, 300 et 301 (source : composition de la 97e
DIT). Le 211e RIT est constitué le 1e septembre 1915, et est composé des
éléments suivants : État-major, CHR et les trois sections de mitrailleuses
du 122e territorial. Complété par 3 bataillons des 11e, 65e et 87e RIT.
Il est à la 97e DIT d’août 1915 à avril 1917. Il fait
partie de la 194e brigade d’infanterie (avec le 300e RIT). Casernement :
Magny-en-Vexin. Il est constitué de 30 officiers, 128 sous-officiers, 2285
hommes de troupe et 131 chevaux.
1915 :
Sud de Reims, Taissy, Verzenay, Les Marquises, Saint Léonard (sept.-oct.). Les 19
et 20 octobre, une très violente attaque aux gaz fait 283 victimes au 211e RIT.
Début novembre le régiment reçoit un renfort (en trois
fois) de 450 hommes de la 20e région militaire.
1916 :
janv.-nov. : Montagne de Reims, Les Marquises, Saint
Léonard, secteur de la Jouissance, Prunay, Ludes.
Début décembre, toute la 97e division territoriale, dont
fait partie le 211e RIT, est retirée du front et mise au repos, avec 40 % de
permissionnaires. (Les compagnies de mitrailleuses restent dans la région de Ludes, Verzy).
La 97e DIT exécutera ensuite des travaux de voie ferrée
dans la zone de la 5e armée. Elle est relevée par la 1e brigade russe. (JMO du
2/12).
1917 :
Fère-En-Tardenois, Fismes (travaux de voies ferrées). Quelques
compagnies et section sont détachées fin mars, au service aéronautique, au
service routier de Soissons.
Réparation des routes et des ponts suite au retrait allemand
de mars 1917. Déchargement de munitions dans des gares de l’Aisne (Mercin, Pommiers …). Construction d’un hôpital à Soissons.
Juvigny, Pargan,
Braine, Presles-et-Boves, Révillon, Moussy-Verneuil. Soissons, Berzy-le-Sec
(juin, juillet), Mercin, Bucy-le-Long.
Début septembre, les 3 compagnies de mitrailleuses sont
transformées en compagnies de mitrailleuses de position (307, 308 et 309e CMP).
Fin septembre, régiment est dissous.
Les classes 1892 et plus anciennes (45 ans et plus) sont
répartis entre les 9e RIT, 130e RIT et 58e RIT. Les autres (les plus jeunes)
partent aux 8e RIT (508 hommes), 11e, 12e,
21e, 24e, 100e, 143e, 144e RIT.
212ème au 221ème RIT
Pas de régiment
sous ces numéros
222ème régiment d’infanterie territoriale
Le 222ème RIT est constitué en
février 1916 au Havre et à Honfleur. Il est constitué de 3 bataillons d’étapes
autonomes. En réalité, les 3 bataillons du 222e RIT furent regroupés dès juin
1915 et constitué en régiment de place (forte) du Havre. On trouve ce
renseignement dans le JMO du second bataillon.
Historique du 1e bataillon (source
JMO) :
1916
:
Le 1e bataillon du 222e RIT est constitué
au Havre en bataillon d’étapes (1e bataillon E) autonome le 11 février 1916. Il
s’administre par ses propres moyens. Effectif 747 hommes.
Il est caserné au Havre. Il y assure la
garde de prisonniers et la garde de la place du Havre. En mars, le régiment
part pour la Marne : Bouy, Mourmelon, Suippes. Le régiment est à la
disposition du génie et s’occupe de l’entretien et la réfection des routes
jusqu’en mi-mai. Le 5 mars, un renfort de 229 hommes du 137e RIT arrive au
bataillon.
Mai : Rollot, Tricot,
Ressons-sur-Matz, construction d’un hôpital, déchargement de munition à la
gare. Construction d’un hôpital à Estrées-Saint-Denis (juin), les compagnies et
sections sont dispersées pour divers travaux.
Juillet-août : Villers-sur-Coudun, Clermont, Creil, Crépy-en-Valois, Ressons-sur-Matz,
Plessis-Belleville (garde du terrain d’aviation).
Une compagnie, en septembre, part pour la
10e armée : Gomcourt, Beauvais, Bongenoult, garde de prisonniers, d’hôpitaux…
En nov. Le 5e bataillon (bataillon de
place) du 17e RIT est dissous ; les hommes de l’état-major, des 21e et 22e
compagnies intègrent le 222e RIT.
La 3e compagnie (88 h.) du 222e RIT passe
au 119e RIT. Le 1e déc., 128 hommes de la 22e compagnie du 17e RIT, intègrent
le 222e RIT.
1917
:
Estrées-St-Denis (2e Cie),
Crépy-en-Valois (3e Cie), Braisnes (4e Cie).
Fév. : Béthisy,
Saint Martin (1e Cie)
La 1ère Cie est dissoute le 1e mars. 58
hommes passent au 8e RIT, 47 au 113e RIT, 47 au 124e RIT
Mi-avril : Marne : Dormans puis
Villesaint, Boursault puis Montmirail. Maclaunay, Morsains (service
routier).
En mai : Artonges,
ferme de Montgrobert (3e Cie).
Le 1e juin, tout le bataillon est
rassemblé et part pour la Belgique : Rousbrugge,
puis en Flandres françaises : Oost-Cappel, Bambecque, Rexpoëde.
Le 8 juin, le 1e bataillon est dissous et
intègre entièrement le 5e
bataillon E du 8e RIT.
Historique du 2e bataillon (source JMO)
Le 2e bataillon du 222e RIT est constitué
en bataillon d’étapes (2e bataillon E) autonome le 11 février 1916. Il
s’administre par ses propres moyens. Ses cantonnements sont Harfleur, Gonfreville, l’Orcher et
Montivilliers. Effectif 724 hommes.
1916
: fin février : Cuperly (Marne), camp de la Noblette, puis Suippes, Saint-Etienne-au-Temple.
En avril, la 5e compagnie part pour
Livry-sur-Vesle (Marne) pour des travaux de chemin de fer.
La Veuve, Baconnes,
Bouzy, Vaudemanges et de la Plaine. Camp d’aviation
de Bussy (juin).
Service des routes à Jonchery
(juillet), Bussy-le-Château. Garde et entretien des camps et bivouac de Moulin,
Bois-Cochon et de la Sablière, secteur de Louvercy. Service
des routes à Suippes. En septembre : exploitations agricoles. Le Tombeau
des Sarrazins (sept.). Garde des camps de Hauts-Hauts-Bâtis, des bois de la
Coinche, de Walut et des Planches.
Fin nov., la 3e compagnie du 222e
RIT passent au 119e RIT (environ
100 hommes). Début déc. 3 sections (environ 130 hommes) du 17e RIT intègrent le
3e bataillon du 222e RIT, pour le former.
Historique du 3e bataillon
Sur le JMO, le 3 bataillon est dit
« reconstitué » à la date du 1e décembre 1916, à l’effectif du 2
officiers et 242 hommes. Parcours ?
223ème régiment d’infanterie territoriale
Le 223e RIT est constitué le 15
mai 1915 à Caen (1e bataillon), Falaise (2e bataillon) et Argentan (3e
bataillon). Il fait partie de la 201e brigade d’infanterie territoriale, 101e
division d’infanterie territoriale. Concentration du régiment entier à
Mehun-sur-Yèvre (Cher), Preuilly, Quincy, Foëcy début juin. Constitution 3 bataillons, puis 2 en nov.
1916.
1915
:
Le régiment est affecté au camp retranché
de Paris en août. Mongobert-Soucy, Vivières.
Octobre : Meurthe-et-Moselle :
Jarville, Vathiménil, Azerailles.
Commercy (nov.) : Croix-saint-Loup, le pont d’Apremont.
Déc. : secteur de Koeur-la-Grande (Saint-Mihiel) : Tranchée de Bislée, tranchée de Hans, pont de Bislée,
bois Carré. Commercy.
1916
:
Janv.-Mars :
Secteur de Koeur-la-Grande : Tranchée de Bislée. Beaucoup de pertes. Bois Mulot, avancée de Brasseitte, Commercy, Koeur-la-Grande.
En mars, 30 hommes du 19e territorial sont échangés contre
30 hommes du 223e RIT, de la classe 1890 (47 ans).
Avril-mai : La Croix-Saint-Jean, Mécrin, Rouval, Chonville. Mai-nov. : retour
secteur de Koeur-la-Grande : Le Bislée, puis Ménancourt, Boviolles, Longeaux.
Fin nov. : 108
hommes des classes 1897 et plus jeunes passent au 299e RI (active) et 836
hommes des classes 1890, 1891 passent au 259e RIT.
Le régiment passe à 2 bataillons et
devient régiment territorial de campagne. Le 3e bataillon est donc dissous et
est réparti dans les 2 autres bataillons. 153 hommes arrivent du 259e RIT.
Un état très précis de l’effectif du
régiment, est établi à la date du 5 décembre 1916 :
1e bataillon :
20 officiers, 836 hommes, 52 chevaux, 20 voitures.
2e bataillon :
20 officiers, 828 hommes, 45 chevaux, 21 voitures.
État-major et compagnie hors-rang :
10 officiers, 150 hommes, 50 chevaux, 20 voitures.
3 compagnies de mitrailleuses :
8 officiers, 325 hommes, 103 chevaux, 50 voitures.
Déc. : Bois de Carspach,
Hindlingen : construction voie ferrée étroite.
1917
:
Bois de Carspach,
Hindlingen. Fév. –juin. : Coniches, camp de Berbai, Ban-de-Sapt.
Trois compagnies sont dissoutes, début avril : plus de
150 hommes passent au 51e territorial,
41 (puis encore 45 fin avril) au 284e
territorial.
Juil.-août : camps retranchés
de Mère-Henri et de Lorraine. Spitzemberg, Le Costel, camp de Lorraine.
Le régiment est dissous le 25 septembre 1917, les éléments
sont repartis entre les 115e, 140e et 260e
territorial.
Pas de régiment sous ces numéros.
Dépôt de rattachement : Chartres (celui du 30e RIT). À la
83e DIT de juil. 1915 à nov. 1918, 165e brigade d’infanterie. Le 10 août 1915 : une décision du ministre de la guerre
prescrit la réorganisation des régiments territoriaux de la 83e division :
Le 1er septembre 1915, l'état-major et la C. H. R. du 30e RIT, le 4e bataillon
du 30e RIT, le 6e bataillon du 30e RIT, le 5e bataillon du 69e RIT, concourent
à créer le 230e RIT.
C’est un
régiment de place forte. Il est composé de RAT (réserve d’armée territoriale). Composition :
3 bataillons : 36 officiers, 2540 hommes, 74 chevaux et mulets.
1915 :
Le 4e
bataillon du 59e RIT est rattaché au 230e RIT, à la date de création du 230e
RIT. Il était arrivé et rattaché au 30e RIT en juin 1915. Il quittera le 230e
RIT, pour l’armée d’Orient, comme bataillon d’étape, fin oct. 1915 (JMO 165e
BI). Ce bataillon restera à la place forte de Paris entre ces 2 dates. Le 4e
bataillon du 55e RIT est rattaché au 230e RIT (JMO).
Camp retranché
de Paris : travaux et corvées divers.
1916 :
Toute l’année
au camp retranché de Paris : travaux et corvées divers.
Le
19 septembre 1916, la circulaire ministérielle N° 15.117 dit (JMO du 230e RIT) :
« En raison de la nécessité de
ravitailler d’urgence les troupes d’infanterie d’étapes de l’armée d’orient, et
de l’impossibilité de puiser sur les ressources de l’intérieur les effectifs
nécessaires dans les délais voulus, j’ai décidé qu’un renfort de 1000
territoriaux ou RAT encadrés serait fourni par prélèvement sur l’ensemble des
bataillons territoriaux du camp retranché de Paris. Ces hommes seront choisis
en premier lieu, parmi les RAT des classes 1893-94 (…) à l’exclusion des pères
d’au moins 4 enfants vivants ou veuf pères d’au moins 3 enfants vivants et des
militaires ayant eu 3 frères tués. Ils seront répartis en trois détachements
égaux (1 officier, 8 sous-officiers, 15 caporaux et 310 hommes). Les 3
détachements ainsi constitués seront dirigés respectivement :
Le 1e sur le 5e bataillon du 65e territorial
(armée d’Orient, Salonique) - Le 2e sur le 5e bataillon du 59e territorial
(armée d’Orient, Salonique) - Le 3e sur le 5e bataillon du 113e territorial
(armée d’Orient, Salonique) »
De
cette circulaire, un renfort de 20 hommes du 230e RIT (liste dans JMO), tirés
au sort, partent au 59e RIT (en sept. 16). Un autre renfort de 103 hommes du
230e RIT, tirés aussi au sort, sauf un caporal volontaire, intègre le 133e RIT.
Ces 2 renforts des 59e et 113e RIT (avec des hommes des 232, 237 et 285e) partent
pour Toulon à destination de l’armée d’Orient (Salonique, Grèce).
C’est
ce détachement qui se trouvait à bord du GALLIA lors de son naufrage.
Le
04/10/1916 : Le croiseur « Gallia » fût torpillé par un
sous-marin allemand au large de la Sardaigne : >>> voir ici
<<<
La liste des disparus du Gallia comporte de nombreux
soldats originaires de ce régiment (passés ensuite aux 59 et 133e RIT).
1917 :
Camp retranché de Paris :
Travaux et corvées divers (Quelques travaux suite aux bombardements de Zeppelin
sur Paris).
Le 230e RIT fut réquisitionné par la
police pour le maintien de l’ordre suite aux grandes grèves. Les agriculteurs
de la classe 1891 et les pères de 6 enfants vivants et veufs pères de 4 enfants
furent détachés à la terre. Pour combler les vides on rappelle des armées les
hommes de la classe 1890, non cultivateurs.
1918 :
Camp retranché de Paris :
travaux et corvées divers (Quelques travaux suite aux bombardements de canons
longue portée sur Paris).
Une dépêche ministérielle N° 19.766
du 27 décembre 1915 prescrivait l'affectation à des unités territoriales du
camp retranché de Paris de tous les pères de 6 enfants vivants et veufs père de
quatre enfants, se trouvant encore aux armées.
En conséquence, à partir du 20
janvier 1916, les unités possédant des hommes visés par cette dépêche
ministérielle, envoyèrent certains de ces hommes en détachement au 230e
régiment territorial ; d'autre part, le 230e régiment territorial envoya
plusieurs détachements de territoriaux des classes jeunes sur différents dépôts
de l’intérieur ; ces opérations se continuèrent jusqu'à la fin de février.
Suivre le parcours d’un soldat du 230e RIT grâce à son
carnet de campagne publié sur mon site >>> ici <<<
Pas de régiment sous ce N°.
Rattaché
administrativement au dépôt d’Argentan (dépôt du 32e RIT). Par décision
ministérielle du 10 août 1915, l'État-major et la compagnie hors rang du 32e
RIT, le 5e bataillon du 32e RIT, le 5e bataillon du 13e RIT et le 3e bataillon
du 79e RIT, forment le 232e RIT. Constitution : 3 bataillons.
Effectifs : 40 officiers, 2427 hommes de troupes et 88
chevaux et mulets. À la 83e DIT de juil. 1915 à nov. 1918. 166e brigade
d’infanterie territoriale (avec le 285e RIT). Les sections de mitrailleuses
sont numérotées de 1 à 3. Le bataillon du 32e RIT est le 1e bat. ; Le
bataillon du 13e RIT est le 2e bat. ; Le bataillon du 79e RIT est le 3e
bat. (JMO 166e BI).
1915 :
Le 4e bataillon du 18e RIT est
rattaché administrativement au 232e RIT. (JMO 166e BI).
Camp retranché de Paris : travaux et corvées divers à
Gonesse, fort d'Écouen, Villiers-le-Bel, Écouen, Ézanville, fort de Stains,
Goussainville, Roissy-en-France.
Service de garde des établissements militaires ou
travaillant pour la défense nationale, Étampes (garde des prisonniers).
1916 :
Camp retranché de Paris : Villeneuve-Saint-Georges, Villiers-sur-Marne, fort de
Champigny et au fort de Sucy, à Neuilly-sur-Marne, Boissy-Saint-Léger, Le
Bouchet (garde de la Poudrerie), Juvisy.
Le régiment
reçoit des renforts et envoie au dépôt à Argentan les pères de cinq enfants,
les veufs pères de quatre enfants, puis un certain nombre de gradés et hommes
des classes les plus jeunes partent pour les régiments actifs.
En juin, un
nouveau changement est prescrit dans les cantonnements du régiment : La 7e
compagnie à Montigny-le-Bretonneux, la 2e compagnie à Les-Metz ; la 3e
compagnie à Vilgénis et Amblainvilliers; la 4e
compagnie à Vélizy; la I2e compagnie, la C. H. R. et l'E.-M. du régiment se
rendent à Palaiseau; enfin, les trois sections de mitrailleuses viennent
cantonner : à Vilgénis, Corbeil et à Juvisy.
Le 19 septembre 1916, la circulaire ministérielle N° 15.117
dit :
« En raison
de la nécessité de ravitailler d’urgence les troupes d’infanterie d’étapes de
l’armée d’orient, et de l’impossibilité de puiser sur les ressources de
l’intérieur les effectifs nécessaires dans les délais voulus, j’ai décidé qu’un
renfort de 1000 territoriaux ou RAT encadrés serait fourni par prélèvement sur
l’ensemble des bataillons territoriaux du camp retranché de Paris.
Ces hommes seront
choisis en premier lieu, parmi les RAT des classes 1893-94 (…) à l’exclusion
des pères d’au moins 4 enfants vivants ou veuf pères d’au moins 3 enfants
vivants et des militaires ayant eu 3 frères tués. Ils seront répartis en trois
détachements égaux (1 officier, 8 sous-officiers, 15 caporaux et 310 hommes). Les
3 détachements ainsi constitués seront dirigés respectivement :
Le 1e sur le 5e
bataillon du 65e territorial (armée d’Orient, Salonique) - Le 2e sur le 5e
bataillon du 59e territorial (armée d’Orient, Salonique) - Le 3e sur le 5e
bataillon du 113e territorial (armée d’Orient, Salonique) »
De cette circulaire, le 25 septembre, le 232e RIT fournit
un détachement de 4 sous-officiers, 6 caporaux et 65 hommes (classe 1893, donc
43 ans en moyenne). Ce détachement est versé administrativement au 113e RIT
(dépôt de Toulon), puis rassemblé à Juvisy où il est
incorporé dans un groupe de 333 hommes (avec des hommes des 230 et 285e RIT) et
qui part de Juvisy le 1e oct. à destination de Toulon
et de l'armée d’orient (Salonique, Grèce), renfort destiné au 113e RIT. C’est ce
détachement qui se trouvait à bord du GALLIA lors de son naufrage.
Le 04/10/1916 : Le croiseur « Gallia » fût torpillé par un
sous-marin allemand au large de la Sardaigne : >>> voir ici
<<<
Le 6 octobre, le lieutenant-colonel
commandant le 232e RIT apprenait que le croiseur auxiliaire Gallia sur lequel
le détachement avait été embarqué à Toulon, avait été coulé et que, sur les 75
partants du 232e RIT, 26 seulement étaient signalés comme rescapés (liste dans
le JMO du 232e).
La liste des disparus du Gallia comporte de nombreux
soldats originaires de ce régiment (passés ensuite au 113e RIT).
1917 :
Savigny-sur-Orge, Ballancourt
(garde de la poudrerie du Bouchet).
Le 30 mai 1917, le régiment reçoit du
Gouverneur militaire de Paris, l'ordre préparatoire et l'ordre d'exécution en
cas de troubles, et, en conséquence, dirige aussitôt ses unités sur Paris (suite aux mutineries).
Le régiment participe au service
d'ordre en fournissant des postes en différents points de la ville. Aucun
événement digne d'être relaté ne se produit, et le 23 juin, les unités
reçoivent l'ordre de rejoindre des cantonnements aux environs de Paris.
Le 1er bataillon va à Palaiseau, Amblainvilliers
et Juvisy.
le 2e bataillon va à
Corbeil, à Billancourt et au Bouchet.
le 3e bataillon va à
Épinay, à Villemoisan et à Saint-Michel-sur-Orge.
Le 30 octobre, le régiment reçoit en
renfort 100 hommes de la classe 18 du 23e colonial pour assurer la garde du
fort de Palaiseau.
1918 :
Garde du fort de Palaiseau,
puis :
1e bataillon : Centre d'aviation de Villacoublay,
Entrepôts de munitions au fort de Palaiseau, Entrepôt de munitions de Vilgénis, Butte de Champlan.
2e bataillon : Établissement Decauville à Corbeil, Poudrerie du
Bouchet, Gare de Corbeil.
3e bataillon : Produits chimiques et matériel de guerre de Juvisy, Ferme Champagne, Gare de Juvisy.
Pas de régiment sous ces N°.
Dépôt de rattachement : Auxerre
(celui du 37e RIT). À la 83e DIT de juil. 1915 à nov. 1918, 165e brigade
d’infanterie.
Le 10 août 1915 : une décision du
ministre de la guerre prescrit la réorganisation des régiments territoriaux de
la 83e division : Le 1er septembre 1915 l'état-major et la C. H. R. du 29e
RIT, restés à Paris, le 4e bataillon du 66e RIT, dépôt au Blanc, le 4e
bataillon du 37e RIT, dépôt à Auxerre, le 6e bataillon du 25e RIT, dépôt à
Laval, concourent à créer le 237e RIT. C’est un régiment de place forte. Il est
composé de RAT (réserve d’armée territoriale). Composition : 3 bataillons.
De 1915 jusqu’à l’armistice, le 237e
RIT est au camp retranché de Paris, occupation des forts d’Issy, de Vanves, de
Châtillon, de Bicêtre, de Montrouge, des Hautes-Bruyère.
Le 19 septembre 1916, la circulaire
ministérielle N° 15.117 dit :
« En
raison de la nécessité de ravitailler d’urgence les troupes d’infanterie
d’étapes de l’armée d’orient, et de l’impossibilité de puiser sur les
ressources de l’intérieur les effectifs nécessaires dans les délais voulus,
j’ai décidé qu’un renfort de 1000 territoriaux ou RAT encadrés serait fourni par
prélèvement sur l’ensemble des bataillons territoriaux du camp retranché de
Paris.
Ces
hommes seront choisis en premier lieu, parmi les RAT des classes 1893-94 (…) à
l’exclusion des pères d’au moins 4 enfants vivants ou veuf pères d’au moins 3
enfants vivants et des militaires ayant eu 3 frères tués. Ils seront répartis
en trois détachements égaux (1 officier, 8 sous-officiers, 15 caporaux et 310
hommes)
Les
3 détachements ainsi constitués seront dirigés respectivement :
Le
1e sur le 5e bataillon du 65e territorial (armée d’Orient, Salonique) - Le 2e
sur le 5e bataillon du 59e territorial (armée d’Orient, Salonique) - Le 3e sur
le 5e bataillon du 113e territorial (armée d’Orient, Salonique) »
De cette circulaire, un renfort de 311
hommes du 237e
RIT (liste dans JMO du 230e RIT), tirés au sort,
partent en sept. 16 au 59e RIT, avec des hommes du 230e RIT, à destination de l’armée d’Orient
(Salonique, Grèce). C’est ce détachement du 59e RIT qui se trouvait à bord du
GALLIA lors de son naufrage.
Le 04/10/1916 : Le croiseur « Gallia » fût torpillé par un
sous-marin allemand au large de la Sardaigne : >>> voir ici
<<<
La liste des disparus du Gallia comporte de nombreux
soldats originaires de ce régiment (passés ensuite au 59e RIT).
Pas de régiment sous ces numéros.
Casernement : Saint Leu, Saint
Prix, Ermont, Le Plessis-Bouchart, Montigny, Herblay,
Cormeilles. Rattaché administrativement au dépôt d’Orléans. 207e brigade
d’infanterie (avec le 276e RIT, puis le 311e
en nov. 1916), 104e division d’infanterie territoriale (jusqu’en nov. 1916). Le
240e RIT a été formé le 01/08/1915 avec 2 bataillons (les N° 3 et 4) du 40e
RIT, ainsi que des soldats trop âgés, provenant du 4e bataillon 39e RIT (qui
provenait lui-même de réservistes de la territoriale des 33e et 34e RIT). Composition
3 bataillons, puis 2 en nov. 1916.
1915 :
Camp retranché
de Paris, Saint Leu, Taverny puis mi-sept. : Boissy,
Fresnoy, Peroy, Rouville.
En octobre
prise des tranchées : Le Plémont, Thiescourt, Le Carnoy,
l’Écouvillon, Boucandes, ferme Porte, carrières Chauffour, le barrage Mélique.
En décembre il
arrive environ 500 hommes, en plusieurs fois, qui proviennent principalement du
dépôt du 40e RIT.
Tous les pères
de famille de 5 enfants et les veufs, père de 4 enfants, quittent le 240e RIT
pour le 8e territorial. Total représentant 74
hommes.
1916 :
L’Écouvillon, cote 165.
En mars le régiment est mis à la disposition de la 10e DI
pour effectuer des travaux de tranchées au parc de Tilloloy,
Le Plessier, route Montdidier-Roye.
Puis à la disposition de la 15e DI coloniale : travaux
de tranchée à Roye-sur-Matz, Gury, bois de Gury, bois des Usages, bois des Loges.
Puis en juin : Remangies, Fescamps.
En juillet-août : Somme, Bouchoir, Méharicourt,
Rosières, transport de munitions, construction de pistes.
Ravitaillement en première ligne pour la bataille de la
Somme : Bois Decauville, bois des Ballons, Beaucourt-en-Santerre, Lihons.,
Rozières, bois Crépey, bois
Auger.
Le 10 novembre 1916, le 3e bataillon est dissous à cette
date le régiment compte 2606 hommes. Durant le second semestre 1916, le
régiment a eu 77 tués et 186 blessés.
1917 :
Fontaine-lès-Cappy, Belloy,
Dompierre, Cappy.
Les compagnies de mitrailleuses sont employées comme
défense contre les avions (DCA) début 1916 à Bray-sur-Somme, Cappy, Méricourt, Flancourt.
Fin janvier, le 2e bataillon quitte le 240e RIT pour
rejoindre le 28e RIT, et créer ainsi le 3e bataillon.
Le régiment est finalement dissous début février, et les
hommes du 1e bataillon passent aux 14e, 16e, 101e et 102e RIT. Les 2 compagnies de mitrailleuses
deviennent les 219e et 220e compagnies de mitrailleuses de position et passent
à la DCA.
Pas de régiment
sous ces numéros.
Casernement ou ville de regroupement : Châlons-sur-Marne. A
la 103e DIT d’août 1915 à mars 1916.
Si vous possédez cet historique, je suis intéressé, envoyez-moi un mail.
Pas de
régiment sous ce N°.
Le 250e régiment
d'infanterie territoriale fut créé par décision ministérielle du 9 décembre
1915 et par simple transformation du 346e régiment d'infanterie
territoriale de marche, à dater du 1er janvier
1916.
Composition :
3 bataillons. Il fait partie de la 214e brigade d’infanterie territoriale. Pas
de ville de garnison, ni de constitution, car tous ces éléments se trouvaient
depuis la mobilisation dans la région fortifiée de Belfort et avaient participé
à l'organisation défensive, puis à l'occupation des lignes de défense établies
sur le territoire alsacien, entre le massif des Vosges et la frontière de
Suisse.
Le 346e territorial
avait été formé le 6 novembre 1915 par la juxtaposition des unités suivantes
prélevées sur d'autres corps : 2e bataillon du 99e RIT,
2e bataillon du 49e RIT, 2e et
9e compagnies du 49e RIT, 4e et
9e compagnies du 50e RIT.
1915 (fin
année) : Voir le 346e RIT.
En novembre les
diverses unités sont regroupées à Dannemarie sauf les hommes du 99e RIT qui
restent en tranchées à Seppois jusqu’au 9 décembre.
Puis Soppe-le-Haut, Bretten, Eteimbes. Guewenatten, Brechaumont.
Travaux de
seconde position de défense secteur Leimbach, Roderen, Guewenheim, Niederschlag.
1916 :
Langellitenhaag, le
Boqueteau et du Buchwald, la Doller,
à la ferme Geishag, Michelbach
(mars), Aspach-le-Bas.
Le 17 mars, le
250e RIT passe à la 314e brigade d'infanterie (avec les 102 et 116e bataillons
de Chasseurs à pied), 133e division et 34e corps d’armée.
En
avril : Guevenatten, Stennenberg
et Traubach-le-Bas, pour
exécuter des travaux de 2e position. Fulleren, Mertzen et Hidlingen, (juin),
bois de Carspach, Schoenholz,
Lerchenholz et Bannholz
(juil.), le Schoenholz et le Lerchenholz
(août-déc.).
En août 1916 :
des soldats du 49e RIT (4e bataillon dissous) intègrent le 250e RIT. En sept., des soldats du 3e bataillon du 57e RIT, dissous,
intègrent le 250e RIT.
1917 :
Bois Pointu,
l'Enta-Largues, au Schoenholz, bois d'Hirtzbach (mars), secteur de la Fecht,
à l'est de Gérardmer (août), Sulzeren, Lehmatt, Ampfersbach, col du Teichacker,
Klitzerstein (fin année).
En sept. 1917
: un bataillon du 43e RIT est dissous, il intègre en partie le 250e RIT. 52
hommes du 284e RIT, dissous, intègrent le 250e RIT, en septembre 1917.
1918 :
le Reichacker, Klizerstein,
Lehmatt
Dans les
premiers jours de février, les officiers et hommes de troupe des classes 1898
et plus jeunes passent dans des bataillons de chasseurs de l'active.
En mars, le
régiment est groupé à Gerbépal en vue de sa
dissolution. Il doit constituer avec les effectifs qui lui restent (à la date
du 15 mars) :
1 bataillon de
pionniers à 4 compagnies de 300 hommes chacune.
3 compagnies
de mitrailleuses de position.
2 états-majors
de bataillon de mitrailleuses de position (CMP).
Le reliquat
intègre le 49e RIT, le 1e bataillon de pionniers du
56e RIT (qui vient d’être créé), 6e
bataillon de Chasseurs à pied Territoriaux et dans d’autres unités.
Sur les 821 jours d’existence, le 250e RIT a passé 547
jours dans les tranchées de 1e ligne.
Pas de régiment
sous ces numéros.
Régiment constitué le 19 mai 1915, le 1e bataillon
(nouvellement créé et provenant du 59e RIT) se groupe à Chagny, le second
bataillon à Varennes-sur-Allier (hommes provenant des dépôts des 97e et 98e
RIT), le 3e bataillon se forme à Ambert (hommes provenant des 99e, 100e, 101e,
et 13e RIT). A la 101e DIT de mai 1915 : à nov. 1916, 202e brigade d’infanterie
territoriale (avec le 268e RIT). Constitution : 3 bataillons, puis 2 en
nov. 1916. 2383 hommes au total.
1915 :
Camp retranché de Paris, zone est (jusque août) :
Lagny, Jossigny, ferme Saint Léonard, Choisy-le-Roi,
Villeneuve-Saint-Georges, Villiers-sur-Marne puis secteur de Brasson, Longpont, Mortefontaine,
Longavesne.
Meuse (sept.) : Érize-la-Grande, Belrain,
Pierrefitte, Longchamp (oct.), secteur de seconde lignes : Paroches, Chauvoncourt, Malimbois,
Hautes-Charrières, ravin des Fumées, ravin des Sapinettes puis secteur de
Flirey, bois de Mortmare (jusque déc.).
1916 :
Bois du Jury, bois de la Hazelle,
bois de Mortmare, la Courtine, le Bec-de-Canard
(jusqu’en mai).
Il est a noté que certains territoriaux ont certains de
leurs fils dans le même secteur, aux 227e RI qui est de la même région
d’incorporation. Certains pères voient leurs fils…
Bois de Mortmare puis à partir de
mai jusqu’en nov. : secteur de l’étang de
Wargévaux, Broussey, bois de Saulcy, bois sans Nom, bois Bas, bois de
Besombois, la Sapinière puis travaux secteur de la route Apremont-Bouconville,
construction de baraquements.
Le 3 juillet 1916 : Le 3e bataillon du 46e RIT est dissous,
530 hommes, 40 caporaux et 22 sergents intègrent le 259e RIT et sont dirigés
sur Aulnois.
Un bataillon est dissous en novembre : les hommes les
plus jeunes sont versés dans d’autres régiments. Cinq sections de mitrailleuses
sont formées et dirigées vers Dugny.
Les 2 bataillons sont affectés à des travaux de voies
ferrées de la 5e armée.
1917 :
Travaux routiers et voies ferrées secteur de Fismes
(Marne).
Le régiment est disloqué définitivement en février 1917. 2
bataillons de pionniers sont créés et rattachés :
Le 1e bataillon reste
à Crugny (Marne), Serzy, Tramery : travaux de voies ferrées puis il est versé à
la 5e armée puis secteur de Craonnelle (Aisne) pour
le transport de munitions, centre de stockage de Prouilly
puis à Crèvecœur (avril 1918).
Le 2e bataillon (nommé
n°4) reste en 1917 dans la Marne affecté à des travaux routiers, et en 1918, il
est affecté à la lutte contre les avions, puis dans la Somme pour des travaux
routier et télégraphique.
En sept. 1917 : Des hommes de la classe 1892 (44-45 ans) du
133e RIT intègrent le 259e RIT.
103e DIT, 205e brigade d’infanterie. A la 103e DIT d’août
1915 à mars 1916. Constitution : 3 bataillons. Le 1er bataillon était fourni
par le 60e territorial de Mâcon, le 2e était fourni par le 40e territorial
d'Orléans, le 3e était fourni par le 35e territorial de Melun. Ces divers
éléments se rejoignirent par voie ferrée dans la région de la Courtine
(Creuse), le 2 août 1915.
1915 :
Oise (sept.-déc.) : Pont-Chevalier, Berneuil-sur-Aisne,
Breuil, Lamotte puis nord de Bimont, Tracy-le-Mont.
1916 :
Oise : secteurs de Cosne et de Saint-Léger puis en
mars : Revigny (Meuse) où il fut mis à la
disposition de la Direction de l'arrière pour être employé au service routier.
Le 9 avril 1916, par décision du G.Q.G., l'État-major et la
CHR du 260e territorial étaient dissous. À partir de ce jour, les trois
bataillons furent constitués sur le type des bataillons d'étapes détachés, et
se séparèrent. Le 260e régiment d'infanterie territoriale cessait donc
d'exister, en fait, en tant qu'unité.
Créé le 30 janvier 1915 avec des effectifs de la 8e région
militaire. Ville de constitution et de dépôt : Cosne-sur-Loire. 99e division
d’infanterie, 198e brigade d’infanterie. À la 99e DIT de fév. 1915 à déc. 1916.
Régiment du type dit « de place ». Constitution :
3 bataillons, puis 1 en juin 1917.
1915 :
Jusqu’en août : Camp retranché de Paris : Survillers, Louvres. Somme (sept.-janv. 1916) :
Méharicourt, Maucourt (tranchées de 1e ligne).
1916 :
Secteur d’Amiens (fév.), Fouencamps,
Gentelles, Dommartin. Puis
Le Quesnel, Hangest, Davenescourt (mars-juin).
Puis en juil.-déc. : Maucourt,
Guerbigny, Frise, Cappy,
Cléry, Maurepas (ravitaillement en munitions et établissement de voie de chemin
de fer en suivant la progression des armées durant la bataille de la Somme).
Le 3e bataillon est séparé des 2 autres en déc. Et part
pour l’Oise.
1917 :
1e et 2e bat. :
Montdidier : doublement de voies ferrées (janv.). Marne (avril) : Glennes, Revillon, Chemin des
Dames, Paissy.
Le 14 juin les 1e et 2e bataillons sont dissous ; les éléments rejoignent les 17e, 63e, 86e et 135e et 145e RIT.
3e bat. : Oise
puis Somme : construction de voies ferrées.
1918 :
3e bat. :
Somme : construction de voies ferrées (jusque avril), puis réparation de
routes secteur Beauvais.
En juin, Marne : travaux de chargement et
déchargements en gares.
Pas de régiment
sous ces numéros.
Ville de regroupement : Loches. Constitué le 26 mai 1915.
Dépôt du régiment : Poitiers. Il fait partie de la 202e brigade d’infanterie territoriale, 101e division
d’infanterie territoriale, (avec le 259e RIT). Constitution : 2 bataillons, 28
officiers, 104 sous-officiers, 1618 caporaux et soldats, 54 chevaux. Un
troisième bataillon, formé à Chantonnay (Vendée) intègre le régiment en juin
1916. Il est formé de 28 officiers, 34 sous-officiers, 788 caporaux et soldats,
16 chevaux. À la 101e DIT de mai 1915 à nov.
1916.
1915 :
Juillet : le régiment se forme et s’instruit dans le
Cher : Bengy-sur-Craon, Jussy-Champagne, Beaugy Le 3 juillet 1916, Le 268e RIT intègre, 60 hommes,
20 caporaux, le 3 bataillon 43e RIT étant dissous.
Août : zone à l’est du camp retranché de Paris : Retheuil, Le Pressoir, Bréval. Établissement
de tranchées destinées à compléter l’organisation défensive de camp retranché
de Paris.
Puis Meuse (oct.-déc.) : Nicey,
Longchamp, Thillombois, Woimberg,
Broussey-en-Woëvre, Girauvoisin, fort de Gironville,
Besombois, bois de Saulcy.
1916 :
Meuse : Broussey, Girauvoisin,
Bouconville, fort de Jouy, Mandres, Beaumont (janv.). Fév.-nov. : Marvoisin, Xivray, Bouconville, fortin Montsec,
Wargivaux, Richecourt, forêt de la Reine.
159 hommes arrivent du 108e territorial le 17 novembre. La
101e division territoriale est dissoute, le 268e RIT devient régiment d’étapes
et quitte les tranchées.
Fin nov. :
Ø
Un détachement de 939
hommes du 279e RIT intègre le 268e RIT.
Ø
Le 3e bataillon est
dissous, les compagnies de mitrailleuses sont transformées en compagnie de
mitrailleuses de position (n° 139, 140 et 145).
Ø
484 hommes du 268e RIT
passe au 279e RIT.
Ø
485 hommes du 268e RIT
passent au 108e RIT.
Marne : Fismes (5 déc.), Faverolles,
Crugny, le régiment est à la disposition de la DES
(direction des étapes et service) de la 5e armée. Construction de voies
ferrées.
Tresloy, Bouleuse.
1917 :
Construction de voies ferrées.
Le régiment est réorganisé : Le 268e territorial sera
composé d’un bataillon d’étapes constitué par les pères de cinq enfants (et
plus) et les hommes des classes 1890 et plus anciennes (48 ans et plus), et
d’un bataillon de campagne comprenant les classe 1891 et plus jeunes. Dissolution ?
Pas de régiment
sous ces numéros.
Casernement ou ville de regroupement : Guingamp.
Si vous possédez cet historique, je suis intéressé, envoyez-moi un mail.
Pas de
régiment sous ces numéros.
Rattaché
administrativement au dépôt de Vitré. 207e brigade d’infanterie (avec le 240e RIT,
puis le 311e
en nov. 1916), 104e division d’infanterie territoriale. Le 276e RIT a été formé
le 01/08/1915, avec le 4e bataillon du 72e RIT, le 5e bataillon du 75e RIT et
le 4e bataillon du 76e RIT. Les lieux de formations sont Pontoise, Saint-Ouen,
Conflans-Sainte-Honorine, Éragny et Neuville. Environ 2300 hommes. Constitution
3 bataillons, puis 2 en nov. 1916. Il est à la 104e DIT d’août 1915 à nov.
1916.
1915 :
Camp retranché
de Paris, Nanteuil-le-Haudouin, Péroy,
Montigny-Sainte-Félicité, Crépy-en-Valois, Bellival, Rocquigny, Gilocourt puis
mi-sept. : Forêt de Compiègne.
Oise
(oct.-déc.) : Méry, Plessier-de-Roye,
la Porte-Rouge, secteur de Lassigny, Le Plémont.
Le 25 oct., un renfort de 71 hommes arrivent au régiment
(origine ?).
1916 :
Même secteur jusqu’au mi-février. Puis Bellenglise.
Somme
(mars-juin) : Faverolles, Ételfay. Amélioration
et réfection de positions de secondes lignes au nord-est de Laboissière
et de Grivillers.
Hangest-en-Santerre,
Rouvroy (juil.), Fauconcourt, Chuignes
(à la disposition de l’artillerie).
Escorte de
prisonniers (sept.), suite à la bataille de la Somme. Les unités du 276e RIT
changent fréquemment d’endroits, et se livrent à l’arrière du terrain des
attaques aux besognes les plus variées : construction de batteries,
transport de matériel et de munitions, création de tranchées, escorte et garde
de prisonniers, entretien et réfection des voies de communication, etc., etc…
Le 25 sept., un renfort de 109 hommes arrivent au régiment (origine ?)
Ablaincourt
(oct.)
Le 10
novembre, le 3e bataillon est dissous. La troupe et la plupart des officiers
sont reversés aux unités subsistantes de la 104e division territoriale dissoute
dans le même temps (240e et 311e RIT)
Somme (déc.) : Éclusier, Cappy,
Estrées, Soyécourt.
1917 :
Le régiment est à la disposition de la 10e armée, dans la
Somme : Villers-Bretonneux, Cappy, Vauvillers, Chuignolle, Harbonnières, Bougainville.
Le 27 janvier 1917 le régiment est dissous. Les hommes
partent vers ?
Casernement ou ville de regroupement : Granville, Vitré,
Laval. A la 101e DIT de mai 1915 à nov. 1916, puis à la 52e DI et 161e DI de
juillet 1917 à nov. 1918. Embrigadé avec le 223e RIT. Constitution : 3 bataillons,
puis 2 en janv. 1917.
1915 :
Nancy (oct.), Commercy (nov.).
1916 :
Commercy (janv.-fév.), Bisbe,
puis Commercy (mai-juin) puis les Paroches (juil.-nov.).
Fin nov. 484 hommes du 268e RIT arrivent au 279e RIT.
1917 :
Vosges (mars-juin) : Le Violu
et de Gaghney, secteur des Lacs, secteur de la Fecht. Le 10 juillet, le général commandant la VIIe armée prononce
la dissolution du 279e territorial en tant que régiment ; les deux bataillons
sont constitués en bataillons isolés, type campagne : le 1er bataillon, est
rattaché à la 161e division d'infanterie ; le 2e bataillon, est rattaché à la
52e division d'infanterie.
Formé le 12 février 1915 à 3 bataillons et une compagnie
hors rang. L’État-major du régiment se forme à Ancenis ; le 1er bataillon à
Rosporden ; le 2e bataillon à Ste Anne d’Auray ; le 3e bataillon à Oudon.
Chacune de ces unités stationne sur un emplacement primitif jusqu’au 16
février. À la 99e DIT de fév. 1915 à août 1916.
1915 :
Travaux de défense de Mormant à Yvernailles.
Puis à partir du 30 avril, les 3 bataillons concourent simultanément et par
période de 15 jours à la garde des forts de la rive gauche de la Marne (Forts
de Villiers, de Champigny, de Sucy, de Cernay, de St Leu, de
Villeneuve-St-Georges, de St-Yerres, ouvrage de Limeil).
Début juil., le régiment va
occuper de nouveaux cantonnements dans la zone nord du camp retranché de Paris.
Champlatreux, Fontenay-en-Parisis, Jagny, Belloy, construction ligne de tranchées de tir
comprise entre Marly-La-Ville et St-Martin-au-Tertre.
Somme (sept.) : Hamel, Sailly-le-Sec et
Vaux-sur-Somme. Construction ligne de défense de la Somme à l’Ancre.
Fin septembre, Caix, défense du
secteur des Wagons-Brulés, entre la cote 90, Nord de Mehancourt
et cote 95, sud de Lihons.
1916 :
Janv. : Framerville (défense
de la deuxième position).
Février : repos région Thery,
Dommartin et Remieucourt.
Puis en mars, Mézières, Hangest-en-Santerre,
Fresnoy-en-Chaussée.
À la disposition du génie du 1er CAC pour les travaux de la
2e position, ’exploitation forestière des bois de Guyencourt,
Moreuil et au service routier.
En mai, à la disposition de l’artillerie : Chuignes, Chuignolles et Proyart, Villers-Bretonneux.
En juin, manutention du matériel de guerre, munitions
d’artillerie à Froissy, Bray, Harbonnières,
Proyart, Guillaucourt, Chuignes, Chuignolles,
Préparation de la bataille de la Somme : manutention
d’obus, transport de matériel et de vivres nécessaires aux unités d’assaut,
aménagements de dépôts de munitions, réfection des routes, garde des camps de
prisonniers, etc.
1917 :
Jusqu’à la fin de février, participation aux travaux de
l’arrière-front de la grande bataille de la Somme.
Le 1er mars, une partie du régiment est dirigée sur Amiens,
l’autre sur Creil, Le Bourget, Noisy-le-Sec, Troyes, Cannantre,
Is-sur-Tille, St-Dizier, Gray.
Le 282e RIT est dissous à la date du 4 mars 1917. Les officiers partent au 136e RIT, les hommes de troupe ont été mis à la disposition des chemins de fer
réseau du Nord ou affectés aux unités d’artillerie.
Constitution, dans 3 villes : La Roche-sur-Yon (1e
bataillon) avec des éléments des 45e, 81e, 83e, 84e RIT -- Sainte-Anne d’Auray
(2e bataillon) avec des éléments des 10e, 15e, 86e, 88e RIT -- Lambézellec (3e bataillon) avec des éléments des 11e et 87e
RIT. A la 103e division d’infanterie territoriale d’août 1915 à mars 1916, 206e
brigade d’infanterie (avec le 330e RIT). Composition : 3 bataillons.
1915 :
Le régiment
est concentré dans la Creuse (Clairavaux, Croze, Pelletin, Saint Quentin. Choisy-le-Roi
(sept.), Francport, Choisy-au-Bac, Montmacq (oct.), Bailly (nov.-déc.).
1915 :
Début 1915, une
compagnie de mitrailleuses est affectée au 25e RIT. Secteur de Bailly (janv.-mars) puis Revigny-sur-Meuse (mars-déc.) : travaux routes et voies
ferrées.
1916 :
Revigny-sur-Meuse.
En avril, le régiment est dissous et les bataillons sont
isolés. Le 2e bataillon restera dans la région de Verdun, puis en mai 1918 se
déplacera en forêt de Fère-en-Tardenois, Chézy-sur-Marne. Puis dans la Somme
(Boves) pour du service agricole jusqu’en octobre 1918 où il partira pour la
Belgique (Boesinghe).
Initialement numéroté 347e RIT, il est formé en novembre
1915, il se compose de bataillons des 17e, 84e et 86e régiments territoriaux de
marche des classes les plus anciennes. Il est officiellement formé en régiment
de campagne et porte le N° 284, et est rattaché au dépôt du 84e RIT (137e RI
d’active). Régiment de la RFB (Région Fortifiée de Belfort).
Par ordre du 3 mars 1916, la RFB devient 34e corps d’armée
le 20 mars 1916. Ce régiment devient donc réserve d’infanterie du 34e C.A.
jusqu’à sa dissolution.
Composition 3 bataillons.
1915 : voir le 347e RIT
Novembre :
Les éléments des bataillons sont répartis par petites fractions sur tout le
territoire de la région, particulièrement à la garde des forts.
Bataillon
du 17e RIT :
Fort du
Lomont, Delle, Bouvogne, fort du Mont Bart.
Bataillon
du 84e RIT :
Fort de la
Haute Moselle, fort du Château Lambert, Rupt, Servance, forts de Giromagny, de Roppe, de Bessoncourt du bois
d’Oye, du Salbert, du Vandois,
de la Chaux, des Fougerais, de Méroux, de Vezelois, de Chevremont-Offemeont.
Bataillon
du 86e RIT :
Gervenheim, Rodern, Ramerstatt, Thann.
1916 :
Travaux dans le camp retranché de Belfort, puis dispersé
dans les forts de Belfort à partir de mars 1916.
À partir du 2 sept. les 11e et 12e compagnies font des travaux
dans les secteurs de Fulleren et Seppois-le-Bas.
1917 :
Dispersé dans les
forts de Belfort.
Fort de la
Haute Moselle, fort du Château Lambert, Rupt, Servance, forts de Giromagny, de Roppe, de Bessoncourt du bois
d’Oye, du Salbert, du Vandois,
de la Chaux, des Fougerais, de Méroux, de Vezelois, de Chevremont-Offemeont.
Forts du Lomont, Delle, Bouvogne, fort du Mont Bart.
La 6e compagnie est
dissoute le 1e avril, les hommes partent au 46e RIT et au génie.
Le régiment dissous
le 24 septembre 1917, et ses éléments sont répartis dans plusieurs régiments
territoriaux. 258
hommes partent au 110e RIT, 56 au 45e RIT, 159 au 140e RIT, 52 au 258e
RIT, 447 au 115e RI et 25 au 56e RIT.
Rattaché administrativement au dépôt de Vannes (dépôt
du 85e RIT). Par décision ministérielle du 10 août 1915, l'État-major et la
compagnie hors rang du 33e RIT, le 4e bataillon du 83e RIT, le 6e bataillon du
85e RIT et le 5e bataillon du 88e RIT, forment le 285e RIT. Constitution :
3 bataillons.
À la 83e DIT de juil. 1915 à nov. 1918. 166e brigade
d’infanterie territoriale (avec le 232e RIT). Les sections de mitrailleuses
sont numérotées de 1 à 3. Le bataillon du 88e RIT est le 1e bat. ; Le
bataillon du 85e RIT est le 2e bat. ; Le bataillon du 88e RIT est le 3e
bat. (JMO 166e BI).
Si vous possédez cet historique, je suis intéressé, envoyez-moi un mail.
1915 :
Camp retranché de
Paris.
1916 :
Camp
retranché de Paris.
(Le JMO du 230e RI) : Le 19 septembre
1916, la circulaire ministérielle N° 15.117 dit :
« En
raison de la nécessité de ravitailler d’urgence les troupes d’infanterie
d’étapes de l’armée d’orient, et de l’impossibilité de puiser sur les
ressources de l’intérieur les effectifs nécessaires dans les délais voulus,
j’ai décidé qu’un renfort de 1000 territoriaux ou RAT encadrés serait fourni
par prélèvement sur l’ensemble des bataillons territoriaux du camp retranché de
Paris.
Ces
hommes seront choisis en premier lieu, parmi les RAT des classes 1893-94 (…) à
l’exclusion des pères d’au moins 4 enfants vivants ou veuf pères d’au moins 3
enfants vivants et des militaires ayant eu 3 frères tués. Ils seront répartis
en trois détachements égaux (1 officier, 8 sous-officiers, 15 caporaux et 310
hommes)
Les 3
détachements ainsi constitués seront dirigés respectivement :
Le 1e sur
le 5e bataillon du 65e territorial (armée d’Orient, Salonique) - Le 2e sur le
5e bataillon du 59e territorial (armée d’Orient, Salonique) - Le 3e sur le 5e
bataillon du 113e territorial (armée d’Orient, Salonique) »
De cette
circulaire, le 25 septembre, le 285e RIT fournit un détachement de 76 hommes,
tirés au sort. Ce détachement est rassemblé à Juvisy
où il est incorporé dans un groupe de 333 hommes (avec des hommes des 230 et
232e RIT) et qui part de Juvisy le 1e oct. à
destination de Toulon et de l'armée d’orient (Salonique, Grèce), renfort
destiné au 113e RIT.
C’est ce
détachement qui se trouvait à bord du GALLIA lors de son naufrage.
Le 04/10/1916 : Le croiseur « Gallia » fût torpillé par un
sous-marin allemand au large de la Sardaigne : >>> voir ici
<<<
La liste des disparus du Gallia comporte de nombreux
soldats originaires de ce régiment (passés ensuite au 113e RIT).
Ville de dépôt : Quimper. Formé le 21
mai 1915 avec des hommes de la 11e région militaire (principalement Bretons et
Vendéens). Il forme la 203e brigade d’infanterie (avec le 292e RIT) de la 102e division.
A la 102e DIT
de mai 1915 à mai 1916. Composition 3 bataillons, 2542 hommes et 75 chevaux.
1915 :
Instruction au
camp de la Courtine (Creuse) jusqu’en juillet. Vilennes,
Poissy, Chambourcy, Aigremont, Meulan.
La 102e
division est affectée au camp retranché de Paris, région nord, à partir d’août.
Noroy, Cugnières, Lieuvillers, puis à l’est de Montdidier (jusque nov.),
secteur Dancourt-Copincourt, Le Redan, Grivillers,
Etelfay,
Le 6 novembre
1915, le régiment touche les nouveaux casques …
Région
d’Amiens (nov.-déc.) : Marcelcave, Mézières, Plessiers, Rozainvilliers. Fin déc., 132 hommes, pères de familles nombreuses, intègrent le
119e RIT.
1916 :
En janv., le régiment reçoit un
renfort des 41e et 42e RIT (108 hommes). En mars, le régiment reçoit un renfort
du 9e RIT (89 hommes).
Marcelcave, Mézières, Plessiers, Rozainvilliers. Construction d’abris, etc…
Le régiment est dissous en avril 1916. Les 3 bataillons
sont séparés et transformés en bataillons d’étape.
Ils sont placés séparément dans le groupement de Creil et
affecté à divers travaux de construction, travaux de défense (région Oise et
Somme).
Le 3e bataillon ira dans la zone nord en 1917-1918.
En janvier 1917, des hommes, père de 5 enfants et plus, du
286e RIT, intègrent le 3e bataillon du 138e RIT et 1e bataillon du 342e RIT. Il reçoit en échange de ces 2
bataillons des hommes plus jeunes.
En août 1917
arrive 116 hommes du 95e RIT, dissous. En août 1918, le 1e bat. du 20e RIT est dissous. Deux compagnies sont versées au 2e
bataillon du 286e RIT, qu'elles vont rejoindre à Chaulnes et à Rozières.
Ville de dépôt
: Lorient. Le 288e RIT est issu du changement de nom, le 11 février 1916, du « 88e régiment territorial de marche » initialement
composé des 3e et 4e bataillons du 88e territorial.
1914-1915 :
Voir le 88e RIT.
1916 :
Secteur d’Andéchy (janv.-juin).
Warsy, Becquigny, Davenescourt, Hangest-en-Santerre :
Transport de munitions, établissement de boyaux.
Secteur d’Erches (juil.-août) : divers travaux pour l’artillerie.
1917 :
Secteur de Davenescourt (janv.-mars) :
installation de parc pour l’artillerie. Service forestier dans l’Oise
(Fleurines, Neuville-en-Hez) en janv.-mars.
Marne (avril-mai) : secteurs des Marquises (est de
Reims), Prosnes, ouvrage Davoust, Mont Cornillet.
En juin, le régiment verse, par échange aux régiments
actifs de la 132e division (166e RI, 366e RI, 330e RI) des hommes des classe
1900, 1899, 1898 (37, 38 et 39 ans), contres des hommes des classes plus
anciennes.
Régiment dissous en août 1917. La majorité des homes
passent dans des services de la 4e armée. Ce qui reste, 700 hommes environ, passent au 131e et 132e RIT.
Dépôt : Guéret. Régiment constitué à la date du 1e
septembre 1915 par l’état-major et la CHR du 91e RIT et trois bataillons
territoriaux : le 4e bataillon du 91e RIT, le 4e bataillon du 16e RIT, le
5e bataillon du 94e RIT. (Ces 3 bataillons étaient déjà rattachés ensemble au 91e RIT, 193e BI). À la 97e DIT d’août 1915
à avril 1917.
Effectifs 36 officiers, 4 médecins, 146 sous-officiers et
2613 hommes.
1915 :
Marne (sept.-oct.) : Sillery, Beine, château du Petit
Sillery.
Le 19 octobre, secteur Beine-Sillery une puissante attaque
allemande aux gaz, en plusieurs fois dans la journée, mets hors de combat plus
de mille hommes au 291e RIT (et au 301e RIT).
Cavaliers de Courcy (nov.-déc.),
Montagne de Reims : Champfleury, Ay, Cormontreuil, Louvois, Montbré, Vierzy, Reims, Trépail.
1916 :
Secteur de Reims (janv.-sept) :
quartier du Linguet, Bétheny, le Mamelon, La Porcherie, Cernay puis secteur de
Sillery (sept.-déc.).
Travaux routiers à Venteuil et Hauvillers, travaux voies ferrées.
1917 :
Construction de voies ferrées de Fère-en-Tardenois à Fismes
(janv.-fév.).
Aisne : château de Quincy, secteur de Laffaux,
participation à l’offensive d’avril (maintenir l’intégrité
du front passif et de recevoir les prisonniers), Nanteuil, ferme Chimy, Margival, Sorny puis en mai : Terny, Sorny, Neuville.
Le régiment est dissous le 23 septembre 1917, ses éléments
rejoignent principalement les 14e, 16e, 24e, 66e, 100e régiments territoriaux.
Formation le 22 mai 1915 à partir d’hommes provenant des
dépôts de la 12e région militaire et des territoires envahis des régiments
territoriaux suivants : 1e, 2e, 5e, 6e, 7e, 89e, 91e, 93e, 94e. 95e, 96e.
Ville de dépôt : Tulle. Il forme la 203e brigade d’infanterie (avec le 286e RIT) de la 102e division. A la 102e
DIT de mai 1915 à mai 1916.
1915 :
Instruction au
camp de la Courtine (Creuse) jusqu’en juil.
La 102e division
est affectée au camp retranché de Paris, région nord,à partir d’août.
Saint-Rémy-en-l’Eau,
Bizaucourt, Fournival puis
à l’est de Montdidier.
Armoncourt, cote 99
(oct.-nov.) puis secteur Rubempré-Hérissart,
construction d'une ligne de défense entre Beauquesne
et Ribemont. (déc. 1915-mars 1916).
1916 :
Fin mars, le
1er bataillon est dirigé, en deux étapes, sur la région de Baslieu-Caix,
pour y construire une voie ferrée.
En 1916, les
1er et 2e bataillons sont mis à la disposition du service forestier à Le Meu,
La Croix-Saint-Ouen. En mai, les 1er et 2e bataillons sont affectés à la
division d'artillerie (service routier), dans la zone du groupe d'armées du
Nord. Le 3e bataillon est affecté à la garde et à l'entretien des ouvrages de
la position d'Amiens.
Le 30 avril
1916, le régiment est dissous..
Créé le 1e
août 1915 avec des éléments des dépôts des 3e, 4e et 12e corps d’armée. Il
comprend un bataillon du 5e RIT, un bataillon du 95e RIT, et un du 103e RIT. (JMO
208e BI). Ces hommes avaient majoritairement 43-45 ans. 104e division
d’infanterie, 208e brigade d’infanterie (avec le 311e
RIT). Constitution : 3 bataillons. A la 104e DIT d’août 1915
à sept. 1916.
1915 :
Camp retranché
de Paris : Montsoult, Maffliers,
Villers-le-Sec, Mesnil-Aubry.
Forêt de
Compiègne (sept.) puis en oct. Conchy-les-Pots, bois
des Loges, bois de Cappy, bois triangulaire.
Nov.
1915 –fév. 1916 : secteur de Roye, La Carmoy, Attiche, Mélicocq, Marchemont, ferme de la Cense.
1916 :
Travaux de
défense secteur Conchy-les-Pots, Roye-sur-Matz.
2e
bataillon : à partir de mars le bataillon est isolé :
Somme :
Abbeville (mai-juin) : travaux de chemin de fer, Boulogne-sur-Mer,
Pont-de-Briques. Puis dans la Somme : Maricourt, bois des Trônes, Guillemont, Maurepas, Comble.
Régiment dissous
en sept. 1916.
Casernement ou
ville de regroupement : ?
Un des trois
bataillons du 121e RIT (et le reste du second bataillon) est dissous le 5
octobre 1917 et intégré au 296e régiment d’infanterie territoriale.
Ville de dépôt
: Montluçon. Création en janvier 1916 par transformation du 98e régiment territorial « de marche » en
298e RIT. À la 105e division d’infanterie territoriale, 210e brigade
territoriale (avec le 99e RIT), d’août 1915 à mars 1916 (à cette
date la 105e DIT est transformé en 133e division d’infanterie). A la 133e DI de
mars 1916 à août 1916 (115e brigade territoriale), puis à la 134e DI jusqu’en
mars 1917.
Pour les années 1914 à 1915 : voir 98e régiment territorial de marche.
1916 :
Le 11 février le 98e RIT de marche devient officiellement
le 298e RIT.
Frontière suisse jusqu’en mars : secteur de
Montbéliard, Perrefontaine, Villars-les-Blâmont, St
Hippolyte, Chamesol.
Alsace (avril-déc.) : Largitzen,
Hirtzbach, Pfetterhouse,
tranchée du Pommier, saillant Biesel, poste du
Cerisier.
1917 :
Même secteur puis en mars-juin : Soppe-le-Bas, Walfendorf, Retzweiler, Manspach, Soppe-le-Haut, Pfetterhouse (juil.-août) puis
Gérardmer, Reichsacker (sept.), Altmatkopf
(oct.)
Un bataillon, seul, est détaché pour 6 mois dans la région
de Belfort. En sept. 1917 : un bataillon du 43e RIT est dissous, il intègre en
partie le 298e RIT.
Sulzeren, Largitzen (jusque janv. 1918).
1918 :
Le 9 février 1918, le régiment est dissous. Un bataillon de
pionniers est formé et affecté à une division d’infanterie (laquelle ?), le reste des hommes partent pour
renforcer les 7e, 43e et 51e RIT.
Rattachement au dépôt d’Aurillac.
Le 300e RIT est formé le 1e septembre 1915 à partir de
l’état-major et la section hors rang du 124e RIT, du 4e bataillon du 100e RIT,
du 4e bataillon du 105e RIT, du 5 bataillon du 89e RIT. 97e division
territoriale, 194e brigade d’infanterie. À la 97e DIT d’août 1915 à avril 1917.
1915 :
Secteur d’Épernay, Verzenay, bois
des Zouaves, Thuisy, (en premières lignes).
1916 :
Même secteurs durant l’année 1916. Le régiment est relevé
en décembre par un régiment russe.
Les 19 et 20 septembre, 28 hommes sont tués par
intoxication aux gaz.
1917 :
À la disposition du service des chemins de fer.
Construction de voies ferrées région de Cherry-Chartreuse.
Le régiment est
dissous le 23 septembre 1917. La majorité de ses hommes passe aux 74e, 9e, 58e, 130e RIT (par ordre croissant d’effectif).
70 hommes du 300e RIT sont tombés au cours de la guerre, la
plupart morts par intoxication.
193e brigade d’infanterie, 97e DIT. Composition 3
bataillons. Son dépôt est Le Puy. Par décision ministérielle, n° 11792 du
10 août 1915, l’état-major et la C.H.R du 106ème territorial ainsi qu’un
bataillon des 98e, 101e, et 103e territorial (ces 3 bataillons étaient déjà
rattachés ensemble au 106e RIT, 193e BI) constituent un nouveau
régiment : le 301ème régiment territorial d’infanterie. À la 97e DIT d’août 1915
à avril 1917, puis 1e corps colonial.
1915 :
Marne (sept.-déc.) : La Mare-Bois des Zouaves,
Sillery, Bétheny, Vernezay.
Le 19 octobre, secteur Beine-Sillery une puissante attaque
allemande aux gaz, en plusieurs fois dans la journée, mets hors de combat plus
de mille hommes au 301e (et au 291e RIT). 49 soldats meurent après cette
attaque (au chlore), 224 autres sont évacués.
1916 :
Secteur de Reims : Courtaumont,
Verzy, Courcelles, Villedomange, les Cavaliers de Courcy, La Neuvillette, ferme Pierquin, Allée Noire.
1917 :
Fère-en-Tardenois, Mareuil-en-Dôle : construction de
voies ferrées (janv.).
Aisne (avril-mai) : fort de Condé, Chivres,
Missy-les-Carreux, Sermoise, Neuville-sur-Margival, Terny, Sorny, ferme Bessy, Laffaux, moulin de Laffaux.
Le régiment est dissous le 23 septembre 1917.
304ème régiment d’infanterie territoriale
Aucune
information sur ce régiment, pourtant des photos existent… Si un internaute
possède des informations, qu’il me contacte. Merci.
Groupe de
pépères du 304ème régiment d’infanterie territoriale
Création en janvier 1916, avec en très grosse partie les
soldats du 108e régiment territorial de marche.
1916
:
À partir du 21 janvier, le régiment est rattaché au 9e
corps d'armée.
Artois, entre Arras et Béthune : Cité de Calonne
devant Lens, Ablain-Saint-Nazaire, Mont-Saint Éloi. Début
avril, environs de Saint-Just-en-Chaussée puis région de Verdun : Jubécourt, bois de Béthelainville,
Béthelainville, Montzéville, Dombasles,
Esnes. Travaux de route, la nuit, ravitaillement de
la 45e division algérienne qui occupe les tranchées de la cote 304.
Champagne (environs de Suippes) : Bois de l'Obus,
Suippes, entre Suippes et Souain, ferme de Piémont.
Le 9
août 1916, le 308e RIT est dissous et réparti entre les 201e, 209e, 309e et 27e
RIT.
Le 309e régiment d’infanterie territoriale a été constitué
le 25 février 1915 à Montluel. Son dépôt est Vienne. Constitution : 3
bataillons, 46 officiers, 2062 hommes, 28 chevaux. Il fait partie de la 200e
brigade d’infanterie territoriale (avec le 315e RIT), 100e division
territoriale. A la 100e DIT de fév. 1915 à jan. 1917.
1915 :
Camp retranché
de Paris, secteur sud (mars-août)
Champeaux (2e
bat.), Fouju (3e bat.)
Le régiment
reçoit un renfort de 478 hommes venant des dépôts de la 13e région.
1e
bataillon est détaché dans le
secteur de St Cyr : Fort de Saint-Cyr, fort du Haut-Buc, Bouviers et Trou
Moreau.
2e et 3e
bataillon et état-major : départ
pour les armées le 1e sept.
Meuse :
Givry-en-Argonne, Neuville-aux-Bois, Daucourt, Élise,
Dommartin-sous-Hans.
Le 5 septembre
les 2 bataillons sont rattachés à la 3e division coloniale pour exécution de
travaux d’approche ? secteur Dommartin-sous-Hans.
En
octobre-déc., les 3 bataillons se regroupent dans la Marne est occupent :
La Chapelle,
Valmy, Gizaucourt (1e bat.), La Chapelle, Voilemont, Somme-Tourbe, Somme-Bionne (2e bat.),
Somme-Suippes, Saint-Rémy, Valmy (3e bat.).
Minaucourt, Herpont.
Travaux
forestiers, travaux de routes, garde de camps, installation d’un camp d’éclopés
à Herpont, déchargement de matériel en gares de
Somme-Tourbe et Somme-Suippes.
En déc. : camp de Mourmelon (instruction), puis le 14 déc.
Départ pour les tranchées secteur de Reims : Thuisy,
Wez, Petites-Loges, Beaumont, Les Marquises (boyaux
de la Source, d’honoré, de Gambetta et de Kieffer, tranchée Senault).
Un échange
d’hommes est effectué le 23 décembre :
Les classes
1890, 1891 et 1892 du 309e RIT sont remplacés par des hommes plus jeunes des
36e RIT (211 hommes) et 137e RIT (100 hommes).
1916 :
Mêmes secteurs
jusqu’en juin : Thuisy, Wez,
Petites-Loges, Beaumont, Les Marquises (boyaux de la Source, d’honoré, de
Gambetta et de Kieffer, tranchée Senault), Réduit Davoust, réduit Morel.
Puis en
juin-août : Baconnes, ouvrages Blancs, ouvrage Nicollet, tranversale de Moscou,
Le Vallon.
Des hommes du
315ème régiment d’infanterie territoriale sont affectés au 309e RIT, suite à la
suppression de leur 3e bataillon.
Le régiment
part pour l’Aisne et fait partie du gouvernement militaire de Paris pour
exécuter différents travaux de tranchées dans le secteur au sud de Soissons.
Aisne
(août-sept.) : Parcy-Tigny, Hartennes,
Chazelles, Visigneux, Taux.
Somme
(oct.) : Suzanne, Maricourt, Cappy. Le régiment
est occupé au nettoyage du champ de bataille de la Somme dans la région de Guillemont, Maurepas, Bois d’Hem, ferme Monacu,
bois du Chapitre, Herbécourt.
Nov.-déc. :
région d’Herbecourt : Tranchées Attila et
Hélène, Morcourt, Cappy
1917 :
Région
d’Épernay : le régiment est mis à la disposition de la 6e armée pour être
employé aux travaux de routes, secteur d’Épernay, Fismette,
Blanzy, Baslieux, Revillon.
Garde de camps
de prisonniers. Romain, Breuil (service routiers en avril-mai). En avril, 18 hommes partent au 135e RIT.
Fin
avril : Sarcy, Pourcy,
Ville-Domange, Sermiers,
Coulommiers-la-Montagne, Gueux, Chambrecy, Chaumuzy.
Le 30 mai,
le régiment part pour la région de Verdun, affecté au service routier.Helly, ravin du Helly,
Dombasle, bois de Béthelainville, ferme Frana, réduit d’Avocourt, ravin des Vignes, bois Bourrus,
carrières d’Hauraumont.
En août, des soldats du 308e RIT, dissous, intègrent le
309e RIT. (histo. du 308e RIT).
Régiment
dissous en août 1917, des soldats partent aux 63e, 64e, 101e, 105e, 111e et 145e
RIT (et dans d’autres régiments, mais en plus petit nombre).
Le 311e RIT est formé le 1e août 1915. Il
comprend un état-major fourni par la 14e région militaire, un bataillon du 107e
RIT, un bataillon du 111e RIT, le 4e bataillon du 118e RIT (qui venait du 58e
RIT). Constitution : 3 bataillons, puis 2 en nov. 1916. 208e
brigade d’infanterie (avec le 295e RIT), puis 207e brigade (avec les 240e et 276e RIT) en novembre 1916.
A la 104e DIT
d’août 1915 à nov. 1916.
1915 :
Instruction
(secteur de Saint-Leu) puis secteur de
Crépy-en-Valois.
Le 311e RIT
comptait par centaine des pères de famille de 5 et 6 enfants (moyenne d’âge 45
ans).
Sud de la
forêt de Compiègne (sept.) : construction de lignes de défenses. Secteur
de Cuvilly, Canny-sur-Matz,
Roye-sur-Matz, ferme de Canny, La Croix Brisée.
Le régiment
reçoit en plusieurs fois environ 300 hommes.
Béthancourt (nov.),
Ribécourt, Le Hamel, ferme d’Attiche,
Maretz-sur-Matz, ferme du Soissoy,
le Point S.
Environ 200
hommes partent pour le génie et des régiments d’active.
1916 :
Janv.-fév. :
Secteur de Ribécourt, Le poste Sabarat,
la Maison Rouge.
Rollot,
Marquéglise, Elincourt, carrières Martin, Mâchemont, carrières de Montigny, Mélicocq
(avril).
Ressons, Francières, Monchy-Humières,
Gournay-sur-Aronde, Remy, Mélicocq (mai).
En juin, 50
hommes sont détachés à la section de camouflage d’Amiens. Le régiment échange
avec des régiments d’active environ 200 hommes (moins âgés contre plus âgés).
197 hommes
sont détachés pour la culture de la betterave. Construction de baraques,
transport de munitions…
Juil.-sept. : Coivrel Montgerain, Coulemelle, Warvillers, Vrely, Hangest, Beaucourt, Beaufort, Le Quesnel. Préparation de
l’attaque de la Somme secteur Rosière-en-Santerre. Chaulnes, les Wagons-Brûlés,
Plessier-Rozainvilliers, Le Freynoy,
Malpart.
Le 5 novembre
le régiment est réduit à 2 bataillons.
Lihons, bois Crépey, poste des Saules, Chilly,
Méharicourt, Flaucourt, Cappy.
1917 :
Aube : Arcis, Troyes.
Régiment dissous en janv. 1917. Les soldats intègrent les 109e (344 soldats), 131e et 132e
RIT. Il est formé, en outre, 2 compagnies de
mitrailleuses (numérotées 217 et 218) affectées au dépôt du 111e RIT.
Le 315e régiment d'infanterie territoriale a été formé à
Marseille le 1er mars 1915. Constitution : 3 bataillons. A la 100e DIT de
février 1915 à janv. 1917. Constitution : 3 bataillons puis 2 en juin
1916, 200e bridage d’infanterie territoriale (avec le 309e RIT).
1915 :
Mormant (77) : Mars à juillet - Combs-la-Ville
(77) : mars-sept. – Givry-en-Argonne, Valmy, Hans : sept.
à novembre : travaux d’entretien des routes, garde de prisonniers – Baconnes (51), Mourmelon-le-Grand : services aux
tranchées.
1916 :
Les bataillons sont chargés d’exécuter divers
travaux : déchargement de munitions en gares, entretien et création de
voies de communication.
Janv.-mai : Baconnes (51), abri Pontel, Le Vallon, Sept-Saux,
Livry.
Mai – juin : Baconnes, abris Nicollet, secteur du Vallon, Mourmelon-le-Petit, ouvrage
des Guetteurs.
Suppression du 3e bataillon, la majorité des hommes du
bataillon partent au 309ème régiment d’infanterie territoriale.
Jusqu’en août : Secteur de la ferme de Moscou,
Mourmelon. Puis Arcy-Sainte-Restitue (sept.). Pendant
3 mois les hommes prennent les tranchées à tour de rôle.
Somme (oct. – déc.) : Maricourt, briqueterie de Maontauban, Sailly-le-Sec, Étincheux,
Chipilly. Travaux sur les champs de bataille libérés.
1917 :
Sud-ouest d’Amiens, Poix, Hartennes
– Est de Fismes (51) : Courlandon, Barlieux, Revillon, Quilly, Jumigny. Secteur de Reims
(avril-mai).
Le 1er juin 1917, le régiment est dissous. Tous les hommes
des classes 1897 et au-dessus (40 ans et moins) partent au 363ème régiment
d’infanterie.
Tous les anciens partent aux 64, 89, 90,
64 et 93ème régiments d’infanterie territoriale (565 hommes pour ce
régiment).
Le 322e régiment territorial d'infanterie a été formé dans
la 16e région militaire le 12 février 1915, constitué à trois bataillons au
moyen d'hommes de la réserve de l'armée territoriale appartenant à la classe
1892 et à la classe 1893. Tous les dépôts territoriaux de la 16e région
militaire, y compris ceux des 35e et 36e territoriaux en garnison à Albi et à
Rodez, ont participé à la formation du 322e régiment territorial.
Constitution : 1er bataillon à Montpellier. Le petit
état-major du bataillon a été fourni par le 121e territorial.
2e bataillon à Narbonne : Le petit état-major du bataillon
a été fourni par le 126e territorial.
3e bataillon à Carcassonne : Le petit état-major du
bataillon a été fourni par le 127e territorial.
La compagnie hors rang à Montpellier a été fournie par le
122e territorial. A la 99e DIT de fév. 1915 à août 1916, 197e brigade
d’infanterie.
1915 :
Région Parisienne, camp retranché de Paris : Fontenay-Trésigny. (mars-juil.), instruction et terrassement.
Moussy-le-Vieux (juil.-sept.) :
instruction et terrassement, travaux de fortification.
Somme (sept.) : Hérissart,
creusement de tranchées.
Ressons-sur-Matz, Vaudelicourt,
secteur de Compiègne, tranchées à Ribécourt, Mélicocq (oct.), Harbonnières (nov.),
Guillaucourt, Framerville, Herleville, Fontaine-lès-Cappy
(déc.).
1916 :
Somme (janv.- mars) : Dompierre, bois Haché,
sous-secteur de la Vierge (fin janv.), Cappy,
Éclusier.
Le régiment a eu près de 560 hommes tués, blessés ou
disparus, dans ce secteur. Le régiment reçoit de gros renforts. (fév.). Villers-Bretonneux, (mars). La Motte-en-Santerre
(avril-mai).
Oise : Creil (juin), employé alors au service de gare,
de gardes et de circulation des voitures, élargissement des routes,
exploitation de carrières.
(juil.-nov.) : Framerville, Chuignolles, Warfusée : à
disposition du service routier, du service télégraphique, du génie, de
l'artillerie, etc.
1917 :
Même secteur jusque mars.
Marne (avril-juin) : Saint-Hilaire-au-Temple, ferme
des Wacques, Jonchery. Wez, Petites-Loges.
Régiment dissous en août 1917.
Aucune information sur ce régiment, pourtant des photos
existent… Si un internaute possède des informations, qu’il me contacte. Merci.
4 pépères du
326ème régiment d’infanterie territoriale
Le 330e RIT est créé le 5 juillet 1915. Les hommes sont
prélevés dans tous les dépôts des 17e et 18e régions militaires. Villes de
constitution : Mont–de-Marsan (1e bataillon), Marmande (2e bataillon) et
Bergerac (3e bataillon). A la 103e DIT d’août 1915 à mars 1916. 206e brigade
d’infanterie (avec le 283e RIT). Composition : 3 bataillons.
1915 :
Aisne :
secteur de Soissons (sept.), Cramail,
Fère-en-Tardenois.
Oise
(oct.) : Bailly, creusement de tranchées, puis occupation de tranchées en
premières lignes, Saint-Léger, Montmacq.
1916 :
Janv.-mars :
Même secteur en tranchées de premières lignes. Meuse (mars-avril) :
réparation voie ferrée ligne Sommeilles-Vettaucourt.
Régiment dissous en avril 1916. 788 hommes partent au 135e RIT. D’autres partent pour le 88e
RIT.
Pourtant,
malgré la dissolution, 300 hommes du 96e RIT intègrent le 330e RIT en octobre
1917… (JMO du 93e RIT).
Formé en Alsace, en janvier 1916, avec la réunion d’un
bataillon du 117e RIT, d’un bataillon du 140e RIT (*) et un bataillon du 144e
RIT. Les bataillons sont stationnés à Friesen, Réchésy
et Manspach.
Régiment de la RFB (Région Fortifiée de Belfort). Par ordre
du 3 mars 1916, la RFB devient 34e corps d’armée le 20 mars 1916. Ce régiment
devient donc réserve d’infanterie du 34e CA jusqu’en juin 1916.
1916 :
Alsace (janv.-juin) :
Friesen, Seppois-le-Bas, Réchésy : travaux de
défense du secteur occupé puis en juin : secteur de Verdun : Vacherauville, Marre, ravin de Vignes, Fleury,
Chapelle-Sainte-Fine, ravin du Bazyl :
ravitaillement en vivre et munitions, travaux de défense, établissement de
pistes, de routes, de pont, d’Hôpitaux, exploitation de la carrière Marceau,
garde de prisonniers.
1917 :
Verdun : même secteurs et mêmes occupations.
Le régiment,
dissous à la date du 9 septembre 1917, passe son effectif aux 63e, 90e, 145e
RIT et à d’autres unités d’étapes.
(*) : Un bataillon, formé à Bordeaux en mars 1915, par
des soldats âgés des 140e et 139e RIT, constitue le 5e bataillon du 140e RIT.
Il partit dans l’est pour assurer la défense de la forteresse de Belfort,
jusqu’en janvier 1916. Ce bataillon intégrera presque entièrement le 340e RIT à
cette date.
Ville de constitution : Bayonne. Le 342e RIT a été
créé le 15 mai 1915 à partir d’éléments des 17e et 18e régions militaires. Constitution :
3 bataillons. A la 102e DIT de mai 1915 à mai 1916.
1915 :
Camp de la Courtine (instruction) en mai-juin.
Environ de Paris : Le Bouchet, fort de Saint-Cyr, Juvisy (août) puis Bailleuil-le-Soc,
Fouilleuse, Cernoy, Cressonsacq
(sept.). Secteur de Montdidier (oct.) : Dancourt, Popincourt,
Tilloloy puis Méricourt, Sailly-le-Sec, Hamel, Marcelcave (nov.-déc.).
1916 :
Secteur de Moreuil (fév.-mai).
Le régiment est dissous en tant qu’unité le 1 mai 1916.
Les 3 bataillons deviennent des bataillons d’étape et à
partir de cette date sont isolés les uns des autres.
Un bataillon part pour Noisy-le-Sec, le second est mis à la
disposition du gouvernement de Paris. Le troisième part pour le secteur
d’Orléans à la disposition des Chemin de fer.
1917-1918 :
En janvier 1917, des hommes, père de 5 enfants et plus, du
3e bataillon du 286e RIT, intègrent le 1e bataillon du 342e
RIT, qui lui envoi en échange le même nombre d’hommes, mais plus jeunes.
Mêmes secteur.
Par la suite, ces bataillons sont disloqués par compagnies et ces dernières
supprimées peu à peu, pour des causes diverses. (Réduction d'effectifs, refonte
ou suppression d'unités.).
En janvier 1917,
des soldats du 2e bataillon du 19e RIT, dissous, intègrent le 342e RIT.
En 1919, le
342e est entièrement dissous.
Le 346e territorial
a été formé le 6 novembre 1915 par la juxtaposition, des unités suivantes
prélevées sur d'autres corps : 2e bataillon du 99e RIT,
2e bataillon du 49e RIT, 2e et
9e compagnies du 49e RIT, 4e et
9e compagnies du 50e RIT. Pas de ville de
garnison, car tous ces éléments se trouvaient depuis la mobilisation dans la
région fortifiée de Belfort et avaient participé à l'organisation défensive,
puis à l'occupation des lignes de défense établies sur le territoire alsacien,
entre le massif des Vosges et la frontière de Suisse. Il fait partie de la 214e
brigade d’infanterie du GB (groupement de Belfort).
1915 :
En novembre les
diverses unités sont regroupées à Dannemarie sauf les hommes du 99e RIT qui
restent en tranchées à Seppois jusqu’au 9 décembre.
Puis Soppe-le-Haut, Bretten, Eteimbes. Guewenatten, Brechaumont. Travaux
de seconde position de défense secteur Leimbach, Roderen, Guewenheim, Niederschlag.
Par décision ministérielle du 9 décembre 1915 et par
simple transformation, le 346e régiment d'infanterie
territoriale de marche devient le 250e régiment d'infanterie
territoriale, à dater du 1er janvier 1916.
Le 347e territorial
a été formé le 3 novembre 1915 par la réunion des bataillons des 17e, 84e et 86e
régiment territorial de marche. Il fait partie du groupement de Belfort pour
l’organisation de la RFB (région fortifiée de Belfort), nouvellement créée.
1915 :
Les éléments des bataillons sont répartis par petites
fraction sur tout le territoire de la région, particulièrement à la garde des
forts.
Bataillon du 17e RIT :
Fort du Lomont, Delle, Bouvogne,
fort du Mont Bart.
Bataillon du 84e RIT :
Fort de la Haute Moselle, fort du Château Lambert,
Rupt, Servance, forts de Giromagny, de Roppe, de Bessoncourt du bois d’Oye, du Salbert,
du Vandois, de la Chaux, des Fougerais, de Méroux, de Vezelois, de Chevremont-Offemeont.
Bataillon du 86e RIT :
Gervenheim, Rodern, Ramerstatt, Thann.
1916 :
Le 1e janvier 1916, les bataillons du 17e, 84e et 86e
territorial, qui formaient le 347e, sont réunis pour former un régiment de
campagne portant le N° 284, qui est rattaché au dépôt du 84e RIT (aussi du 137e
RI).
Il y aurait eu
un 500e RIT. Au moins 31 soldats ont été retrouvés sur le site « Mémoire
des Hommes ».
En mars 1918,
les 55e et 56ème RIT sont dissous. Les officiers et les hommes de troupe furent
versés dans d’autres RIT. Les compagnies de mitrailleuses étaient groupées en
bataillon de mitrailleuses de position. Seules, les compagnies de mitrailleuses
de ces 2 RIT furent maintenues jusqu'à la démobilisation telles qu'elles
étaient constituées.
Elles furent
groupées sous les N° 79e et 80e (pour l’ex 55e RIT) et 81ème, 82ème et 83ème
(pour l’ex 56e RIT) et rattachées, pour la comptabilité au 500ème RIT.
J’ai aussi
retrouvé sur le site SGA, un soldat (Cave
Agénor) mort pour la France au 500e RIT, venant du 14e RIT.
Si vous
possédez cet historique, ou si vous avez une piste, je suis intéressé, envoyez-moi un mail.
Dépôt :
Mont-de-Marsan.
Le 501e
RIT est créé en juin 1918 par regroupement de toutes les compagnies de
mitrailleuses de positions (CMP), pour la plupart tenues par des soldats de
l’armée territoriale. Ces CMP, au nombre de 24 au début de 1918 et numérotées
de 451 à 474, proviennent de différents régiments de territoriaux dissous
mi-1918.
Ces CMP
font surtout de la défense contre aéronefs (DCA).
Si vous
possédez cet historique, ou si vous avez une piste, je suis intéressé, envoyez-moi un mail.
1 à 50
51
à 100
101
à 145
201 à 500