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juillet 2024
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Quelques hommes du 54e régiment d’infanterie
territoriale (merci à Guislaine)
N° des régiments :
51 à 60 61 à 70 71 à 80 81 à 90 91 à 100
Casernement ou ville de
regroupement : Langres, 7ème région militaire. Composition : 3 bataillons.
1914 :
Garde de la place forte de
Langres et de ses forts (août-oct.) puis Vosges (oct.-déc.) : col de la
Chipotte, Saint-Benoît, Rossberg, Pré-Raves, bois de la Garde.
1915 :
Vosges (janv.-juin) : le
Rond-Gazon, La Fontenelle, le Coq de Bruyère, le Violu, place Mandray, la Cude,
cote 607, ferme Etienne puis construction de réseaux de fils de fer, de boyaux
et de tranchées (37 km sur un front de 4km) et d’abris caverneux sur la ligne
Charémont-Spitzemberg : abris de Sainte-Cécile, de Jeanne d’Arc, de René 2, du
Duc de Lorraine, des Grottes de Mélusine, de Saint André.
La plupart de ces abris sont
encore visibles actuellement.
1916 :
Mêmes travaux et même secteur
qu’en 1915 : sur la rive droite de la Fave.
1917 :
Le Palon, Saint-Dié,
Neuvillers, Le Bénitier, Graingoutte.
Trois compagnies du 223e RIT
sont dissoutes début avril 1917 et une partie intègre le 51e RIT
1918 :
Mêmes secteurs.
En janvier, environ 550 soldats des classes 1898 et 1989 sont transférés dans des régiments d’active et 150 hommes passent au 144e RIT, puis le régiment est dissous le 12 juin 1918, et répartis entre les 43e, 79e, 80e, 83e, 84e, 89e, 90e RIT et les 1e, 3e, 6e, 7e bataillons de chasseurs à pieds
Casernement ou ville de
regroupement : Neufchâteau (3e bat.), Noncourt (1e et 2e bat.), 20ème région
militaire. Composition : 3 bataillons.
1914 :
Travaux de fortifications de
la place forte de Toul (août-oct.) : Toul, forts de Bruley, d’Écrouves, Lucey,
Lagney, Laneuville puis plateau de Lucey.
1915 :
1e bat. : Nancy (janv.-juin), Belleau, ligne Mont-Saint-Jean
à Sainte Geneviève (travaux de fortification), Pont-à-Mousson (oct.).
2e bat. : Landremont, puis ligne Mont-Saint-Jean à Sainte
Geneviève (travaux de fortification) puis le bataillon est rattaché au 277e RI,
forêt de Facq (juil.).
3e bat. : Plateau de Lucey puis place forte de Toul.
1916 :
Pont-à-Mousson, Létricourt, forêt de Facq, Morville, Port-sur-Seille,
Nomeny, Jeandelaincourt, forêt de Champenoux (mars) puis Armaucourt, Arraye,
Han (mai), bois du Cheminot.
En octobre la majeure partie
des soldats du 20e RIT dissous arrivent au 52e RIT.
1917 :
Badonviller, le Haut de
l’Arbre, Neuviller-lès-Badonviller, Le Chamois.
Le régiment est dissous le 5 septembre 1917.
Casernement ou ville de
regroupement : Lons-le-Saunier, 7ème région militaire. Composition : 3
bataillons.
1914 :
Défense du territoire de
Belfort, secteur de Salbert, occupation des forts de Salbert, Sermamagny,
ouvrage Monceau, la côte d’Essert, Châlonvillars, Cravanche, moulin Rougeot.
En octobre, un groupe est
constitué par un bataillon du 53e et un bataillon du 57e territorial, qui
doivent faire partie du groupement sud de la défense mobile de Belfort. Les
deux autres bataillons restent affectés aux mêmes travaux.
Ce groupe, nommé 53/57, se
rend en premières lignes à Friessen (Alsace) puis à Largitzen, il est dissous
fin oct. Les soldats du 53e RIT rejoignent alors le 54e RIT,
qui vient d’envoyer 1400 hommes dans les régiments d’active.
Organisation de défenses à
Chavanne-sur-l’Étang et à Frais (nov.-déc.), puis Soppe-le-Haut, Mortzwiller,
Sentheim, Aspach, Guewenheim, bois d’Erbach (déc.).
1915 :
Burnhaupt-le-Haut, pont
d’Aspach (janv.), Aspach-le-Haut, Roderen, Leimbach, Soppes-le-Bas (juin), le
secteur s’étend jusqu’à Vieux Thann à partir de décembre jusque mars 1916.
1916 :
Bannholz, le Schonholz,
Hagenbach puis Buchwald, Michelbach (juin), Soppe-le-Bas, Burnhaupt,
Guewenheim, Roderen (déc.).
1917 :
Vosges (janv.-avril) :
Buchwald, Pfannestiel, Massevaux puis Meuse (mai-oct.) : Moulainville,
fort de Vaux, la Lauffée, Mouilly, camp des sénégalais, Gernicourt.
Le 5 mars 1918,
le régiment est dissous les plus jeunes sont versés au 15e et 87e RIT, 111e RIT, et au 9e Dragons
Casernement ou ville de
regroupement : Besançon, 7ème région militaire. Constitution : 3 bataillons,
puis 2 en janvier 1917. Au 7e corps d’armée de juin 1915 à juillet 1918.
1914 :
Mise en défense de la région
de Besançon (août-oct.), Miserey, Auxon, Bonnay, Ferjeux, Saint-Ferréol,
Saint-Claude, Montrapon, Brégille
En octobre 1400 h. partent
reconstituer des régiments d’active décimés (133e et 223e RI, et à la 14e
division d’infanterie).
Les départs sont comblés par
un millier d’hommes venus des 53e et 55e RIT.
Aisne (nov.) : Ambleny,
organisation de défenses sur la rive sud de l’Aisne de Pernant à Montois, La
Maladrerie puis en déc. Vic-sur-Aisne, Berry, ferme Saint-Victor, Sacy, ravin
de Bonval, Moufflay,
Haute-Braye.
1915 :
Aisne : Autrêches, l’Etoile
(janv.), Chevillecourt, ferme de Moufflay, Vic-sur-Aisne, (mars), Nouvron,
plateau de Nouvron (juin-août).
Champagne (août-sept.) : nord
de Baconnes, préparation du terrain à la prochaine offensive de Champagne, La
Plaine, Prosnes, ferme de Moscou et de Constantine.
Épine de Védegrange, bois en
Y (ravitaillement, transport de blessés, garde de prisonniers, inhumation des
morts, réfection des routes), bois Raquette, bois Volant, bois Tricolore,
Saint-Hilaire-Le-Grand (jusque déc.).
1093 soldats du 36e RIT,
restructuré, intègrent en novembre 1915, le 54e et le 201e RIT.
1916 :
Argonne (janv.-fév.) : La
Harazée, Four-de-Paris, plateau de la Placardelle, le bois Carré, le Ravin
Vert.
Verdun (fév.) : Forges,
Regnéville, cote 265, Cumières, bois Bourrus, bois des Corbeaux, Forges (près
de 500 tués) puis Avocourt, cote 304, ravin de la Buante, (mai-juin), Les Rieux
(juil.).
Somme (juil.-sept.) : Curlu,
Hem, bois Croisette, Monacu, PC Fromage, chemin Creux de Maurepas, bois de la
Gâchette (près de 200 tués) puis Argonne (oct.-janv.17) : Saint-Thomas.
1917 :
Le régiment est ramené à 2
bataillons, suite aux pertes Argonne.
En janv. :
Saint-Thomas puis nord de Reims (mars-avril) : Cormicy, Le Godat, Berméricourt,
Mont Spin, Champ du Seigneur nombreuses pertes.
Pouillon, Chenay, Loivre
(mai-juin) puis Reims, Ormes (août-sept.).
Verdun (sept.-janv.18) :
Samogneux, cote 344, Charny, Bras-sur-Meuse, Côte du Talou, ravins de Vaudoise,
de Vacherauville, du Cul de Chien, du Cul Brûlé, du Bouc, du Monument de
Perfondevaux.
En oct.,
73 soldats du 54e RIT partent au 62e RIT.
1918 :
Lorraine (janv.-mars) :
Rambervillers, Neuviller, col de la Chapelotte puis Lunéville, Hénamesnil,
Sablon, Gouteleine (avril-mai) puis Oise : Crouy-sur-Ourcq, Chezy-en-Orxois,
Brumetz, Bremoiselle, Gandelu (juin).
En juillet : Hautevesnes, Courchamps, Priez, Licy, Clignon, Bonnés, bois du
Châtelet.
Début août 1918,
le régiment est dissous. Les deux bataillons deviennent bataillons de pionniers
autonomes.
Quatre compagnies de
mitrailleuses des 54e et 67e RIT forme le 7e bataillon de mitrailleuses du 54e
RIT, sous les ordres directs du 7e corps. Les 1er et 2e bataillons de pionniers
du 54e RIT, l’un affecté à la 17e division, l’autre à
la 41e.
Le 7e bataillon de
mitrailleuses combat à Dunkerque (sept.), Roulers, Iseghem.
Les bataillons de pionniers :
Tiolet, dans Audignicourt, Nampcel, Blérancourt, Blerancourdelle, Selens,
Trosly-Loire, Folembray, Coucy-le-Château (sept.) puis pour le 1e bat. à Vézaponin, Ambrief, Pargny-Filain, Laon, Marie,
Verneuil-sur-Serre (oct.-nov.). Le 2e bataillon de pionniers prend part, en
octobre, novembre à l'offensive de Belgique.
Casernement ou ville de
regroupement : Bourg-en-Bresse, 7ème région militaire. Constitution : 3
bataillons, puis 2 en février 1917.
1914 :
Défense du camp retranché de
Belfort puis mi-octobre, les 2e et 3e bataillons partent pour la Haute-Alsace,
s'établissent sur la ligne de la Largue : Pfetterhouse, Seppois-le-Haut,
Seppois-le-Bas, Largitzen, étangs de Moss, bois d’Hirtzbach. Le 1er bataillon
reste comme garnison des forts de la place de Belfort.
Des hommes rejoignent le 54e RIT, qui vient d’envoyer 1400 hommes dans les régiments
d’active.
1915 :
Même secteur (janv.-juin) :
Travaux d'amélioration des tranchées, constructions de réseaux, d'abris, le 1er
bataillon rejoint les 2 autres en mai de juin à déc.
Le 1er bataillon occupe les
tranchées des pentes nord de l'Hartmannswillerkopf.
Le 2e bataillon, celles du
col du Sudest, de Gershacker et du Judenhut.
Le 3e bataillon, celles du
Felsenbach, du Kletterbach et de la vallée de la Lauch.
Un autre bataillon (portant
le N° 6) est créé au dépôt de Bourg-en-Bresse du 55e RIT. Ces hommes sont des
RAT (réserve d’armée territoriale), d’au moins 40 ans. Il arrive le 7 juin à
Paris et est rattaché administrativement au 29e
RIT.
Puis, il est finalement
rattaché au 237e RIT, à la date de sa création, le 1e sept. 1915.
Ensuite ?
1916 :
Mêmes secteurs de fév. à
août.
En août 1916, le 3e bataillon
est envoyé en Lorraine, où il prend les tranchées dans la région du
Moyenmoutiers, La Fontenelle.
Il y reste jusqu'à sa
dissolution, en février 1917. Les deux autres bataillons sont en ligne et tiennent
les tranchées du Langenfeldkopf, de la Lauch, du Felsenbach, du Kletterbach, du
Judenhut et du Grand-Ballon jusque la fin de l’année 1917.
Le 04/10/1916 : Le
croiseur Gallia fût torpillé par un sous-marin allemand au large de la
Sardaigne ; il transportait une partie du 55ème RIT, mais curieusement,
l’historique n’en fait pas mention, s’agit-il du 55e RIT ou de la réserve de ce
régiment ? La liste des disparus comporte de nombreux soldats de ce
régiment.
1917 :
Tranchées du Langenfeldkopf,
de la Lauch, du Felsenbach, du Kletterbach, du Judenhut et du Grand Ballon
jusque la fin de l’année.
En déc. les 2 bataillons et
sont mis à la disposition du génie et du service forestier pour la construction
de baraquements et l'exploitation de coupes de bois dans la région de Belfort.
1918
En mars 1918, le
55e RIT, est dissous, après avoir été allégé de ses trois plus jeunes classes
envoyées dans des régiments actifs.
Ses derniers
éléments sont rassemblés et constituent un bataillon de pionniers (1er
bataillon de pionniers du 55e RIT), employé à la surveillance de la frontière
suisse jusqu’en nov.
Les deux
compagnies de mitrailleuses des 1e et 2e bataillons constituent les 79e et 80e
compagnies de mitrailleuses de position du 500e RIT.
Casernement ou ville de
regroupement : Belley, 7ème région militaire. À la 133e division d’infanterie
d’août 1916 à nov. 1917 puis à la 134e division d’infanterie d’août 1916 à mars
1917. Constitution : 3 bataillons.
1914 :
Défense du camp retranché de
Belfort : Roppe, Bessoucourt, bois d’Oye, Vétrigne, puis Burnhaupt (oct.),
Chapelle-sous-Rougemont, Soppe-le-Bas, Soppe-le-Haut, Guevenheim, Michelbach, Pont d’Aspach (déc.).
1915 :
Vosges (janv.-avril) :
Burnhaupt-le-Haut, Pont d’Aspach, Ballersdorf, Ammerzwiller, Soppe-le-Bas puis
en fév. : Traubach, Bretten, Traubach-le-Haut,
Traubach-le-Bas, Gildwiller, Dieffmatten, Guevenatten, la Tuilerie de
Burnhaupt, Burnhaupt-le-Haut, (mai), région de Soppe-le-Haut, Soppe-le-Bas, Dieffmatten.
1916 :
Région de Soppe-le-Haut,
Soppe-le-Bas, Dieffmatten Seppois, Carspach toute l’année.
En août, des soldats du 49e
RIT intègrent le 56e RIT, son 4e bataillon étant dissous (histo. du 49e RIT).
1917 :
Vallée de la Largue
(janv.-juil.) : Bisel, Entre-deux-Largue, Pfetterhouse, bois Pointu, La Virgule
puis Hindlingen, Friesen, vallée de la Largue, Richesy (août-sept.), Metzeral,
Le Reichsackerkopf (oct.-déc.).
56 hommes du 284e RIT,
dissous, intègrent le 56e RIT, en septembre 1917
1918 :
Gerbépal, Rudlin, le Collet puis secteur de Sulzeren,
entre le Linge et Stosswihr en face du Barrenkopf.
Le 8
février, les officiers et hommes de troupe des classes 1898 et 1899, étaient
versés dans des régiments actifs.
Le 19 mars 1918,
le 56ème RIT est dissous. Certains soldats intègrent le 143e RIT.
Les compagnies de
mitrailleuses étaient groupées en bataillon de mitrailleuses de position ;
les officiers et les hommes de troupe, versés dans les 7ème, 43ème, 55ème RIT
et 1er, 2ème, 3ème ; 5ème ; 7ème bataillon de chasseurs à pied
territorial.
Les compagnies de
mitrailleuses seules furent maintenues jusqu'à la démobilisation telles
qu'elles étaient constituées, avec les éléments du 56ème ; elles furent
groupées sous les numéros 81ème, 82ème et 83ème compagnies de mitrailleuses de
position et rattachées, pour la comptabilité au 500ème RIT ; elles formèrent le
reliquat du 56ème.
Entre le 20 mars et le 11
nov. 1918, ces 3 compagnies, soit plus de trois cents hommes, furent affectées
aux secteurs des Vosges, et particulièrement à ceux de la Chapelotte, de
Senones, de la Fontenelle et du Ban de Sapt.
Casernement ou ville de
regroupement : Auxonne, 8ème région militaire. Constitution : 3 bataillons,
puis 2 en août 1916.
1914 :
Belfort : Vézelois,
Trétudans, occupation du fort de Vézelois, des ouvrages du Méroux et de
Fougerais.
Le régiment est mis à la
disposition du génie et de l'artillerie pour la construction de retranchements
et la mise en état de défense du secteur.
Broguard, Allenjoie, Flèche-le-Châtel
En octobre, un groupe est
constitué par un bataillon du 53e et un bataillon du 57e territorial, qui
doivent faire partie du groupement sud de la défense mobile de Belfort. Les
deux autres bataillons restent affectés aux mêmes travaux.
Ce groupe, nommé 53/57, se
rend en premières lignes à Friessen (Alsace) puis à Largitzen, il est dissous
fin oct.
Pour le 2e bat. seul de nov. à avril 1915 : Uberstrass, Largitzen,
Hindlingen, Friesen, Bonne-Goutte, vallée de la Largue, Seppois-le-Haut, Le
Haut-Biel, cote 419, moulin Largin, Eglingen et Gommersdorf, Hagenbach.
1915 :
Alsace : Bischwiller,
Steinbach, Vieux Thann (janv.-avril) puis l’Hartmannswillerkopf, Bitschwiller
(mai-nov.) puis Dauvillier, Himlestein,
Moosch.
1916 :
Hartmannswillerkopf,
Steinbach, Thann, Roche-Dure, Saint Antoine, Collardelle (toute l’année).
En date du 26 août, le 57e
régiment d'infanterie territoriale est réduit à deux bataillons par suppression
d'un bataillon. Le 3e bataillon supprimé est reparti dans les régiments du 34e
corps d'armée.
1917 :
Mêmes secteurs qu’en 1916.
Le 3 avril, les bataillons du
57e sont constitués sur le type des bataillons actifs, savoir trois compagnies
et une compagnie de mitrailleuse à quatre sections.
Plateau de l'Oratoire, Étang
de Sandozwiller. Molkenraimvez.
Le régiment est
dissous en septembre. Les effectifs du régiment sont répartis entre les 12e,
127e, et 166e divisions d'infanterie.
58ème régiment d’infanterie territoriale
Casernement ou
ville de regroupement : Dijon, 8ème région militaire. Le JMO existe pour le 1e
bataillon seul (14 officiers, 55 sous-officiers, 931 hommes de troupes).
1914 :
1e bat. : affecté à la défense d’Épinal, La Taverne, Digneul, Faing, Mis à
la disposition du génie pour mise en état de défense du bois d’Arches et
instruction militaire.
Laménil, Arches.
Les autres bataillons : ?
Des éléments du 58e RIT (provenant
d’Avignon) partent au 118e RIT pour former son 4e bataillon. (JMO 193e
BI de mars 1915).
1915 :
1e bat. :
Vosges :
Charmois-devant-Bruyère, Rambervillers, Fontenoy-La-Joûte (secteur ouest de
Baccarat), Vacqueville, Réclouville, Hablainville, bois Banal, bois des Chiens,
Barbas, La Schulcht, Gérardmer, Le Hohneck
A partir de juillet :
Schiessroth, Le Collet, Germanien, Ampfersbach, Sattel-Bas, Sattel-Haut,
Gaschney (camp Nicolas)
Les autres bataillons : ?
Un bataillon, portant le N° 6, formé à Dijon, arrive à
Ozoir-la-Ferrières (77) et intègre la 193e BI et est rattaché au 91e RIT (JMO 28/04/15,
bataillon 58/91)
Armentières-sur-Ourcq (mai).
1916 :
1e bat. : mêmes secteurs
Les autres bataillons : ?
1917 :
1e bat. : le 1e bataillon est supprimé à la date
du 31 décembre 1916. Destination des hommes : ?
Les autres bataillons : ?
En septembre 1917, des
soldats du 300e RIT, dissous, intègrent le 58e RIT, et des soldats provenant du
211e RIT, dissous aussi, passent au 58e RIT.
Casernement ou ville de
regroupement : Chalon-sur-Saône, 8ème région militaire. Constitution : 3
bataillons, puis 2 en novembre 1914, puis 4 en juin 1915.
Quelques hommes du 59e régiment d’infanterie
territoriale le 1e octobre 1914 :
DODILLE- RENAUT - PIERSON - DENIS - RABORAN - DARD -
SAUVAGEOT - FERRAUX
1914 :
Le 1er bataillon, du 8 août
1914 au 9 juin 1915, est affecté à la défense du secteur de Roppe et à des
travaux de déboisement dans la région vosgienne.
Le 2e bataillon pendant le
même temps est occupé aux travaux dans la région de Blamont et fin mai il
occupe les tranchées du secteur de Seppois.
Le 3e bataillon travaille
dans la région d’Avanne ; une compagnie occupe le fort de la Planoise.
En nov.,
ce bataillon est dissous, et passe au 64e RIT. Il ne reste
plus que le 1e et 2e bataillon.
1915 :
Bataillons 1 et 2
Le 9 juin, l'état-major et
les deux bataillons du régiment font mouvement pour l'Alsace, région du lac
Blanc et sont affectés à la VII armée, 47e division, 3e brigade de chasseurs
alpins.
Sous-secteur Weiss-Wettstein
: La Prairie, Normont, Sainte-Barbara, Wettstein, Reichperch, le Lingekopf puis
à partir de sept. jusque que la fin de l’année : le régiment va occuper la
région du Lac Noir, du Collet de Noirmont, des Trois-Pitons, de la Crête
Rocheuse, Le Barrenkopf, Le Lingekopf.
Bataillons 4 et 5
Début mai, 2 nouveaux
bataillons sont créés et rassemblés à proximité de Chalon-sur-Saône (dépôt du
59e RIT), un 4e bataillon à Chargny (71) et un 5e à Fontaine (71).
Le 31 mai, le 4e bataillon
devient 1e bataillon du 259e
territorial.
Le 3 (ou 4) juin, le 5e embarque
à Fontaines pour Saint-Denis (Seine). Il prend alors le numéro 4 laissé
vacant par le bataillon de Chagny, mais ses compagnies garderons
la numérotation 17 à 20.
Il part au camp Retranché de
Paris, le plus souvent dans les forts de Saint-Denis, du 4 juin au 31 octobre
1915.
Il est administrativement
rattaché au 30e RIT, puis en sept.
rattaché au 230e RIT (JMO 165e BI).
Le 31/10/1915, départ de
Saint-Denis (Seine) pour Marseille pour embarquement pour Salonique.
A partir de novembre 1915, il
devient bataillon d’étapes de l’Armée d’Orient et part pour la Grèce.
Ce 4e bataillon n’est
mentionné ni dans le JMO, ni dans l’historique du 59e RIT. C’est à partir de
cartes postales envoyées depuis Fontaines (71) que Jean-François G. (merci à
lui) a pu reconstituer le parcours de ce bataillon oublié. Malheureusement, il
perd sa trace après son départ pour Salonique.
1916 :
Bataillons 1 et 2
Secteurs de Wettstein-Sulzern
toute l’année, Klitzerstein, Millelbuhl, Schirbach.
Bataillon 4
Grèce ?
Fin septembre 1916, formation
par la 83e division territoriale d’un détachement de renforts (333 hommes et un
officier), prélevés sur les 230e et 237e RIT et affecté au 4e bataillon du 59e
territorial, qui se trouvait en Grèce à cette date. C’est ce détachement qui se
trouvait à bord du GALLIA lors de son naufrage.
Le 04/10/1916 : Le
croiseur « Gallia » fût torpillé par un sous-marin allemand au large de la
Sardaigne : >>> voir ici <<<
La
liste des disparus du Gallia comporte de nombreux soldats de ce régiment.
1917 :
Bataillons 1 et 2
Même secteur : Schirbach, Hofacker,
Mittelbuhl, Buchteren puis Sulzern, Jourdan (avril).
Bataillon 4
Grèce ?
Le régiment est dissous fin août, 488 hommes intègrent le 49e RIT (histo. du 49e RIT).
Casernement ou ville de
regroupement : Mâcon, 8ème région militaire. Composition : 3 bataillons, puis 2
en août 1917.
1914 :
Besançon (août-oct.) puis
Lorraine : forêt de Parroy (oct.-déc.) : organisation et défense de ce secteur,
Jolivet, Le Rambettant, Champel, les Cinq-Tranchées.
Le 8 octobre 1914, sur ordre
du commandement supérieur, il envoie 1102 hommes de troupe au 160e RI et 290 au
79e RI.
Le 16 octobre 500 hommes
partent pour le 89e RI.
Son effectif, qui n'est plus,
que de 2364 hommes, est complété par 4 officiers, 59 sous-officiers, 67
caporaux, 876 soldats venus de 98e RIT ; 1 officier, 2 sous-officiers, 3
caporaux, 20 soldats venus du 63e RIT : soit 6 officiers et 1083 hommes.
1915 :
Forêt de Parroy (toute
l’année) : Le Rémabois, ferme Saint-Georges, Laneuveville, Barthelémont,
Croismaré, Sionviller, le Corbé, bois des Hauts-Sablons, Chausailles,
Rouge-bouquet, Bossupré, La Goutteleine ; organisation et défense de ce
secteur.
1916 :
Forêt de Parroy (toute
l’année) : bois de Bénacourt, Bossupré, La Goutteleine, Chaussailles, bois
Legrand, Rouge-Bouqué, ferme de Bonneval ; organisation et défense de ce
secteur.
1917 :
Forêt de Parroy (janv.-mai)
puis Belgique (juin-août) : Steenstraate, la Maison du Passeur (terrassiers,
bûcherons, ouvriers d'art, brancardiers, fossoyeurs, chefs de gare,
pontonniers).
Les 1e et 3e bataillons ont
participé à la campagne de Belgique, le 2e est resté à Einville avant d’être
dissous.
Le Bassigny, entre
Neufchâteau et Chaumont : construction de cantonnements pour l’armée américaine
(sept.-janv. 18).
1918 :
Le 25 février 1918, sont dissous
l’état-major du régiment et le 1er bataillon. Le 3e bataillon est transformé en
bataillon de pionniers à trois compagnies.
Casernement ou ville de
regroupement : Cosne, 8ème région militaire. 3 bataillons (?).
L’historique des 1e et 2e
bataillons reste introuvable.
1914 :
3e bat : garde de la gare
régulatrice de Troyes (août-sept.) puis mis à la disposition de la 3e armée :
nettoyage et assainissement des champs de batailles de Vaux-Marie,
Rembercourt-aux-Pots, Louppy-le-Château, Vaubecourt, Érize (sept.) ? Garde
de Bar-le-Duc (sept.-déc.).
1915 :
3e bat : secteur de
Bar-le-Duc, Souilly, Nixéville, Dugny-sur-Meuse
(toute l’année).
1916 :
3e bat : secteur de
Bar-le-Duc, Souilly, Nixéville, Dugny (toute
l’année).
1917 :
3e bat : Verdun (mars) :
construction de route secteur ravin du bois Gravier, Froideterre puis
déchargement des trains de munitions gares de Bouy, Sept-Saulx, Louvery,
Saint-Hilaire-au-Temple, Mourmelon (avril-juin) gardes des dépôts de munitions
même secteurs.
Un nouveau bataillon semble
avoir été créé. Il porte le n° 5. 100 hommes de ce bataillon intègrent le 106e RIT, en sept. 1917 (JMO du 106e
RIT)
1918 :
3e bat : Mourmelon,
Bois-Saint-Pierre, Dombasle-en-Argonne : pose de câble téléphonique,
exploitation de carrières puis Oise : Gournay-sur-Aronde, Ressons-sur-Matz,
Moutiers, La Neuville-Roy, Guignières, Angevillers, Ravenel, Wacquemoulin.
Puis Clermont, Arsy : service
de régulation des routes, Noyon, Verberie (sept.), Chauny (oct.), Fourmies,
Arras.
Casernement
ou ville de regroupement : Bourges, 8ème région militaire. Dépôt : Donzy
( ?) Le JMO est inexistant avant 1916 (2e bat.) et avant 1917 (1e et 3e
bat.). L’historique ne semble pas avoir existé.
Si vous possédez cet
historique, je suis intéressé, envoyez-moi un mail.
1914 à 1915 : ?
1916 :
1e bat. : ?
2e bat. :
Le second bataillon devient
bataillon d’étape le 11 février 1916, son état-major disparait. Il est à la
disposition de l’armée de Lorraine.
Charmes, Maizières-lès-Toul,
Varangéville, Damelevières : Terrain d’aviation, travaux du génie…
Ligny-en-Barrois
(télégraphie), Bayon (garde de dépôt de fourrage), Rambervillers, Charves,
Raon-l’Étape (travaux forestiers et exploitation de carrières), Malzéville,
Jarville, ferme de Bellevue (travaux divers), Champenoux (mars).
Jarville (construction de
baraques), Agincourt et Chènevières (manutention de munitions)
196 soldats (des plus vieux)
du 48e RIT arrive au 62e RIT (fin mars). En échange 199 soldats (des plus
jeunes) du 62e RIT partent au 48e RIT.
Rosières-aux-Salines
(munitions), Damelevières, Maizières-lès-Toul, parc d’aviation de
Pont-Saint-Vincent. Blainville-sous-Madon (juin, juillet, août). Jarville,
Rambervillers, Maixe, Colombey-les-Belles,
Neufchâteau, Varangéville.
1917 :
1e bat. :
Affecté au 39e corps d’armée
Janv. : Mamey, ravin de
Mamey (entretien des routes de la 67e DI), Lixières, Serrières, Landremont,
baraque de la Malmontée, de la Malpierre (travaux forestiers).
26 soldats passent au 134e RIT, 12 au 7e bat. du 42e RIT puis 26
soldats du 7e bat. du 42e RIT arrive au 62e RIT (fin
fév.).
Fin mars une trentaine de
soldats sont détachés à Fleur-Fontaine (54), réfection des routes (ordre du
génie de la 88e DI)
Le détachement de Landremont
part à Ville-au-Tal (avril). Moiront, Jeandelaincourt, réfection des routes.
Début mai, le bataillon
entier (674 hommes) part pour Revigny (Meuse), ordre de la 8e armée. Il reçoit
les félicitations du 39e CA.
Chaumont-sur-Aire, Souhesmes,
Ancemont, St André, Bois-la-Ville. Le bataillon est à la disposition du service
routier de la 2e armée.
26 soldats du 6e bat. du 81e RIT arrive au 62e RIT (mai). En juin, un détachement
part à Verdun-Glorieux, un autre à Belrupt (service routier).
En juillet, environ 200 pères
de familles nombreuses venant d’autres unités intègrent le 62e RIT.
Le détachement de Verdun part
à Senoncourt (août), celui de Belrupt au tunnel de Tavannes.
En oct.,
44 soldats (classe 1891, 1892) partent au 2e bat. du 50e RIT. 73 soldats du 54e RIT et 218 du
117e RIT arrivent au bataillon. 152 soldats des plus jeunes du 62e RIT partent
au 67e RIT.
Mi-oct., tout le bataillon
part vers Verdun : Fleury, ravin du Bazil, Douaumont, Carrières
d’Haudremont, ravin de la Couleuvre (entretien des routes, des pistes, des
boyaux à l’arrière des premières lignes).
5 soldats de la 3e compagnie
refusent d’embarquer pour Verdun, vers le ravin de la Couleuvre, prétextant
qu’il y avait erreur, car pères de 4 enfants ou ayant eu 3 frères tués. Conseil
de Guerre pour refus d’obéissance. Un de ces soldats est déserteur. Les noms
sont cités dans le JMO. Les 5 « mutins » rentrent au bataillon le
12/11, ils ont écopé de sursis.
Fin oct. :
Service agricole, service forestier et service des routes. Rattencourt,
Neuville-en-Verdunois (nov.)
Fin oct.,
5 soldats venus du 54e RIT, 12 du 28e RIT, 4 du 279e RIT, 14 du 71e RIT et 4 du
32e RIT, intègrent le 62e RIT.
2e bat. :
Le bataillon est
dispersé :
Travaux avec le génie :
Varangeville. - Construction de baraques : Jarville - Fabrication de
charbon de bois : Laxon. - Centres de sciage et carrières : La
Bourgonce, Raon-l’Étape. - Gardes magasins : Neufchâteau. – Au service de
l’aviation : Dammalières, Foug. - Travaux divers :
Rosières-aux-Salines, Champigneulles, Chènevières, Colombey-les-Belles, Vincey,
Foug, Haussonville, Merrey. - Dépôts de chevaux : Mirecourt, Nancy,
Lunéville, Charmes, Blanville. – Détachement télégraphique : Chambly
(Oise).
Mi-janvier, le bataillon
reçoit des renforts (environ 700 hommes) d’autres RIT : 48e, 61e, 81e, 82e,
83e, 87e, 124e RIT. Le 1e avril, toute la 1e compagnie est supprimée et forme
la compagnie R/8 du 4e génie.
Le JMO est inexistant du 2e
bataillon après mai 1917
3e bat. :
Le 1e janvier, le bataillon
compte 13 officiers, 962 hommes de tropes et 26 chevaux. Il est affecté aux
travaux forestiers dans les Vosges à Faymont, Taintrux, Nacimont, secteur de
Gérardmer, Remiremont, Bruyères.
Le 11 janvier, un échange de
382 soldats (classes 1889-90 contre classe 1891-92) entre le 62e RIT et les
43e, 56e, 87e, 96e, 99e et 126e RIT, est effectué. Ces soldats passent aux
compagnies agricoles de ces régiments.
A partir de juillet :
Neufchâteau, Liffol-le-Grand, Passerot, Colombey-les-Belles, Ruppes,
Gémonville, Aroffe.
Travaux forestiers, construction
de baraques.
Le régiment reçoit le 20
novembre 504 soldats de la dissolution du 4e bataillon du 67e RIT
Langres, Flagey,
Culmont Chalindrey.
1918 :
1e bat. : ?
2e bat. : ?
3e bat. :
Service routier :
Chermilly, Girancourt.
Le 4 avril, le bataillon compte :
748 hommes, 17 chevaux et 9 voitures avant d’embarquer pour l’Oise à l’est de
Beauvais.
Le bataillon reste dans
l’Oise jusque la fin de la guerre où il effectue des travaux forestiers et est
au service du génie.
Casernement ou ville de
regroupement : Autun, 8ème région militaire. Constitution : 2 bataillons.
Réserve d’infanterie au 32e corps d’armée à partir de juin 1915. Création d’un
bataillon de marche en juillet 1918, puis les bataillons sont affectés à la 29e
division d’infanterie et à la 2e division du Maroc d’août 1918 à nov. 1918.
1914 :
Défense de la place forte de
Besançon (août-déc.) : fort des monts Boucons, Tilleroyes, Pirey, École,
Serre-les-Sapins puis secteur nord (Roche, Thise) jusqu’en février 1915.
En octobre 1914, 30 soldats
du 63e RIT intègrent le 60e RIT
(source histo du 60e RIT).
1915 :
Argonne : secteur Moiremont,
Vienne-la-Ville, Vienne-le-Château, Saint-Thomas, La Seigneurie, le camp des
Hauts-Bâtis (fév.-avril) puis secteur Florent, La Seigneurie, La Harazée,
Rond-champ, Bagatelle, Beaumanoir, vallée de la Bienne, Four-de-Paris, La
Chalade (juin-juil.).
Travaux d’organisation et
d’aménagement des secteurs, l’entretien des voies de communication, le portage,
le tout alternant avec le service aux tranchées.
Champagne (août-sept.) :
Saint-Soupplets puis Haussimont (région sud de Châlons) pour l’exploitation
forestière (jusqu’en déc.).
1916 :
Marne (janv.-fév.) : Suippes,
Saint-Hilaire-le-Grand, La Cheppe, Bussy-le-Château (travaux de tranchées).
Verdun (mars-juin) :
organisation de la 2e position dans la zone bois Bourru, Chattancourt, Marre,
fort de Choisel, Vignéville, Lorraine (juil.-sept.) : Lunéville, forêt de
Parroy : Ogéviller, Domjevin, Morainviller, Croismare, Crion, Vého, La
Neuveville.
Somme (sept.-nov.) : Blangy-Trouville, Maricourt et Curlu.
1917 :
Argonne (janv.) : secteur de
Saint-Thomas puis Marne (fév.-mai) : secteur de Berry-au-Bac transport de
munitions pour les 1ères lignes.
Verdun (juil.-sept.) :
Haudainville, Vaux, Douaumont puis secteur de Toul (oct.-janv. 1918).
Fin juin, des éléments du 261e RIT, dissous, intègre
le 63e RIT.
En septembre, des soldats du 340e régiment territorial,
dissous, intègrent le 63e RIT.
En septembre 1917, des soldats
du 91e RIT, dissous, sont intégrés au 63e RIT.
1918 :
Sud-ouest de Pont-à-Mousson
(janv.-juil.) : région de Dieulouard, Griscourt, Gézoncourt, forêt de
Puvenelle, Mamey, bois des Hayes, Noviant, ravin des Quatre-Vaux, bois de la
Lampe, Lirouville, Limey, Fey-en-Haye.
Retour région de Toul (août).
Le régiment est
dissous le 12 août 1918.
À partir du 12
août 1918, les 1er et 2e bataillons du 63e R.I.T devinrent bataillons de
pionniers formant corps, et les compagnies de mitrailleuses furent incorporées
dans les unités de mitrailleuses de position. Les éléments du régiment, ainsi
dissociés, continuèrent, jusqu’à la démobilisation, à prendre une part active
aux opérations en cours.
1er bataillon :
De Lay-Saint-Rémy (près de
Toul) le bataillon, affecté à la 29e D.I, est transporté, vers le 20 août, dans
la région de Soissons et du Moulin de Laffaux, où il exécute divers travaux de
communications et d’entretien de secteurs.
Le 10 octobre, il s’embarque
en autos pour la région de la Ferté-Milon-Compiègne, puis il est amené dans les
environs de Laon, où il reste jusqu’en novembre.
2e bataillon :
Le 2e bataillon est affecté,
le 25 août, à la division marocaine ; il s’embarque le 29 à Toul, et est
transporté à Morienval (S.-E de Compiègne) puis Bitry, Coucy-le-Château puis
Marne (oct.) : Somme-Tourbe, Wargemoulin, Beauséjour puis Belfort, Mulhouse en
nov.
Casernement ou ville de
regroupement : Nevers, 8ème région militaire. Rattaché au 18e corps d’armée en
déc. 1914 (69e division d’infanterie) puis au 1e corps d’armée d’avril 1916 à
août 1916, rattaché au 10e corps d’armée en juin 1917 puis les bataillons sont
affectés aux 58e et 153e divisions d’infanterie d’août à nov. 1918.
Constitution 3 bataillons, puis 4 en mai 1915, puis 2 en janvier 1917.
1914 :
1e et 2e bataillon : camp retranché de Besançon (août-nov.), le 3e
bataillon reste à Nevers (août-nov.).
Regroupement des 3 bataillons
puis des hommes partent pour les 69e, 160e et 168e RI (en oct.), pour le 5e chasseurs (en nov.), un bataillon du 59e territorial
intègre le 64e RIT.
Aisne (déc.) : secteur de
Limé, Lesges.
1915 :
Aisne (janv.-déc.) : Limé, Lesges,
ferme de la Montagne : travaux de 2 et 3 lignes, service de ravitaillement Pont-Arcy, Cys (en premières lignes avec le
306e RI), Soupir, Ribaudon, Mont Sapin, Chassemy (oct.), Moussy, bois des
Boules, Moulin-Brûlé (nov.), sud-est de Vailly.
5e bataillon :
Un nouveau bataillon est
formé à Nevers et part, mi-mai, à la 193e BI, pour être rattaché au 106e RIT. Il cantonne à Fublaines
(77) (JMO 193e BI, bataillon 64/106). Parcours après août 1915 ?
1916 :
Aisne (janv.-oct.) : secteur
de Chassemy puis à partir de juillet : Chavonnes, Presles, Boves, Cys,
Saint-Mard puis secteur de Verdun (jusque déc.) : création de routes, pistes,
garde de prisonniers, transport de munitions.
En octobre 1916, la 2e compagnie
de mitrailleuses est dissoute, et intègre le 44e RIT.
1917 :
Rarécourt, Bellefontaine, Futeau,
parc d’Aubréville.
En juin 1917, le régiment
reçoit en renfort, des hommes des classes 1897 et moins suite à la dissolution
du 315ème régiment d’infanterie territoriale.
Un certain nombre de soldats
du 64e RIT intègrent les formations sanitaires et d’intendance de la 2e armée,
remplaçant des hommes plus jeunes partant pour l’infanterie.
À la suite de ces prélèvements,
le 2e bataillon du 64e RIT est dissous fin janvier 1917.
Vauquois, le Mamelon Blanc,
Thibaudette, Clermont-en-Argonne (jusqu’en sept.) puis service forestier région
de Béthelainville-Nixéville, Côte du Poivre.
En novembre 1917, des soldats du 16e RIT, dissous, sont intégrés
au 64e RIT.
1918 :
Nixéville, Mort-Homme, Côte
du Poivre, ravin d’Heurias (avril) puis Oise (mai-août) : Chepoix,
Herelles, Blainville, Gannes,
Grivesnes, Le Hamel.
Le 64e RIT est dissous le 15 août, les
deux bataillons deviennent bataillons de pionniers autonomes et sont affectés
respectivement à la 58ème division d’infanterie et à la 153ème division
d’infanterie.
Casernement
ou ville de regroupement : Châteauroux, 9ème région militaire, 169e brigade,
85e division d’infanterie territoriale. À la 85e division d’infanterie
territoriale d’août 1914 à juin 1915.
Par ordre du 6 juin 1915,
le 5e GDR (groupe de réserve) devient le 37e corps d’armée. Le 65e RIT est donc
réserve d’infanterie du 37e corps d’armée à partir de juin 1915 jusqu’en
janvier 1918.
L'historique régimentaire
ne semble pas exister. Le JMO existe que pour le 1e bataillon. On peut penser
que ces bataillons sont dans le même secteur que le 1e bataillon, d'autant plus
que le JMO du 1e bataillon précise, de temps en temps, qu'il est relevé de la
position par l'un des 2 autres bataillons.
1914 :
1e bataillons. :
L'effectif du bataillon au
départ de Châteauroux est de 11 officiers, 976 hommes et 19 chevaux et mulets.
Camp retranché de Paris
(août-déc.) : Pont-Carré, fort de Champigny, La Queue-en-Brie, Emerainville.
Villers-sur-Marne (sept.),
puis nord de Meaux (oct.), Montry, Combault, Marcilly.
Nov.-déc. : Mise en défense
de la rive gauche de l'Aisne : Courtieux, Jaulzy.
2e et 3e bat. : Pas de JMO
1915 :
1e bat. :
Chacrise, Vénizel. Occupation
de tranchées de 1ere ligne secteur de Vénizel. Le régiment enregistre ses
premières pertes le 28 janvier (6 disparus), bois de Saint-Médart (avril),
Sermoise.
Fin avril : rive droite de
l'Aisne, Fontenoy, port Fontenoy. Fin mai : Vasseny, Serches, Maast.
Secteur de Pernant (juin) :
ouvrage de la Bascule, ferme Canivet, ouvrages du Silo et de Cuffroy. Dommiers.
Août : Les Crouttes, moulin
St Félix, Nampteuil-sous-Muret, Le Translon, La Grange de Longpont.
oct. -déc.
: Vaux, Saconin, Missy-aux-Bois.
2e et 3e bataillon : Pas de JMO.
1916 :
1e bat. :
Vauxbuin, Courmelles,
Vignolles, Berzy-le-Sec.
Camp de Ville-en-Tardenois
(début fév.), Olizy. Retour sur le front : Hermonville, Cauroy, Le Luxembourg,
bois Allongé.
Dravegny, Toussicourt, bois
des Geais (août), Quartier du Luxembourg, quartiers de Fleurus et de Jemmapes,
jusque la fin de l'année.
2e et 3e bataillon : Pas de JMO
On peut penser que ces
bataillons sont dans le même secteur que le 1e bataillon, d'autant plus que le
JMO du 1e bataillon précise, de temps en temps, qu'il est relevé de la position
par l'un des 2 autres bataillons.
1917 :
1e bat. :
janv.-fév. : Quartier du
Luxembourg, quartiers de Fleurus et de Jemmapes, Maison Bleue, moulin de
Cormicy, bois Allongé. Moulin-Malot, Moulin Dumont,
Mars : Révillon, Oeuilly,
ferme de la Montagne (avril), bois d'Anzoy, Chassemy.
Sermoise (mai), Terny-Sorgny,
nord de l'Ailette, bois du Mortier. Bois de Quincy (juin-juillet).
De nombreux soldats âgés et
pères de familles nombreuses quittent le bataillon pour des unités moins
combattantes, dont le 137e RIT.
Le bataillon est mis à la
disposition du 37e CA pour la confection de pistes, chemins et routes et de
cantonnements, secteurs : Villequier-Aumont, Ugray, camp de la Tombelle.
Faillonel, Montescourt, Jussy
(sept.), Clastres, abris Corses, ferme Caponne, ravin des Saules (oct.-déc.).
2e et 3e bataillon : Pas de JMO
On peut penser que ces
bataillons sont dans le même secteur que le 1e bataillon, d'autant plus que le
JMO du 1e bataillon précise, de temps en temps, qu'il est relevé de la position
par l'un des 2 autres bataillons.
1918 :
1e bat. : Jussy, Clastres, abris Corses, ferme Caponne, ravin
des Saules (janv.)
Régiment dissous en janvier 1918 (en
même temps que le 37e corps d’armée). Les deux bataillons deviennent bataillons
de pionniers autonomes. Un bataillon passera à la 1e DCP (division de cavalerie
à pieds), créée le 31 décembre 1917 et l’autre à la 62e division d’infanterie.
1e bat. :
Aisne : Retheuil, creutes de
Selens, de Pont-St-Mard, d'Épargny : travaux d'aménagement des creutes.
Port-Fontenoy.
Fin février, environ 70
hommes, classe 1898 et plus jeunes (- de 40 ans) partent dans l'infanterie. Ils
sont remplacés par des hommes venant des 11e, 12e et 14e RIT.
Noyon (23 mars), combat de
Babeuf (25 mars), Hesdin, Caisne, Choisy, grottes Saint Lucien, Marquéglise,
Mareuil-La-Motte, La Berlière, Ricquebourg.
Vandelicourt, Villers,
Carrières Madame, Bellenglise (mai), Belval (fort bombardement de gaz), Gury,
le Moulin Détruit.
Durant cette période, le
bataillon a perdu le tiers de son effectif.
Tranchée de Brest, route de
Lassigny, Margny, tranchée de Bourgogne (9 juin), près de 200 hommes sont
déclarés disparus ce jour. Giraumont, Longueuil-Annel, Vitry-la-Ville (18
juin), Somme-Vesle, Saint-Thomas (juil.)
Le bataillon est transformé
en bataillon de pionniers à la date du 5 août. Maffrécourt
Le 10 sept.,
le bataillon reçoit un renfort de 180 hommes venant du 1e bat. du 75e RIT, dissous.
St Thomas, Servon,
Vallée-Moreau, Vienne-le-Château (Travaux routiers), Senuc, Thermes, Autry,
Somme-Bionne.
2e bat. :
Il est stipulé dans le JMO du
1e bataillon que le second bataillon se trouve à Mareuil-La-Motte en avril.
Casernement ou ville de
regroupement : Le Blanc, 9ème région militaire, 169e brigade, 85e division
d’infanterie territoriale. À la 85e division d’infanterie territoriale d’août
1914 à juin 1915.
Par ordre du 6 juin 1915,
le 5e GDR (groupe de réserve) devient le 37e corps d’armée. Le 66e RIT est donc
réserve d’infanterie du 37e corps d’armée à partir de juin 1915 jusqu’en
septembre 1917. Composition : 3 bataillons.
1914 :
Camp retranché de Paris
(août-déc.) : Sucy-en-Brie, Meaux, Crépy-en-Valois.
1915 :
Aisne, ouest de Soissons
toute l’année 1915 : plateau de Nouvron, Mercin, Pernant.
4e bataillon (JMO 165e BI) :
Un 4e bataillon (portant le
N° 4) est créé au dépôt de Le Blanc du 66e RIT. Ces hommes sont des RAT
(réserve d’armée territoriale), d’au moins 40 ans.
Le 4 mai 1915, le bataillon
arrive au camp retranché de Paris et est rattaché administrativement au 29e RIT. Il reste à Paris.
Le 1e sept.,
Ce bataillon, avec l’état-major (EM) et la compagnie hors-rang (CHR) du 29e
RIT, avec le 6e bat. du 25e RIT et le 4e bat. du 37e RIT) intègrent le 237e RIT en vue de sa création.
1916 :
Berry-au-Bac, Roucy,
Pontavert, Beaumarais et bois des Buttes, bois Clausade, La Sapinière (source
histo. Du 276e RI).
1917 :
Aisne, ouest de Soissons :
travaux de toutes natures (artillerie, génie…), Mercin-Pernant, Landricourt,
Quincy-Basse, Ciry, Salsogne, Soissons.
Fin sept. des soldats du 291e
RIT, dissous, intègrent le 66e RIT.
1918 :
Aisne (janv.-mai) :
Pontavert, Saint-Aubin, Pierremande, forêt de Coucy, Ablincourt, nord de
Soissons, Vrégny puis combats de Clamecy, Juvigny, Tartiers. Pertes sévères au
1e bataillon.
Régiment dissous le 25 juin 1918.
Casernement ou ville de
regroupement : Parthenay, 9ème région militaire, 170e brigade, 85e division
d’infanterie territoriale. À la 85e division d’infanterie territoriale d’août
1914 à juin 1915. Au 7e corps d’armée de juin 1915 à août 1918, puis les
bataillons sont affectés aux 55e et 128e divisions d’infanterie jusqu’en nov.
1918, comme bataillon de pionniers.
Pour info la 55e division
d’infanterie est dissoute le 10 septembre 1918. Composition : 3 bataillons,
puis 2 en sept. 1916.
1914 :
camp retranché de Paris
(août-déc.) : fort de Champigny, Émerainville et, La Queue-en-Brie, Torcy,
Croisy, Fort de Villiers, Villiers-sur-Marne puis Lagny-sur-Marne,
Bussy-Saint-Georges, Montevrain, château et ferme de Deuil, Gouverves, Torcy
puis en oct. : Dammartin, Saint-Mard.
1915 :
Aisne (janv.-mars) :
Courloisy, Jaulzy, La Motte, Saint-Pierre-de-Bitry, moulin de Rupreux, Ciry,
poste de la Demi-Lune et station de Ciry, Couvrelles, bois de la Gobinne,
Sermoise, Salsogne puis Nampteuil-sous-Muret, Chacrise, Violaine,
Maast-et-Violaine (avril) puis secteur de Nouvron-Vingré-Confrécourt
(mai-juil.) puis Pernant-le-Pressoir (août).
Champagne (août-sept.) : Camp
de Châlons, construction d’immenses abris bivouacs, pour l’offensive de
septembre puis camp du mont Frenet , sud de la ferme Piémont,
Saint-Hilaire-le-Grand, Jonchery.
Bataille de Champagne
(sept.-déc.) : gauche de Souain et de la ferme des Wacques, bois de la Chaise
grosses pertes nettoyage du champ de bataille, Jonchery.
1916 :
ouest de Verdun (janv.-juil.)
: Esnes, Montzéville, Vigneville, Béthelainville, bois d’Esnes, bois Camard,
Vignéville, cote 304 Somme
(août-sept.) : manutention des munitions et du matériel, service de la
circulation et de l'amélioration du réseau routier, garde du terrain
d'atterrissage du centre d'aviation de Chipilly, Curlu, Cerisy, Froissy,
Bray-sur-Somme puis bois d’Hauzy (oct.-déc.).
En septembre, le 3e bataillon
est dissous.
1917 :
De nombreux détachements du
67e RIT furent dirigés sur les groupes de brancardiers du corps d’armée ou des
divisions, sur le 7e escadron du train des équipages, sur la 7e section des
commis et ouvriers, sur le 8e régiment de génie, etc..
Secteur de Reims, fort de
Brimont, Merfy : travaux de réfection et d'entretien des ouvrages de défense du
secteur, tracé et entretien des routes, pose des lignes téléphoniques, travaux
d'aménagement du secteur (en vue de l’attaque du chemin des Dames d’avril).
Fort de Saint Thierry,
Cavaliers de Courcy, le Godat (avril), puis mise en défense du massif de
Saint-Thierry.
À signaler que pendant cette
période certains territoriaux du 67e RIT, côtoyèrent
au cours de combats, leur fils soldats au 114e RI, (fait assez rare pour qu’il
soit signalé dans le JMO).
Épernay (juil.-sept.),
Cumières, Dizy, Magenta, faubourg d'Épernay, Ay, Pourcy,
Villers-sous-Châtillon, Germaine, Baslieux-sous-Châtillon puis Verdun
(sept.-déc.) : ferme Sainte-Barbe, Charny-sur-Meuse, ouvrage de Belle-Épine.
Fin août, des soldats du 23e RIT arrivent au
67e RIT, le 3e bat. du 23e RIT étant dissous.
1918 :
Lorraine : bois des Haies,
entre Ancerviller et Neuvillers, Saint Pole, Saint Maurice puis secteur de
Lunéville (mars-mai)
Le 6 mars 1918, les classes
1898-1899 intègrent le 114e R I.
Les vides furent comblés par des renforts venus du 15e territorial et du 37e
territorial tous les deux dissous.
Oise : Crouy-sur-Ourcq,
Coulombs.
Les bataillons deviennent bataillons
de pionniers complètement indépendants l'un et l'autre et sont attachés chacun
à une division (55e et 128e).
Les 2 compagnies de mitrailleuses vont
rejoindre celles du 54e territorial pour former le 7e bataillon de
mitrailleuses, réserve de feu du 7e corps d’armée.
À partir de ce moment, les
soldats combattent dans le Soissonnais et en Flandres.
Casernement ou ville de
regroupement : Poitiers, 9ème région militaire, 170e brigade, 85e division
d’infanterie territoriale. À la 85e division d’infanterie territoriale d’août
1914 à juin 1915, puis au 35e corps d’armée jusqu’à sa dissolution en juin
1918. Composition : 3 bataillons, puis 2 en janvier 1917.
Quelques hommes du 68e régiment d’infanterie
territoriale
28 mai 1916 dans la Somme. Le soldat Eugène Célestin
CHEVRIER se trouve sur la photo (où ? ), né en 1879 à Leigné-au-Bois.
1914 :
Camp retranché de Paris,
secteur est (août-déc.) : fort de Chelles, Pomponne, Thorigny, Carnetin,
Villeparis, Villevaudé, fort de Vaujours, garde des ponts de Charmentray, Trilbardou.
1915 :
Pierrefonds,
Villeneuve-sur-Verberie, Bitry, Couloisy, Attichy, vallée de l’Aisne.
Est de Soissons : entretien
des routes, création de tranchées et de boyaux, abattage d'arbres, confection
de piquets de réseau.
Morienval, de Malvoisine,
Crouy, Bucy-le-Long, faubourg de Soissons (janv.-mars) puis ouest de Soissons :
Pommiers, Pernant, Mercin, Vaux (avril-mai) puis plateau de Quennevières, Trosly,
Couloisy, Puisaleine, château d’Offémont, travaux en carrières de
Tracy-le-Mont, d’Ecafaut, de Rethondes (juin-juil.), carrière Mingasson,
Sainte-Croix (sept.) puis Attichy jusque déc.
1916 :
Secteur d’Attichy
(janv.-avril) : ravin de la Faloise et de Bitry, tranchées des Tirailleurs,
Beaublet, ferme Carrière.
Somme (mai-sept.) :
préparation de l’offensive, région de Fay, Estrées, Assevillers, La Baraquette,
Guillaucourt, Foucaucourt, Soyécourt, Herleville puis Ghuignolles, Framerville,
secteur de Belloy-en-Santerre (oct.-déc.)
1917 :
Fontaine-lès-Cappy,
Ressons-sur-Matz le 26 janvier 444 soldats quittent le 68e RIT pour intégrer
les services sanitaires de la 1ère armée, puis un bataillon est dissous puis à
partir de mars.
Canny, La Potière, Candor,
Lassigny, Buchoire, Guiscard, Noyon, ferme Béhancourt, Catigny, Chauny, Flavy,
Montescourt, bois de Mennessis (avril), Noyon (juil.-août).
Aisne (sept.-déc.) : Soupir, Beaurieux.
1918 :
En février 1918, des soldats
du 130e RIT, dissous, intègrent le 68e RIT.
Aisne (janv.-mai.)
: Soupir, Beaurieux, Barbonval, Longueval, Vauxlin, Paars, Oulches, Craonnelle,
Luys.
Durant l’attaque allemande
des 27 et 28 mai, le régiment est anéanti, il perd environ 1000 h. (tués,
blessés, prisonniers).
Régiment dissous en juin 1918, suite
aux pertes.
Casernement ou ville de
regroupement : Châtellerault, 9ème région militaire, 171e brigade, 86e division
d’infanterie territoriale. Constitution : 3 bataillons, puis 2 en mars 1917. À
la 86e division d’infanterie territoriale d’août 1914 à juin 1915, puis au 35e
corps d’armée jusqu’en juillet 1918. En août 1918, les bataillons sont affectés
aux 121e et 169e divisions d’infanterie jusqu’à nov. 1918.
1914 :
Camp retranché de Paris
(août-déc.) : Plessis, Bouqueval, Goussainville, forts d’Ecouen, fort de
Stains, Fontenay-en-Parisis, Marly-la-Ville, Louvres, Villeron.
1915 :
Rosières-en-Santerre (fév.),
Herleville puis en avril : bois des Loges, Canny, Roye-sur-Matz, La Berlière,
secteur de Lassigny (avril-mai) puis Armoncourt, L’Échelle-Saint-Aurin (juin).
Nord-est de Compiègne
(juil.-sept.) : Puisaleine, Bois Saint-Mard, Tracy-le-Val puis Aisne : Ambleny,
Fontenoy.
5e bataillon (JMO 165e BI) :
Un autre bataillon (portant
le N° 5) est créé, en 1915, au dépôt de Châtellerault du 69e RIT. Ces hommes
sont des RAT (réserve d’armée territoriale), d’au moins 40 ans. Il arrive le 7
juin à Paris et est rattaché administrativement au 30e RIT.
Le 1e sept.,
ce bataillon avec le 6e bat. du 30e RIT, le 4e bat. du 50e RIT et l’EM et la
CHR du 30e RIT intègrent le 230e RIT,
en vue de sa création.
1916 :
Aisne (janv.-avril) :
Ambleny, Fontenoy puis Somme (mai-sept.), Ailly-sur-Noye, Moreuil, Marcelcave,
Rosières-en-Santerre, Fauconcourt.
Creusement de tranchées,
boyaux, ravitaillement en munitions et en matériel de la 1ère ligne.
Le 69e RIT est dispersé dans
la Somme pour des travaux de champ de bataille jusqu’en déc. puis secteur de
Villers-Cotterêts (déc.) : travaux forestiers.
1917 :
Aisne : préparation de
l’offensive d’avril puis le 14 mars un bataillon est dissous.
Villequier-Aumont, Mennessis,
Commenchon (région ouest de la Fère).
Les bataillons du 69ème RIT
seront affectés, le 1er à la 53ème division d’infanterie, le second à la 121ème
division d’infanterie Les bataillons suivent leur division respective et n’ont
plus de relations entre eux jusqu’au mois de mai 1918.
1e bat. : Bourg-et-Comin et à Verneuil (août) puis secteur de
Vendresse, Chivy, Craonne (déc.) : transport de ravitaillement en premières
ligne.
2e bat. : Troyon, creutes de Troyon, Vendresse
(août-nov.).
1918 :
En février 1918, des soldats
du 130e RIT, dissous, intègrent le 69e RIT.
1e bat. : Aisne : secteur de Craonne (janv.-fév) puis rive
droite de l’Oise.
2e bat. : Aisne : secteur de Vassogne, Paissy, Oeuilly,
Pargan (janv.-avril).
Regroupement du régiment
secteur de Clermont (Oise), fin avril : Maignelay, Coivrel, Vaumont,
Menenevillers, Méruy, Courcelles, Epayelles, Montiers, Montgérain,
Megnelay-Montigny.
Préparation de l’offensive :
création de routes, lignes téléphoniques, transport de munitions puis en août :
secteur de Montdidier puis en juil. : moisson région
de Montgérain, Tricot, Domfront, Piennes.
Le 69e RIT est dissous le 26 août, les
deux bataillons deviennent bataillons de pionniers autonomes et sont affectés
respectivement à la 121ème division d’infanterie et à la 169ème division
d’infanterie.
Suivre
le parcours d’un soldat, Alexandre LUCAS du 69e RIT grâce à son carnet de
campagne publié sur mon site.
Casernement ou ville de
regroupement : Tours, 9ème région militaire, 171e brigade, 86e division
d’infanterie territoriale À la 86e division d’infanterie territoriale d’août
1914 à fév. 1915 (JMO), puis affecté au 13e corps d’armée jusqu’en juillet
1918. L’affectation très précise est indiquée à la fin du 1e volume du JMO.
Création d’un bataillon de marche du 70e RIT en juillet 1918. Composition : 3
bataillons (puis 2 en février 1917), 38 officiers, 3027 sous-officiers et
hommes de troupe, 104 chevaux. En août 1918, les 2 bataillons sont affectés aux
26e et 157e divisions d’infanterie jusqu’à nov. 1918.
1914 :
Camp retranché de Paris (août-déc.) : Fontenay-en-Parisis, Bouqueval,
Plessis, Goussainville, Le Thilloy, Le Mesnil-Aubry, Attainville, Moisselles,
Ezanville, fort d'Ecouen. Travaux d'artillerie et de génie (fin août-sept.). Le
Bourget.
fin sept., un renfort de 389 hommes arrive au
régiment. Goussainville, fort de Montmorency.
1915 :
Sacy-le-Grand, Breuil-le-Sec, Nointel, Avrigny, Épineuse,
Choisy : réfection de tranchées.
Fin février : relève en tranchée secteur de Rollot, Biermont,
Conchy-les-Pots, Royes/Matz, bois des Loges.
Antheuil, Vignemont, Vandelincourt, ferme des Loges, Canny, combat de la
Maison de la Fontaine (mars-avril)
Vandelincourt, Margny, Vignemont, Coupe-Gueule, bois de Thiescourt, puis
en juin-août : Bus, Boulogne-la-Grasse, Tilloloy.
Sept.-déc. : Rollot, Covilly, Fescamps, ferme de Malcampée, Belval, Mareuil, Gury, Ricquebourg.
1916 :
Janv.-fév. : Ricquebourg, Lataule, Mareuil
Secteur de Verdun (mars) : ouvrage d'Alsace et ouvrage dit La Place
d'Armes, bois d'Avocourt, Récicourt, cote 309, bois de Lamberchamp, bois
d'Esnes.
Devant Verdun, en mars, le 70e RIT a perdu 43 tués et 76 blessés. Depuis
le début de la campagne, il a perdu 128 tués et 235 blessés.
Avril-juin : secteur de Compiègne : Rémy, ferme d'Aiguisy, Arsy,
Venette, La Patinerie.
juil.-déc. : Plessis-Brion, bord de l'Oise, Bailly, Saint Leger puis
Pierrefonds, Lamotte, Rethondes, Francport.
1917 :
Oise : Plessis-Brion, Estrées-Saint-Denis, Rémy, carrières de Montigny.
En février, le 3e bataillon est dissous, les hommes sont répartis dans
les autres bataillons, l’effectif du régiment passe à moins de 2000 hommes.
Secteur de St Quentin (fév.-juil.) : Dallon, Grugies,
Aubigny-aux-Kaisnes, Clastres, Villers-Saint-Christophe, Douchy, Roupy.
Meuse (août-oct.) : secteur de Bar-le-Duc, Ville-sur-Cousances, bois
Saint Pierre, Dombasle-en-Argonne, Raricourt, Brabant, Verrière, ravin des
Éventaux. Secteur de Verdun (nov.-déc.).
1918 :
Début 1918, le régiment doit
envoyer dans des régiments d’active tous les hommes des classes 1898 et plus
jeunes. : 171 hommes au 113e RI, 181 au 71e RI et 184 au 82e RI.
Il reçoit en échange 378
hommes du 47e RIT et 378 du 94e RIT.
Houdainville, ravin des Vignes, Dugny, tunnel de Tavannes, Belrupt.
Le 70e RIT est dissous le 15 août, les
deux bataillons deviennent bataillons de pionniers autonomes, et sont affectés
aux 26e et 157e divisions d’infanterie jusqu’à nov. 1918.
1e bat.
de Pionniers :
Pas de JMO
2e bat.
de Pionniers :
Août 1918
: au service du génie secteur Verdun : Béthelainville, St Christophe, Rampont,
Dombasle, Froidos, Jouy.
Sept. :
Marne :
Camp de Kellermann, Somme-Bionne, camp des Boyaux Blancs, ravin en Dents de
Scie, ferme de Beauséjour.
Oct. : Ravin des Pins, ferme de Montpertuis, St Menehould puis secteur
de Belfort, Aillevillers, Essert.
Un 4e bataillon a
été créé au 70e RIT en mars 1915 à St Avertin, près de Tours. Il s'agit d'un
bataillon de travailleurs.
1915 :
Vosges (avril –déc.) : Neufchâteau, Noncourt, Bar-le-Duc, Void,
Dainville, Sorcy, Is-sur-Tille : Travaux de routes et cantonnement, services
des éclopés,
1916 :
Janv.-sept. : Pagny, Belleville, Mesnil-la-Tour, Toul, Neufchâteau,
Laxoville, Domrémy (ravitaillement, transbordement), Vilaine-en-Haye (travaux
forestiers), Charmes-la-Côte.
Nov. : Saint-Just-en-Chaussée, La Landelle
(service forestier), Neuville-en-Hez.
1917 :
Janv.-avril : La Landelle (service forestier), Neuville-en-Hez,
Bailleul-sur-Thérain (service des munitions),
mai-juil. : Tilloloy, bois Allongé, Grévillers, Ailly-sur-Noye
août-nov. : Attichy, ferme d'Ecafaut, ferme Navet, ferme de la Faloise
(travaux agricoles), Pont-Sainte-Maxence, Chantilly.
Le 8 novembre
1917, le 4e bataillon est dissous. Son effectif passe au 3e bataillon du 76e RIT,
moins 10 hommes, qui passent au 119e RIT.
Lire le
carnet de guerre d’Abel PINON sergent au 70e territorial, publié sur mon site.
Casernement ou ville de
regroupement : Angers, 9ème région militaire, 172e brigade, 86e division
d’infanterie territoriale. À la 86e division d’infanterie territoriale d’août
1914 à juin 1915, puis réserve du 13e corps d’armée (rattaché 120e DI) jusqu’en
août 1918, puis les bataillons sont affectés aux 18e et 19e divisions
d’infanterie jusqu’à nov. 1918. Constitution : 3 bataillons, puis 4 en avril
1915, puis 3 en février 1917.
1914 :
Défense du camp retranché de
Paris (août-déc.), zone nord : Ecouen, Domont, Montlignon,
Montmorency, Ezanville, Moisselles.
1915 :
Somme (janv.-avril) :
l’Échelle-Saint-Aurin (2e et 3e bat.), Tilloloy, Le Cessier, Beuvraignes (1e
bat.) puis Oise (avril-oct.) : Ribercourt, Marest-sur-Matz, Longueil,
Chevincourt puis en août Attiche, Le Carnoy, l’Écouvillon, Mélicocq, Machemont,
Béthancourt puis Somme (nov.-déc.) : Tilloloy.
Le 18 décembre 1915, une
fraternisation avec les Allemands se produit à la 10e compagnie du 72e RIT,
secteur côte 106 à Tilloloy :
« Un homme de la 10ème compagnie se hasarde à aller chercher un cadavre
français au-devant des fils de fer allemands. Il monte sur la tranchée et va
droit au cadavre. Pas un soldat allemand ne tire. Arrivé au cadavre, les
Allemands remontent par-dessus la tranchée, puis il leur fait signe de venir.
Plusieurs viennent près de lui, puis dans l’espace de cinq minutes, il se trouve
une vingtaine d’Allemands et de français sur la tranchée, à se parler ou plutôt
se faire des signes pour se comprendre.
Ils échangent du tabac même ils essayent leurs
casques. Un capitaine du 71 leur parle en allemand mais ne sort pas de la
tranchée. Le temps s’écoule puis le 75 envoie 4 obus dans les lignes
allemandes. Vite tous rentrent dans leurs tranchées, ce n’est plus le moment de
tenir conversation. Les Allemands envoient juste 4 coups d’obus aussi. » (Source carnet d’Arsène LERIDON).
Le JMO du 71e régiment
d’infanterie territoriale confirme la fraternisation du 16 décembre 1915. Un prémice d’une nouvelle fraternisation aura lieu le 13
janvier 1916.
« Le 13, du petit poste ennemi, ils nous envoient
des torpilles qui tombent autour de la tranchée. Vers 10 heures du soir,
on entend les allemands chanter, siffler. Ils font du tapage. Dans la nuit, ils
viennent mettre plusieurs journaux avec un petit paquet contenant 5 cigares
près de nos réseaux de fil de fer. »
1916 :
Somme (jan.-fév.) : Tilloloy
puis Gratibus, Maresmoutiers, Royancourt.
Verdun (mars) : Corvées des
forts de Tavannes et de Vaux, bois de l’Hôpital (nombreuses pertes). Descriptions très précises
sur les travaux des soldats du 71e RIT au fort de Vaux
écrits sur les carnets de guerre d’Arsène LERIDON.
Oise (avril-déc.) :
Vic-sur-Aisne (mars), Moulin-sous-Touvent, Escafaut (à partir d’avril), La Faloise puis Meaux (déc.).
1917 :
Le 23 février 1917, le
bataillon n° 3 est dissous, et intégré aux 2 autres.
Région de Meaux service
routier puis Oise (fév.-juin) : Ham, région de Noyon, Neuville-Saint-Amand.
Verdun (juil.-sept.) :
transport de munitions, aménagement des abris, des routes à Feuchères,
Béthelainville, cote 304, route d’Esnes à Avocourt.
Argonne (oct.-déc.).
1918 :
En février 1918 des soldats du 123e RIT, dissous, sont intégrés
au 71e RIT.
Région Argonne (janv.-août) :
Brezeaux, Islettes, Bracieux : travaux forestiers, installations de lignes
téléphoniques et de voie de chemin de fer.
Le régiment est dissous le 12 août
1918.
Durant cette période, le 71e RIT a eu
108 hommes tués et 576 hommes blessés.
À partir du 12 août 1918, les 3
bataillons du 71e RIT devinrent bataillons de pionniers formant corps affectés
aux 18e et 19e divisions d’infanterie.
Les 2 Cies de mitrailleuses sont
groupées avec les 2 CM du 112e RIT (autre régiment territorial du 6e corps
d’armée également dissous), pour former un bataillon de mitrailleuses à 4 Cies
qui reçoit la dénomination de « 6e bataillon de mitrailleuses de corps d’armée
» et est rattaché au dépôt du 97e territorial.
1e bataillon de pionniers (625 h.), rattaché à la 18e division d’infanterie :
Verdun (août) : ravin de la
Couleuvre, Bras-sur-Meuse, Souville, Fleury puis Commercy (oct.), Lorraine
(nov.), Forbach.
2e bataillon de pionniers (623 h.), rattaché à la 19e division d’infanterie :
parcours ?
Le 10 avril 1915, un 4e
bataillon, d’environ 800 h. fut créé à Cholet, il sera indépendant des 3 autres
:
1915 :
Verdun (avril) : Souville,
nord de Fleury, bois des Caillettes, Côte du Poivre puis en oct.
: Plateau d’Hardaumont, Chéna,
Vaux.
1916 :
Service routier de Verdun
(janv.-mai) : secteur de Belleracq, Belrupt, Germouville, Dugny, La Falouze
puis au service routier de la 2e armée région de Bar-le-Duc, Revigny (déc.).
1917 :
Service routier de la 2e
armée : région de Bar-le-Duc, Revigny puis en mars : Verdun à la disposition du
génie (mars-mai) : portage de munitions, matériels divers et service forestier
puis Champagne Mourmelon, Mont Cornillet : portage des munitions en 1ère ligne
puis service des routes en oct.-déc. : Sainte Menehould.
1918 :
Même secteur jusqu’en avril
puis Somme : Fienvillers, Candas, Puchevillers, Doullens (mars-juin) puis
Villers-Cotterêts (juil.), Château-Thierry (sept.-oct.), Reims (nov.).
Casernement ou ville de
regroupement : Cholet, 9ème région militaire, 172e brigade, 86e division
d’infanterie territoriale. Composition : 3 bataillons, puis 2 en 1917. À la 86e
division d’infanterie territoriale d’août 1914 à juin 1915, puis réserve du 13e
corps d’armée (rattaché 25e DI) jusqu’en juin 1917, puis au 1e corps d’armée
jusqu’en juillet 1918.
1914 :
Défense du camp retranché de
Paris (août-déc.) : secteur de Luzarches.
1915 :
Somme, Oise : secteur de
Lassigny, bois de Thiescourt, Belval, Les Bocages, carrières du Chauffour
(toute l’année).
4e bat. :
Un autre bataillon (portant le N° 4) bataillon composé de RAT
(réserve d’infanterie territoriale) est créé en 1915.
Il arrive au camp retranché de Paris, mi 1915 (JMO du 166e
BI).
En août 1915, il partira pour constituer le 276e RIT, de nouvelle formation.
1916 :
Verdun (mars-avril) : bois
Bourru, Mort-Homme, cote 304, ouvrage du Confluent, saillant d’Haucourt puis
Aisne (mai-déc.) : secteur ouest de Soissons, Ambleny,
Fontenoy, Berry.
1917 :
Région de Compiègne
(janv.-mars) puis un bataillon du 72e RIT est dissous.
Seraucourt, Rémigny
(avril-juin) puis Dunkerque (juil.-déc.), Flandres Belges : ferme Marie,
Zuydcoote, Lizerne, rives de l’Yser, sud de Steenstraate.
1918 :
Aisne (janv.-mars).
En mars 1918, des soldats du
44e RIT, dissous, intègrent le 72e RIT.
En février 1918, des soldats
du 130e RIT, dissous, intègrent le 72e RIT.
Plateau de Craonne, bois de
Beaumarais, bois des Buttes, bois des Boches puis Plainville, Welles, Pérennes,
Carlepont puis en juin : Villers-Cotterêts, Vertefeuille, Saut-au-Cerf, Hautefontaine, Puiseux (juil.).
Le régiment est dissous en août, les 2
bataillons deviennent bataillons de pionniers. Puis les bataillons sont
affectés aux 2e et 162e divisions d’infanterie jusqu’à nov. 1918. Leur parcours
les amènera dans l’Aisne et en Alsace.
Casernement ou ville de
regroupement : Guingamp, 10ème région militaire, 173e brigade, 87e division
d’infanterie territoriale. Composition : 3 bataillons. À la 87e division
d’infanterie territoriale d’août 1914 à avril 1917, puis à la 68e division
d’infanterie de juil. 1917 à nov. 1918.
1914 :
Défense des côtes au camp
retranché de Cherbourg (août), puis stationnement dans le Cotentin
(Négreville).
Embarquement de la division à
Cherbourg le 8 septembre sur le « New-Haven et le « Malte » pour Le Havre,
Cotteville
Embarquement de la division
au Havre le 5/10/14 sur les transatlantiques « Le Malte », « La Lorraine », «
Le Niagara », « La Savoie » vers Dunkerque, Cassel (14/10), Poperinghe, Saint
Julien, Reninghe (23/10), Langemarck.
Bataille des Flandres :
L’Yser (oct.-nov) : Saint-Julien, Reninghe puis secteur d’Ypres : Langemarck,
Korteker, Wydraendreff puis Boesinghe, le pont de Knocke, la Maison du Passeur
(jusqu’en mars 1915).
Le 27 octobre, le
général De Mitry ordonnait de lire ce qui suit à
toute la 87e division territoriale :
« Des défaillances se sont produites récemment
dans certains corps territoriaux, aucun fait de cette nature ne devra se produire
à l’avenir. Je suis décidé à les réprimer avec la dernière énergie. Tout chef
qui verra un de ses hommes reculer devra immédiatement lui brûler la cervelle.
De plus un régiment de cavalerie sera mis sous vos ordres
pour arrêter tout mouvement de repli au combat et assurer la police du champ de
bataille. ; Il emploiera la force pour ramener les hommes à leur devoir ; s’ils
n’ont la mort par devant, ils l’auront par derrière. Vous voudrez bien aviser
les troupes sous vos ordres de ces dispositions et en assurer la rigoureuse
exécution. »
En fait, le 24e dragons, breton lui aussi, devait sabrer les
territoriaux s’ils lâchaient pied.
1915 :
Flandres : entre Steenstraate
et Langemarck, écluse d’Hetsas, première attaque au gaz (22 avril), pertes environ 1000h.
Le régiment est réduit à 2
bataillons, le régiment est reformé avec un bataillon du 30e RIT.
Secteur de Steenstraate à
Boesinghe (juin-juil.) puis renforcement de défense secteur Crombeke, Stavele,
Woesten (août-sept.) puis secteur Steenstraate à Hetsas
(jusque mars 1916).
1916 :
Secteur de Dunkerque
(mars-mai).
Le 6 juin 1916 arrivait en
renfort une compagnie du 140e RIT.
Oise (juin-déc.) : secteur de
Noyon, de Ribécourt à La Fourche.
1917 :
Secteur de
Cambronne-Roye-sur-Matz (janv.-avril) : travaux sur les voies ferrées,
Dreslincourt, Avricourt, Ecuvilly.
1918 : ?
En juin 1918, des soldats du
22e RIT, dissous, intègrent le 73e RIT.
Par note du 6 janvier 1918,
du Grand Quartier Général, il est prescrit que les 173e et 174e brigades
territoriales qui se sont particulièrement distinguées sur l’Yser et dans les
Flandres, en 1914 et 1915, seront obligatoirement conservées. Elles seront
portées à 6 bataillons par adjonction d’un bataillon territorial à chacun des
régiments (73e, 74e, 76e, 79e, 80e RIT) qui les composent.
Je possède l’historique de la
87e division d’infanterie territoriale (300 pages), le 73e RIT en faisait
partie, si vous êtes intéressé : Demande
de l’historique de la 87e division territoriale, cliquez ici
Casernement ou ville de
regroupement : Saint-Brieuc, 10ème région militaire, 173e brigade, 87e division
d’infanterie territoriale. Composition : 3 bataillons, puis 4 en janvier 1918.
À la 87e division d’infanterie territoriale d’août 1914 à avril 1917, puis à la
38e division d’infanterie de juil. 1917 à nov. 1918.
1914 :
Défense des côtes au camp
retranché de Cherbourg (août), puis stationnement dans le Cotentin (Valognes)
Embarquement à Cherbourg le 8
sept. sur le « New-Haven » et le « Malte » pour Le Havre.
Embarquement au Havre le
5/10/14 sur les transatlantiques, « La Lorraine », « Le Niagara », « New-Haven
» vers Dunkerque.
Secteur de la Lys (oct.),
bataille des Flandres : l’Yser (oct.-nov) : Saint-Julien, Reninge
Secteur d’Ypres : Bixchoote,
Pilkem, Langemarck, Korteker puis Boesinghe, le pont de Knokke, la Maison du
Passeur (jusqu’en mars 1915).
1915 :
Flandres : entre Steenstraate
et Langemarck, écluse d’Hetsas, première attaque au gaz (22 avril), pertes environ 900h.
Le régiment est réduit à 2
bataillons, le régiment est reformé avec un bataillon du 30e RIT.
Secteur de Steenstraate à
Boesinghe (juin-juil.) puis renforcement de défense secteur Crombeke, Stavele,
Woesten (août-sept.) puis secteur Steenstraate à Hetsas
(jusque mars 1916).
1916 :
Défense de Calais (mars-mai)
puis Belgique (mai) secteur Steenstraate – Hetsas – Boesinghe puis Oise
(juin-déc.) : secteur d’Attiche.
1917 :
Secteur de Senlis, forêt de
Compiègne puis Preslincourt, Pimprez, Chiry, Ourscamps, région de Ham (avril-juin)
Aisne (juil.) : Vieil-Arcy,
Vailly, Bonry, Conin puis Fismes (services des parcs et des gares).
En septembre 1917, des
soldats du 300e RIT, dissous, intègrent le 74e RIT.
1918 :
Janvier 1918, le 2e bataillon
du 135e RIT dissous passe tout entier au 74e RIT dont il constitue le 4e
bataillon.
Courteçon, nord de
Braye-en-Laonnois, Beaulme, Chiry (mai) le régiment perd 1600 h.
Fère-en-Tardenois, Crouy-sur-Ourcq
(juil.) puis travaux divers jusqu’à l’armistice.
Par note du 6 janvier 1918,
du Grand Quartier Général, il est prescrit que les 173e et 174e brigades
territoriales qui se sont particulièrement distinguées sur l’Yser et dans les
Flandres, en 1914 et 1915, seront obligatoirement conservées. Elles seront
portées à 6 bataillons par adjonction d’un bataillon territorial à chacun des
régiments (73e, 74e, 76e, 79e, 80e RIT) qui les composent.
Je possède l’historique de la
87e division d’infanterie territoriale (300 pages), le 74e RIT en faisait
partie, si vous êtes intéressé : Demande
de l’historique de la 87e division territoriale, cliquez ici.
Casernement ou ville de
regroupement : Rennes, 10ème région militaire. 185e brigade territoriale (75e
et 78e RIT) rattachée au 1e corps d’armée de sept.1915 à fév. 1916. Composition
: 3 bataillons, puis 2 en septembre 1917.
1914 :
Camp retranché de Paris :
Secteur sud (août-nov.) puis nord de Reims : fort de Brimont,
ferme Sainte-Marie.
1915 et 1916 + janv. 1917 :
entre la rive ouest du canal de l’Aisne à la Marne et Loivre
: fort de Brimont, ferme Sainte Marie, bois Soulains, Berru, Nogent l’Abbesse ;
les Cavaliers de Courcy, la Tête de Cochon, ouvrage du Cantonnier.
Un autre bataillon (portant le N° 4) bataillon composé de RAT
(réserve d’infanterie territoriale) est créé en 1915.
Il arrive au camp retranché de Paris, mi 1915 (JMO du 166e
BI).
En août 1915, il partira pour constituer le 276e RIT, de nouvelle formation.
1917 :
Marne (toute l’année) :
sud-est de Reims : Aubérive, combat du fortin de Vaudesincourt (avril) puis
secteur entre Suippes et le centre Jubault (avril-déc.) : ravitaillement en
munitions, vivres, transport de blessés.
Bois en Crinière, bois en
couloir puis secteur des Monts : Mont Têtu, Mont-sans-Nom.
En juillet et août, les soldats des
classes 1898 et 1899 sont versés dans les régiments d’active. Un bataillon est donc
dissous en septembre 1917.
Régiment finalement dissous en mars 1918. En septembre 1918, 180 soldats partent au 65e RIT.
Casernement ou ville de
regroupement : Vitré, 10ème région militaire, 174e brigade, 87e division
d’infanterie territoriale Composition : 2 bataillons. À la 87e division
d’infanterie territoriale d’août 1914 à juin 1916, puis rattachée au 36e corps
d’armée.
1914 :
Défense des côtes au camp
retranché de Cherbourg (août), puis stationnement dans le Cotentin (Valognes)
Embarquement à Cherbourg le 8
septembre sur le « New-Haven et le « Malte » pour Le Havre.
Embarquement au Havre le
5/10/14 sur les transatlantiques « Le Malte », « Le Niagara », » La Savoie »
vers Dunkerque
Secteur de la Lys (oct.),
bataille des Flandres : L’Yser (oct.-nov) : Steenstraate, Hetsas, Driegrachten
puis secteur d’Ypres : Bixchoote, Pilkem, Langemarck, Korteker puis Boesinghe,
le pont de Knocke, la Maison du Passeur (jusqu’en mars 1915).
1915 :
Flandres : entre Steenstraate
et Langemarck, écluse d’Hetsas (mars-mai), première attaque au gaz (22 avril), secteur de Hetsas à Boesinghe (juin-déc.).
Un autre bataillon (portant le N° 4) bataillon composé de RAT
(réserve d’infanterie territoriale) est créé en 1915.
Il arrive au camp retranché de Paris, mi 1915 (JMO du 166e
BI).
En août 1915, il partira pour constituer le 276e RIT, de nouvelle formation.
1916 :
Hetsas, canal de l’Yperlée
(janv.-mars) puis travaux en arrière des premières lignes.
1917 :
Travaux divers en Flandres
belges, même secteur qu’en 1916.
Le 8 nov. 1917, le 4e
bataillon du 70e RIT est dissous. Son effectif passe au 3e bataillon du 76e
RIT.
A la même date, le 3e
bataillon du 13e RIT est dissous : les 400 hommes qui lui restent sont répartis
entre le 1e bataillon du régiment et le 3e bataillon du 76e territorial (histo.
du 13e RIT)
Le 1e bataillon du 119e RIT
est dissous en février 1917, son effectif est versé au 76e territorial.
Régiment dissous en janvier 1918, un
3e bataillon est créé au 80e RIT avec des éléments provenant du 76e RIT, en
même temps, tous les hommes âgés de moins de 40 ans quittent le régiment et
rejoignent des unités d’active.
Casernement ou ville de
regroupement : Cherbourg, 10ème région militaire. Composition : 2 bataillons.
1914 :
Les deux sections de
mitrailleuses du régiment ont été détachées, du 26 août au 25 sept. au 2e
régiment de chasseurs indigènes (1e division du Maroc), et a participé à
diverses opérations entre Amiens, Montdidier, Clermont et Senlis,
Barbery-Chamante puis combats de Charmy, Villeroy,
Neuf-Moutiers, Penchard, Varreddes.
1915 :
Cherbourg ?
1916 :
1e bat. : Exploitation des forêts : les compagnies sont
séparées : Hautot, Cérilly (Allier), Vivières (Aisne), Ivers (Oise)
2e bat. : Mise à la disposition des chemins de fer : les
compagnies sont séparées : Rembercourt-aux-Pots (Meuse), Vaivre (Haute-Saône),
Mary-sur-Marne et Nangis (Seine-et-Marne), Clermont-en-Argonne, secteur de
Verdun puis Pantin, Port-à-Binson, Cloilus (Marne) en août puis Jonchery (nov.).
1917
1e bat. : Exploitation des forêts : région de Dunkerque,
Roussbrugge, Bergues.
Le 16 août le 1e bataillon
est dissous.
2e bat. : Jonchery puis en mars : Toul, Marbache puis secteur
d’Arras (oct.-nov.).
En nov. 1917, les 7e et 8e compagnies
sont dissoutes et, le 21 novembre, une décision du G.Q.G. dissous le bataillon,
la 5e compagnie restant seule constituée.
Casernement ou ville de
regroupement : Saint-Malo, 10ème région militaire.il fait partie de la 185e
brigade territoriale (75e et 78e RIT), rattachée au 1e corps d’armée de sept.
1915 à fév. 1916. Constitution : 3 bataillons (environ 2500 hommes), puis 4 en
mars 1915.
1914 :
Camp retranché de Paris
(août-nov.) : Zone sud de Paris, Viry-Châtillon, Grigny, Savigny-sur-Orge,
Athis-Mons. Puis en oct. : Jouy-en-Josas,
Palaiseau. Marne : nord-ouest de Reims : Saint-Thierry, Merfy, Chenay,
Pouillon. Les bataillons sont occupés à des travaux de routes puis occuperont
les tranchées secteurs de Thil, Chauffour,
Chenay.
1915 :
Marne (toute l’année) :
Berry-au-Bac, Gernicourt, Chenay, bois du Chauffour. Le Godat.
À partir de juin :
Cormicy, La Neuville, Hermonville, Cauroy, sucrerie de Moscou, La Neuvillette. Muizon.
1916 :
Secteur de Reims
(renforcement des positions de défenses, toute l’année jusque mars 1917) : fort
de Brimont, Cavaliers de Courcy, ferme Sainte-Marie, bois Soulains, Berru,
saillant du Cantonnier, La Neuvillette, quartier de la Verrerie, quartier du
Cantonnier, Saint-Thierry.
1917 :
Marne (mars-août) : secteur
de Prosnes -Auberive, Main de Massiges, plateau de Moronvilliers,
Mont-Sans-Nom, bois de Pontal, Vaudesincourt.
Régiment disloqué en août 1917, les 1e
et 2e bataillons sont dissous. 600 hommes partent au 50e RIT et le surplus au
75e RIT. Les 2 compagnies de mitrailleuses sont transformées en compagnies de
mitrailleuses de position (n°352 et 353). Seul reste le 3e bataillon (9e, 10e
et 11e compagnie du 78e RIT et une compagnie de mitrailleuses).
Le bataillon est
affecté à la 48e division d‘infanterie comme bataillon de pionniers.
1917 :
Secteur de Verdun
(nov.-déc.) : Cumières, Bras-sur-Meuse, bois Bourrus, Froméréville
(entretien de tranchées et boyaux).
1918 :
Vosges (janv.-fév.) :
Vroville, Villers. Charmes. Tonnoy, Boserville.
Secteur de Nancy
(fév.-mars) : bataillon de place de Nancy. Surveillance des routes,
terrain d’aviation. Commercy (fin mars). Fère-en-Tardenois (avril), Hoffémont.
Aisne (avril-mai) : Morsain, Creute des Bourguignons, Trosly-Loire.
Pas-de-Calais (mai) : Nuncq, Linzeux.
Oise (juin-juil.) :
Éméville, Morienval, secteur de Villers-Cotterêts, Longpont. Villers-les-Potées,
Taillefontaine, Chelles, Folembray
(août).
Champagne (sept.) :
Somme-Tourbe, Somme-Suippes, Quilly, Somme-Py (oct.), La Cheppe, Trou Bricot, Sugny. Le bataillon part
en Allemagne et est dissous en février 1919.
Un 4e bataillon a été créé au 78e RIT en mars 1915 à Saint Malo,
concentration à Paramé (Ille-et-Vilaine). Il s'agit d'un bataillon de place
forte qui sera affecté initialement à Dunkerque. Les hommes proviennent des
dépôts des 74e, 78e et 80e régiments territoriaux.
1915 :
3e bataillon de la place
forte de Dunkerque : Dunkerque (5 avril), Saint Pol-sur-Mer. Occupation
des postes de Petite-Synthe, du Clipon, Mardyck, Pont-à-Roseaux, Saint Pol.
Travaux divers : en gare régulatrice, escorte de prisonniers, garde de
postes, déblaiement d’immeubles bombardés, destruction des pigeons errants
(sept.), réfection de routes, travaux de pavage.
En décembre 1915, tous les
soldats des classes 1892 et plus jeunes partent pour des régiments combattants.
1916 :
En mars 1916, une centaine de
soldats de classes anciennes du 123e RIT intègrent le 4e bataillon du 78e RIT.
En mars 1916, les pères de 5
enfants et veufs de 4 enfants répartis à cette date aux 26e, 27e, 78e et 121e
RIT sont tous affectés au 5e bataillon du 27e RIT et au 4e bataillon du 78e
RIT. Il y a échange hommes pour hommes. 289 hommes du 78e RIT partent donc aux
26e, 27e, 78e et 121e RIT, et 169 hommes du 121e RIT arrivent au 78e RIT. En
avril, le bataillon devient bataillon de la place de Calais.
Le 15 mai, une centaine
d’homme de 45 à 47 ans arrive de Saint Malo. En juin, 104 hommes des vieilles
classes repartent sur Saint Malo pour des usines de guerre. En décembre, le
bataillon cesse d’être un bataillon de place et devient bataillon de l’arrière.
Marne (déc.) : Linthelles, Linthes, Connantre.
1917 :
Marne puis Aisne : Morvillier, Réchotte, La Chapelle-sous-Rougemont, Autrage,
Norvillars.
Le 4e bataillon est dissous le 21 novembre 1917.
Casernement ou ville de
regroupement : Granville, 10ème région militaire, 174e brigade, 87e division
d’infanterie territoriale. À la 87e division d’infanterie territoriale d’août
1914 à juin 1916. Réserve d’infanterie au 36e corps d’armée à partir d’octobre
1917 jusqu’en mars 1918. Composition : 2 bataillons.
Quelques hommes du 79e régiment d’infanterie
territoriale, dont Edmond SALMON en mars 1913
1914 :
Défense des côtes au camp
retranché de Cherbourg (août), puis stationnement dans le Cotentin (Valognes)
Embarquement à Cherbourg le 8
septembre sur le « New-Haven et le « Malte » pour Le Havre puis travaux divers
dans la place du Havre.
Embarquement au Havre le
5/10/14 sur les transatlantiques « Malte » et « La Savoie » vers Dunkerque
Secteur de la Lys (oct.-nov.)
: bataille des Flandres : Saint-Julien, Reninghe, Bixchoote, Pilkem puis en déc. : Boesinghe, le pont de Knocke, la Maison du Passeur
(jusqu’en mars 1915).
1915 :
Flandres : entre Steenstraate
et Langemarck, écluse d’Hetsas, Zuydschoote (mars-mai), secteur de Steenstraate
à Boesinghe (sept.-déc.).
Un nouveau bataillon est créé
à Granville. Il porte le N° 3.
En mai, ce 3e bataillon du
79e RIT part à Paris où il est rattaché administrativement au 32e RIT, le 6
juin 1915 (JMO du 166e BI).
Il est affecté au camp retranché de Paris. Puis en août, Il
forme le nouveau 232e RIT (avec des hommes des 13e et
32e RIT).
1916 :
Steenstraate, Hetsas
(janv.-fév.) puis West-Kappel (mars-mai), retour à Steenstraate, Hetsas puis Rexpoede (jusqu’en nov.).
1917 :
Littoral belge : Nieuport,
Pont de Pierres (déc.1916-avril 17), puis Bruges (mai), puis Maison du Passeur
(juil.), Bixschoote, Steenstraate (août-oct.) Service de garde des ports dans les
places fortes de Dunkerque et de Calais (oct.-mars
1918).
1918 :
Vosges (mars-août) :
Gérardmer, Gaschney, Bichtein, Le Bonhomme.
Par note du 6 janvier 1918,
du Grand Quartier Général, il est prescrit que les 173e et 174e brigades
territoriales qui se sont particulièrement distinguées sur l’Yser et dans les
Flandres, en 1914 et 1915, seront obligatoirement conservées. Elles seront
portées à 6 bataillons par adjonction d’un bataillon territorial à chacun des
régiments (73e, 74e, 76e, 79e, 80e RIT) qui les composent.
En juin 1918, des hommes du
51e RIT (dissous), arrivent au 79e RIT.
Régiment dissous
le 15 août 1918. Certains soldats intègrent le 90e RIT.
Je possède l’historique de la
87e division d’infanterie territoriale (300 pages), le 79e RIT en faisait
partie, si vous êtes intéressé : Demande
de l’historique de la 87e division territoriale, cliquez ici.
Casernement ou ville de
regroupement : Saint-Lô, 10ème région militaire, 174e brigade, 87e division
d’infanterie territoriale. Composition : 2 bataillons, puis 3 en janvier 1918.
À la 87e division d’infanterie territoriale d’août 1914 à juin 1916.
1914 :
Défense des côtes au camp
retranché de Cherbourg (août), puis stationnement dans le Cotentin
(Valognes).Embarquement à Cherbourg le 8 septembre sur le « New-Haven et le «
Malte » pour Le Havre.
Embarquement au Havre le
5/10/14 sur « La Savoie » vers Dunkerque.
Secteur de la Lys (oct.) :
Ryweld, bataille des Flandres : l’Yser (oct.-nov) : Paschendaele, Bixschoote,
ferme des Anglais, Korteker-Cabaret puis Boesinghe, le pont de Knocke, la
Maison du Passeur (jusqu’en mars 1915).
1915 :
Flandres belges : entre
Steenstraate et Langemarck, Lizerne, Zuydschoote (mars-mai), secteur de
Steenstraate à Boesinghe (juin-juil.) puis en août-déc. : renforcement de
défense secteur Crombeke, Stavele, Woesten,
Ost-Capelle, les Cinq-Chemins.
1916 :
Flandres Belges : secteur de Boesinghe.
1917 :
Belgique (janv.-juin) :
Nieuport puis Nordschoote, Maison du Passeur, Woesten (sept.-nov.), Coxyde, Nieuport (déc.).
1918 :
Calais (janv.-mars) : garde
de la ville et de la côte.
Par note du 6 janvier 1918,
du Grand Quartier Général, il est prescrit que les 173e et 174e brigades
territoriales qui se sont particulièrement distinguées sur l’Yser et dans les
Flandres, en 1914 et 1915, seront obligatoirement conservées. Elles seront
portées à 6 bataillons par adjonction d’un bataillon territorial à chacun des
régiments (73e, 74e, 76e, 79e, 80e RIT) qui les composent.
Un 3e bataillon est créé avec
des éléments provenant du 76e RIT dissous, en même temps, tous les hommes âgés
de moins de 40 ans quittent le régiment et rejoignent des unités d’active. En
juin 1918, des hommes du 51e RIT (dissous), arrivent au 80e RIT.
Vosges (mars-sept.) : le
Bonhomme, La Croix-aux-Mines (en premières lignes), puis Verdun : réfections
des routes et des chemins de fer, service télégraphique, ravitaillement,
service de santé.
Je possède l’historique de la
87e division d’infanterie territoriale (300 pages), le 80e RIT en faisait
partie, si vous êtes intéressé : Demande
de l’historique de la 87e division territoriale, cliquez ici.
Casernement ou ville de
regroupement : Nantes, 11ème région militaire, 175e brigade, 88e division
d’infanterie territoriale. Composition : 3 bataillons. À la 88e division
d’infanterie territoriale d’août 1914 à mars 1917, puis 68e division d’infanterie.
1914 :
Nord : Templeuve, Seclin,
Douai (23/08), Flers, Bourghelles (24/08), Péronne, Neuchâtel,
Saint-Georges-sur-Fontaine (06/09), Amiens (13/09), Franvillers (22/09),
secteur de Péronne, Bussu, Flaucourt, Villers-Carbonnel, Flamicourt (23/09),
Manicourt, Montauban, Fricourt, Bécordel, Curlu nombreuse pertes durant ces
journées.
Hébuterne (début oct.),
Gouy-en-Artois (13/10), secteur de Beaumetz-les-Loges (nov.-déc.).
1915 :
Sud d’Arras (janv.-déc.) : Wailly (voir une description très précise de ce village
dans ce
carnet de guerre), bois de Brétencourt,
Beaumetz-les-Loges, Arras puis à partir de sept. : Roclincourt
Nord d’Arras (janv.-fév.)
puis garde de la frontière de Delle à Saint-Hippolyte, Nancy (10/04), région
d’Einville, Raville, Serres, Réméréville, Bauzemont (avril-juil.), Seicheprey,
Richecourt (juil.-nov.), Lunéville (déc.).
En octobre et novembre, des
soldats intègrent le 48e RIT (600
hommes de la classe 1892 du 48e RIT partent aux bataillons d’étapes et le 48e
RIT reçoit des renforts provenant des 81e et 85e RIT.).
1917 :
Lunéville (janv.), forêt de
Champenoux, Bouin, Bey, cote 244 (fév.-août), Toul, Lunéville, bois des
Bouleaux (sept.).
Le 20 août 1917, des hommes
du 39e RIT dissous, rejoignent le 81e RIT.
En septembre 1917, des soldats du 91e RIT, dissous, sont
intégrés au 81e RIT.
Secteur de Baccarat, Saint
Clément, Lunéville (oct.-déc.).
En oct. 30 soldats du 93e RIT arrive au 81e RIT.
1918 :
Secteur de Lunéville.
Le 19 janvier, tous les
officiers, sous-officiers, caporaux et soldats appartenant aux classes 1899 et
1898 quittent le 81e. Le régiment perd ainsi 14 officiers, 437 hommes, qui
passent au 9e bataillon du 135e RI.
En mars, des soldats du 41e
RIT, dissous, intègrent le 81e RIT.
Quivigny, Moulins, Bouxières,
Ernelle (mars-avril), La Marquinière, Fleur-Fontaine, Leyr (mai), Bouxières,
Laitre-sous-Amonce (juin-juil.), Varangéville, Dombayle, forêt de Manovillers
(août), Meuse (sept.-nov.) : Neuville-sur-Orne, Larmont,
Froides.
Lire
les poèmes de Pierre MARTIN, du 81ème régiment d’infanterie territoriale
puis prisonnier de guerre.
Lire
le carnet de guerre du caporal Eugène LE FORESTIER, du 81ème régiment
d’infanterie territoriale.
Lire
les lettres d’Ernest BENOIT, brancardier au 81ème régiment d’infanterie
territoriale.
Carnet
de guerre d’un inconnu, de la 2ème compagnie du 81ème régiment d’infanterie
territoriale.
Casernement ou ville de
regroupement : Ancenis, 11ème région militaire, 175e brigade, 88e division
d’infanterie territoriale. À la 88e division d’infanterie territoriale d’août
1914 à mars 1917.
1914 :
Camp retranché de Paris :
Choisy puis nord (fin août) : Lille, Auchy, Capelle, Pont-Saint-Marcq.
Secteur d’Arras :
Neuville-Saint-Vaast, Givenchy, Souchez (27/08), Neufchâtel (03/09).
Région d’Amiens, Lahoussoye,
La Neuville, Pont-Noyelles (sept.), combat du Transloy (26/09), Thiepval,
Authuile, Aveluy, Courcelles-le-Comte, attaque de Miraumont, ferme de Signy
(04/10).
Combat d’Hébuterne (4-8/10)
puis secteur de Bertrancourt-Bus-les-Artois, Berles-au-Bois, Pommier, Mouchy
puis en (nov.-déc.) : Bellacourt, Avincourt, Bailleulval, Ransart,
cote 105, Wailly.
1915 :
Sud-ouest d’Arras :
Beaumetz-les-Loges, Bellacourt, Avincourt, Bailleulval, Ransart, cote 105,
Wailly, Bavincourt, Grosville (janv.-nov.) puis Ficheux.
1916 :
Sud-ouest d’Arras : Ficheux
puis en mars secteur de Belfort, Saint-Dizier, Croix puis Flirey, Erbéviller,
Remenoville (avril-juil.), Buconville, étang de la Grande Croix.
En nov. :
Toul, Blénod-les-Toul, Quercigny, Le Charbonnier puis Lay-Saint-Christophe,
Lunéville, Moivrons (avril), presqu’île de Han, Han, Ajoncourt (juin),
Lanfroicourt
Le 12 août, 515 hommes du
129e RIT, dissous, intègrent le 82e RIT et le 22 août, 550 hommes du 39e RIT
dissous, rejoignent le 82e RIT.
Domjevin (août), Vétro, Roguelle, Nancy (nov.).
1917-1918 :
En août 1917, des soldats du
39e RIT, dissous, intègrent le 82e RIT.
En août 1917 encore, des
soldats du 129e RIT, dissous, intègrent le 82e RIT.
En mars 1918, des soldats du
41e RIT, dissous, intègrent le 82e RIT.
Lunéville, Jolivet, Chenicourt, Armancourt, Lanfroicourt (jusqu’en août),
Saint-Clément, Domjevin, Péxonne, Blainville, Maronxe, Chanteheux.
Secteur de Pont-à-Mousson
jusqu’à l’armistice.
Casernement ou ville de
regroupement : La Roche-sur-Yon, 11ème région militaire, 176e brigade, 88e
division d’infanterie territoriale. À la 88e division d’infanterie territoriale
d’août 1914 à mars 1917. Constitution : 3 bataillons.
1914 :
Groupement militaire de Paris
(août) : Thiais, Chevilly puis Belgique : combat de Tournai (23/08), Mérignies,
Douai, Aix-Noulette, Neufchâtel, Quincampoix (07/09), Beauvais, Amiens,
Villers-Bocage (17/09), Beaumont, Fréchencourt combat du pont de Hamel
(28-29/09), Beaucourt, moulin Ruiné, ferme de Beauregard, Colincamps (début
oct.).
Artois (oct.-déc.) :
Beaumetz, Arras.
1915 :
Artois (toute l’année) :
travaux d’organisation à Arras, Achicourt, Rouville, Blangy puis secteur de Bellacourt (nov.).
Un autre bataillon (numéroté 4), composé de RAT (réserve d’infanterie
territoriale) est créé en 1915.
Il arrive à Paris mi-1915, il est rattaché administrativement
à la 166e brigade, (JMO du 166e BI). Il est affecté au camp retranché de Paris.
Puis il sera intégré au 285e RIT, nouvellement créé fin août
1915.
1916 :
Somme : Thoix,
Conty, Villars-les-Blauvert, Chanceral.
1917 :
Lorraine : Laître-sous-Amance
(avril-mai) puis Baccarat, Livry, Liverdun, bois des Remières, bois Carré
(août), Andilly
Le 20 août 1917, des hommes
du 39e RIT (dissous), rejoignent le 83e RIT.
1918 :
En mars, des soldats du 41e
RIT, dissous, intègrent le 83e RIT.
Gérardmer, Markstein
(janv.-nov.).
En juin 1918, des hommes du
51e RIT (dissous), arrivent au 83e RIT.
Casernement ou ville de
regroupement : Fontenay-le-Comte, 11ème région militaire, 176e brigade, 88e
division d’infanterie territoriale. À la 88e division d’infanterie territoriale
d’août 1914 à mars 1917.
1914 :
Lille, combat de Tournai (24/08),
repli sur Lens, Courrières. À Tournai le régiment comptabilise près de 600
hommes pour la plupart disparus.
Réorganisation le 27-30 août
à Abbeville (80), Neufchâtel, Gruchy, Morny (08/09), Velennes, Fromontiers
(14/09), Béhencourt, Montigny (18/09),
Combat de Beugny (26/09),
moulin de Beugny (29/09), Beaucout, Beaumont-Hamel (début oct.), secteur
d’Arras (nov.-déc.).
1915 :
Artois (secteur d’Arras)
janv.-fév. : Agny, Blangy, Achicourt puis, toute le reste de l’année jusque
fév. 1916 : Ransart, Bailleulval, Berles-au-Bois.
En novembre 1915,
l’équivalent d’un bataillon, parmi les soldats les plus âgés rejoignent le 284e régiment territorial, pour sa
création.
1916 :
Vesoul (mars-juil.) : garde de
la Frontière suisse puis en juil.-nov. : Lorraine ; Limey.
1917 :
Lorraine (janv.-mars) :
Moivrons, Jeandelaincourt.
Une compagnie reste dans le
secteur en première ligne jusque fin 1917, le reste est employé à des travaux
divers.
Le 20 août 1917, des hommes
du 39e RIT dissous, rejoignent le 84e RIT.
1918 :
Vosges (avril-oct.) :
l’Hartmannswillerkopf, Uffholtz, Schirmeck.
En juin 1918, des hommes du
51e RIT (dissous), arrivent au 84e RIT.
Casernement ou ville de regroupement
: Vannes, 11ème région militaire. Constitution : 4 bataillons et une compagnie
hors rang, non embrigadé, 3660 hommes.
1914 :
Compiègne (début août) puis
les 1e et 2e bataillons sont dirigés vers la place forte de Maubeuge. Les 3e et
4e bataillons s’embarquent vers Laon.
Jeumont (22/08),
Marbes-le-Château, Erquelines, Marpent, ferme La Folie puis le 24/08 :
Recquignies, Pont de Boussois, Assevent, Villers-Sire-Nicole (1e sept.),
Pont-Allant, bois des Bons Pères, Rousies, Cerfontaine (début sept.), tranchée
du diable, tranchée de l’Épinette, ferme de Salemagne, Marieux, la Haute-Hurée.
Le 5 sept.,
le lieutenant-colonel commandant le 85e RIT reçoit à Mariaux, par écrit, du
gouverneur de Maubeuge l’ordre prescrivant la remise immédiate du drapeau à la
place de Maubeuge pour y être incinérer.
Le 8 sept. , après la capitulation de
la place de Maubeuge, les 2 bataillons sont désarmés et partent vers la
captivité.
Les soldats furent internés dans les
camps allemands de Chemnitz, Seltau, Hamborn, Minden, Grüneberg, Seeste, Uretz,
Eichstalt, Dülmen,
Gelsenkirchen, Bernig, Zebst,
et Altenessen jusqu’en déc. 1918-janv. 19.
1914 - 1918 :
Employés comme bataillons
d’étape : assainissement de champs de batailles (Artois, Aix-Noulette, La
Forestière, Mont-Saint-Eloi), service ravitaillement, travaux de défense,
exploitation de forêts.
En octobre et novembre 1915,
des soldats intègrent le 48e RIT (600
hommes de la classe 1892 du 48e RIT partent aux bataillons d’étapes et le 48e
RIT reçoit des renforts provenant des 81e et 85e RIT.).
Un autre bataillon (numéroté 6), composé de RAT (réserve
d’infanterie territoriale) est créé en 1915.
Il arrive à Paris mi-1915, il est rattaché administrativement
à la 166e brigade, (JMO du 166e BI). Il est affecté au camp retranché de Paris.
Puis il sera intégré au 285e RIT, nouvellement créé fin août
1915.
Il y eu un 3e, 5e et 7e
bataillon : Pas d'historique de ces bataillons, ceux-ci ayant été employés,
depuis le début de la guerre, comme bataillons d'étape, à des travaux de
défense, au ravitaillement, etc…
Casernement ou ville de
regroupement : Quimper, 11ème région militaire. 4 bataillons, puis 3 en juin
1916. À la 69e division d’infanterie et 127e division d’infanterie d’août 1918
à nov. 1918.
1914 :
Défense de la place de Brest
(août) puis camp retranché de Paris secteur est (août-sept.) :
Ozoir-la-Ferrière, Villiers-sur-Marne, Claye-Souilly, La Queue-en-Brie.
En sept.-octobre, un
détachement composé en majorité par les 4 bataillons du 86e RI parcours les
champs de bataille désertés de la Marne de Provins, Esternay, Château-Thierry à
Montmirail pour la récupération du matériel abandonné.
Des milliers de chevaux, des nombreux bétails, d’innombrables armes et
munitions, d’effets de tous genres et …un chameau sont ainsi récupérés.
Montagne de Reims (oct.) puis Reims (nov.-déc.).
1915 :
Reims (janv.-août).
2 bataillons restent à Reims jusque
novembre, les 2 autres partent pour l’Aisne : Oulches, Maizy-sur-Aisne,
Beaumarais.
En novembre 1915,
l’équivalent d’un bataillon, parmi les soldats les plus âgés rejoignent le 284e régiment territorial, pour sa
création.
1916 :
Aisne (janv.-avril) : chemin des Dames,
Beaumarais.
Un bataillon est dissous en juin, 600
hommes quittent le régiment.
Somme (sept.-oct.), Bray-sur-Somme, ferme
Bronfay, bois Billon, ravin du Bronfay, Maricourt, sud d’Hardecourt,
ravitaillement en munitions suite à la bataille de la Somme (lourdes pertes).
Marne : Dampierre-sur-Auve, ravin des
Pins, Suippes.
1917 :
Champagne : Souain, secteur de
Beauséjour, Le Fortin de Beauséjour.
Aisne (mars-mai) : Grand-Hameau,
Meurival, Carrières de Romain (réfection des routes) puis le Blanc sablon,
tranchée du Balcon, tranchée de la Sapinière durant l’offensive du chemin des
Dames d’avril puis camp de Mailly (mai-juin)
Flandres belges (juin-août) : Stavele,
Crombenke, Oostrleteren et Lion-Belge.
Le 86e est chargé d’assurer le
ravitaillement de la 1e division d’infanterie avec deux bataillons et de
remettre en état les communications pendant l’offensive alliée.
Fin juin, des éléments du 261e RIT, dissous, intègre
le 86e RIT.
Woesten (sept.-nov.), ferme Raymond puis
au service des munitions de la 1e armée (ferme de l’Écrou et ferme du
Paratonnerre).
En août le 3e bataillon est dissous, 300
hommes quittent le régiment.
1918 :
Aisne (janv.-mars) : Glesne, Concevreux,
Craonne, Sérifontaine puis Marne : Mongobert, Haute-Fontaine, Mortefontaine.
En mars 1918, des soldats du
44e RIT, dissous, intègrent le 86e RIT.
En août, le régiment est dissous,
les bataillons sont affectés aux 69e et 127e divisions d’infanterie comme
bataillons de pionniers.
Casernement ou ville de
regroupement : Brest, 11ème région militaire. Constitution : 4 bataillons, puis
6 en juin 1915, puis 5 en sept. 1915, puis 4 en janvier 1917.
Quelques hommes du 87e régiment d’infanterie
territoriale à Hartennes en 1915.
Tirée d’un album-photos
trouvé sur brocante
1914 :
Défense des côtes sud et ouest de la Bretagne
: Le Conquet, Ouessant, presqu’île du Crozon, port de Brest (août)
Les bataillons sont ensuite rattachés
provisoirement à la 85e division d’infanterie, secteur de Paris
Ils furent affectés au génie routier,
télégraphiste, aux gares régulatrices, etc., etc..
1e bataillon :
Camp retranché de Paris, rives de
l’Aisne. Le bataillon passe à la 6e armée : nettoyage des champs de bataille de
la Marne (sept.), mise en défense de la forêt de Laigne, construction de
tranchées, boyaux (jusque mars 1915).
2e bat :
(sept.-déc.) : camp retranché de Paris :
Direction des Étapes et Services de la VIe Armée et est employé aux travaux de
l'arrière, réfection des routes, etc.
3e bat :
Paris. Il occupe d'abord les tranchées en
avant de Lagny. Dès mi-septembre, il est employé à l’assainissement des champs
de batailles de la Marne, secteur l’Ourcq puis, aux ordres du génie, le 3e
bataillon exécute une série de travaux dans les environs de Soissons :
tranchées, boyaux, fascinages, etc…
En octobre et novembre, le bataillon
travaille sur les bords de l'Aisne.
Du 24 novembre jusqu'en janvier 1915, le
bataillon est à Villers-Cotterêts et mis aux ordres de la Direction des Étapes
et Services pour l'exécution de divers travaux.
4e bat :
Le 4e bataillon fut dirigé lui aussi sur
la presqu'île de Crozon, qu'il quittait le 26 août 1914 pour Paris.
Il est d'abord employé à des travaux de
fortifications, puis aux travaux communs aux autres bataillons.
En octobre-novembre, il est dans la
région de Villers-Cotterêts où il est employé à la réfection des routes,
service de garde, service des éclopés, etc.
Jusqu'au 2 janvier 1915, le bataillon est
chargé des travaux de 1e ligne.
1915 :
1e bataillon :
Passe à la 10e armée, dans le
Pas-de-Calais jusqu’en juil., puis en Champagne
jusqu’à la fin de l’année (exploitations forestières).
2e bat :
Aisne (janv.) puis Oise : Cloisy, La
Roche, forêt de Laigle (avril-mai), secteur d’Attichy, carrières de
Tracy-le-Mont puis secteur de Soissons (fort de Condé) puis retour secteur Tracy-le-Mont,
Tracy-le-Val puis Somme (sept.-déc.) : secteur de Lihons et de Santerre,
Guerbigny.
3e bat :
Le 2 janvier, le bataillon repart dans
les environs de Soissons et s'emploie jusqu'en mars, à divers travaux
d'arrière-front.
Après avoir pris un peu de repos à
Beauvais, il revient sur les bords de l'Aisne exécuter des travaux de tranchées
dans la forêt de Laigue.
Des bombardements violents et fréquents
infligent au bataillon des pertes sévères.
En juin 1915, les compagnies reviennent
dans la région de Soissons et sont employées au service routier, puis en
juillet, sont ramenées vers Quennevières pour des travaux de deuxième ligne.
Le 3 septembre, le 3e bataillon se joint
au 2e pour remonter vers la Somme, près de Montdidier. Il passe à la 62e division
d'infanterie.
4e bat :
Fin janvier, il est envoyé à
Plessis-Brion organiser tout un système de défense dans la forêt de Laigue.
En avril, Pas-de-Calais, à
Auchy-lès-Hesdin où l'instruction se continue et se perfectionne.
En juillet 1915, le bataillon est dirigé
sur Arras, Roclincourt où il est mis à la disposition du génie.
En août 1915, le bataillon est dirigé sur
la Champagne et prête : gares de la ligne Châlons - Sainte-Menehould.
(Préparation aux combats de septembre).
En octobre, une partie du bataillon est
détachée pour installer une ambulance à Revigny. Le reste du bataillon est à
Vitry et assure le transfert des prisonniers ainsi que des travaux en forêts.
Région de Sézanne jusqu'en janvier 1916.
5e bat :
Formé en juin 1915, le 5e bataillon fut dissous
le 1er septembre 1915 pour former le 3e bataillon du 211e régiment d’infanterie territoriale.
6e bat :
Le 6e bataillon, fut formé à Brest en
juin 1915.
Officiellement constitué le 20 juillet,
il quitte Brest le 27 juillet 1915 pour se rendre aux armées.
À la gare régulatrice de Gray, il est
aiguillé sur Lunéville où il débarque le 29 juillet. Mis à la disposition du
commandant du génie de la 74e division d'infanterie, le bataillon est
fractionné.
Les travaux doivent s'exécuter dans la
forêt de Parroy et à Bénaménil ; ils consistent en un élargissement des routes
et en de multiples travaux d'arrière ligne.
1916 :
Ce fut à Gaye, en Champagne,
le 19 février 1916 que le 87e fut effectivement disloqué.
L'état-major et la compagnie
hors-rang furent dissous, et chaque bataillon devint un bataillon isolé,
s'administrant par lui-même et dépendant, suivant les circonstances, de
diverses armées ou services.
1e bataillon :
Le bataillon est mis en février 1916 à la
disposition du commandant de l'École des Chemins de fer. C'est l'exploitation
des forêts de l'État, en Normandie et en Touraine, l'abattage des chênes et
hêtres qui seront transformés en traverses de chemin de fer et en plateaux pour
l'artillerie lourde.
2e bat :
Somme (janv.-mai)
à la disposition du génie du 3e corps d’armée, puis du 1er corps colonial,
direction des étapes et services et affecté au service routier.
En mai-déc. le bataillon est affecté à la
gare régulatrice de Longueau, quelques éléments sont détachés à Amiens, à
Villers-Bretonneux, à Wiencourt.
3e bat :
Jusqu'en mars, le bataillon reste dans la
région, puis revient dans la région de Rethondes. Jusqu'au mois de novembre,
les compagnies sont occupées à la réfection des routes.
Après un court séjour en novembre à
Compiègne, puis à La Neuville-au-Roi, le bataillon repart dans la Somme pour y
être employé à la réfection des routes et au déchargement dans les gares de
ravitaillement.
6e bat :
Reillon et Blémerey. En mars et avril,
les compagnies sont dispersées pour exécuter de multiples travaux.
Mai : région de Nancy. Il est alors
employé à des travaux de tranchées, voies de chemin de fer, etc…
1917 :
Début 1917, le 87e RIT intègrent des soldats provenant du 2e
bataillon du 138e RIT.
1e bataillon :
En avril 1917, le bataillon devient
bataillon de campagne sans mitrailleuses ; les compagnies sont rassemblées à
Fère-Champenoise qu’elles quittent le 7 avril. Le bataillon arrive sur les
bords de l'Aisne, devant le Chemin des Dames, le 8 avril et s'occupe à de
multiples travaux en vue de l'attaque du plateau de Californie : réparation de
routes, camouflage, manutentions de matériel…
Fin avril, le bataillon passe sous les
ordres du général commandant le 18e corps d’armée ; les compagnies sont
fractionnées : Blanc-Sablon, Beaurieux, Craonnelle, etc. et réparent les
tranchées et boyaux et transportent des munitions en première ligne.
Un peloton eut, dans une même nuit,
pendant un ravitaillement en eau fraiche des premières lignes, 7 tués et 12
blessés.
Juin : Meuse où il est affecté à la IIe
armée, région de Verdun (à la disposition du génie) : différents travaux :
voies de chemin de fer, lignes téléphoniques, manutentions dans les dépôts de
munitions, puis travaux routes au nord de Verdun : Ravin de la Goulette, près
de la Côte du Poivre (jusque déc.).
2e bataillon :
Marne, secteur de Reims (toute l’année) :
déchargement des trains, stockage de matériel, réparation de routes, voies de
chemin de fer, etc..
3e bataillon :
Le 30 janvier 1917, la dissolution du
bataillon, ordonnée le 28, était effectuée.
4e bataillon :
Le 19 janvier 1916, le bataillon est
dirigé sur Gray, pour y être mis à la disposition des services de la gare
régulatrice : service forestier, gardes de tous genres, plantons,
comptables, convoyeurs, etc., etc.
Jusqu'à la fin de la campagne, le 4e
bataillon reste attaché à ce même service, mais les unités furent excessivement
fractionnées.
6e bataillon :
Région de Nancy. Travaux de tranchées,
voies de chemin de fer, etc.,
Le 20 septembre 1917, il s'appelle
bataillon de travailleurs. Il lui est attribué un rôle plus précis :
l'occupation d'un secteur de 2e position en attendant l'arrivée des forces
principales en Lorraine.
200 hommes de ce bataillon intègrent le 106e
RIT, en sept. 1917 (JMO du 106e RIT).
1918 :
Le 5 mars 1918, des soldats du 53e RIT,
dissous, intègre le 87e RIT.
1e bataillon : avril-juil. : Calais et affecté à la gare régulatrice. Les
compagnies sont réparties entre Calais, Dunkerque, Saint-Pol-sur-Mer, Pont
d'Ove et s'emploient à divers travaux.
Le 18 juillet, le bataillon est affecté à
la gare régulatrice de Troyes.
Puis en août : Épernay (travaux sur les terrains
nouvellement reconquis).
Le 24 août 1918, le bataillon part en
Lorraine et travaille dans les parcs à munitions.
Puis le bataillon est un peu disloqué. La
2e compagnie est envoyée à Saint-Mihiel, aussitôt après le repli de l'ennemi,
pour être mise à la disposition du génie.
Les autres compagnies sont disséminées et
logent à Chovoncourt, Spada, Apremont, Léronville.
2e bat :
Secteur de Reims jusqu’en avril puis
Commission Régulatrice de Mantes et réparti dans les environs : Achères,
Corbeil, pour y exécuter les travaux divers indispensables au bon
fonctionnement des gares régulatrices (jusqu’en nov.).
4e bat :
Gray, gare régulatrice : service
forestier, gardes de tous genres, plantons, comptables, convoyeurs, etc., etc..
Jusqu'à la fin de la campagne, le 4e
bataillon reste attaché à ce même service, mais les unités furent excessivement
fractionnées.
6e bat :
Oise : mis à la disposition du commandant
des Troupes de la division d'Étapes (service routier et forestier, des
scieries, du service de brancardiers, etc.), Beauvais.
Casernement ou ville de
regroupement : Lorient, 11ème région militaire. Composition : 4 bataillons,
puis 2 en fév. 1916. À la 2e division d’infanterie et 3e division d’infanterie
d’août 1918 à nov. 1918.
1914 :
1e et 2e bataillons :
Défense de la place forte de Lorient
(août) : Ploemeur, Groix, Port-Louis, Riantec, Lorient puis départ pour Paris :
camp retranché de Paris (sept.) : secteur de Roissy-en-France, Louvres, fort de
Stains, Montmagny, Groslay, Gonesse, Villiers-le-Bel.
Puis secteur nord de la Marne,
Châlons-sur-Marne, Reims (oct.), Cavaliers de Courcy, Trois Fontaines.
Aisne (oct.-nov.) : Paissy, Vendresse, Verneuil,
plateau de Paissy (déc.).
Les 3e et 4e bataillons :
Défense de la place forte de Brest (août)
puis les 2 bataillons s’assemble et prennent le nom de « 88e régiment
territorial de marche »
Durant cette période (oct.-nov.) les
sections de mitrailleuses seront détachées au 1e régiment de Chasseurs
Indigènes et participeront aux combats de la bataille de la Marne
(Villery-Neuf-Moutiers et Laroche).
Fin nov., les 2
bataillons partent sur Creil, puis Moreuil. Senlis, Hénencourt, Forceville,
Mailly-Maillet, Colimcamps (déc.). Établissement de tranchées et d’abris.
1915 :
1e et 2e bataillons :
Aisne (janv.-avril) : plateau de Paissy,
ferme d’Hurtebise, nord-est du bois Foulon (une compagnie du 88e RIT est faite
prisonnière le 25 janvier dans une creute), Somme (juil.).
Champagne (août-déc.) :
Perthes-lès-Hurlus, Ville-sur-Tourbe, Main-de-Massiges (ravitaillement de
munitions et enlèvement des morts après l’offensive de septembre, organisation
des défenses).
En décembre, 250 hommes des plus jeunes
passent aux régiments coloniaux des 34e, 35e et 36e RIC, puis 50 hommes en
janvier.
Les 3e et 4e bataillons :
Senlis (Somme), Forceville,
Mailly-Maillet, Colimcamps (mars) : établissement de tranchées et d’abris,
garde des tranchées de seconde ligne.
Mars-juin : secteur de Maricourt,
garde de tranchées de secondes lignes. Puis secteur de Montdidier
l’Échelle-St-Aurin, Etelfay.
Juin 1915-fév. 1916 : secteur
d’Erches-Andéchy.
Le 11
février 1916, le « 88e régiment territorial de marche » composé des
3e et 4e bataillons du 88e RTI devient le 288e
RIT.
5e bat. :
Un autre bataillon (numéroté 5), composé de RAT (réserve
d’infanterie territoriale) est créé en 1915.
Il arrive à Paris mi-1915, il est rattaché administrativement
à la 166e brigade, (JMO du 166e BI). Il est affecté au camp retranché de Paris.
Puis il sera intégré au 285e RIT, nouvellement créé fin août
1915.
1916 :
Secteur de Montdidier, Andechy, Mézières,
Proyart, Foucaucourt (mars-avril), Bray-sur-Somme.
En mars, le régiment reçoit des soldats
du 330e RIT, dissous.
En septembre, le régiment reçoit 300 hommes du 112e RIT.
Ravitaillement en munitions des premières
lignes durant l’offensive de la Somme.
Est de Montdidier (nov.- déc.) : Bus, Grévillers, Fescamps, Remaugies, Boulogne-la-Grasse.
1917 :
Orvillers-Sorel puis région de Soissons
(avril), l’Ange-Gardien, la Râperie, Vauxaillon, Crouy (mai) puis région de
Belfort (juin-juil.) : Ballersdorf, Petit-Croix, Montreux-Vieux.
Aisne : Meurival (août-oct.), secteur
d’Épernay (Marne), montagne de Reims.
En mars et en novembre, le régiment
reçoit environ 600 hommes du 134e RIT (dissous en nov.).
1918 :
Secteur de Reims (janv.-mars) :
construction de baraquements, de cantonnement, de routes, d’abris.. (à Dizy, Louvois)
Secteur de Reims (avril-juil.) :
Courcelles, mamelon de Champigny, château de Romont.
Le 7 février, le régiment reçoit 72
hommes du 108e RIT dissous, les plus jeunes des soldats du 88e RIT, environ
150, partent aux 8e RI et 74e RI.
Le 88e RIT est dissous à la
date du 16 août, le 1e bataillon devient bataillon de pionniers, et, est
rattaché à la 2e division coloniale. Le 2e bataillon devient bataillon de
pionniers, et, est rattaché à la 3e division coloniale. Les 2 compagnies de
mitrailleuses seront réunies et forment le bataillon de mitrailleuses du 1e
corps colonial.
Les 2 bataillons restent dans
la région de Reims.
Lire le
carnet de campagne de Jean Mathurin OFFREDO du 88e territorial.
Casernement ou ville de
regroupement : Limoges, 12ème région militaire, 177e brigade, 89e division
d’infanterie territoriale. À la 89e division d’infanterie territoriale d’août
1914 à juin 1917. Composition : 3 bataillons, puis 2 en août 1917. Un 4e
bataillon a existé. Il a un parcours différent.
1914 :
Camp retranché de Paris : en août :
Villacoublay, Jouy-en-Josas, Cressely, Chevreuse, Cernay, Saint-Cloud,
Rocquencourt, Le Chesnoy, Villepreux puis en sept.-oct. Secteur de Trappes,
Toussus Guyancourt et Montigny-le-Bretonneux.
Il embarque, le 10 oct.,
en train vers Cherbourg puis en navire (à bord du « Champlain » et du « Niagara
») vers Dunkerque, secteur de Caestre, Mont des Cats puis Belgique (oct.-déc.)
: Poperinghe, Reininghelst, Proven, canal de Furnes, Steenstraate, entre
Noordschote et Lizerne, Dickebusch puis Vieucapelle, Oudecapelle, Loo.
1915 :
Belgique (janv.-avril) : Boesinghe,
Oostvleteren, Zuidschoote, Steenstraate, Pilkem, Maison du Passeur, Langemarck.
Durant son séjour en Belgique, le
régiment a perdu près de 400 h. (tués, blessés, disparus).
Fin avril, 851 hommes du 89e RIT partent
pour le 124e RIT (histo. du 124e RIT).
Secteur de Soissons : Ciry, Sermoise,
Augy.
En septembre, l’équivalent d’un bataillon (bataillon du
dépôt ?) rejoint le 300e RIT pour sa création.
1916 :
Faubourg de Soissons : Ciry, Sermoise,
Augy puis Couvrelles, Grand-Rozoy, La Siège, Saint-Waast,
Saint-Médart.
1917 :
Marne (janv.-mai) : Bazoches, Jonchery,
Fismes (service des gares pour le 3e bataillon) et Roucy, Beaurieux, Ventelay
et Vaux-en-Varenne (à la disposition du service des routes et artillerie,
dépôts de munitions pour le reste du régiment).
À partir d’avril : Reims, Cormontreuil, Pommery, Sillery, La Pompelle.
En juin 1917, le régiment reçoit en renfort, des
hommes des classes 1897 et moins suite à la dissolution du 315ème régiment
d’infanterie territoriale.
Secteur de Verdun (juin-sept.) : entretien, amélioration et
construction, en coopération avec le génie d’une voie ferrée, entre le fort de
Souville et la caserne Marceau puis en août : fort de Belleville, ravin de la
Ruche et ravin des Vignes, carrières d’Haudremont, tunnel de Tavannes.
Le 3e bataillon est dissous fin août, les
soldats répartis entre les autres bataillons.
Champagne (sept.) : Hans, Mourmelon puis
en octobre Fontaine-sur-Ay, Tauxières,
Mutry.
1918 :
Faubourgs de Reims (janv.-avril), travaux
d’organisation de position, de réfection de routes et de réseaux télégraphiques,
de manipulation et de transport de matériel puis combats de Saint-Thierry,
Pouillon, Villers-Franqueux, ferme de Constantine (mai-juin).
En juin 1918, des hommes du
51e RIT (dissous), arrivent au 89e RIT.
Alsace (juin-août) : Secteur de Saint-Dié,
l’Ormont, Plainfaing.
Secteur de Verdun (sept.-oct.) :
1er bataillon à Nixéville, Landrecourt, camp du Chapitre et le bois de
Ghierville, à la disposition du service routier et des magasins de gare.
Le 2e bataillon, réparti au faubourg Pavé, caserne Miribel, Radet, Glorieux,
citadelle de Verdun et Belleville, est affecté en entier au service des dépôts
de munitions d’artillerie.
L’état-major du régiment et la C.H.R.
sont au bois du Hasard.
Le 4e
bataillon du 89e RIT est créé à Limoges. Effectif environ 1000 hommes. Ce sont
des RAT (réservistes armée territoriale, sup. à 40 ans).
1914 :
Août : Dijon, Nancy, Vézelise,
Colombey-les-Belles. Les compagnies sont réparties à Bayon-sur-Moselle, Dombasle,
Haraucourt et Hudiviller. Organisation des champs de bataille, creusement de
fosses et ensevelissement des morts, secteur de Crévic, Courbessaux, bois de
Crévic, Rozelieures. Frenelle-la-Grande (mi-sept.), Bayon Vaucouleurs,
Chalaines.
Oise : Breteuil, Ailly-sur-Noye,
Amiens (oct.) : surveillance des abords de la ville.
En nov., 300
hommes des plus jeunes partent aux 226e et 263e RI.
1915 :
Pas de Calais (déc.-fév.) :
Auchy-lès-Hesdin. Le Tréport (mars), Somme ; Morlancourt (avril),
construction de tranchées, travaux de carrières.
Rosières-en-Santerre, Lihons,
Chaulnes ; construction de tranchées (les 2 premiers tués du bataillon y
participaient). Pas de Calais (mai-déc.) : Souastre. Dainville,
Villers-Châtel ; organisation de champs de bataille.
1916 :
Secteur de Villers-Cotterêts, Beaucourt,
Moreuil. À partir d’août : Loeully, Cayeux, Warfusée, Sains-en-Amiénois
1917 :
Marne (janv.-mai) : Secteur de
Fismes : Employé par la direction des chemins de fer. Travaux de
construction de voies ferrées
Le 10 mai, 239 hommes des classes 1891 et
1892 (45 ans) passent au 300e RIT.
En juin, une partie des soldats est affectée a des gardes de police, corvées de
nettoyage, entretien de cantonnements et mis à la disposition des maraîchers
des environ de Fismes.
Le 4e bataillon du 89e RIT est
dissous à la date du 3 juillet 1917 : 280 hommes environ sont affectés au
1e bataillon du 342e RIT, 180 au 4e bataillon du 268e RIT, le reste au 54e RIT
et au 9e RIT.
Casernement ou ville de
regroupement : Magnac, Laval, 12ème région militaire, 177e brigade, 89e
division d’infanterie territoriale. À la 89e division d’infanterie territoriale
d’août 1914 à juin 1917. Composition 3 bataillons, puis 2 en août 1917, 39
officiers, 3113 hommes, 51 chevaux et mulets.
Fait unique dans la guerre, les trois
régiments d’infanterie d’une ville de garnison (Laval) ont reçu la fourragère,
le régiment actif (138e RI), le régiment de réserve (338e RI) et le régiment
territorial (90e RIT).
1914 :
Camp retranché de Paris (août-oct.) :
secteur sud-ouest : Verrières-le-Buisson, fort de Palaiseau, Champlay,
Villejuif, Orsay, Fort Villeras.
Flandres belge et françaises : Eecke, mont
des Cats, Noordschote, Reninghe (oct.-nov.), pont de Knocke, Grande Écluse, Nieucapelle puis Boesinghe
(déc.).
1915 :
Flandres belge et françaises
(janv.-avril) : Boesinghe, la Maison du Passeur, Hetsas (avril), Kortekeer.
Aisne (mai-déc.) : Missy-sur-Aisne puis à
partir de juin : secteur de Condé-sur-Aisne et Vailly.
1916 :
Aisne (toute l’année) : secteur de
Condé-sur-Aisne et Vailly, bois Brequeville, pont de Vailly, Maison Grise,
alternative de séjours tranchées/repos.
1917 :
Champagne (janv.-juin) : Jonchery (mars),
fort de la Pompelle (avril), ferme d’Alger,
En mai 1917, les hommes des classes 1897
et plus jeunes partent pour les formations d’actives : 49e RI, 123e RI, 144e RI
et 296e RI. Ces hommes sont remplacés par des soldats du 315e RIT, dissous.
Verdun (juin-juil.) : Mort-Homme, cote
304 (préparation et approvisionnement de l’offensive d’août)
Marne (sept.-déc.) : secteur d’Épernay :
à la disposition du génie.
En août le régiment est réduit à 2
bataillons. Fin sept. des soldats du 291e
RIT, dissous, intègrent le 90e RIT.
1918 :
Marne (janv.-mars.) : secteur d’Épernay :
à la disposition du génie puis Aisne (avril-juin) : secteur de Craonne, Vrigny,
fort de Brimont, attaque allemande de fin mai : ferme de Rosnay, combats de la
cote 240 (350 hommes hors de combat).
En juin 1918, des soldats des 22e
(dissous), 51e (dissous) et 79e RIT (dissous) rejoignent le 90e RIT.
Vosges (juin-août) : l’Ormont, Quebrun,
les Lacs puis Verdun (août-oct.) : secteur de Souilly.
Bilan : 22 mois de front, 521
morts, 832 blessés, 880 citations individuelles.
Casernement ou ville de
regroupement : Guéret, 12ème région militaire. 193e brigade d’infanterie. À la
97e division d’infanterie territoriale d’octobre 1914 à août 1915, puis
rattaché au 5e corps d’armée jusqu’en août 1916. Composition : 3 bataillons,
puis 4 en juillet 15, 3 en sept. 15, 2 en janvier 1917.
1914 :
Place forte de Lyon (août-oct.) : service
divers de la place.
En sept. et oct.,
environ 1300 soldats, des plus jeunes, rejoignent les dépôt de Guéret,
Magnac-Laval et Auxerre, pour être intégrés aux régiments d’infanterie
non-territoriale. Il reçoit autant de soldats de la réserve de la territoriale.
Camp retranché de Paris (oct.-déc.) : forts
de Villiers, Champigny, de Villenauve, de Sucy, d’Émerainville, de Limeil, de Cerçay et Bois-Saint-Leu.
1915 :
Camp retranché de Paris (oct.-mai.) :
même secteur, puis à partir de mars : Croissy, château de Courmont, Torcy.
Les 3 bataillons partent pour l’Argonne
successivement en juin, juillet et août. Ils se regroupent à
Clermont-en-Argonne fin août (environ 2700 h.).
Bois des Merliers, mont de Villers,
secteur de Boureuilles, Rochamp, Maugis
(jusque déc.).
à Un nouveau bataillon du 111e RIT est formé et part, en avril, à la
194e BI, pour être rattaché ensuite au 91e RIT. (bataillon 111/91).
En août, ce
bataillon est intégré au 311e RIT pour
sa création.
à Un nouveau bataillon (6e) du 58e RIT est formé à Dijon et part, en avril, à
la 193e BI, pour être rattaché au 91e RIT. (bataillon
58/91). Courcelles, Ableiges.
à Un nouveau bataillon (4e) du 16e RIT (10 officiers, 819 hommes, 7
chevaux) est formé à Blain (dépôt replié de Péronne) et part, début juin, à la
193e BI, pour être rattaché au 91e RIT. Il cantonne à Trilport
(77) (JMO 193e BI, bataillon 16/91). Puis Ableiges, Saint-Martin. Le 1e sept. 1915, il sera intégré au 291e RIT, nouvellement créé. (Avec un bataillon du 91e et un du 94e RIT).
à Un nouveau bataillon (5e) du 94e RIT (9 officiers, 830 hommes, 7
chevaux) est formé à La Courtine et part, début juin, à la 193e BI, pour être
rattaché au 91e RIT. Il cantonne à Fublaines (77) (JMO 193e BI, bataillon
94/91) puis Condécourt, Longuesse, Sagy.
Le 1e sept. 1915, il sera intégré au 291e
RIT, nouvellement créé. (Avec un
bataillon du 16e et un du 91e RIT).
à
Un 4e bataillon du 91e RIT sera créé en juillet 1915 (9 officiers, 773 hommes
et 6 chevaux), venant de Guéret, il sera rattaché à la 193e BI pour sa
formation. Ouest de Pontoise, Le Perchay, Sarteuil.
Le 1e sept. 1915, il sera intégré au 291e
RIT, nouvellement créé. (Avec un
bataillon du 16e et un du 94e RIT).
1916 :
Argonne : même secteur puis en sept. :
Meuse : Vaux-les-Palameix, Montelot puis secteur de Verdun : Belrupt, Verdun.
1917 :
Verdun, Lempire, Landrecourt.
Le 3e bataillon est dissous en janvier
suite à ses nombreuses pertes (ravitaillement en premières lignes) puis le
régiment doit verser dans divers régiments actifs tous les territoriaux âgés de
moins de 42 ans.
Le régiment est finalement dissous
le 8 septembre 1917, la plus grosse partie des soldats partent pour des
régiments territoriaux (par ordre décroissant d’hommes : 101e, 6e, 123e, 117e, 98e, 94e, 145e, 63e, 81e, 40e
RIT
Casernement ou ville de
regroupement : Tulle, 12ème région militaire. Composition : 3 bataillons, puis
4 en nov. 1914, puis 5 en mars 1916 (bataillon numéroté 6). 36 officiers, 3232
hommes de troupe et 27 chevaux.
Les différents bataillons du 92e RIT ont été
dispersés dès le début de la guerre, et placés dans des secteurs différents.
1914 :
1e bataillon : Baccarat, au service de la 1e armée, Rambervillers (22/08),
Fontenay, Lépanges (24/08), Thaon (1/09)
Assainissement des champs de batailles
région de Rambervillers (sept.-nov.).
En nov., 327
hommes des plus jeunes classes (1889, 1898, et 1897) quittent le régiment pout
être affectés dans des régiment actifs.
Service de la place forte de Vesoul
(déc.).
2e bataillon : Saint-Dié, Baccarat, Bruyères (27/08), Fontenay, Jarménil.
Assainissement des champs de batailles de
Dompaire, Xermaménil, Lamath, Gerbéviller et champs de bataille de la Mortagne
(sept.-déc.).
En nov., 330
hommes des plus jeunes classes (1889, 1898, et 1897) quittent le régiment pour
être affectés dans des régiments actifs.
3e bataillon : affecté jusqu’en décembre à la défense de la place forte de
Dijon, secteur Varrois, Quetigny (travaux d’organisation défensive).
1915 :
1e bataillon : Service de la place forte de Vesoul (janv.-juin) : service de
la place, service de garde des convois puis (jui.-déc.), service de police en
gares de Sentheim, Lunéville, L’Isle-sur-Doubs, Gray.
2e bataillon : Gray (toute l’année) : service de la gare régulatrice avec
une compagnie à Vaivre.
Service de l’arrière : Charmes,
Gerbéviller, Bayon, Vézelise.
3e bataillon : région de Sainte-Menehould à la disposition de la division
sanitaire puis jusqu’en sept. : Réfection de routes secteur de Moiremont, ferme
de Venise, bois des Hauts-Bâtis.
De sept. 1915 à fév. 1916 : déchargement
et transport de matériel région de La Neuville, Moiremont, La Harazée, Le
Four-de-Paris.
Le 25 mai, le 3e bataillon a pris en
subsistance 240 soldats auxiliaires de forteresse qui entreront
dans la composition du 6e bataillon le 11 mars 1916.
1916 :
1e bataillon : Besançon (janv.-oct.) puis secteur de Bussang (travaux
routiers, exploitation des carrières).
2e bataillon : travaux divers (baraquement, gare régulatrice, service
routier, …), Toul, Nomexy, Neufchâteau.
3e bataillon : Parois, Vraincourt, Brahant, Les Islettes (services routier
dans l’ouest de l’Argonne).
1917 :
1e bataillon : Secteur de Bussang (janv.-mai) : travaux routiers,
exploitation des carrières.
Service de la place forte de Belfort, service
routier en Alsace le reste de l’année.
2e bataillon : Même travaux région de Merray, Lunéville (janv.-juin).
Le 2e bataillon est dissous le 21 juin
1917 et affecté au 138e territorial.
3e bataillon : à la disposition du génie, travaux routiers région de
Vienne-le-Château, Chaude-Fontaine, Florent, La Neuville-au-Pont,
Sainte-Menehould.
20 soldats intègrent le 93e RIT en oct.
1917.
1918 :
1e bataillon :
Service de la place forte de Belfort
(janv.-mai) : service routier en Alsace, déchargement de munitions gare de
Vaivre.
Nord (juin-juil.) : Bergues, Homylle,
Crochte : montage de baraquements pour l’aéronautique française et américaine.
Eure (juil.-déc.) : Gisors, exploitation
de carrières, construction d’un hôpital à Bueil et à Dourdans.
Bataillon dissous en janvier 1919.
3e bataillon : ?
Casernement ou ville de
regroupement : Périgueux, 12ème région militaire, 178e brigade, 89e division
d’infanterie territoriale. À la 89e division d’infanterie territoriale d’août
1914 à juin 1917. Le régiment comporte aucune voiture, ni aucun train
régimentaire car il était destiné à l’origine à la défense d’une place forte
(régiment de place). Composition : 3 bataillons, puis 2 en août 1917.
1914 :
Camp retranché de Paris, secteur rive
gauche de la Seine Puis, fin août, Trappes, bois d’Arcy, Saint-Cyr, Villepreux.
Creusement de tranchées et organisation de défense parisienne. Mi-septembre, le
régiment est transformé de régiment de place à régiment de marche (il reçoit
des chevaux, voitures, mitrailleuses, outils, vivres…)
Le 9 octobre, il est transporté à
Cherbourg, et s’embarque pour Dunkerque à bord de « La Savoie ».
Puis Belgique : Hondschoote à
Leysèle, canal de Bergues à Furnes. Puis défense du canal de l’Yser, secteur St
Jacques Capelle, pont de Knocke.
Attaque du bois de la Canardière (31/10
et 3/11), rive droite de l’Yser. Avecapelle. (oct.-déc)
Fin déc. :
La Maison du Passeur, bois Triangulaire.
1915-1916 :
Belgique : Langemarck, Saint-Julien
puis est de Zuyschoote jusque fin avril.
Aisne (avril 15 à août 16) :
Tranchées entre Sermoise et la sucrerie de Venizel.
Aisne (août 16 à nov. 16) : Entre la
Sermoise et l’embouchure de la Vesle.
1917 :
Construction de voie ferrée, camp
d’aviation, de routes jusqu’en avril.
Champagne (avril-mai) : Bois des
Zouaves, Sillery, La Mare. En mai : service des routes.
Début mai, des hommes des classes 1897 et
plus jeunes quittent le régiment pour être versé dans des régiments d’active
(25 hommes au 321e RI, 99 au 170e RI, 40 au 409e RI, 63 au 57e RI, 120 au 272e
RI, 100 au 51e RI)
Puis fin mai, tous les hommes et
officiers des classes 1897 et plus jeunes quittent le régiment pour le dépôt
divisionnaire de la 89e DIT. Ils sont remplacés par 565 hommes provenant du
315e RIT, dissous. Le régiment compte alors au 15 juin, prés de 2100 hommes
(3000 en août 14).
Secteur de Rembercourt-aux-Pots,
Dombasle, Parois, Froidos, mis à la disposition du génie pour les voies de 0,60
cm. Puis fort de Chana, bois Bourru, bois de
Récicourt, bois St Pierre (juin, juillet).
En juin 1917, le régiment reçoit en
renfort, des hommes des classes 1897 et moins suite à la dissolution du 315ème
régiment d’infanterie territoriale.
Le 20 juillet, 100 hommes, environ,
intègrent le régiment. Ils proviennent du dépôt de la 178e brigade qui est
dissoute. Le 23, 140 hommes, pères de familles
nombreuses (au moins 4 enfants), 130 veufs pères de trois, 9 ayant 3 frères
tués à l’ennemi, intègrent le 2e bataillon du 96e RIT.
Rarécourt, Brocourt (août), travaux sur voies
de 0,60m
Le 27 août, le 3e bataillon est dissous,
et versé dans les 2 autres.
Le régiment (1824 h.) est toujours
affecté au service des voies de 0, 60 m. Il se trouve dispersé dans divers
lieux à l’ouest de Verdun.
En octobre, 10 soldats (classes 1891 et
1892) passent au 50e RIT. 30 soldats
passent au 81e RIT (5/10), 93
soldats passent au 1e bataillon du 330e
RIT (9/10).
Le régiment reçoit 10 soldats du 20e RIT,
20 soldats du 92e RIT.
1918 :
Jouy-en-Argonne, Bethelainville, bois St
Pierre, Dombasle, Récicourt, Les Islettes, Verdun, le Chana, Monzéville, La
Claire, Nixéville, Soiuhesme. Toujours affecté au service des voies de 0, 60 m.
Le 18 janv., 28
soldats partent au 9e bataillon du 11e RIT. Le 5 février, 129 partent au 64e RIT et 13 au 142e RIT.
Début mars, 95 soldats du 47e RIT
intègrent le 93e RIT.
Le 4 mars, le régiment est dissous en
tant qu’unité : Il est créé un bataillon de Pionniers (4 compagnie, total
1212 h.). Le reste de l’effectif constitue (avec des hommes des 94e et 123e
RIT) deux CMP (compagnie de mitrailleuses de positions), une affectée au 2e
corps d’armée, la seconde au 20e.
Un
bataillon (dit de place) est créé le 1e avril 1915 à Périgueux. Il porte le N°
5. Effectifs du bataillon : 10 officiers, 37 sous-officiers, 677 hommes de
troupe, 7 chevaux. Il est formé de 433 soldats des classes (1890-91) des
recrutement de Brive, Bergerac, Périgueux et de 200 militaires des recrutements
(du Nord) de St Omer, Béthune, Cambrai et Avesnes.
1915
Secteur de Toul (avril-août),
organisation des défenses du bois de Beauchanois, creusement de tranchées, occupation
des forts de Charmes-la-Côte, Blénod-lès-Toul, Domgermain.
Secteur de Verdun (août-oct.) :
Génicourt, Ranzières, Rupt-en-Woëvre, Troyon (travaux de défense), Mouilly,
puis Recourt, ferme de Pontoux, Ambly.
En octobre le bataillon part pour les Eparges
pour organiser la défense du repli et du transport de munitions. Montgirmont,
Trésauvaux, Les Eparges, crêtes des Eparges. (oct.-nov.).
1916
Secteur de Verdun (janv.-août) :
réfection de routes, coupe de bois, Troyon, Senoncourt, service en gare de Dugny,
Ancemont, Recourt, bois de Villers, garde de prisonniers (juin),
Rupt-en-Woëvre, forêt de Marcaulieu.
A partir d’août : Moivrons, Leyr,
Bouxières-aux-Chênes, le bataillon est mis à la disposition du génie.
Villers-les-Moivrons, Mamey.
1917
Janv.-mars : Occupation du fort de
Frouart (30 h.), puis à partir de mi-mars à mars 1918 : Baccarat
Lunéville, Toul, Manonville, garde des ponts.
1918
Avril-sept. : Somme, Amiens,
Bacouel, Rumilly, Saint-Sauflieu. Service des munitions et constructions
divers, service en gares. Hargicourt, Wiencourt, Beaucourt-en-Santerre,
Hattencourt, Amiens, Nesle.
Belgique (sept.-nov.) : Crombeke,
Zeechoote, Heydebeck
Carnet de Guerre de Léon GALINIER, sergent au 93e territorial
Casernement ou ville de
regroupement : Angoulême, 12ème région militaire, 178e brigade, 89e division
d’infanterie territoriale. À la 89e division d’infanterie territoriale d’août
1914 à juin 1917.
Si vous possédez cet historique, je suis
intéressé, envoyez-moi un mail.
Le 1er avril, un bataillon,
créé avec des éléments territoriaux de la 12e région (89e, 90e, 91e, 94e et
95e), dit bataillon mixte du 94e territorial est rattaché au groupe du 36e RIT.
En septembre 1917, des soldats du 91e RIT, dissous, sont
intégrés au 94e RIT.
Début 1918, 378 hommes partent au 70e RIT.
Le 1e septembre 1915, un
bataillon du dépôt du 94e RIT quitte le régiment pour créer le 291e RIT.
(Avec un bataillon du 16e et un du 91e RIT).
5e bataillon :
Un nouveau bataillon (5e) du 94e
RIT (9 officiers, 830 hommes, 7 chevaux) est formé à La Courtine et part, début
juin 1915, à la 193e BI, pour être rattaché au 91e RIT.
Il cantonne à Fublaines (77)
(JMO 193e BI, bataillon 94/91).
Casernement ou ville de
regroupement : Brive, 12ème région militaire. À la 96e division d’infanterie
territoriale d’août 1914 à juin 1915, puis aux 21e et 154e divisions
d’infanterie d’août à nov. 1918.
1914 :
Secteur de Toul : le 1er bataillon à
Blénod-lès-Toul ; le 2e bataillon, à Charmes-la- Côte ; le 3e bataillon, à
Dongermain.
Le 95e RIT entre dans la composition des
troupes de la garnison de la défense du camp retranché de Toul.
Le 8 août, trois compagnies du 3e
bataillon reçoivent l'ordre de se porter au Menillot. Trois compagnies de
chacun des deux autres bataillons sont à la disposition du génie, pour exécuter
les travaux de défense.
Le 1er bataillon est chargé de la défense
des forts du Grand-Bois et du Mont-Gaillard ; le 3e bataillon de celui de
Domgermain.
En sept : travaux d'organisation des
ouvrages sud-ouest du camp retranché de Toul.
Fort de Blénod, Menillot,
Rosières-en-Haye, Dieulouard. Bois-Brûlé, la ferme Joli-Bois, forêt de
Puvenelle.
Nov. 1914-fév. 1915 : Bois-le-Prêtre,
la Croix des Carmes.
1915 :
Leyr, Moivrons, côte 400, Mont-Saint-Jean, ferme Ganterine, gare
de Leyr, réduit de Limey.
Mars-déc. : Bois-le-Prêtre ouvrage
de Bouvron, caserne Sébastopol, Armaucourt, Villers-lès-Moivrons, Chambille,
Arraye, Ajoncourt.
Lorraine : secteur de Limey (juin-août).
Le 1e septembre 1915, un
bataillon du dépôt du 95e RIT quitte le régiment pour créer le 291e RIT. (Avec un bataillon du 16e
et un du 91e RIT).
En déc., le
régiment passe dans des régiments actifs : 335e, 314e et 232e, les hommes de la
classe 1899, et reçoit en échange 64 hommes de la classe 1894, provenant d'un autre régiment
territorial.
1916 :
Secteur de
Rupt-devant-Saint-Mihiel. Bois mulot. Toute l’année.
1917 :
Secteur de La
Folie, secteur du Haricot, de Saint-Jacques.
Juil. : Fontenay-sur-Meuse, près de Nancy,
Faux-Saint-Pierre.
Le régiment
est dissous en août 1917, 219 hommes partent au 138e RIT, 166 au 286e RIT
Casernement ou ville de
regroupement : Bergerac, 13ème région militaire.
Si vous possédez cet historique, je suis
intéressé, envoyez-moi un mail.
Le 23/07/17, 140 hommes du 93e RIT, pères
de familles nombreuses (au moins 4 enfants), 130 veufs pères de trois, 9 ayant 3
frères tués à l’ennemi, intègrent le 2e bataillon du 96e RIT. En février 1918,
des soldats du 130e RIT, dissous, intègrent le 96e RIT.
Officiers et sous-officiers de la 2e compagnie du 96e
régiment d'infanterie territoriale.
Voir les
noms.
Casernement ou ville de
regroupement : Riom, 13ème région militaire. Constitution : 4 bataillons, puis
3 en oct. 1914, puis 2 en juillet 1916. À la 96e division d’infanterie
territoriale de sept. 1914 à juin 1915, puis au rattaché au 6e corps d’armée
jusqu’en août 1918, création d’un bataillon de marche, puis les bataillons sont
affectés aux 21e et 154e divisions d’infanterie jusqu’en nov. 1918.
1914 :
Lyon pour 3 bataillons : à Genas (village
et fort), Decines, Meyzieu, Saint-Priest (village et fort), Vénissieux.
Corbas, village, fort du Feyzin, La Tour,
Beauregard, fort de Bon.
Place forte de Besançon pour le 4ème.
Le 18 sept. un détachement de 500
sous-officiers, caporaux et soldats part pour la 12e région (63e R.I.,
Limoges).
Le 18 sept., un
autre détachement de 250 sous-officiers, caporaux et soldats, part pour la 12e
région (138e R.I., Magnac-Laval).
Le 24 sept. un dernier détachement de 500
sous-officiers, caporaux et soldats, est dirigé à la gare du Bourget, à
destination du 305e RI qui a perdu 350 h. dans les combats de Fontenoy (Aisne).
Les départs sont remplacés par des
arrivées de territoriaux beaucoup plus âgés (du 98e RIT en autres).
En novembre, les 2 régiments, 97e et 98e
RIT sont réduits à 3 bataillons chacun, ils deviennent régiments de campagne,
et constitue une brigade territoriale à 2 régiments. Le reliquat d’effectif de
cette transformation des 97 et 98e RIT constitue le 98e
RIT « de marche ». Les anciens 4e et 5e
bataillon du 98e RIT deviennent les 2e et 3 bataillons et le 4e
bataillon du 97e RIT devient le 1e bataillon.
Wez, Thuisy,
Beaumont, Petites Loges.
1915 :
Secteur de Reims (janv.-juin) : ferme des
Marquises, Prosnes, Sept-Saulx puis Meuse (juin) : bois des Chevaliers, bois
Barmont, La Gauffière, Troyon, Grande et Petite Selouze (juil.) puis Champagne
(août-déc.) : Souain, butte de Souain, bois Sabot, bois de l’Obus, bois de
l’Ours, Suippes.
Après l’offensive de fin sept. :
Ensevelissement des cadavres, ramassage des armes, équipements, objets divers
abandonnés, au transport de munitions et de milliers de sacs à terre aux
troupes abandonnées et à l’installation de clôtures, d’abris.
En mai 1915, des soldats du dépôt du 97e
RIT partent pour créer le 259e RI.
1916 :
Champagne (janv.-mai) : bois Sabot, bois
de l’Obus, bois Raquette, ferme des Wacques.
Verdun (juin-août) : Ravin des Vignes,
Fleury-devant-Douaumont, Fort de Souville, bois des Côtes de Belleville déchargement
et transport de matériel, ravitaillement en vivres et munitions, aux premières
lignes, transport des blessés…
Le 8 juillet, le régiment est réduit à ce
jour à deux bataillons, deux compagnies de mitrailleuses. Une compagnie de
muletiers (120 mulets) est créée en octobre.
Somme (sept.-déc.) : Monacu, bois de
Marrière, Curlu, Frise, service télégraphique, construction de routes.
1917 :
Au service des routes de la 6e armée,
dans l’Aisne, en prévision de l’attaque du chemin des Dames en avril. Puis
rattaché à la 7e armée à partir de juillet : service divers : routes, gares,
prisonniers.
1918 :
Constructions du parc de réparations de
l’artillerie à Luxeuil, exploitation des sapinières du Mont de Vannes Belfort
pour assurer la manutention des munitions de cette place.
Assainvillers, Grivillers, Marquivillers,
Rube puis Lunéville, Villacourt, Croismare (exploitation de scieries, mise à la
disposition du génie…), Blainville, Neufchâteau (service de garde de gares).
En juillet 1918, le 97e RIT
est supprimé en tant que régiment.
Les deux bataillons
conservent leurs numéros actuels et sont réorganisés, sans compagnie de
mitrailleuses, sous le type de « compagnie de pionniers à 3 compagnies ».
Chacun de ces bataillons sera
organiquement affecté à une division d’infanterie (21e et 154e division
d’infanterie).
Les 2 Cies de mitrailleuses
sont groupées avec les 2 CM du 112e RIT (autre régiment territorial du 6e C.A.
également dissous), pour former un bataillon de mitrailleuses à 4 Cies qui
reçoit la dénomination de « 6e bataillon de mitrailleuses de C.A. et est
rattaché au dépôt du 97e territorial.
Casernement ou ville de
regroupement : Montluçon, 13ème région militaire. Composition : 5 bataillons,
puis 3 en oct. 1914, puis 2 en sept. 1916 ; 48 officiers, 309 sous-officiers et
4558 hommes de troupe. À la 96e division d’infanterie territoriale d’août 1915
à mars 1916.
1914 :
Place forte de Besançon : mise en défense
du secteur nord.
En octobre, l’équivalent de 2 bataillons
du 98e RIT, viennent compléter les effectifs du 97e RIT.
400 hommes et gradés du 33e RIT des plus
jeunes, passent au 98e RIT, qui remplacent 400 hommes des plus âgés qui partent
pour le 60e RIT.
En novembre, les 2 régiments, 97e et 98e
RIT sont réduits à 3 bataillons chacun, ils deviennent régiments de campagne,
et constitue une brigade territoriale à 2 régiments. Le reliquat d’effectif de
cette transformation des 97 et 98e RIT constitue le 98e
RIT « de marche », à 3 bataillons. Les anciens 4e et 5e bataillons
du 98e RIT deviennent les 2e et 3 bataillons et le 4e bataillon du 97e RIT
devient le 1e bataillon.
Défense de Toul (nov.-déc.) : Grand Ronnet,
Petit Ronnet, sud du plateau d’Ecrouves-Bruley.
1915 :
Secteur de Toul (janv.-août) : Grand
Ronnet, Petit Ronnet, sud du plateau d’Ecrouves-Bruley.
Puis pour le 1e bataillon à la
disposition de la 16e division d’infanterie coloniale (puis à la 73e division
d’infanterie).
À partir d’août : secteur de
Villers-en-Haye, Fay, Croix-des-Carmes, Montauville puis pour le 3e bataillon,
à la disposition de la 16e division d’infanterie coloniale (puis à la 73e
division d’infanterie) et à partir de sept. : Secteurs de Mouchoir, Vilcey,
Haut-de-Rupt.
Le 2e bataillon reste à Toul, ainsi que
l’état-major.
Un nouveau bataillon du 98e
RIT est formé à Ursay (recrutement de Montluçon) et part, début juin 1915, à la
193e BI. Il est numéroté 6e bataillon.
En mai 1915, des soldats du dépôt du 98e
RIT partent pour créer le 259e RI.
1916 :
Même secteur pour les 3 bataillons jusque
juin, date à laquelle ils sont regroupés pour partir vers Verdun.
Secteur de Verdun : tunnel de Tavannes,
Verdun, secteur de Souville (juin-août), l'incendie et l’explosion du tunnel de Tavannes.
Le 98e RIT perd dans cette tragédie, un
commandant, son adjudant, son ordonnance, la totalité de la 3e compagnie et une
partie de la seconde.
Durant son séjour à Verdun (3 mois), les
pertes du régiment s’élèvent à 50 tués, 716 blessés et 164 disparus. Le
régiment est réduit à 2 bataillons.
Secteur de Reims (sept.-déc.) : travaux
de défense.
1917 :
Secteur de Reims (janv.-mai) : travaux de
défense, aménagement de l’arrière.
Verdun (juin-juil.) : service routier,
construction et entretien de routes, ravin du Helly, Haudromont, ferme
Thiaumont, ravin de la Dame.
En septembre 1917, des soldats du 91e
RIT, dissous, sont intégrés au 98e RIT.
Verdun (août-fév.1918) : construction et entretien de routes
secteur carrières d’Haudromont, Thiaumont.
1918 :
Secteur nord de Verdun.
Le régiment est dissous en
mars 1918. Les unités dissoutes forment un état-major de groupe de
mitrailleuses de position et un bataillon de pionniers. 283 hommes intègrent le
106e RIT.
Il a existé un 98e
territorial « de marche » différent du précédent, formé en novembre 1914 avec
les soldats âgés des dépôts de Montluçon et Riom et le reliquat (avec les
effectifs les plus jeunes) de la transformation en régiment de campagne des 97e
RIT et 98e RIT à 3 bataillons.
Ce régiment de marche
avait l’effectif de 3 bataillons. Il
garde son nom jusqu’en janvier 1916. Puis il est transformé en 298e RIT.
Affecté à la 7e armée,
groupement sud, brigade sud (avec le 99e
RIT) d’avril à août 1915.
Il fut affecté à la
105e division d’infanterie territoriale, 210e brigade territoriale (avec le 99e RIT), d’août 1915 à mars 1916
(à cette date la 105e division d’infanterie territoriale est transformé en 133e
division d’infanterie).
1914 :
Déc. : Place forte de Besançon.
1915 :
Janv.-mars : Montreux-Vieux, Petite Croix
(instruction)
2e et 3e bataillons : Alsace, Friessen, bois
d’Hirtzbach, Largitzen, Le Seppois, tranchée Cadaret (avril-déc.).
1e bat. : Secteur de Montreux-Vieux.
(Organisation de défense)
Ce 98e RIT « de marche »
devient le 298e
RIT en janvier 1916.
Un nouveau bataillon (10
officiers, 819 hommes, 7 chevaux) est formé à Ursay (recrutement de Montluçon)
et part, début juin
1915, à la 193e BI, pour être rattaché au 106e RIT.
Il cantonne à Villemareuil
(77) (JMO 193e BI, bataillon 98/106). Théméricourt, Frémainville (juillet)
Le 1e sept. 1915, il sera intégré au 301e RIT, nouvellement créé. (Avec un bataillon du 101e et un du 103e RIT).
Casernement ou ville de
regroupement : Clermont-Ferrand, 13ème région militaire. Constitution : 3
bataillons plus un bataillon autonome, puis 3 bataillons en janv. 1915. Affecté à la 7e armée, groupement sud, brigade sud
(avec le 98e RIT « de marche ») d’avril à
août 1915.
À la 105e division
d’infanterie territoriale, 210e brigade territoriale (avec le 298e RIT), d’août 1915 à mars 1916 (à
cette date la 105e division d’infanterie territoriale est transformé en 133e
division d’infanterie). Puis à la 157e division d’infanterie jusqu’en nov.
1916.
1914 :
4e bataillon : place forte de Marseille puis embarqué à Sète pour le Maroc
occidental (relève des unités d’active) : travaux de construction de voies
ferrées, garde de prisonniers allemands, actions de police le bataillon
réembarque en décembre pour Marseille et après un court passage à Lezoux
(Puy-de-Dôme), rejoint en janvier 1915 le reste du 99e RIT.
1e, 2e et 3e bataillons : place forte de Lyon (août-oct.) puis Belfort (20/10),
Aspach-le-Haut, Dannemarie, Seppois, Largitzen.
Fin sept. 1914, Des soldats du 99e RIT (et
du 97e) intègrent le 305e RI (régiment qui vient de perdre 350 hommes dans les
combats de Fontenoy, Aisne).
1915 :
Alsace (toute l’année) : Aspach-le-Haut,
Dannemarie, Seppois, Largitzen, L’Hirtzbach, Bisel.
En janvier, le régiment est reformé à 4
bataillons avec le retour du 4e bataillon du Maroc.
En mai 1915, des soldats du dépôt du 99e
RIT partent pour créer le 259e RI.
Le 6 décembre 1915, le 2e bataillon du
régiment est désigné pour former le 1e bataillon du 346e RIT.
1916 :
Frontière suisse : Rechisy, Florimont,
Couralles puis Giromagny, Montbéliard puis région Blamont-Meslières (fév.)
Vallée de la Largue, Agligen,
Balschwiller, Gildwiller, Aspach-le-Haut, Michelbach.
En août 1916, des soldats du 49e RIT (4e
bataillon dissous) intègrent le 99e RIT.
1917 :
Verdun (mars-sept.) : Châtillon puis en
Argonne et Marne (sept.- déc.) : Valmy, Somme-Tourbe, Somme-Suippes,
Saint-Thomas.
À Saint-Thomas, fin décembre, les
bombardements par obus à gaz occasionnent de nombreuses pertes.
1918 :
Même secteur jusqu’en mars.
Dissolution du régiment en
mars 1918, les 3 bataillons sont réorganisés pour créer un bataillon de
pionniers (1100 h.), mis à la disposition de la 4e armée.
Son parcours l’emmènera dans
la région de Dunkerque, puis à partir de juillet dans la région de Reims.
Casernement ou ville de
regroupement : Aurillac, 13ème région militaire, 186e brigade d’infanterie
territoriale (brigade créée en avril 1915, avec le 100e RIT). À la 87e division
d’infanterie territoriale d’avril à août 1915, puis à la 81 division
d’infanterie territoriale jusqu’en avril 1917.
Composition : 3
bataillons, puis 2 en mai 1915.
1914 :
Garde de la place forte de Toulon et des
forts de Toulon.
Fin sept. 1000 h. partent pour combler
les pertes des régiments actifs de la 13e région, le régiment est complété par
des classes plus anciennes.
Champagne (oct.-déc) : secteur de Reims,
travaux de défense sur le front Bézannes, Trois-Puits, Montbré, Mont de la
Cuche, Puisieux (nov.), Champfleury, Taissy.
1915 :
Secteur de Reims (janv.-avril) : Cauroy,
Hermonville, Le Godat.
Belgique (avril-août) : garde du canal de
l’Yser, Woesten, écluse d’Hetsas, Boesinghe puis entre Zuydschoote et Lizerne
(mai).
Fin avril, 802 hommes du 100e RIT partent
pour le 124e RIT (histo. du 124e RIT). Un bataillon est donc dissous.
En mai 1915, des soldats du dépôt du 100e
RIT partent pour créer le 259e RIT.
En juin-juil. Westvleteren, nord-ouest de
Steenstraate, nord-est de Lizerne, écluse de Boesinghe (août), travaux de
défenses en secondes lignes.
En septembre, l’équivalent d’un bataillon (bataillon du
dépôt ?) rejoint le 300e RIT pour sa création.
Artois (août-fév.1915) : Bully, Rollencourt, Aix-Noulette,
Angres.
1916 :
Somme (fév.-juin) : constructions
diverses en vue de l’offensive sur la Somme : Guerbigny, Le Quesnoy,
Andechy Aisne (juin-nov.) :
Tracy-le-Val, Puisaleine, Quennevières.
1917 :
Oise (nov.1916-fév.) : Secteur de
Montdidier puis Aisne (fév.-mars) : Puisaleine, Tracy-le-Mont, Cuts, Goumay,
Bichancourt.
Le régiment passe à la 3e armée (Oise)
puis à la 6e armée (nord de Soissons) pour effectuer divers travaux : réparer
les destructions, les routes, les voies de chemin de fer, aide au génie.
Fin sept. des soldats du 291e
RIT, dissous, intègrent le 100e RIT.
Fin sept.,
des soldats provenant du 211e RIT, dissous, intègrent au 100e RIT.
1918 :
Le régiment est supprimé en tant que
régiment fin mars 1918.
Un bataillon territorial de campagne est
constitué avec le personnel et le matériel disponibles provenant des 1e et 2e
bataillons. Ce bataillon prend la dénomination de « 1e bataillon
territorial d’infanterie » (JMO). Effectif : 20 officiers, 57
sous-officiers, 767 hommes de troupes et 87 chevaux. Le bataillon est au
service de la 4e armée.
Flers-sur-Noye, La Falaise,
Fransure. : Travaux routier.
Fin avril, le bataillon est transformé en
bataillon de pionniers plus une compagnie de mitrailleuses de position (CMP).
Le bataillon est complété par des hommes venant
du 102e RIT.
Cette CMP numérotée 127 fera partie du
31e bataillon de mitrailleuses de position avec les CMP N° 145 et N° 147 du
102e RIT. Le bataillon de pionniers a un effectif de 1256 hommes.
Crèvecœur, Grandvilliers, Breteuil :
Garde de camp de prisonniers, garde de gare régulatrice, triage de munitions.
Mai-juillet : Tilloy-lès-Conty
(travaux de canalisations), Caply, Beauvoir (dépôt de munitions, service
routier), carrières de Soulés et de Brimont.
Août-nov. : Tartigny, Faverolles,
Caply, Flavy-le-Martel, Hombleux.