Etude sur le
PARCOURS DE GUERRE DES REGIMENTS DE MARCHE
DES TIRAILLEURS
et REGIMENTS MIXTES
Cette étude qui vous est
présentée sur cette page, elle a été réalisée par Eric De F…Merci à lui, pour
son travail
Toutes les infos existent
mais, très intéressé par cette période et tout particulièrement les régiments
de tirailleurs nord-africains, je me suis livré à une compilation critique de
cette masse de documents.
J’ai essayé de
récapituler pour chacun des régiments de marche de tirailleurs (1 à 11 plus le
13 et les 2 marocains) et pour les 4
régiments mixtes de zouaves et tirailleurs :
- leurs différentes
appellations et leurs rattachements successifs ;
- leur parcours de
guerre ;
- leur composition
avec son évolution.
« Vous
constaterez que partir des régiments organiques ne permet pas de tracer un
parcours cohérent tellement les bataillons ont été répartis entre les régiments
de marche (du moins au début). Vous constaterez aussi qu'un régiment tel que le
7e RTA n'avait au sein du 7e RMT qu'un seul bataillon organique (2 à la fin de
la guerre alors que la DM
était retirée du Front) et que le 11e RMT en comporte 3 dès sa constitution
début 18.
Signalez moi les
inexactitudes ou les erreurs. »
Eric; avril 2004
1e Régiment de Marche de Tirailleurs
2ème Régiment de Marche de Tirailleurs
3ème Régiment de Marche de Tirailleurs
4ème Régiment de Marche de Tirailleurs
5ème Régiment de Marche de Tirailleurs
6ème Régiment de Marche de Tirailleurs
7ème Régiment de Marche de Tirailleurs
8ème Régiment de Marche de Tirailleurs
9ème Régiment de Marche de Tirailleurs
10èmeRégiment de Marche de Tirailleurs
11èmeRégiment de Marche de Tirailleurs
13èmeRégiment de Marche de Tirailleurs
1er Régiment de marche de Tirailleurs Marocains
2èmeRégiment de marche de Tirailleurs Marocains
1er Régiment de Marche de zouaves et Tirailleurs
2ème Régiment de Marche de zouaves et Tirailleurs
3ème Régiment de Marche de zouaves et Tirailleurs
4ème Régiment de Marche de zouaves et Tirailleurs
1er
Régiment de Marche de Tirailleurs
Rattaché début septembre à la 6ème Armée, il
participe à la bataille de l’Ourcq (Chambry et Etrépilly), puis à la poursuite vers
l’Aisne et aux combats de Crouy (14 au 20 septembre 1914)
De début octobre à début décembre 1914 il combat au Nord
d’Arras (Farbus, puis Mareuil, puis Ecurie) et de nouveau en janvier 1915 dans
le secteur de Roclincourt.
A peine arrivé en Belgique dans le secteur de Langemarck,
il y subit l’attaque aux gaz du 22 avril 1915.
De mai à septembre 1915, il occupe un secteur entre
Steenstraate et Boesinghe.
Après un aller-retour à Marseille entre le 12 octobre et
le 5 novembre 1915,
il revient dans la région de Bergues, puis en février 1916 il est dans la
région de Dunkerque.
Début mars 1916, il fait mouvement vers l’Oise, puis
l’Aisne et, le 8 mai, il fait mouvement vers la région de Verdun.
Du 10 au 20 mai 1916 il est à Verdun dans le secteur du bois Camard
et la cote 287.
A partir du 23 mai 1916, il est en Lorraine ; il tient
le secteur de Badonviller du 8 juin au 9 août.
Le 25 août 1916, il fait mouvement vers la Somme ; du 5 au 13 septembre 1916
il tient un secteur près de Le Forest, à l’ouest de Bouchavesnes ; il
participe à l’attaque du 12 septembre.
1ère citation à l’ordre de l’armée.
Après un bref séjour près de Corbie, il est dirigé fin
septembre vers Nieuport où, du 7 octobre 1916 au 10 janvier 1917, il occupe les tranchées du
sous-secteur nord de Lombartzyde.
De janvier à mars 1917, il est au camp de Pontarmé au sud
de Senlis.
Début avril 1917, il rejoint la Marne et occupe le secteur
de Prosnes ; du 17 au 21 avril 1917 il participe à la bataille des Monts et
attaque en direction du Mont Haut (bois 137 et tranchée de la Fosse Froide).
En mai 1917, il se reconstitue dans la région de
Vitry-le-François.
De juin 1917 à mars 1918, il occupe plusieurs secteurs
entre Reims et le Chemin des Dames : Marzilly jusqu’en août et en octobre,
Guyencourt en septembre, Chenay en novembre, Bethény de janvier à mars 1918.
Du 5 au 27 avril 1918, il est dans la Somme et participe à la
bataille de l’Avre dans le secteur du Plessier, au sud de Grivesnes ; le 5
avril, il attaque sans succès la ferme de la Folie et le bois de l’Alval.
Début mai 1918, il se reconstitue dans la région d’Epernay
et, à partir du 20 mai il prend le secteur des Cavaliers de Courcy ; du 27
mai au 3 juin, il participe à la défense de Reims (résistance sur la Vesle, puis au sud-ouest de
Reims vers Rosnay et Ormes).
2ème citation à l’ordre de l’armée.
Après quelques jours de repos à Mareuil-sur-Ay, son 2e
bataillon tient le secteur de la Maison Blanche à partir du 10 juin, rejoint par
le reste du régiment du 20 au 25 juin 1918.
A partir du 3 juillet au 2 août 1918, il est en secteur vers
Prunay où, du 15 au 19 juillet, il subit sans fléchir la dernière grande
attaque ennemie.
Du 6 août au 30 septembre 1918, il est dans différents
secteurs sur la Vesle
(du 6 au 18 août dans la région de Courmas, du 19 août au 4 septembre dans la
région de Gueux, du 5 au 14 septembre dans la région d’Arcis-le-Ponsart, du 15
au 30 septembre en première ligne au nord-ouest de Courlandon où il subit les
assauts allemands les 16, 17 et 24) ; de là, il participe aux opérations
entre Vesle et Aisne du 30 septembre au 3 octobre vers Roucy et Pontavert.
3ème citation à l’ordre de l’armée (pour
l’attaque du 30 septembre et la défense du secteur de Prunay du 15 au 17
juillet).
Le 8 octobre 1918, il bascule plus à l’est, sur le secteur de
la Suippe,
entre Boult-aux-Bois et Saint-Etienne-sur-Suippe ; à partir du 11 octobre
il attaque en direction de l’Aisne qu’il franchit le 13 après-midi entre Aire
et Asfeld ; après avoir conquis Saint-Germainmont le 14 octobre, il se
heurte aux retranchements de la Hunding Stellung qu’il attaque du 19 au 23
octobre ; remontant en 1ère ligne le 29 octobre, il attaque la
cote 156 et le village de Saint-Fergeux.
4ème citation à l’ordre de l’armée (combats du
16 au 31 octobre).
Relevé le 3 novembre 1918, il se porte par étapes vers
Château-Thierry et n’est plus rengagé.
2e
Régiment de Marche de Tirailleurs
Compose la 37ème D.I. algérienne en 1914, 5ème
Armée
(Inclut le premier 6e régiment de marche de tirailleurs jusqu’à
sa dissolution le 26
septembre 1914)
Les 22 et 23 août 1914, il participe à la bataille de Charleroi
(combats de Fosse et Mettet), puis le 29 août à la bataille de Guise (attaque
de la Ferme de
Bertaignemont) et enfin, du 6 au 9 septembre, à la 1ère bataille de la Marne (la division est en
réserve d’armée lors de la bataille des deux Morins) ;
Transporté dès le 11 septembre 1914 dans l’Oise, il participe du
15 au 18 septembre à la 1ère bataille de l’Aisne dans la région de
Cuts et Blérancourt, puis commence une longue période de stabilité dans la
région de Tracy-le-Mont qui dure jusqu’à mi-juillet 1915, entrecoupée d’actions
offensives les 21 et 25
décembre 1914 au nord-est du bois Saint-Mard, du 6 au 14 juin 1915 vers
Quennevières.
Le 5/2e RTA est cité à l’ordre de l’armée lors de cette
dernière action.
Relevé le 8 juillet 1915, il se reconstitue dans la région de
Pierrefonds, puis il rejoint la région de Mourmelon et Suippes le 10 août 1915.
Du 25 septembre au 2 octobre 1915, il participe à la 2e
bataille de Champagne (combats vers l’Epine de Védegrange).
1ère citation à l’ordre de l’armée.
Transporté dans les Flandres le 9 octobre, il stationne
dans la région de Bergues jusqu’au 6 janvier 1915.
Du 6 janvier au 12 février 1915, il est au repos dans la région
de Bar-le-Duc, puis à l’entraînement au camp de Mailly ; à partir du 14
février il rejoint la région de Verdun.
Du 23 au 25 février 1916, il combat à Verdun sur la rive
droite vers Louvemont, la côte du Talou et la côte du Poivre.
Après un séjour en Lorraine, il effectue un 2ème
séjour à Verdun, du 24 avril à la fin juin 1916, dans le secteur Avocourt
et le Bois Carré.
Il revient pour un 3ème séjour à Verdun,
du 12 au 27 juillet (attaques sur Fleury les 15, 16 et 17 juillet).
Après un nouveau séjour en Lorraine où il est en secteur
dans la région du bois d’Aulnois (entre Pont-à-Mousson et Armaucourt) du 18
août au 27 septembre, il rejoint de nouveau la région de Verdun.
D’abord en réserve d’armée, il monte en ligne pour un 4ème
séjour à Verdun, du 2 au 21 novembre1916, vers le village et le fort de Douaumont,
puis pour un 5ème séjour à Verdun, du 14 au 19 décembre 1916
(attaque bois de Chaume, bois des Caurières, ferme des Chambrettes et
Bezonvaux).
2ème citation à l’ordre de l’armée.
Après avoir tenu différents secteurs dans la Marne, il participe, du 16
au 19 avril 1917,
à la 2e bataille de l’Aisne (attaque du Mont Spin). 3ème
citation à l’ordre de l’armée.
Après un long séjour en Lorraine jusqu’au 18 août 1917, puis
dans la Marne,
il effectue un 6ème séjour à Verdun, du 1er au 14 octobre 1917,
vers Damloup et le bois des Caurières, puis un 7ème et dernier
séjour à Verdun, du 21 novembre au 6 décembre 1917, vers la cote 344 et la ferme
Mormont (attaque de la cote 344 du 25 au 29 novembre).
Citation à l’ordre de la division.
A l’issue d’un bref repos dans la Marne, il retrouve la Lorraine à la fin de
l’année 1917.
Transporté dans l’Oise à partir du 11 avril 1918, puis dans la Somme, il est engagé du 8
mai au 24 mai 1918
vers le bois Hangard et Villers-Bretonneux, puis du 30 mai à fin juillet face à
Hangard :
Du 8 au 12 août 1918, il participe à la 3e bataille de
Picardie (attaque du plateau de Moreuil vers Hailles et le bois de Sénécat).
4ème citation à l’ordre de l’armée.
Retiré du front pour se reconstituer, il remonte en ligne
du 27 août au 25
septembre 1918 et participe à la 2e bataille de Noyon
(conquête du faubourg de Paris, puis du faubourg d’Amiens et attaque du Mont
Saint-Siméon) puis à la poursuite vers Tergnier.
5ème citation à l’ordre de l’armée (pour les combats
des 29 et 30 août)
Après une période de repos, il remonte vers le front.
D’abord en 2ème échelon, il passe en 1ère ligne le 2 novembre 1918
devant le Hérie-la-Viéville et participe à la 2e bataille de Guise,
puis à la poursuite vers la
Meuse par Hirson.
6ème citation à l’ordre de l’armée.
3e
Régiment de Marche de Tirailleurs
Compose la 37ème D.I. algérienne en 1914, 5ème
Armée
Idem
2e RMT jusqu’à fin juillet 1918
Pendant cette période, il est cité deux fois à l’ordre de l’armée
1ère citation pour l’attaque du 25 septembre 1915
en Champagne
2ème citation pour l’attaque du 15 décembre 1916
à Verdun) et une
fois à l’ordre de la division (attaque du 25 novembre 1917 à Verdun).
Après avoir rejoint la 51e DI début août 1918,
il est en Alsace jusqu’à mi-octobre 1918, puis remonte vers le front par étapes
pour finalement être engagé du 4 au 6 novembre 1918 vers le Nouvion (bataille de
Thiérache).
4e
Régiment de Marche de Tirailleurs
Il participe à la bataille de Charleroi les 23 et 24 août 1914 vers
Hanzinne et Hanzinelle, puis, le 30 août, à Ribemont lors de la bataille de
Guise, puis du 6 au 10 septembre à la bataille de la Marne (la division est en
réserve d’armée dans la bataille des deux Morins) ; enfin, à l’issue de la
poursuite jusqu’à l’Aisne où il passe en tête à partir de Château-Thierry, il
combat dans la région de Paissy lors de la 1ère bataille de l’Aisne.
Lorsque la 38e DI part fin octobre 1914 pour la Belgique, le régiment, resté
sur place, combat à Soupir du 5 au 16 novembre avant de rejoindre, le 25 novembre 1914,
le secteur de la ferme d’Alger – fort de la Pompelle et y reste jusqu’à la mi-avril 1915.
Du 9 au 11 mai 1915, il participe à la 2e bataille
d’Artois (vers la cote 123), puis de nouveau les 16 et 17 juin 1915 (conquête de la
tranchée des Walkyries).
1ère citation à l’ordre de l’armée.
Après quelques jours de repos à Saint-Georges (près de
Hesdin) jusqu’au 6 juillet, il stationne en Alsace jusqu’au 14 septembre 1915.
Du 25 septembre au 1er octobre 1915, il
participe à la 2ème bataille de Champagne : attaques du bois
Sabot le 25 septembre.
2ème citation à l’ordre de l’armée.
Attaque du bois P16, sur la butte de Souain, le 28
septembre. Il est rengagé, du 5 au 17 octobre, dans le même secteur.
Après un long repos dans la région de Compiègne, puis un
séjour au camp de Crève-cœur, il rejoint la région de Ribécourt où il tient le
sous-secteur de l’Ecouvillon du 29 février au 20 juin 1916.
Dirigé vers la
Somme à partir du 20 juin, il est engagé dans la bataille de la Somme dans le secteur de
Belloy-en-Santerre qu’il tient du 5 au 13 juillet 1916.
Après quelques jours de repos à Estrées-Saint-Denis, il
rejoint le secteur de Canny-sur-Matz qu’il tient du 29 juillet au 24 octobre 1916.
Après un passage au camp de Crève-Cœur, il revient dans la Somme et tient le secteur
entre Belloy-en-Santerre et Barleux du 20 novembre au 22 décembre 1916.
Après un nouveau passage au camp de Crève-cœur en janvier 1917,
il va tenir le secteur de Piennes (près de Montdidier) du 25 janvier au 30 mars 1917.
De retour en Champagne, il participe à la bataille des
Monts du 17 au 24
avril 1917 (attaque du bois Noir).
Après plusieurs stationnements dans la Marne, il vient tenir le
secteur de Guyencourt du 4 juin au 4 juillet 1917 ; ensuite il séjourne dans
le Tardenois puis dans l’Aube.
A partir du 6 août, il se rapproche de Verdun à
Vadelaincourt et, le 20
août 1917, il participe à l’attaque sur la rive gauche (conquête du
bois de Cumières).
3ème citation à l’ordre de l’armée.
Il reste sur les positions conquises jusqu’au 3 septembre.
Il rejoint la
Lorraine où il passe un long séjour dans plusieurs
cantonnements jusqu’au 1er avril 1918.
Transporté dans la Somme, dans la région d’Amiens, il est engagé du
26 avril au 5 mai 1918
vers Cachy.
A peine reconstitué dans la région de Dammartin-en-Goële
(77), il est de nouveau engagé du 28 mai au 20 juin 1918 dans l’Aisne où il
participe à l’arrêt de l’attaque allemande, d’abord à Breuil et Missy-aux-Bois
(du 28 au 31 mai), puis à Amblény (du 12 au 19 juin).
4ème citation à l’ordre de l’armée.
En juillet 1918, il est en Champagne, puis en Lorraine
dans le secteur du Bois-le-Prêtre.
Le 9
août 1918, il est transporté vers Vieux-Moulin dans l’Oise.
Oise : du 20 au 24 août il participe à la 2e
bataille de Noyon (conquête de Camelin et des lisières de Besme).
Remontant en ligne le 29 août 1918 dans le secteur de
Crécy-au-Mont, du 31 août au 4 septembre il attaque et conquiert Crécy-au-Mont,
puis franchit le canal de l’Ailette.
5ème citation à l’ordre de l’armée.
Après une période de repos, il remonte vers le front le 21 septembre 1918
dans la région de valmy.
Marne : du 26 au 29 septembre, il participe à la
bataille de Somme-Py en s’emparant des pentes ouest de la butte du Mesnil puis
du plateau de Gratreuil et enfin des pentes au sud de Marvaux.
6ème citation à l’ordre de l’armée.
Ardennes : après une période de repos, il remonte en
ligne le 16 octobre dans le secteur d’Olizy. Du 17 au 19 octobre, il participe
au mouvement offensif entre Olizy et Beaurepaire en attaquant le ravin de
Beaurepaire.
A partir du 26 octobre, la 2ème DM quitte le
front pour rejoindre le Doubs puis l’Alsace où elle est en secteur dans la
région de Rechésy au moment de l’armistice.
5e
Régiment de Marche de Tirailleurs
(du 18 janvier au 11 novembre 1918)
Lorraine, région de Pont-Saint-Vincent, à l’instruction du
18 janvier au 23 mars.
Meuse, secteur de Han-Bislée du 28 mars au 22 mai, puis
secteur de Chauvoncourt – les Paroches du 23 mai au 4 juin ;
Oise, région de Villiers-le-Bel à partir du 9 juin, puis
secteur entre Antheuil et le nord de Villiers-sur-Coudun à partir du 6
juillet ; participe à la 3e bataille de Picardie du 10 au 22
août en attaquant dans le massif de Thiescourt (Marquéglise le 10, Mareuil les
11 et 12, Plessiers-de-Roye le 19 et Lassigny le 21).
1ère citation à l’ordre de l’armée.
Repos dans la région de Vitry-le-François du 4 au 25
septembre.
Champagne : du 26 septembre au 16 octobre, participe
à la bataille de Somme-Py (Rouvroy le 26 septembre, Bouconville du 27 au 29
septembre, puis Olizy).
Repos vers Ville-sur-Tourbe jusqu’au 25 octobre.
Ardennes : du 30 octobre au 4 novembre, participe à
l’offensive d’Argonne (franchissement de l’Aisne au nord-est de Savigny, puis
conquête de la croix Daricq le 1er novembre ; contourne
Boult-aux-Bois le 3 novembre, puis attaque Châtillon-sur-Bar). 2ème
citation à l’ordre de l’armée pour les deux offensives de
Champagne et d’Argonne.
Repos vers Vitry-le-François à partir du 5 novembre, il
n’est plus rengagé.
6e
Régiment de Marche de Tirailleurs
(du 8 mai au 11 novembre 1918)
A partir du 21 mai 1918, il tient le nord du secteur de
Chenay ; du 27 mai au 6 juin, il participe à la défense de Reims
(résistance sur la Vesle,
puis au sud-ouest de Reims vers Rosnay et Ormes).
1ère citation à l’ordre de l’armée.
Après une période de repos vers Ay, il rejoint
Saint-Just-en-Chaussée où il effectue des travaux du 18 juin au 17 juillet.
Aisne : initialement non engagé les 18 et 19 juillet 1918,
il participe à la 2e bataille de la Marne du 20 au 24 juillet (attaque de
Villemontoire et du bois d’Hartennes )
Oise : après un court séjour à Maimbeville, il tient
les passages de la Divette
au nord de Thiescourt du 21 au 27 août, puis il participe à la bataille de
Noyon du 28 août au 4 septembre (conquête de Marquecy, puis de Suzoi,
franchissement du canal, enveloppement de Noyon par l’ouest puis le nord et
conquête du champ de manœuvres).
Le 7/6e RTA est cité à l’ordre de la brigade et le régiment
obtient une 2ème citation à l’ordre de l’armée.
Aisne : après une période de repos, le régiment
remonte en ligne au nord de La
Fère, dans le secteur de Vendeuil où il y franchit de vive force
le canal de Sambre à l’Oise les 8 et 9 octobre 1918 ; puis il participe à la
bataille de Mont-d’Origny du 15 au 19 octobre (conquête de Brissay-Choigny et
poursuite jusqu’à la ferme Ferrière, à l’est de Surfontaine et Renansart).
Bloqué devant cette résistance, il repart à l’attaque le 25 octobre ; la
ferme est conquise puis la poursuite continue jusqu’à le Hérie-la-Viéville qui
ne tombe que dans la nuit du 5 au 6 novembre après une résistance opiniâtre.
Jusqu’au 11 novembre, la progression continue par Hirson et le Cendron.
7e
Régiment de Marche de Tirailleurs
Le 28 août 1914, il participe à la bataille de
Signy-l’Abbaye, puis le 30 août aux combats de Bertoncourt, puis le 1er
septembre aux combats de Neuflize et d’Alincourt ; du 6 au 10 septembre, il
est engagé dans la 1ère bataille de la Marne où il participe aux
combats des Marais de Saint-Gond, puis après la poursuite jusqu’à la Vesle il participe à la 1ère
bataille de l’Aisne vers la ferme des Marquises et le fort de la Pompelle.
Mi-novembre, la 2e BM à laquelle appartient le
régiment part pour la
Belgique et tient d’abord un secteur face au cabaret de
Korteker, puis en décembre vers Verbranden-Molen, puis entre le 21 décembre et
le 31 janvier vers Nieuport.
Il rejoint le secteur de la ferme des Marquises – fort de la Pompelle à la mi-février
et y reste jusqu’à la mi-avril 1915.
Du 9 au 12 mai 1915, il participe à la 2e bataille
d’Artois (attaque de la cote 140), puis de nouveau du 16 au 22 juin 1915.
1ère citation à l’ordre de l’armée pour l’attaque
du 9 mai 1915.
Après quelques jours de repos à Saint-Georges (près de
Hesdin) jusqu’au 6 juillet, il stationne en Alsace jusqu’au 14 septembre 1915.
Du 25 au 27 septembre 1915, il participe à la 2ème bataille
de Champagne (attaques entre le bois Sabot et les ouvrages d’Ulm).
2ème citation à l’ordre de l’armée. Il est
rengagé, du 6 au 9 octobre, dans l’attaque face à la tranchée des homosexuels
(au sud de Sainte-Marie-à-Py).
Après un long repos dans la région de Compiègne, puis un
séjour au camp de Crève-cœur, il rejoint le secteur de Ribécourt qu’il tient du
15 février au 16
juin 1916.
Dirigé vers la
Somme à partir du 20 juin, il est engagé dans la bataille de la Somme vers
Belloy-en-Santerre du 6 au 13 juillet 1916 (attaque du boyau du Chancelier le 11
juillet).
Après quelques jours de repos à Estrées-Saint-Denis, il
rejoint le secteur de Canny-sur-Matz qu’il tient du 28 juillet au 29 octobre 1916.
Après un passage au camp de Crève-Cœur, il revient dans la Somme et tient le secteur de
Belloy-en-Santerre du 18 novembre au 22 décembre 1916.
Après un nouveau passage au camp de Crève-cœur en janvier
1917, il va tenir le secteur de Piennes (près de Montdidier) du 25 janvier au 30 mars 1917.
De retour en Champagne, il participe à la bataille des
Monts du 17 au 23
avril 1917 (attaque du fortin du bois en pioche, conquête de la
tranchée de Bethmann-Hollweg et du boyau de Constantinople).
Citation à l’ordre du 17e CA pour l’attaque du
17 avril 1917.
Après plusieurs stationnements dans la Marne, il vient tenir le
secteur de Guyencourt du 3 au 21 juin ; ensuite il séjourne dans le
Tardenois puis dans l’Aube.
A partir du 6 août, il se rapproche de Verdun à
Vadelaincourt et, le 20
août 1917, il participe à l’attaque sur la rive gauche (prise du
bois des Corbeaux et du tunnel de Gallwitz).
3e citation à l’ordre de l’armée. Il reste sur
les positions conquises jusqu’au 27 août.
Il rejoint la
Lorraine où il passe un long séjour dans plusieurs
cantonnements jusqu’au 25
mars 1918.
Transporté dans la Somme, dans la région d’Amiens, il est en secteur
du 31 mars au 11 avril dans la région de Boves, puis à disposition de la 29e
DI du 12 au 16 avril devant Hangard. Enfin, du 26 avril au 5 mai 1918, il participe à
l’action offensive franco-britannique vers Villers-Bretonneux et le bois
Hangard.
4ème citation à l’ordre de l’armée.
A peine reconstitué dans la région de Dammartin-en-Goële
(77), il est de nouveau engagé du 28 mai au 20 juin 1918 dans l’Aisne où il
participe à l’arrêt de l’attaque allemande, d’abord à Chaudun (du 28 au 31
mai), puis à Amblény (du 12 au 19 juin).
Au repos vers Cuise-la-Motte jusqu’au 6 juillet 1918, il tient
ensuite le secteur à l’est de Coeuvres jusqu’au 16 juillet.
Du 18 au 21 juillet, il participe à la 2ème
bataille de la Marne
vers Laversine et Saint-Pierre-Aigle (conquête des villages de l’Echelle et de
Chazelles).
5ème citation à l’ordre de l’armée.
Retiré du front, il va se reconstituer jusqu’au 26 août 1918,
d’abord au camp de Crève-cœur, puis à l’ouest de Saint-Just-en-Chaussée.
D’abord en 2ème ligne derrière la 32e
DIUS, le régiment partant de Juvigny passe en 1ère ligne le 2
septembre et, jusqu’au 6
septembre 1918, il participe à la bataille de Vauxaillon (conquête
du tunnel de Vauxaillon et du plateau de Vauxcelles), puis, le 14 septembre, il
attaque la ligne Hindenburg, il la perce jusqu’à l’abri 156/4 qu’il ne peut
enlever.
6ème citation à l’ordre de l’armée.
Epuisé, le régiment rejoint la vallée de l’Ourcq par
étapes, puis à partir du 24 septembre, il est transporté en Lorraine. Le 13 octobre 1918,
il va tenir le secteur de d’Hoéville où il apprend la signature de l’armistice
et la fin de la guerre.
8e
Régiment de Marche de Tirailleurs
Il participe à la bataille de Charleroi les 23 et 24 août 1914 vers
Somzée, puis, le 30 août, à Ribemont lors de la bataille de Guise, puis du 6 au
10 septembre à la bataille de la
Marne (la division est en réserve d’armée dans la bataille
des deux Morins) ; enfin, à l’issue de la poursuite jusqu’à l’Aisne où il
passe en tête à partir de Château-Thierry, il combat dans la région de Paissy
lors de la 1ère bataille de l’Aisne.
A partir du 29 octobre 1914, il est en Belgique où, à peine
arrivé, il attaque à Ramscapelle le 30 octobre, puis à Dixmude les 4 et 5
novembre. A partir du 6 novembre il est placé en réserve d’intervention et
engagé par bataillons (5e bataillon face à la maison du Passeur du 8
au 10 novembre, il y est quasiment détruit ; 4e bataillon dans
le secteur de Zillbecke du 11 au 17 décembre) ; du 21 au 25 décembre, il
est en ligne au nord d’Ypres.
Transporté pour se reconstituer d’abord à Dompierre près
Montdidier, puis à Saint-Valéry-sur-Somme, il quitte ce dernier cantonnement le
20 mars 1915.
Rattaché à la 75e brigade avec le 9e
RMT, il est à partir du 21 mars 1915 dans le secteur de Montdidier, puis de Roye –
Lassigny ;
il rejoint la 38e DI à Nieuport le 10 juillet 1915 (la 75e
brigade est passée à la 25e DI) et reste dans ce secteur jusqu’au 20 avril 1916.
Jusqu’au 10 mai 1916, il stationne à Bergues, puis du 11 au 25 mai
à Crève-cœur.
Transporté dans la Meuse, il effectue son 1er séjour à
Verdun du 2 au 20
juin 1916 vers la cote 304 ; du 7 au 11 juillet, il effectue
un 2ème séjour à Verdun dans le même secteur ; du 6 au
19 août, il effectue un 3ème séjour à Verdun vers Souville
(du 7 au 12 août, attaques vers Fleury).
Après un séjour dans la région de Nançois, il revient pour
un 4ème séjour à Verdun, du 22 au 30 octobre, où il participe
à l’attaque vers Douaumont.
1ère citation à l’ordre de l’armée.
A peine reconstitué, il revient pour la 5ème
fois à Verdun, du 11 au 19 décembre, où il s’empare de Vacherauville et
Bezonvaux.
2ème citation à l’ordre de l’armée.
Jusqu’au 27 mars 1917, il occupe différents cantonnements dans la Marne et dans l’Aube.
Du 3 au 10 avril 1917, il occupe le sous-secteur de Vassogne dans
l’Aisne.
Du 16 au 22 avril 1917, il participe à la 2e bataille de
l’Aisne au nord de Paissy.
Après avoir tenu différents secteurs sur le chemin des
Dames, il participe à la bataille de la Malmaison du 23 au 30 octobre. 3ème
citation à l’ordre de l’armée.
Il stationne dans la région de Bergères-les-Vertus
jusqu’au 12
décembre 1917, puis au camp de Châlons (Moumelon) jusqu’à début
février 1918.
Le 26 mars 1918, il est transporté dans l’Oise et, à peine
débarqué, il participe à la 2e bataille de Picardie dans la région
d’Orvillers-Sorel jusqu’au 2 avril. 4ème citation à l’ordre de
l’armée.
Après un mois de repos dans la Marne, il occupe différents
secteurs dans l’Oise.
Du 25 mai au 12 juillet 1918, il est engagé dans la 3e
bataille de l’Aisne vers Sempigny et Varesnes, puis vers le Mont de Choisy et
enfin vers Tracy-le-Val.
Du 18 au 23 juillet 1918, ses bataillons sont engagés isolément en
renfort d’autres régiments de la division dans la 2ème bataille de la Marne vers Longpont et
Tigny ;
Après quelques jours de repos à Chelles, il vient tenir le
3 août le secteur de Montmacq.
Du 20 août au 4 septembre 1918, il est engagé dans la 2e
bataille de Noyon vers Carlepont, puis vers Salency-Baboeuf.
Ramené en arrière le 5 septembre 1918, dans la région de Blincourt
(au sud d’Estrées-Saint-Denis), il est transporté vers Roye le 13 septembre. Il
y séjourne jusqu’au 27 septembre, puis monte par étapes vers Regny (est de
Saint-Quentin) qu’il atteint le 13 octobre.
Du 16 au 19 octobre 1918, il participe à l’attaque de
Mont-d’Origny.
5ème citation à l’ordre de l’armée.
A peine relevé, il est réengagé dans la région
d’Hauteville où il mène des combats incessants du 20 au 27 octobre.
Le 31 octobre 1918, il est définitivement retiré de la zone
des combats et se dirige par étapes vers Roye, puis il est transporté le 9
novembre dans les Vosges.
9e
Régiment de Marche de Tirailleurs
Il participe à la bataille de Charleroi le 22 août 1914
(charge du Châtelet), puis, les 29 et 30 août lors de la bataille de Guise, il
combat d’abord à l’ouest de l’Oise vers Regny-Sissy, puis à l’est à
Villers-le-Sec ; du 6 au 10 septembre il participe à la bataille de la Marne (la division est en
réserve d’armée dans la bataille des deux Morins), puis à la poursuite jusqu’à
l’Aisne. Du 15 au 17 septembre il est rattaché au 1er CA et
participe aux attaques contre la ferme Sainte-Marguerite (près du Godat) et
vers Pontavert ; ensuite il combat dans la région de Paissy lors de la 1ère
bataille de l’Aisne.
A partir du 29 octobre 1914, il est en Belgique où, à peine
arrivé, il attaque en direction de Luyghem. En novembre et jusqu’au 15
décembre, il tient le secteur face au pont de Drie-Gratchen. Du 15 au 31
décembre, il est en réserve de corps d’armée vers Poperinghe.
Transporté pour se reconstituer d’abord à Dompierre près
Montdidier, puis à Saint-Valéry-sur-Somme, il quitte ce dernier cantonnement le
20 mars 1915.
à partir du 21 mars 1915 il stationne dans le secteur de
Montdidier, puis en juin 1915 il tient le secteur du Plessier-de-Roye jusqu’à
la fin septembre 1915. Du 30 octobre 1915 au 18 janvier 1916, il tient le secteur du bois
des Loges dans l’Oise.
Progressivement rapproché de la Meuse, il est engagé à
Verdun, du 9 au 15
mars 1916, vers le Mort-Homme.
Il est cité à
l’ordre du groupement de Bazelaire.
Après une période de réorganisation vers
Sermaize-les-Bains puis vers Crépy-en-Valois, il occupe du 21 avril au 27 septembre 1916
le secteur de Port-Fontenoy (à l’ouest de Soissons).
Début octobre 1916, il rejoint le camp de Crève-cœur, puis
il est transporté sur la Somme
à partir du 14
octobre 1916.
Du 17 octobre au 9 novembre 1916, il participe à la bataille de la Somme dans le secteur de
Chaulnes, puis de nouveau du 25 novembre au 5 décembre dans le secteur de
Chilly.
Il est cité à l’ordre du 15e CA pour les combats du
21 octobre (attaque des bois de Chaulnes) et du 7 novembre 1916 (attaque du Pressoir et
du bois de Kratz).
Au repos dans la région de Montdidier, il remonte en
secteur du 25 novembre au 5 décembre 1916 dans la région de Chilly.
Transporté en Lorraine, il stationne au camp de
Neufchâteau jusqu’au 27
janvier 1917, puis il occupe un secteur vers Pont-à-Mousson
jusqu’au 4 avril 1917.
De nouveau au repos vers Liverdun, il est transporté en Champagne à partir du 6 mai 1917.
Du 15 au 29 mai 1917, il occupe le secteur du Mont Blond.
Du 9 juin au 6 juillet 1917, il revient en ligne dans le
secteur de la Tourbe,
puis il va au repos dans la région d’Epense (près de Sainte-Menehoulde).
Du 3
août 1917 au 1er janvier 1918, il est à Verdun, d’abord
dans le secteur du Mort-Homme et de Cumières, puis vers le Bois des Bourrus et
enfin vers la côte de l’Oie et Regnéville.
Du 2 janvier au 5 avril 1918, il est en Lorraine, puis dans
l’Oise, du 5 avril au 9
mai 1918, puis il effectue différents déplacements du 9 mai au 10 juin 1918 :
Oise, puis Artois, puis de nouveau Oise.
Du 11 au 13 juin 1918, il participe à la bataille du Matz en
attaquant vers Marquéglise.
1ère citation à l’ordre de l’armée.
Transporté vers Crépy-en-Valois, il remonte en ligne le 9 juillet 1918 au
nord de Villers-Cotterêts. Il participe à une série d’attaques dans ce secteur,
puis est engagé dans la 2ème bataille de la Marne
du 18 au 21 juillet
1918 où il enlève le village et la château de Villers-Hélon le 18,
le village de Blanzy et le bois de Mauloy le 19.
2ème citation à l’ordre de l’armée.
Retiré du front, il franchit l’Aisne les 17 et 18 août et,
du 18 août au 2
septembre 1918, il est engagé dans la 2ème bataille de
Noyon vers Nampcel-sous-Touvent, puis vers Blérancourt ; après avoir
franchi le 29 août le canal puis l’Ailette dans la région de Champs, il
poursuit vers la forêt de Coucy.
Après une période de réorganisation dans la région de
Coulommiers, il est transporté en Champagne le 21 septembre 1918 vers Somme-Tourbe.
Initialement en réserve, il est engagé à partir du 1er octobre dans
la bataille de Somme-Py (monts Chéry et de Loisy) et son exploitation jusqu’à
l’Aisne, vers Voncq et Condé-les-Vouziers. 3ème citation à l’ordre de l’armée,
globale pour les combats du 26 septembre au 15 octobre 1918.
Transporté à Survilliers près de Paris, il remonte au
front par étapes à partir du 30 octobre 1918, mais ne sera pas vraiment engagé jusqu’à
l’armistice.
10e
Régiment de Marche de Tirailleurs [5]
(du 18 janvier au 11 novembre 1918)
2 citations à l’ordre de l’armée.
Verdun : à partir de la mi mai, secteur vers Beaumont
et la cote 344 ;
Aisne : du 21 au 27 juillet, participe à la 2e
bataille de la Marne
(progression vers l’Ourcq par Brécy, le bois de la Tournelle et
Villeneuve-sur-Fère) ; après avoir été en secteur à partir du 21 août vers
Braine et Courcelles, participe à la poussée vers la ligne Hindenburg à partir
du 4 septembre ; du 1er au 10 octobre, participe à la bataille
de Saint-Thierry en progressant jusqu’à Maizy et Oeuilly, puis à partir du 21
octobre à la bataille de la
Serre dans la région de Sissonne ;
Enfin du 5 au 11 novembre, participe à la poussée sur la Meuse.
11e
Régiment de Marche de Tirailleurs
(Du 18 janvier au 11 novembre 1918)
Lorraine : du 11 mars au 17 juin 1918 ; il occupe
différents secteurs à Jeandelaincourt, puis Han-Bislée, puis Gironville. Il est
transporté dans l’Oise à partir du 17 juin 1918.
Il cantonne jusqu’au 16 juillet 1918 dans la région de Brunvillers-la-Motte
(au sud de Montdidier).
Aisne : initialement non engagé les 18 et 19 juillet 1918,
il participe à la 2e bataille de la Marne du 20 au 23 juillet (attaque de Tigny et du
bois d’Hartennes ).
1ère
citation à l’ordre de l’armée.
Oise : après un court séjour à Maimbeville, il tient
les passages de la Divette
au nord de Thiescourt du 19 au 27 août (franchissement de la Divette le 22 août 1918 à
Evricourt et Epinoy), puis dans la foulée il participe à la bataille de Noyon
du 28 août au 4 septembre (conquête de Vauchelles, puis de Happlincourt et
Tarlefesse, enfin du château de Salency).
Aisne : après une période de repos, le régiment
remonte en ligne le 27 septembre dans le secteur de Tergnier. Le 11 octobre, il
passe dans le secteur de Quessy et, le 13, il pénètre dans le faubourg de
Saint-Firmin (à l’ouest de La
Fère) ; poursuivant jusqu’à le Travers, il franchit en
force la Serre
les 14 et 15 octobre et s’élance en direction d’Achery
Ayant conquis le fort Mayot le 18 octobre, il atteint Renansart
et Surfontaine, pais butte sur la ferme Ferrière le 19 octobre.
2ème citation à l’ordre de l’armée pour les
combats des 16 et 17
octobre 1918.
Après avoir été placé en réserve de division le 20
octobre, il repart à l’attaque le 25 octobre ; la ferme Ferrière est
conquise puis la poursuite continue jusqu’à la ligne le Hérie-la-Viéville,
Faucouzy qui arrête la progression jusqu’au 5 novembre. Les allemands ayant
décroché, la progression reprend jusqu’au 11 novembre par Hirson et le Cendron.
13e Régiment
de Marche de Tirailleurs
(du 1er juillet au 11 novembre 1918)
Au repos vers Crépy-en-Valois, il remonte en ligne le 9 juillet 1918 au
nord de Villers-Cotterêts. Il participe à une série d’attaques dans ce secteur,
puis est engagé dans la 2ème bataille de la Marne du 18 au 21 juillet 1918 où
il enlève les villages de Violaine, Villers-Hélon et Blanzy. 1ère
citation à l’ordre de l’armée.
Retiré du front, il est engagé, du 19 août au 2 septembre 1918,
dans la 2ème bataille de Noyon vers Nampcel-sous-Touvent, puis après
avoir franchi le 29 août le canal puis l’Ailette, il poursuit vers la forêt de
Coucy au sud de Barisis-aux-Bois.
2ème citation à l’ordre de l’armée.
Après une période de réorganisation dans la région de
Coulommiers, il est transporté en Champagne le 21 septembre 1918 vers Somme-Tourbe.
Il est engagé du 29 septembre au 16 octobre dans la
bataille de Somme-Py (conquête des tranchées de la Croix-Muzart) et son
exploitation jusqu’à l’Aisne, vers Voncq et Condé-les-Vouziers.
3ème citation à l’ordre de l’armée.
1er
Régiment de marche de Tirailleurs Marocains
Après avoir retraité de la Somme vers Paris, la brigade
est engagée du 5 au 10 septembre dans la bataille de l’Ourcq vers Neufmoutiers
et Penchard, puis au sud de Chambry ; lors de la poursuite vers l’Aisne,
le 2e régiment s’empare de Chaudun le 11 septembre, puis la brigade
attaque les hauteurs de Crouy le 16 septembre ;
En secteur dans la région de Soissons, il participe du 8
au 15 janvier 1915
à la bataille de Crouy ;
Du 12 au 14 mars 1915, il participe à la 1ère bataille
de Champagne vers Mesnil-les-Hurlus et la cote 196 ;
Du 4 avril au 13 mai 1915, il participe à la 1ère
bataille de la Woëvre
dans la secteur du bois Haut puis de la tranchée de Calonne ;
Du 17 mai au 3 juin, puis du 10 juin au 6 juillet 1915, il participe
à la bataille d’Artois d’abord vers ND de Lorette, puis vers Noulette, puis
vers Angres ;
Au repos dans l’Oise vers Longpont, il occupe un secteur à
l’ouest de Soissons du 31 juillet au 19 septembre 1915.
Transporté en Champagne le 27 septembre 1915, il est à partir du
29 septembre sur le front de Champagne dans le secteur de Souain (attaque du 6
octobre vers Somme-Py).
1ère citation à l’ordre de l’armée.
Après une brève période de repos, il occupe un secteur au
sud-est de Sainte-Marie-à-Py du 14 octobre au 22 novembre 1915.
Du 22 novembre au 9 décembre 1915, il est dans la Marne près de Châlons, puis
il rejoint la Somme
dans la région de Combles où il stationne jusqu’au 1er janvier 1916.
Ensuite, il stationne dans la région de Givry-en-Argonne jusqu’au 16 février 1916.
Rapproché de Verdun dans la région de Souilly, il est
engagé dans la bataille de Verdun du 25 février au 8 mars 1916.
Retiré du front, il rejoint la région de Combles dans la Somme, puis la région de
Vaucouleurs en Lorraine jusqu’au 11 avril 1916. Ensuite, il se rapproche par
étapes de la région de Verdun.
Du 22 avril à la fin mai 1916, le régiment est engagé à
Verdun, par fractions sur la rive droite ;
De juin à septembre 1916, il est totalement retiré du front
pour se reconstituer .
Transporté en Lorraine à partir du 22 septembre 1916, il occupe
un secteur vers Pont-à-Mousson du 27 septembre au 31 décembre 1916.
Du 16 janvier au 7 avril 1917, il occupe différents
stationnements dans l’Aisne.
A partir du 7 avril 1917, il occupe un secteur sur l’Aisne
vers Troyon et Chivry et, du 15 avril au 21 avril 1917, il est engagé dans la bataille du
Chemin des Dames vers Courtacon.
2ème citation à l’ordre de l’armée.
Après quelques jours de repos, il remonte en ligne vers
Cerny-en-Laonnois et tient ce secteur du 7 mai au 5 juin 1917.
7ème bataillon cité à l’ordre de l’armée.
Transporté en Lorraine il y stationne jusqu’au 27 décembre 1917.
Jusqu’au 22 janvier 1918, il est dans la Marne dans la région de
Vanault-les-Dames.
Du 22 janvier au 25 mars 1918, il tient un secteur à Verdun vers
le bois de Chaume et Bezonvaux.
Entre le 25 mars et le 13 juin 1918, il effectue différents
déplacements vers la Somme,
puis l’Oise, puis la
Seine Maritime, puis de nouveau l’Oise.
Du 15 juin au 7 juillet 1918 : il est en secteur vers
Saint-Pierre-Aigle et Amblény, il participe aux actions offensives (attaques du
plateau de Cutry les 28 et 30 juin).
3ème citation à l’ordre de l’armée.
Après une courte période de repos, il est engagé du 15 au 22 juillet 1918
dans la 2ème bataille de la
Marne vers le ravin de Saconin-Breuil, puis le ravin de la Crise.
4ème citation à l’ordre de l’armée.
Transporté vers Breteuil, il est engagé du 8 au 10 août 1918 dans
la 3e bataille de Picardie vers Hangest, puis Erches et Andechy.
5ème citation à l’ordre de l’armée.
Il est au repos du 12 août au 30 septembre 1918, d’abord dans
l’Oise, puis dans la Marne
à partir du 11 septembre.
Du 30 septembre au 8 octobre 1918, il est engagé sur le front de l’Aisne
dans la bataille de Saint-Thierry (franchissement de la Vesle vers Breuil-sur-Vesle
puis poursuite jusqu’à l’Aisne vers Sapigneul).
Après une courte période de repos, il est engagé du 19 au 30 octobre 1918,
dans la bataille de la Serre
vers Villers-le-Sec, puis Parpeville, puis Landifay.
Il est alors retiré du front le 1er novembre
1918 et ne sera plus réengagé jusqu’à l’armistice.
2e
Régiment de marche de Tirailleurs Marocains
(du 31 janvier au 11 novembre 1918)
Il réalise sa concentration dans la région de Pocancy
(Marne) du 9 au 18
février 1918.
Du 9 mars au 15 avril 1918, il stationne dans la Marne à
Dommartin-sur-Yèvres, puis à Dampierre-le-Château.
Du 15 avril au 5 juin 1918, il tient le secteur de
Saint-Thomas-en-Argonne, puis du 7 au 19 juin, le sous-secteur d’Aubérive,
enfin du 19 au 28 juin, le sous-secteur du Mont sans Nom.
A partir du 29 juin 1918, toujours dans la Marne, il est successivement
dans la région de Trépail, puis dans celle de Hans (2 juillet) et enfin dans
celle de Maffrécourt (15 juillet).
Le 18 juillet 1918, il fait mouvement vers la Lorraine et prend le
secteur de Mamey (Bois-le-Prêtre) à partir du 22 juillet.
Le 9
août 1918, il est transporté vers Vieux-Moulin dans l’Oise.
Oise : du 20 au 22 août il participe à la 2e
bataille de Noyon (conquête de Camelin et des lisières de Besme).
1ère citation à l’ordre de l’armée.
Remontant en ligne le 29 août 1918 dans le secteur de
Crécy-au-Mont, il attaque du 31 août au 2 septembre ce village qu’il conquiert.
Après une période de repos, il remonte vers le front le 21 septembre 1918
dans la région de valmy.
Marne : du 26 au 29 septembre, il participe à la
bataille de Somme-Py en s’emparant de l’ouvrage de la Limace sur la butte du
Mesnil puis en attaquant le plateau de Gratreuil.
2ème citation à l’ordre de l’armée.
Ardennes : après une période de repos, il remonte en
ligne le 16 octobre dans le secteur d’Olizy. Du 17 au 19 octobre, il participe
au mouvement offensif entre Olizy et Beaurepaire en attaquant l’ouvrage du
quadrilatère.
A partir du 26 octobre, la 2ème DM quitte le
front pour rejoindre le Doubs puis l’Alsace où elle est en secteur dans la
région de Rechésy au moment de l’armistice.
1er
Régiment de Marche de zouaves et Tirailleurs
A peine débarqué il est engagé dans les combats de
Carlepont du 15 au 18
septembre 1914.
Jusqu’au 14 avril 1915, il tient un secteur dans la région de
Tracy-le-Val et Bailly dans l’Oise.
Du 17 au 23 avril 1915, il est en réserve en Artois en vue de
l’attaque de mai, mais suite à l’attaque aux gaz du 22 avril, il est engagé en
Belgique du 23 avril au 6
juin 1915, d’abord dans le secteur de Het-Sas, puis dans les
attaques vers Steenstraate du 5 au 16 mai.
1ère citation à l’ordre de l’armée
Puis dans les attaques vers Boesinghe du 17 mai au 6
juin ;
Du 16 juin au 15 juillet 1915, il est engagé en Artois sur
les bords de la Scarpe
puis vers Neuville-Saint-Waast, puis il passe en réserve à partir du 25 juin.
Jusqu’au 13 septembre il stationne en Lorraine, puis fait
mouvement vers la Champagne.
Du 25 septembre au 10 octobre 1915, il est engagé dans la 2e
bataille de Champagne d’abord dans l’attaque vers Ripont (26 septembre), puis
dans l’attaque de l’ouvrage de la défaite (6 octobre).
Du 10 octobre au 23 décembre 1915, il tient le secteur vers
Maisons-de-Champagne.
Du 24 décembre 1915 au 21 février 1916, il stationne en Lorraine, puis
il est transporté vers Verdun.
Du 24 février au 4 mars 1916, il est engagé à Verdun, sur la rive
droite, où il participe à l’arrêt de l’attaque allemande vers Douaumont.
2ème citation à l’ordre de l’armée
Du 10 au 24 avril, il est de nouveau en secteur à Verdun
vers Avocourt.
Retiré du front, il est transporté dans la Somme vers Abbeville, puis
vers Quevauvillers.
A partir du 18 juin 1916, il fait mouvement vers le Hamel,
puis du 9 juillet au 28
novembre 1916, il fournit 3 efforts dans la bataille de la Somme : le 20 juillet,
il attaque vers la butte de Maurepas ; du 12 au 18 août, il participe à la
conquête de Maurepas ; du 12 au 15 novembre, il attaque de la maison
forestière dans le secteur de Saint-Pierre-Waast.
Retiré du front, il est transporté en Lorraine à partir du
15 décembre 1916.
Du 16 janvier au 7 avril 1917, il occupe différents
stationnements dans l’Aisne.
A partir du 14 avril 1917, il occupe le secteur de
Vendresse sur l’Aisne et, du 15 avril au 21 avril 1917, il est engagé dans la bataille
du Chemin des Dames vers Courtacon.
Après quelques jours de repos, il remonte en ligne vers
Cerny-en-Laonnois et tient ce secteur du 9 au 16 mai, puis celui de
Braye-en-Laonnois du 22 mai au 2 juin 1917.
Transporté en Lorraine il y stationne jusqu’au 27 décembre 1917.
Jusqu’au 17 janvier 1918, il est dans la Marne dans la région de
Vanault-les-Dames.
Du 18 janvier au 30 mars 1918, il tient un secteur à Verdun vers
Fleury.
Entre le 1er avril et le 13 juin 1918, il effectue
différents déplacements vers la
Somme, puis l’Oise, puis la Seine Maritime,
puis de nouveau l’Oise.
Le 18 juin il attaque dans la région de Montgobert, puis,
à partir du 10 juillet il est de nouveau en ligne dans le secteur de
Saint-Pierre-Aigle, il est engagé du 15 au 23 juillet 1918 dans la 2ème
bataille de la Marne
vers le plateau de Saconin-Breuil, puis le ravin de la Crise.
3ème citation à l’ordre de l’armée.
Transporté vers Breteuil, il est engagé du 8 au 10 août 1918 dans
la 3e bataille de Picardie vers Hangest, puis Erches et Andechy.
4ème citation à l’ordre de l’armée.
Il est au repos du 12 août au 30 septembre 1918, d’abord dans
l’Oise, puis dans la Marne
à partir du 11 septembre.
Du 20 au 27 septembre 1918, il tient le secteur au nord de Vailly,
puis le 27 septembre, il attaque le plateau à l’est et au sud-est de la ferme
Colombe et atteint le 29 septembre le canal de l’Aisne ; le 12 octobre, il
franchit l’Ailette et occupe Athies. Arrêté jusqu’au 18 octobre devant la ligne
Hunding Stellung, il l’attaque le 19 octobre et s’empare de Fay-le-Sec.
5ème citation à l’ordre de l’armée (pour les
attaques du 27 septembre et des 19 et 22 octobre 1918).
Réengagé du 25 au 31 octobre, il occupe Vesles-Caumont et
y subit plusieurs attaques.
Du 6 au 11 novembre 1918, il participe à la poursuite vers Hirson.
2e
Régiment de Marche de zouaves et Tirailleurs
(jusqu’au 30 juin 1918)
Initialement sur l’Aisne vers Paissy, il participe du 2 au
12 novembre 1914
aux combats de Soupir avec le 4e RMT, puis en janvier 1915 avec le 1er
RMTM aux combats de Crouy.
Du 12 au 14 mars 1915, il participe à la 1ère bataille
de Champagne vers Mesnil-les-Hurlus et la cote 196 ;
Du 4 avril au 13 mai 1915, il participe à la 1ère
bataille de la Woëvre
dans la secteur du bois Haut puis de la tranchée de Calonne ;
Du 17 mai au 3 juin, puis du 10 juin au 6 juillet 1915, il participe
à la bataille d’Artois d’abord vers ND de Lorette, puis vers Noulette, puis
vers Angres ;
Au repos dans l’Oise vers Longpont, il occupe un secteur à
l’ouest de Soissons du 31 juillet au 19 septembre 1915.
Transporté en Champagne le 27 septembre 1915, il est à partir du
29 septembre sur le front de Champagne dans le secteur de Souain (attaque du 6
octobre vers Somme-Py).
Après une brève période de repos, il occupe un secteur au
sud-est de Sainte-Marie-à-Py du 14 octobre au 22 novembre 1915.
Du 22 novembre au 9 décembre 1915, il est dans la Marne près de Châlons, puis
il rejoint la Somme
dans la région de Combles où il stationne jusqu’au 1er janvier 1916.
Ensuite, il stationne dans la région de Givry-en-Argonne jusqu’au 16 février 1916.
Rapproché de Verdun dans la région de Souilly, il est
engagé dans la bataille de Verdun du 25 février au 8 mars 1916.
Retiré du front, il rejoint la région de Combles dans la Somme, puis la région de
Vaucouleurs en Lorraine jusqu’au 11 avril 1916. Ensuite, il se rapproche par
étapes de la région de Verdun.
Du 25 avril au 19 mai 1916, il revient à Verdun et tient le
secteur du fort de Souville.
Il est engagé à deux reprise sur la Somme : du 27 juillet
au 5 août où il s’empare de la ferme de Monacu ; puis du 3 au 14 septembre
où il attaque devant Cléry et Bouchavesnes ;
Transporté en Lorraine à partir du 22 septembre 1916, il occupe
un secteur vers Pont-à-Mousson du 27 septembre au 31 décembre 1916, puis il
stationne au camp de Neufchâteau jusqu’au 27 janvier 1917, enfin il occupe de
nouveau un secteur vers Pont-à-Mousson jusqu’au 4 avril 1917.
Au repos vers Liverdun, il est transporté en Champagne à
partir du 6 mai 1917.
Du 15 au 29 mai 1917, il occupe le secteur du Mont Cornillet et
participe à sa conquête le 25 mai.
Le 3/5ème RTA est cité à l’ordre de l’armée.
Du 9 juin au 6 juillet 1917, il revient en ligne à la main
de Massiges, puis il va au repos dans la région d’Epense (près de
Sainte-Menehoulde).
Du 20 août 1917 au 1er janvier 1918, il est à
Verdun, d’abord dans le secteur du Mort-Homme et de Cumières, puis vers le Bois
des Bourrus et enfin vers la côte de l’Oie et Regnéville.
Du 2 janvier au 5 avril 1918, il est en Lorraine, puis dans
l’Oise, du 5 avril au 9
mai 1918, puis il effectue différents déplacements du 9 mai au 10 juin 1918 :
Oise, puis Artois, puis de nouveau Oise.
Les 11 et 12 juin 1918, il participe à la bataille du Matz.
Citation à l’ordre de l’armée.
Cette citation ne sera en fait même pas attribuée au 2ème
RMZT mais a posteriori au 13e RMT pour qui ce sera la quatrième
citation à l’ordre de l’armée.
3e
Régiment de Marche de zouaves et Tirailleurs
(du 22
juin 1915 au 8 mai 1918)
idem 1er RMT du 22 juin 1915 (date de création) au
8 mai 1918
(date de transformation en 6e RMT).
Point particulier : 15 au 19 mai 1916 : en secteur
à la cote 304 ; attaque de l’enclave MN par le 2/1er RZ le 18
mai.
Citation du régiment à l’ordre de la division.
4e
Régiment de Marche de zouaves et Tirailleurs
A peine débarqué, il est engagé du 20 septembre au 2 octobre 1914,
dans les combats pour Lassigny. Il reste ensuite dans ce secteur jusqu’au 23 avril 1915.
Le 23 avril 1915, il part pour l’Artois puis immédiatement
pour la Belgique
suite à l’attaque aux gaz du 22 avril et, à peine arrivé, il attaque vers
Pilkem ; il reste en Belgique jusqu’au 18 août 1915 ;
Transporté à Rivière (au sud d’Arras) le 30 août 1915, il
s’y installe et tient le secteur.
Le 25 septembre 1915, il attaque le moulin de Ficheux au sud
d’Arras
1/8ème RTA cité à l’ordre de l’armée.
Puis reste dans ce secteur jusqu’au 19 décembre 1915 ;
A partir du 28 décembre 1915, il tient un secteur à
Nieuport en Belgique jusqu’au 17 avril 1916.
Jusqu’au 10 mai 1916, il stationne à Bergues, puis du 11 au 25 mai
à Crève-cœur.
Transporté dans la Meuse, il effectue son 1er séjour à
Verdun du 7 au 25
juin 1916 vers la cote 304 ; du 11 au 22 juillet, il effectue
un 2ème séjour à Verdun dans le même secteur ; du 8 au
20 août, il effectue un 3ème séjour à Verdun vers Souville
(attaques vers Fleury).
Après un séjour dans la région de Nançois, il revient pour
un 4ème séjour à Verdun, du 22 au 30 octobre, où il participe
à l’attaque vers Douaumont.
1ère citation à l’ordre de l’armée.
A peine reconstitué, il revient pour la 5ème
fois à Verdun, du 11 au 20 décembre, où il s’empare de Vacherauville et
Bezonvaux.
2ème citation à l’ordre de l’armée.
Jusqu’au 27 mars 1917, il occupe différents cantonnements dans la Marne et dans l’Aube.
Du 3 au 10 avril 1917, il occupe le sous-secteur de Vassogne dans
l’Aisne.
Du 16 au 19 avril 1917, il participe à la 2e bataille de
l’Aisne au nord de Paissy. Il est réengagé les 24 et 25 avril 1917 dans la région
du poteau d’Ailles.
Après avoir tenu différents secteurs sur le chemin des
Dames, il participe à la bataille de la Malmaison du 23 au 30 octobre.
3ème citation à l’ordre de l’armée.
Il stationne dans la région de Bergères-les-Vertus
jusqu’au 12
décembre 1917, puis au camp de Châlons (Moumelon) jusqu’à début
février 1918.
Le 26 mars 1918, il est transporté dans l’Oise et, à peine
débarqué, il participe à la 2e bataille de Picardie dans la région
de Roye-sur-Matz jusqu’au 2 avril.
4ème citation à l’ordre de l’armée.
Après un mois de repos dans la Marne, il occupe différents
secteurs dans l’Oise.
Du 25 mai au 12 juillet 1918, il est engagé dans la 3e
bataille de l’Aisne vers Sempigny et Varesnes, puis vers le Mont de Choisy et
enfin vers Tracy-le-Val.
Du 18 au 23 juillet 1918, il est engagé dans la 2ème
bataille de la Marne
vers Longpont et Tigny (attaque du bois du Mausolée, du ravin de la Savières et du parc de
Vierzy).
5ème citation à l’ordre de l’armée.
Après quelques jours de repos à Chelles, il vient tenir le
3 août le secteur de Montmacq.
Le 13 août 1918, il fait mouvement vers le bois Saint-Mard et
du 18 au 31 août 1918
il attaque en direction de l’Oise ; attaque de la montagne des Rosettes,
conquête du four à verre le 20 août, poursuite et réalisation d’une tête de
pont sur la rive gauche de l’Oise au sud de Morlincourt le 22 août.
6ème citation à l’ordre de l’armée.
Après avoir été regroupée en arrière du front, la 38e
DI est retirée du front à partir du 15 septembre 1918 et rejoint l’Alsace, puis, en
novembre, les Vosges.
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