124ème REGIMENT D’INFANTERIE
4ème partie : 1er semestre 1916
voir 28 mai,23 /01,9/04 ;27/04 ;15/05
(Croquis de la position ennemie) 22mai
Cantonnement de repos et déconsigné. Rien à signaler.
Exercices dans les bataillons d’après les programmes établis par les Chefs de Bataillon.
Exercices des escouades de grenadiers de Compagnie.
Travaux de nettoyage – Aménagement du cantonnement.
------ id. ------
de 9h30 à 10h, exercice de stationnement dans une atmosphère de gaz asphyxiants.
------ id. ------
Exercices dans les bataillons et escouades de grenadiers de Compagnie.
Travaux de nettoyage. Aménagement du cantonnement.
Dans la nuit du 6 au 7 janvier, relève du 53ème par le 124ème dans les conditions habituelles : elle se termine à 22h30 sans donner lieu à aucun incident.
Après la relève, les compagnies sont ainsi réparties :
Subdivision Condamy :
2ème Bataillon :
5ème Compagnie :Compagnie de 1ère ligne droite
7ème Compagnie : Compagnie de 1ère ligne gauche
6ème Compagnie : Compagnie de 2ème ligne droite
8ème Compagnie : Compagnie de réserve
Subdivision
Arbre aux Vaches :
3ème Bataillon : 1ère Compagnie
remplaçant la
10ème Cie laissée à Maffrecourt par ordre du Général commandant le C.A. (cas
d’épidémie) :
Compagnie de 1ère ligne droite :12ème Compagnie
Compagnie de 1ère ligne gauche : 11ème Compagnie
Compagnie de soutien : 9ème Compagnie
Compagnie de réserve : Le 1er Bataillon est en réserve.
Il n’est donc composé que de 3 compagnies par suite de l’affectation de la 1ère Compagnie à la subdivision de l’Arbre aux Vaches.
Il détache une compagnie et demie aux ouvrages A et B et une compagnie en réserve à Virginy.
Un blessé par éclat d’obus.
Journée calme.
Entretien et organisation des boyaux et tranchées. Construction d’abris. Aménagement des défenses accessoires.
Artillerie ennemie active dans la subdivision de l’Arbre aux Vaches. Quelques coups de fusil des guetteurs de part et d’autre.
Journée mouvementée à gauche du sous-secteur relativement calme sur son front. Entretien et organisation des boyaux et tranchées. Construction d’abris. Aménagement des défenses accessoires.
Artillerie ennemie active dans la subdivision de l’Arbre aux Vaches. Quelques coups de fusil des guetteurs de part et d’autre.
Relativement calme. Vers 15h15 environ 2 fortes colonnes de fumée noire ont été aperçues sur la gauche du sous-secteur, en même temps que se déclenchait un tir nourri de mousqueterie et de mitrailleuses. Canonnade plus violente que d’habitude sur le sous-secteur. Des obus à gaz lacrymogène sont lancés par les Allemands. L’alerte aux gaz est donnée aussitôt. Vers 19h les bruits de canonnade et de fusillade semblent cesser. Aucune attaque allemande sur notre front.
Continuation des travaux.
Toute la nuit, forte canonnade intermittente vers l’ouest.
Journée agitée, toujours sur notre gauche. Continuation des travaux. Artillerie allemande active.
Artillerie française :
Bombardement des 2èmes lignes ennemies de 5h à 9h
----------------------- d° ---------------------------------- de 15h30 à 17h
Quelques tirs de guetteurs de part et d’autre. Relève intérieure dans la subdivision de l’Arbre aux Vaches.
L’attaque allemande des 9 et 10 s’est produite devant le front de la Division placée à gauche de la 124ème D.I.
Assez calme dans le sous-secteur, agité toujours sur notre gauche.
Artilleries allemande et française actives. Tirs de guetteurs des deux côtés. Continuation des travaux d’organisation du sous-secteur.
Assez calme. Rien à signaler. Même tirs que la veille. Continuation des travaux d’organisation du sous-secteur.
2 blessés par balle.
Arrivée de 290 hommes dont 2 officiers (les sous-lieutenants DIRASSEN et DUPIN)
Assez calme. Rien à signaler. Même tirs que la veille. Continuation des travaux d’organisation.
Vers 17h20 le sous-lieutenant GUIDET blessé par balle à la cuisse. 2 blessés par éclats de grenade.
Dans la nuit du 13 au 14 relève des compagnies de mitrailleuses du sous-secteur.
Assez calme. Rien à signaler.
Mêmes tirs que la veille. Continuation des travaux d’organisation. Le 53ème relève le 124ème dans la nuit du 14 au 15. Relève faite sans incident.
Pendant la période du 7 au 14, le sous-secteur a été modifié dans les conditions suivantes :
La ligne principale de résistance est occupée par les unités qui auparavant étaient dans les tranchées avancées de 1ère ligne, détachant en avant d’elles des postes qui sont installés dans les tranchées avancées de 1ère ligne.
· 1ère escouade à la tranchée Lefêvre pour assurer la liaison avec la 7ème D.I.
· 2ème escouade à chacun des barrages 1 – 2 – 3 – 4
· 3ème escouade à la caponnière de Kosten
· 4ème escouade à l’ouest de la tranchée Kosten pour assurer la liaison avec le sous-secteur de l'ouest.
L’intervalle entre ces petits postes a été rendu impraticable en accumulant dans les parties de tranchées non occupées par des tireurs des défenses accessoires de toute nature ; tous les boyaux d’accès aux petits postes ont été entourés de fil de fer.
Le 124ème R.I. retourne cantonner à Maffrecourt. A l’arrivée au cantonnement : soins d’hygiène et nettoyage des effets.
Cantonnement de repos.
Travaux de nettoyage. Aménagement du cantonnement. Inspection des appareils anti-gaz par les médecins de bataillon.
Travaux de nettoyage. Aménagement du cantonnement. Exercices dans le bataillon.
Travaux de nettoyage. Aménagement du cantonnement. Deux bataillons du régiment (1er et 2ème Bataillons) sont mis à la disposition de la 8ème D.I. pour exécuter des travaux dans le secteur de cette division. Ils quittent le cantonnement de Maffrecourt à 15 heures pour aller bivouaquer :
1er Bataillon au Bois Fer de Lance et au Bois en Demi-lune
2ème Bataillon à la cote 180.
Exercices dans les compagnies du 3ème Bataillon.
Travaux de nettoyage. Aménagement du cantonnement. Les 1er et 2ème Bataillons sont toujours à la disposition de la 8ème D.I. aux mêmes emplacements.
Pertes : 6 blessés par éclats d’obus au 1er Bataillon.
Exercices dans les compagnies du 3ème Bataillon. Travaux de nettoyage. Aménagement du cantonnement. Les 1er et 2ème Bataillons sont toujours détachés à la 8ème D.I.
Exercices dans les compagnies du 3ème Bataillon. Travaux de nettoyage. Aménagement du cantonnement. Les 1er et 2ème Bataillons toujours détachés.
Pertes : le sous-lieutenant DIRASSEN blessé très grièvement par éclats d’obus, mort de ses blessures le 22.
4 blessés par éclats d’obus. 1 tué par éclat d’obus.
Exercices dans les compagnies du 3ème Bataillon. Travaux de nettoyage. Aménagement du cantonnement. Les 1er et 2ème Bataillons toujours détachés.
Le 124ème change de cantonnement de repos. Il quitte Maffrecourt pour aller cantonner à Braux-Sainte-Cohière. Les 1er et 2ème Bataillons sont toujours détachés à la 8ème D.I.
Pertes : 1 blessé par éclats d’obus – 2 tués par éclats d’obus.
Aménagement du cantonnement. Le 2ème Bataillon quitte ses emplacements à 19 heures pour rentrer à Braux où il arrive vers minuit.
Soins d’hygiène. Aménagement du cantonnement. Reconnaissance du sous-secteur de Massiges par les officiers mitrailleurs.
Le 1er Bataillon rentre à son tour et arrive à Braux-Sainte-Cohière vers 4 heures (matin)
Soins d’hygiène. Aménagement du cantonnement. Revue des masques par les médecins de bataillon.
Reconnaissance par le Commandant du 3ème Bataillon et les officiers de ce bataillon des positions à occuper ultérieurement (sous-secteur de Massiges)
Dans la nuit du 26 au 27, relève de la Compagnie de mitrailleuses du 101ème par la Compagnie de mitrailleuses du 124ème.
Soins d’hygiène. Aménagement du cantonnement. Le 3ème Bataillon (Bataillon LEMAIRE) quitte Braux-Sainte-Cohière vers 14h30 pour aller relever le bataillon du 101ème occupant la subdivision de gauche (Mont Têtu) du sous-secteur de Massiges.
La 2ème Compagnie de mitrailleuses de brigade relève la 1ère Compagnie de Brigade en position dans ce même sous-secteur (3 sections en 1ère ligne, 1 en réserve)
Nettoyage du cantonnement.
Les 1er et 2ème Bataillons (de KERGUENNEC et LETONDOT) quittent Braux-Sainte-Cohière vers 14h30 pour aller relever :
· Le 1er Bataillon : le bataillon du 101ème occupant la subdivision de l’Oreille (sous-secteur de Massiges) ;
· Le 2ème Bataillon : Le bataillon du 101ème en réserve à Massiges.
Le 29, après la relève, la situation du 124ème était la suivante :
· 3ème Bataillon : occupant la subdivision du Mont Têtu (qui va de B.30 exclus à B.32bis inclus) :
- Compagnie de gauche : 12ème
- Compagnie de droite : 10ème
- Compagnie de soutien : 11ème
- Compagnie de réserve : 9ème.
· 1er Bataillon : occupant la subdivision de l’Oreille qui va de B.32bis exclus au boyau Ratibar exclus.
- Compagnie de gauche : )
- Compagnie de droite : ) (rien n’est indiqué)
- Compagnie de soutien : )
- Compagnie de réserve : )
· 2ème Bataillon : En réserve à Massiges.
Pendant la journée, quelques tirs d’artillerie de part et d’autre.
Durant la nuit, combat à la grenade en avant de la salpe 20. L’ennemi manifeste une certaine activité en avant du front de la 12ème Compagnie.
Travaux d’amélioration et d’aménagement dans le sous-secteur. Création d’une tranchée reliant B.31, T.31 à la ligne de résistance de la 8ème D.I.
Rien à signaler durant la journée du 30.
Réglage du tir de notre artillerie sur les tranchées ennemies (nouveaux barrages)
Pertes : 1 blessé.
Pendant la nuit, l’ennemi manifeste toujours une certaine activité devant la 12ème. Quelques grenades sont lancées en avant de la sape 20.
Continuation des travaux. La tranchée reliant B.31, T.31 à la ligne de résistance de la 8ème D.I. est terminée.
Des obus de différents calibres sont tombés dans le courant de la journée dans différentes parties du sous-secteur, n’occasionnant ni pertes ni dégâts.
L’artillerie française continue son tir de réglage sur les 1ères lignes allemandes. Dans la nuit, continuation des travaux.
FEVRIER 1916
Situation sans changement.
Quelques obus et minen tombent dans le sous-secteur ; l’artillerie française répond à ces bombardements partiels et de 220 règles son tir sur un endroit suspect devant la 12ème Compagnie.
Continuation des travaux.
Relève de la 3ème Compagnie au Balcon par la 1ère Compagnie.
Rien à signaler.
L’artillerie peu active des deux côtés. Toutefois, l’ennemi ayant lancé quelques obus sur la tranchée du Balcon, un tir de représailles a lieu vers 15h45.
Pertes : 2 blessés.
Aucun événement durant la nuit. Continuation des travaux.
Par ordre du Général commandant la 247ème Brigade, la section de mitrailleuses de la 2ème Compagnie de mitrailleuses de la Brigade est mise à la disposition du Commandant de la subdivision Mont Têtu et s’installe dans la nuit du 2 au 3. Deux sections de la 1ère Compagnie de mitrailleuses de Brigade viennent s’installer en réserve à Massiges.
Journée calme.
L’artillerie se montre peu active des deux côtés. Pendant la nuit, continuation des travaux d’aménagement du secteur.
Pendant la journée, quelques obus ont été tirés sur Massiges, près du P.C. du Chef de Bataillon, ne faisant ni victimes ni dégâts. Notre artillerie répond efficacement à ces tirs.
Rien à signaler dans les subdivisions de l’Oreille et du Mont Têtu. Pendant la nuit, quelques grenades ont été lancées de part et d’autre en avant de la sape 20.
Continuation des travaux.
La Compagnie de mitrailleuses du 101ème relève la Compagnie de mitrailleuses du 124ème – 3 sections en 1ère ligne, 1 section à Massiges.
Des obus de tous calibres sont tombés entre 14h et 16h dans le sous-secteur et à Massiges. Notre artillerie a efficacement répondu à ces bombardements.
Dans la nuit du 5 au 6, relève du 124ème par le 101ème. La 2ème Compagnie de mitrailleuses de Brigade est relevée par la 1ère Compagnie de mitrailleuses de Brigade. Relève faite sans incident.
Pertes : 1 tué – 4 blessés.
Soins d’hygiène. Aménagement du cantonnement de Braux-Sainte-Cohière.
Soins d’hygiène. Aménagement du cantonnement.
Soins d’hygiène. Vaccination anti-paratyphoïdique.
Reconnaissance faite par les officiers supérieurs de l’emplacement à occuper en cas d’alerte.
Soins d’hygiène. Aménagement du cantonnement. Vaccination anti-typhoïdique.
Rien à signaler dans la journée du 10.
Le présent fascicule est arrêté à la date du dix février mil neuf cent seize et à la page 51. Le onze février 1916 Le Chef de Corps Colonel … |
124ème R.I. – Carton 684 – Dossier 16
Journal des Marches et Opérations du 124ème R.I.
Pendant la campagne contre l’Allemagne
Du 11 février 1916 au 29 mai 1916
Par ordre du C.A. le corps est alerté à partir de 13h et se tient prêt à quitter le cantonnement. Rien ne vient modifier sa situation dans la soirée.
Rien à signaler. Relève de la Compagnie de mitrailleuses du 101ème par le 124ème.
Un violent bombardement étant entendu au N. le 124ème est alerté par le C.A. à partir de midi.
Aucun événement ne se produisant dans l’après-midi, la relève du 101ème par le 124ème a lieu à partir de 20 heures.
Après la relève, la situation du 124ème est la suivante :
2ème Bataillon occupant la subdivision du Mont Têtu :
C.2 : 5ème Cie
C.16 : 6ème Cie
Réduit : 7ème Cie
C.3 : 8ème Cie
1er Bataillon occupant la subdivision de l’Oreille :
Panthéon : 1ère Cie
Balcon : 4ème Cie
35 – Abeilles : 3ème Cie
Groupe annulaire : 2ème Cie
3ème Bataillon
en réserve à Massiges.
Rien à signaler. Quelques obus de différents calibres tombent dans le secteur.
La pluie ayant fait ébouler les boyaux et tranchées en de nombreux endroits, les travaux entrepris par les unités consistent surtout à leur remise en état.
Pertes : 2 blessés.
Rien à signaler dans le secteur.
Vers 21h une violente canonnade est entendue sur la gauche du secteur (dans le secteur de la 8ème D.I)
Pendant la nuit, continuation des travaux d’amélioration des tranchées.
Secteur relativement calme. Quelques obus de différents calibres tombent dans différentes parties du sous-secteur.
Dans la nuit, travaux d’amélioration et de réfection des tranchées. Quelques grenades sont lancées par nos p.p. avancés du Mont Têtu, auxquels les Allemands répondent.
Pertes : 1 blessé par schrapnell.
Bombardements habituels de l’ennemi. Des Allemands sont aperçus pendant le jour nettoyant leurs tranchées dans le secteur de la T. au Fanion, la briqueterie et les entonnoirs.
Des terrassements sont observés vers 849.
Combats à la grenade aux p.p. du Mont Têtu pendant la nuit.
Travaux habituels.
Tir combiné du 75 et du 58 sur 842 et 843 vers 15 heures. L’artillerie allemande a répondu en arrosant la subdivision du Mont Têtu avec du 77, 105 et 150.
Des terrassements sont toujours observés vers 849. Durant la nuit combat à la grenade au Mont Têtu. Travaux habituels.
Pertes : 3 blessés.
L’artillerie ennemie s’est montrée active dans la journée du 19, envoyant des obus de tous calibres dans tout le secteur et à Massiges.
Notre artillerie a bombardé 843 et 844 à l’aide de 58 et de 75.
Dans la nuit, lancement de grenades aux p.p. du Mont Têtu.
Continuation des travaux.
Pertes : néant.
Artillerie ennemie peu active dans les subdivisions de l’Oreille et du Mont Têtu.
Une vingtaine d’obus de différents calibres sur Massiges.
Relève de la 1ère Compagnie de mitrailleuses du 124ème par celle du 101ème dans la nuit du 20 au 21.
Grenades lancées aux p.p. du Mont Têtu.
Continuation des travaux.
L’artillerie a montré peu d’activité dans la journée du 21.
Vers 10 heures, une escadrille d’au moins 10 aéroplanes ennemis a traversé nos lignes, direction N-S.
Vers 14 heures une nouvelle escadrille de 22 avions a traversé nos lignes direction N-S.
Vers 19h30 un zeppelin a traversé nos lignes, direction N-S.
Un 2ème zeppelin a été aperçu vers 20 heures
Dans la nuit du 20 au 21, relève du 124ème par le 101ème.
Soins d’hygiène. Aménagement du cantonnement.
----- d° -----
Soins d’hygiène. Vaccination anti-paratyphoïdique.
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Le régiment quitte Braux-Sainte-Cohière pour aller cantonner :
· E.M. et 7ème Bataillon : Maffrecourt
· 1er Bataillon : Valmy
· 2ème Bataillon : Courtémont
Rien à signaler.
Relève du 101ème par le 124ème dans le sous-secteur ouest de Massiges. La relève se fait sans incident. Les unités occupent les emplacements suivants :
3ème Bataillon – Subdivision du Mont Têtu :
C.1 : 9ème Cie
C.2 : 10ème Cie
C.3 : 12ème Cie
Verrue : 11ème Cie
2ème Bataillon – Subdivision de l’Oreille :
O.1 : 6ème Cie
O.3 : 5ème Cie
O.5 : 7ème Cie
M.3 : 8ème Cie
1er Bataillon : à Massiges.
Dans la nuit du 29 au 1er mars notre artillerie a montré une certaine activité.
MARS 1916
Quelques tirs de l’artillerie ennemie dans le sous-secteur, aussi (bien) dans les subdivisions qu’à Massiges.
Pertes : 2 blessés.
Tirs de réglage de notre artillerie, riposte ennemie assez faible du reste.
Pertes : 1 blessé.
Tirs de réglage et exercices de tirs de barrage de notre artillerie. Une centaine d’obus de tous calibres sont tombés dans la subdivision de la Verrue, provoquant des éboulements.
Pertes : néant.
Tirs du 58 sur 741. Tirs de réglage et exercices de tirs de barrage du 44ème.
Quelques gros obus sont tombés dans le sous-secteur.
Pertes : 2 blessés.
Une cinquantaine d’obus de gros calibre sont tombés sur la Verrue.
Tirs de réglage de notre artillerie.
Pertes : néant.
Journée marquée par un bombardement moyen pendant toute la journée dans tout le sous-secteur. Tirs de réglage de notre artillerie. De 16h30 à 18h30 bombardement intense avec obus de tous calibres sur le réduit de la Verrue, aux environs du P.C. de l’Oreille et sur les boyaux. Une action semble engagée dans un des secteurs de gauche.
Pendant cette période notre artillerie a exécuté des tirs sur les principales positions ennemies.
Dans la nuit, bombardement intermittent du sous-secteur (obus de tous calibres)
Combats à la grenade aux p.p. du Mont Têtu.
Pertes : 8 blessés. Sous-lieutenant VILLANOVA (11ème Cie) légèrement blessé (non évacué sur sa demande)
La journée du 7 a été marquée par un bombardement d’une moyenne intensité mais presque continu des subdivisions du Mont Têtu et de l’Oreille.
Les points ayant le plus souffert du bombardement sont : T.35 et T.36, presque complètement éboulées, le réduit de la Verrue, T.31, B.31, T.31bis.
Un coup de main étant tenté sur les positions ennemies par un des régiments de gauche du sous-secteur dans la nuit du 7 au 8, la subdivision du Mont Têtu fut sérieusement bombardée, d’abord de 22h à 23h30 par des obus de gros calibre, puis de 1h à 2h15 par des obus de gros calibre et des torpilles. Le réduit de la Verrue eut particulièrement à souffrir de ces bombardements. Des combats à la grenade se sont livrés autour des p.p. du Mont Têtu.
La relève de la compagnie de mitrailleuses du 124ème par celle du 101ème eut lieu dans la nuit du 7 au 8 sans incident.
Pertes : 2 tués – 6 blessés.
Bombardement méthodique des tranchées et boyaux de la subdivision du Mont Têtu pendant la journée du 8 mars avec des obus de gros calibre. De nombreuses torpilles sont également tombées dans la subdivision.
Bombardement intermittent de l’Oreille.
Dans la nuit du 8 au 9 relève sans incident des bataillons de l’Oreille et de Massiges par 2 bataillons du 101ème. Après leur relève :
- le 1er Bataillon est allé cantonner à 202 ;
- le 2ème Bataillon est allé cantonner à Courtémont.
Pertes : néant.
Dans la nuit du 9 au 10 le 3ème Bataillon du 124ème est relevé par un bataillon du 101ème et vient cantonner à Maffrecourt.
Le 2ème Bataillon cantonné à Courtémont, le 3ème Bataillon, la C.H.R., les 3 compagnies de mitrailleuses cantonnés à Maffrecourt quittent leurs emplacements et viennent cantonner à Braux-Sainte-Cohière. Le mouvement s’effectue à partir de 12 heures.
Aménagement des cantonnements. Soins d’hygiène. Vaccination anti-paratyphoïdique.
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Rien à signaler. Dans la nuit du 15 au 16, relève de la compagnie de mitrailleuses du 101ème par celle du 124ème.
Dans la nuit du 16 au 17, relève des bataillons du 101ème occupant les subdivisions de l’Oreille et de Massiges par les 1er et 2ème Bataillons du 124ème. Le 1er Bataillon va occuper la subdivision de l’Oreille, le 2ème demeure à Massiges. La relève a lieu sans incident.
Quelques tirs d’artillerie de part et d’autre dans le sous-secteur.
Dans la nuit du 17 au 18, relève du bataillon de la subdivision du Mont Têtu par le 3ème Bataillon du 124ème.
Pertes : 1 blessé.
Les deux artilleries ont montré peu d’activité dans cette journée.
Rien à signaler.
Quelques obus et torpilles sont tombés dans la subdivision du Mont Têtu. Aucune activité dans la subdivision de l’Oreille.
Pertes : néant.
De nombreux obus de 150 sont tombés dans la région de l’Entente, ne causant que quelques dégâts matériels.
Pertes : néant.
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Pertes : 1 officier (sous-lieutenant FERARD) blessé.
Journée calme.
Pertes : néant.
Dans cette journée l’artillerie allemande s’est montrée un peu plus active, envoyant de nombreux obus de 150 à l’Est de la subdivision de l’Oreille.
Relève de la 1ère Compagnie de mitrailleuses du 124ème par la 1ère C.M. du 101ème dans la nuit du 23 au 24.
Pertes : 1 blessé.
Journée calme.
Dans la nuit du 24 au 25 mars le bataillon de la subdivision de l’Oreille (Bataillon DE KERGUENNEC) s’étend à droite jusqu’au boyau Eichorn inclus – réduit du Cratère inclus, relevant les unités du 53ème qui occupaient ces emplacements.
La 2ème Compagnie de mitrailleuses du 101ème vient occuper tout entière les emplacements de mitrailleuses du Cratère, relevant la Compagnie de mitrailleuses de la 248ème Brigade occupant ces positions.
Tous ces mouvements de relève se font sans incident.
Pertes : néant.
Dans l’après-midi les Allemands ont, entre 15h20 et 15h45, violemment bombardé la subdivision de l’Oreille avec du 150, principalement aux alentours de l’observatoire d’artillerie de l’Entente. Dégâts matériels.
La subdivision du Mont Têtu fut également soumise à un bombardement assez intense avec obus de tous calibres.
Pertes : 1 tué – 1 blessé.
Dans la nuit du 25 au 26, relève des 1er et 2ème Bataillons du 124ème dans la subdivision de l’Oreille et à Massiges par 2 bataillons du 101ème.
Après la relève, le 1er Bataillon vient cantonner à Maffrecourt, le 2ème à 202.
Dans la nuit du 26 au 27 relève du 3ème Bataillon, subdivision du Mont Têtu, par un bataillon du 101ème. Après la relève, ce bataillon est venu cantonner à Braux-Sainte-Cohière.
Aménagement des cantonnements. Vaccination anti-paratyphoïdique.
Aménagement du cantonnement. Rien à signaler.
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AVRIL 1916
Rien à signaler. Dans la nuit du 1er au 2 la 1ère C.M. du 124ème vient relever la 1ère C.M. du 101ème dans la subdivision du Mont Têtu.
Dans la nuit du 2 au 3, relève des bataillons du 101ème occupant la subdivision du Cratère et Massiges par les 1er et 3ème Bataillons du 124ème, relève de la 1ère Compagnie de mitrailleuses de Brigade par la 2ème Compagnie de mitrailleuses de Brigade.
Après la relève qui s’est faite sans incident, la situation des bataillons du 124ème est celle-ci :
1er Bataillon : Subdivision du Cratère
3ème Bataillon : Massiges.
Pertes : néant.
Journée (mot omis) malgré (pour : « marquée » ?) par un assez violent bombardement de la subdivision du Mont Têtu à l’aide d’engins de tous calibres auquel notre artillerie a répondu avec une égale violence.
Relève du Bataillon du 101ème du Mont Têtu par le 2ème Bataillon du 124ème faite dans la nuit du 3 au 4 sans incident.
Pertes : néant.
Journée calme.
Vers 20 heures un violent bombardement a été entendu à l’Est du secteur.
Pertes : 1 blessé.
Bombardement intense de la Verrue, de l’Entente et du Cratère avec obus de 105 et 150.
Notre artillerie a répondu par des tirs de représailles.
Pertes : 3 blessés.
Des torpilles sont tombées en assez grand nombre dans les subdivisions du Mont Têtu. Quelques 150 dans les deux subdivisions.
A chaque manifestation de l’artillerie, tir de représailles exécuté par le 44ème. RAC
Pertes : 1 sapeur du Génie tué – 1 sapeur du Génie blessé.
Bombardement assez violent de la région Cratère-Entente vers 15 heures.
Dans la nuit du 7 au 8, relève du Bataillon de Massiges par 3 compagnies du 111ème Territorial.
Pertes : néant.
Après sa relève le 3ème Bataillon va occuper le bivouac du bois de la Charmeresse
Les deux artilleries se montrent très actives. Des torpilles sont lancées sur la subdivision du Mont Têtu.
Dans la nuit du 8 au 9 le bataillon du Mont Têtu est relevé par un bataillon du 117ème (16ème Brigade) Le 2ème Bataillon bivouaque à 202. Relève faite sans incident.
Pertes : néant.
Violent bombardement à l’Ouest du sous-secteur entre 17h et 18h
Bombardement du sous-secteur dans l’après-midi.
Relève du Bataillon du Cratère dans la nuit du 9 au 10 par le 111ème T.
Relève faite sans incident.
Le 1er Bataillon va cantonner à Maffrecourt.
Pertes : néant.
Occupation du secteur du Bois d’Hauzy
La 7ème D.I. étant, par ordre de l’Armée, placée en réserve d’armée, les régiments de la 247ème Brigade au repos doivent occuper le secteur compris entre Ville-s/Tourbe à l’Ouest et l’Aisne à gauche.
Le sous-secteur du régiment ou du Bois d’Hauzy a pour
limites :
A l’Est l’Aisne qui le sépare du 10ème C.A.
A l’Ouest une ligne longeant la lisière de l’ouvrage M’ passant entre la tranchée de la Tourbe et la tranchée Rosfelder, longeant la lisière Est de Malmy et passant entre les ouvrages 13 et 14 suivant la nouvelle route de la cote 132.
P.C. :
PN 43
Subdivisions :
Le s/secteur comprend 2 subdivisions dites 42 et de Melzicourt.
Ces deux subdivisions sont séparées par une ligne passant entre les p.p. 6 et 7 et à droite de la pièce de droite de la section de Mitr. de la Sapinière.
PC de la Subdivision 42 (de droite) P.N. 42
PC de la subdivision Melzicourt (de gauche) : lisière N. du Bois d’Hauzy.
Occupation :
Le s/secteur est occupé par 2 Bataillons actifs et 1 Bataillon Territorial.
En 1ère ligne : dans la Subdivision Melzicourt : 4 Cies (2 actives, 2 Territoriales) sous les ordres d’un Chef de Bataillon actif ; 1 Cie de Mitr.
Dans la Subdivision 42 : 4 cies (2 actives, 2 Territoriales) sous les ordres d’un Chef de Bataillon Territorial ; 1 Cie de Mitr. Territoriale.
En 2ème ligne : 2 Cies bivouaquées aux Cases Canadiennes et constituant la réserve de régiment. 1 cie de Mitr.
2 autres Cies sont également bivouaquées aux Cases Canadiennes et constituent une partie de la réserve de Brigade.
( P L A N du
sous-secteur du Bois d’Hauzy)
Au repos à la Neuville : 1 Bataillon du 124 et les éléments de la C.H.R. non employés (constituant une partie de la réserve de C.A.)
Au repos à la Charmeresse : 1 Bataillon Territorial – constitue les éléments d’occupation de la ligne de couverture d’artillerie.
Dans la nuit du 10 au 11 avril :
Le 3ème Bataillon du 124 cantonné à la Charmeresse vient occuper les 1ères lignes du s/secteur du B. d’Hauzy et relever 1 Bataillon du 102ème R.I..
La 9ème occupe les emplacements de la Cie A (Subdiv. Melzicourt)
La 11ème occupe les emplacements de la Cie C (--------d°-----------)
La 10ème occupe les emplacements de la Cie A (Subdiv. 42)
La 12ème occupe les emplacements de la Cie C (------d°-------)
Le 2ème Bataillon bivouaqué à 202 vient occuper le bivouac des Cases Canadiennes et relever 1 Bataillon du 102ème R.I.
La 1ère Cie de Mitrailleuses du 124ème vient s’installer dans la Subdivision Melzicourt.
La 2ème Cie de Mitrailleuses vient s’installer dans la subdivision 42.
Le 1er Bataillon du 124ème cantonné à Maffricourt vient cantonner à la Neuville au Pont.
Les éléments de la CHR ET LA 2ème CMB viennent également cantonner à la Neuville.
Toutes ces relèves et tous ces changements de cantonnements s’effectuent sans incident.
Le Lt-Colonel ct le 124 prend le commandement du secteur dans la matinée du 11 avril..
La journée du 11 avril n’est marquée par aucun incident notable. Installation des Cies dans leur nouveau secteur.
Dans la nuit du 11 au 12 relève du 2ème Bataillon du 104ème T. occupant les secteurs B et D des subdivisions 42 et Melzicourt par le 3ème Bataillon du même régiment. Relève faite sans incident
Journée calme.
Rien à signaler.
Patrouille faite en avant du front : n’a rien signalé d’anormal.
Rien à signaler.
Patrouilles habituelles en avant du front ;
Pertes : 1 blessé.
Aucun changement dans la situation générale du secteur.
Patrouilles habituelles.
Rien à signaler. Quelques obus (sur) la Subdiv. Melzicourt.
Pertes : 1 blessé
Quelques obus sont tombés dans la subdiv. Melzicourt n’occasionnant que des dégâts matériels
Journée calme.
Journée calme.
Quelques obus dans la subdiv. Melzicourt et près du bivouac des Cases Canadiennes.
Dans la nuit du 17 au 18 : relève des 1ère et 2ème C.M. du 124ème par la 2ème C.M.B. et la Cie du 104ème T.
Après leur relève, la 1ère C.M. (du) 124 va bivouaquer aux Cases Canadiennes et la 2ème CM (du) 124 se rend à la Neuville.
Rien de particulier à signaler.
Dans la nuit du 18 au 19 les relèves suivantes :
Le 1er Bataillon relève le 3ème Bataillon en 1ère ligne.
La 1ère Cie occupe les emplacements de la Cie A (Melzicourt)
La 2ème Cie ----------------------- d° ---------------------- C ----- d° ------
La 3ème Cie ----------------------- d° ---------------------- A (42)
La 4ème Cie ----------------------- d° ---------------------- C (42°
Après sa relève le 3ème Bataillon va bivouaquer aux Cases Canadiennes, relevant le 2ème Bataillon qui se rend à la Neuville.
Rien d’anormal à signaler.
Dans la nuit du 19 au 20 relève du 3ème Bataillon du 104ème par le 2ème Bataillon de ce régiment. Relève faite sans incident.
Journée calme.
Quelques obus de 150 sont tombés dans la journée du 20 avril à l’Est de Melzicourt.
Le sous-secteur a subi dans la journée un bombardement assez intense d’obus de tous calibres, auquel notre artillerie a répondu avec une égale violence.
Nuit assez calme.
Pertes : 1 tué – 2 blessés du 104ème T.
Journée calme.
Quelques obus de 150 sont tombés sur Melzicourt vers 16h, tuant 1 homme et en blessant 4.
Pertes : 1 tué – 4 blessés.
Rien de particulier à signaler dans la journée du 23.
Pertes : néant
Journée calme.
Rien à signaler.
Relève ; la situation des mitrailleuses est la suivante :
Subdiv. 42 : 2ème Cie Mitr. (du) 104ème T.
Subdiv. Melzicourt : en 1ère ligne : 2ème C.M. du 124.
Cases Canadiennes : 3ème C.M. (du) 124.
La Neuville : 1ère C.M.(du) 124.
Pertes : 1 tué.
Rien de particulier à ajouter dans la journée du 26.
Grande activité des avions français et ennemis.
Dans la nuit du 26 au 27 relève entre les Bataillons du 124ème faite sans incident.
Le 1er Bataillon est relevé par le 2ème Bataillon. Le 1er Bataillon se rend après sa relève aux Cases Canadiennes où il (remplace ? – mot manquant) le 3ème Bataillon qui se rend à la Neuville.
La répartition des Compagnies du Bataillon de 1ère ligne est la suivante :
La 7ème Cie occupe les emplacements de la Cie A (Melzicourt)
La 5ème Cie -------------------- d° -------------------------- C (----- d° -----)
La 6ème Cie -------------------- d° -------------------------- A (42)
La 8ème Cie -------------------- d° -------------------------- C (42)
Pertes : 1 blessé.
La 124ème Division étant par ordre du Corps d’Armée relevée du
secteur qu’elle occupait par la 7ème Division, le 3ème Bataillon quitte la
Neuville dans la journée du 27 et vient s’installer à Dommartin-la-Planchette.
Dans la nuit du 27 au 28 LE 3ème Bataillon du 104ème T. relève le 2ème Bataillon du même régiment dans les subdivisions 42 et Melzicourt.
Pertes : néant.
Dans la journée la 3ème C.M. installée aux Cases Canadiennes et le 1er Bataillon bivouaqué au même endroit sont relevés par des éléments du 102ème R.I
Après sa relève le 1er Bataillon va cantonner à Braux-Sainte-Cohière et la 3ème C.M. va cantonner à Dommartin-la-Planchette ;
Nuit du 28 au 29 R.A.S.
Le Lt-Colonel quitte le commandement du s/secteur et se rend à Braux-Sainte-Cohière. Le 2ème Bataillon est relevé des premières lignes par un Bataillon du 102ème et va cantonner à Puise.
La 2ème C.M. qui se trouvait en 1ère ligne est également relevée par le 102ème et va cantonner à Puise.
La situation du régiment est la suivante :
1er bataillon E.M. et 1ère C.M Braux-Sainte-Cohière
2ème Bataillon 2ème C.M Puise
3ème Bataillon – 3ème C.M. Dommartin-la-Planchette
Journée employée au nettoyage et à l’aménagement des différents cantonnements.
M A I 1 9 1 6
Exercices de détail. Travaux de propreté.
-------------------------- d° ----------------------------
Rien à signaler. Pertes : 1 blessé par éclat de grenade.
R.A.S.
R.A.S.
-- d° --
-- d° --
Dans la matinée du 8 le 124 quitte ses cantonnements de Braux – Ferme de Puise et Dommartin-la-Planchette pour venir cantonner :
1er Bataillon et 1ère C.M. : Le Chatelier
E.M. et CHR :
2ème Bataillon et 2ème C.M. ) Saint-Mard-sur-le-Mont
3ème Bataillon et 3ème C.M. )
Ces divers mouvements ont été faits en exécution des ordres de la 124ème D.I., mise à dater de ce jour à la disposition de la 2ème Armée.
Continuation des déplacements.
Le 124ème quitte St-Mard et Le Châtelier pour aller cantonner :
E.M. – C.H.R.
1er Bataillon et 1ère C.M. Laheycourt
3ème Bataillon et 3ème C.M. ------d°------
2ème Bataillon et 2ème C.M. Auzécourt
Ce déplacement s’effectue sans incident.
Travaux de propreté et nettoyage des cantonnements. Dans l’après-midi exercice des spécialités (grenadiers signaleurs)
Le 124ème quitte Auzécourt et Laheycourt pour aller cantonner :
E.M. – C.H.R.
1er Bataillon et 1ère C.M. Sommaisne
3ème Bataillon et 3ème C.M. -------d°-------
2ème Bataillon et 2ème C.M Beauzée
Déplacement fait sans incident.
Installation des cantonnements.
Exercice des spécialités : signaleurs grenadiers.
Repos.
Le régiment quitte les cantonnements de Sommaisne et dee Beauzée pour aller cantonner :
E.M. – C.H.R.
3ème Bataillon et 3ème C.M. Senoncourt
1er Bataillon ------d°-------
5ème et 6ème : Vaudelaincourt
7ème et 8ème : Lemmes.
Déplacement effectué sans incident.
Le Régiment se porte en deux colonnes sur Belleray et Belrupt.
1ère colonne : 1er et 2ème Bataillons – C.H.R. et les 3 C.M. - Départ à 7h pour aller cantonner à Belleray.
2ème colonne : 3ème Bataillon – Départ à 16h pour aller cantonner à Belrupt.
A 19h le Ct DE KERGUENNEC (1er Bataillon) , ses 4 Cts de Cie et le Ct de la 1ère Cie de Mitr. Vont faire une reconnaissance en vue de l’occupation d’un secteur.
Dans la soirée du 17, les 1er et 2ème Bataillons avec les 2 1ères Cies de Mitr. vont relever 2 Bataillons et 2 Cies de Mitr. du 42ème.
Bataillon DE KERGUENNEC et 1ère C.M. aux retranchements.
Bataillon LTONDOT et 2ème C.M. au Tunnel situé sur la ligne Verdun-Etain.
Le Ct LEMAIRE, ses Cts de Cie et le Ct de la 3ème C.M. vont faire la reconnaissance en vue de la relève qu’ils doivent faire dan la nuit du 18 au 19.
La relève opérée dans la nuit du 17 au 18 par les 1er et 2ème Bataillons s’est faite sans incident notable ( 1 seul blessé léger à la 1ère C.M.)
Dans la matinée du 18, le Lt-Colonel Ct le 124ème R.I. relève le Commandant du 42ème R.I. au Tunnel de Tavannes (voie ferrée de Verdun à Metz)
Dans la soirée, le Bataillon LEMAIRE monte à son tour dans le Secteur : 9ème, 12ème Cies et 3ème C.M. au Ravin des Abris avec le Chef de Bataillon, les 10ème et 11ème au Tunnel.
Pendant cette relève, Le Cne BERENGER Ct la 12ème Cie est blessé très grièvement par éclats d’obus (bras gauche emporté, main droite broyée, et éclat d’obus en séton au ventre) 1 homme blessé également.
Pertes : capitaine BRENGER
tué, 1 soldat blessé.
La 124ème D.I. en entier occupe le Secteur de Tavannes, 247ème Bde sous-Secteur de l’étang, de la façon suivante :
Zône du Saillant : 101ème.
Zône de la Digue : alternativement par 101ème et 124ème tous les 4 jours.
Zône des Retranchements : 124ème R.I.
Les éléments du 124ème R.I. sont disposés de la façon suivante :
1er Bataillon aux Retranchements avec 1ère C.M. (2ème Cie au Retranchement n° 1 – 3ème Cie = 3 sections aux retranchements n° 2 et 3 et 1 section au retranchement n° 4 – 1ère et 4ème Cies en réserve tranchée Fumin).
2ème Bataillon en entier au Tunnel avec 2ème C.M.
3ème Bataillon : 10ème et 11ème au Tunnel – 9ème, 12ème et 3ème C.M. au ravin des Abris avec le Chef de Bataillon.
La C.H.R. (pionniers, téléphonistes, sapeurs et musiciens) est au
Tunnel.
Les TR et les TC sont établis en bivouac à la Ferme de la Falouse – L’Officier de détails, les cuisines roulantes et les sergents-Majors sont à Belrupt.
A 19 heures, le 2ème Bataillon fournit 300 travailleurs au major du Boyau (Officier pionnier du 124ème, S/Lt DUBRAY) pour l’approft du Boyau de l’Etang. Le travail dure jusqu’à 2h du matin.
A 20h les 10ème et 11ème Cies fournissent 180 hommes de corvée à la Brigade pour transport de matériel du Fort Tavannes et de la Ferme de Bellevue au P.C. Fumin.
Le P.C. Fumin est le P.C. du Chef de Corps Ct la 1ère ligne et le P.C. du Chef de Bataillon Ct les Retranchements.
Les Colonels Ct les 101ème et 124ème alternent tous les 4 jours pour le commandement de la 1ère ligne.
Pertes pour la journée du 19 : 19 blessés.
Dans ce secteur, l’activité de l’artillerie ennemie est très grande, de jour comme de nuit, les communications et le ravitaillement sont difficiles et assez dangereux .
La liaison entre les diverses unités du Corps se fait presque exclusivement au moyen de coureurs.
Aucun changement n’est apporté dans la situation du Régiment.
A partir de 20h le 2ème Bataillon et les 10ème et 11ème Cies fournissent 430 hommes pour transport de matériel et travaux dans le boyau de l’Etang.
Les corvées diverses et les travaux sont rendus très difficiles par suite d’un bombardement presque ininterrompu d’obus lacrymogènes.
Situation sans changement.
Le bombardement est toujours très violent et presque ininterrompu.
En vue d’une action qui doit avoir lieu la nuit prochaine, les 11ème et 10ème Cies quittent le Tunnel vers 20h30 pour se rendre au Ravin des Abris remplacer les 9ème et 12ème poussées plus en avant.
Le 2ème Bataillon fournir 290 hommes de corvée pour transporter du matériel du Fort de Tavannes aux 1ère lignes. Les pionniers sont mis à la disposition du Ct de la 1ère ligne pour faire des boyaux entre la première ligne actuelle et les tranchées conquises s’il y a lieu.
Une escouade de grenadiers de chacune des 10ème et 11ème Cies est mise à la disposition du Ct DE KERGUENNEC chargé de l’opération à exécuter.
Pertes : 6 blessés.
Détails des préparatifs de l’attaque
Mission :
Pendant son séjour dans le Secteur de Tavannes la 14ème D.I. avait projeté d’attaquer une portion des tranchées ennemies situées en avant de R1 et de R2 sur le front R-H2-H1-C.
Dispositif : Une attaque de front (2 Cies)
Une diversion (1 Section)
La 247ème Brigade ayant reçu l’ordre d’exécuter cette opération à la date du 22 mai à 2 heures, le 124ème a reçu les ordres suivants :
Bataillon DE KERGUENNEC : 2 Cies et 1 Section et 2 Sections de Mitr. (1ère C.M.) opèreront ce coup de main de la façon suivante : Les 2 Cies, sous les ordres du Chef de Bataillon partiront à l’attaque accolées, chaque Cie formant 2 vagues de 2 Sections chacune et une section de Mitr. marchant avec la dernière vague de chaque Cie.
Objectifs : Cie de droite (Cie PRADAUD) : Front R-H1 inclus
Cie de gauche (Cie Sévin) : Front H1-C.
Point de départ de l’attaque :
1ère vague :
Retranchement R1 et boyau G-D, les unités se prolongeant autant qu’il est nécessaire vers la droite et vers la gauche, pour se disperser face à leur objectif.
2ème vague :
Cie de droite : Parallèle créée de part et d’autre de la courtine et 40m. en arrière environ du boyau g-d.
Cie de gauche : Boyau conduisant à l’arrière au retranchement R1 dans la partie voisine de ce retranchement.
Attaque de flanc : Une section ((section de grenadiers de la 3ème Cie).
Cette Section attaquera d’ouest en est avec comme objectif le point C. Elle partira de R2 et se disposera dans le fond du ravin de Vaux.
Les 3ème et 4ème Cies (Cie CHARDENOT et Cie DE VAUX) forment la garnison de R1, R2 et R3.
Soutien : Tranchée Fumin, occupée par 2 Cies du 124ème venant des abris (Bataillon LEMAIRE – 9ème et 12ème)
Ces compagnies seront remplacées aux abris par les 10ème et 11ème Cies venant du Tunnel.
Commandement : Lieutenant-Colonel LANUSSE du 101ème R.I. commandant les troupes de 1ère ligne.
Génie : Remplacé par les pionniers des 101ème et 124ème.
Départ des pionniers du 124 : le 21 à 21 heures, sous le commandement du S/Lieutenant DUBRAY.
A 6 heures du matin, le 2ème Bataillon fournit une corvée de 80 hommes sous le commandement du Lieutenant COUPEAU pour transporter du tunnel aux premières lignes des cartouches pour fusil, des cartouches pour mitrailleuse, des grenades et des fusées de divers modèles.
A 9h le 2ème Bataillon fournit un deuxième détachement de porteurs de grenades du fort de Tavannes aux retranchements n° 1 et jusqu’à la tranchée conquise si possible.
Ce détachement, sous le commandement du Sous-Lieutenant NEQUILLE de la 2ème C.M., ne peut dépasser le PC Fumin (à l’exception du Sous-Lieutenant et de 7 hommes).
A cet endroit ordre lui est donné de déposer 100 grenades dans un dépôt de munitions. Pendant l’opération, des obus tombent sur les grenades, les font exploser et blessent ou tuent 33 hommes.
Dans la soirée le 2ème Bataillon fournit les corvées de transport de matériel et d’eau vers les premières lignes.
Exécution de l’attaque
A 2 heures le tir de barrage français se déclenche, les troupes d’assaut s’élancent à l’attaque et les opérations se déroulent à peu près dans l’ordre suivant :
Les petits postes allemands placés au N.E. de d et au N. de g sont enlevés.
La Cie PRADAUD atteint son objectif Ra-H2 ; elle fait environ 30 prisonniers et s’empare d’une mitrailleuse.
Le peloton de droite de la Cié SŽVIN (Cie de gauche), soumis au feu d’une mitrailleuse, se rabat sur la tranchée conquise par la Cie PRADAUD (Ra-H2)
Une section de la Cie SŽVIN (Section DE LAGERIE) pénètre dans Rc vers f ; elle combat à la grenade, cherchant à se joindre à la Cie PRADAUD en passant par R-H2 ; cette section est très serrée par l’ennemi. Une autre section de la Cie SŽVIN (Section PAUTREL) subit de lourdes pertes du feu d’une mitrailleuse ; le Sous-Lieutenant PAUTREL est très grièvement blessé et reste sur le terrain. La Section de grenadiers du S/Lieutenant BRIANT placée vers le fond du ravin de Vaux, face à C1, a son mouvement éventé ; elle pénètre néanmoins en C1 où elle épuise ses grenades. Le Sous-Lieutenant BRIANT est grièvement blessé ainsi que les deux sergents grenadiers de sa section.
(Croquis de la position ennemie)
Les deux sections de mitrailleuses prennent position en R et H2, s’opposant à tout mouvement ennemi en ce point. Il y a eu surprise complète en R-H2 ; le mouvement semble avoir été éventé en R-C1, cette tranchée étant fortement occupée et les assaillants ayant été reçus à coups de grenades et de mitrailleuses. Les grenades emportées par les hommes sont assez vite épuisées ; ils utilisent des grenades allemandes trouvées dans la tranchée. Les fractions entrées dans la tranchée ennemie entre f et C1 subissent de lourdes pertes, mais n’abandonnent pas le terrain conquis.
Les pionniers des 101ème et 124ème, remplaçant le Génie creusent deux boyaux reliant nos premières tranchées avec celles conquises à l’ennemi. Le terrain est très dur ; au lever du jour ces boyaux ont à peine 0,30 m. de profondeur.
Pendant ce travail le Sous/Lieutenant DUBRAY commandant le peloton de pionniers du 124ème tombe mortellement frappé.
Le Commandant DE KERGUENNEC se multiplie pour réapprovisionner ses unités engagées en grenades ; il en fait demander d’urgence au Lieutenant-Colonel du 101ème cdt la 1ère ligne ; il en obtient 400 d’une compagnie voisine du 53ème R.I. et les fait remettre à la Cie PRADAUD.
Le jour commençant à poindre, le ravitaillement de toute nature devient très difficile ; plusieurs hommes sont tués en essayant d’aller jusqu’à la tranchée conquise.
A 9 heures, les Allemands font une première contre-attaque, elle est repoussée.
A 9h30 une section de la 9ème Cie (Adjudant LACOUR) est mise à la disposition du Commandant DE KERGUENNEC qui la place en g-d et qui dispose une mitrailleuse en d pour protéger son flanc droit. A partir de ce moment les Allemands ralentissent leur attaque à la grenade. A 11h50, nouvelle contre-attaque allemande qu’on peut évaluer à plus de deux Cies par les boyaux aboutissant à R et H2.
La Cie PRADAUD résiste avec acharnement ; ayant épuisé ses grenades et débordée de tous côtés, les restes de cette Cie viennent occuper g-d. Une Cie de renfort (10ème Cie BIZET) arrive à R1 vers 13 heures.
A 14h30 une contre-attaque de notre part est tentée avec 2 Cies du 3ème Bataillon pour reprendre la tranchée perdue ; cette contre-attaque ne peut déboucher par manque de grenades.
Le Capitaine PRADAUD est blessé.
Le Lieutenant SEVIN est tué – Le Sous-Lieutenant CRESCINI est tué.
Pertes - Tués : Officiers 3 (*) Troupe 25
Blessés : Officiers 8 (**) Troupe 177
Disparus : Officiers 3(***) Troupe 78
(*) MM. SEVIN,
CRESCINI, DUBRAY, tués
(**) MM. LE BRIS, PRADAUD, CAVADINI, BODIO, BRICOUT,
ESCULIER, GROS, MAGNIN blessés
(***) MM. BRIANT, de
LAGERIE, PAUTRET, disparus.
Dans la nuit du 22 au 23, le Bataillon LEMAIRE relève le Bataillon DE KERGUENNEC à la zone des retranchements : 9ème et 10ème Cies à R1 avec le Chef de Bataillon ; 11ème Cie à R2 et à R3. 12ème Cie en réserve, à la tranchée Fumin.
La 3ème C.M. relève la 1ère C.M.
Le Bataillon DE KERGUENNEC et la 1ère C.M. passent la journée au ravin des Abris et le soir viennent au repos au tunnel.
A partir de 21 heures le Bataillon LŽTONDOT et la 2ème C.M. vont relever un Bataillon et une C.M. du 101ème dans la zone de la Digue et de l’Etang de Vaux. Relève sans incident.
Le 3ème Bataillon passe la journée à la zone des retranchements. Dans la soirée le Lt-Colonel du 124ème relève le Lt-Colonel du 101ème au commandement de la 1ère li gne (Saillant – Digue – Retranchements)
Pertes : Officiers : MM. MONSAINGEON et LESEGRETAIN blessés
Troupe : Tués : 4
Blessés : 12
Disparus : 14
La journée est très mouvementée. Le Secteur subit un bombardement très violent ; toutefois l’ennemi n’attaque pas. Les Allemands envoient des torpilles à gaz suffocant. Les hommes mettent les masques ; plusieurs sont incommodés.
A partir de ce jour les travaux sont répartis de la
façon suivante :
Bataillon du Saillant : Se suffit à lui-même.
Bataillon de la Digue : Chargé du boyau de liaison entre la Digue et R3, boyau R3-boyau de l’Etang entre PC Fumin et le projecteur tranchée Fumin entre boyau de l’Etang et boyau R3.
Bataillon des Retranchements : Tranchées R1-R2-R3 et leurs liaisons entre elles. Boyau R2 – Tranchée Fumin du boyau de l’Etang au boyau R1 – Boyau Fumin à créer.
½ Bataillon du ravin des Abris : Boyau R1 en entier – Corvées de transport de PC Fumin aux unités avancées.
Pertes : Officiers : néant
Troupe : Tués 9
Blessés 22
Disparus néant
Dans la nuit du 24 au 25 relève du Bataillon du Saillant (101ème) par un autre Bataillon du 101ème. En raison d’un cviolent bombardement avec gaz lacrymogènes cette relève ne peut se faire en entier. Deux Cies et la Cie montante réussissent cependant à traverser le ravin du Bazil et à gagner le Saillant. En raison de l’approche du jour, les deux Cies qui n’ont pas suivi sont renvoyées au Tunnel par le Colonel Cdt la 1ère ligne auquel le Capitaine VIVIER du 101ème vient rendre compte de ces incidents vers 1h45 seulement.
Vers 1h une corvée du 101ème apportant des matériaux est fortement éprouvée.
Vers 2h.40 le S/Lt BIZET du 124ème est tué dans la tranchée R1 par un coup de 75 trop court.
Dans la nuit du 24 au 25 également le Bataillon DE KERGUENNEC quitte le tunnel pour aller cantonner à Belrupt.
Matinée calme.
De 15h à 17h bombardement très violent à l’ouest du secteur ( pentes sud de Douaumont – Bois de la Caillette – Fausse Côte) Le boyau de l’Etang est aussi très bombardé.
A 16 heures le Lt-Colonel est informé que le Bataillon du Saillant (Bataillon FRALON du 101ème) et la Cie Nord de la Digue (Cie DUPONT du 124ème) seront relevés la nuit prochaine par 5 Compagnies de la 6ème D.I. Le Colonel donne des ordres.
A 16h30 le Commandant LEMAIRE est blessé d’un éclat d’obus au côté droit de la poitrine, il est évacué sur le fort de Tavannes vers 20h45.
Pertes : Officiers : Cdt LEMAIRE blessé, s/Lt BIZET tué.
Troupe : Tués néant
Blessés 10
Disparus néant
Dans la nuit du 25 au 26, le Bataillon du Saillant (101ème) est relevé par un bataillon du 24ème R.I. et la Cie DUPONT est relevée par une Cie du 28ème.
Le secteur de la Brigade ne comprend plus que la zone des Retranchements sans modification et le bataillon du ravin des Abris détachant une Cie au sud de la Digue avec un peloton aux premières maisons de Vaux (ouest).
Deux bataillons au ravin des Abris et enfin 2 bataillons à Belrupt.
La relève du bataillon du Saillant et de la Cie de la Digue se fait sans incident malgré le bombardement. La section HEQUILLE de la 2ème C.M. n’est pas relevée par une section de la 6ème D.I.
Situation sans changement Bombardement habituel du secteur.
Pendant la nuit du 25 au 26 un coup de 75 trop (court ? mot omis) tombe sur R1 et blesse plusieurs hommes.
Pertes : Officiers : S/Lt VILLESUZANNE intoxiqué par gaz
Troupe : Tués 4
Blessés 11
Disparus néant
Dans la nuit travaux de réfection de tranchées et boyaux. Réception du matériel envoyé de Tavannes et envoi en 1ère ligne.
A 4h30 un coup de 155 français trop court tombe sur la partie est de R1, tue 3 hommes et en blesse 5.
Journée sans incident et sans action d’infanterie.
A 22h le Bataillon FRALON du 101ème vient relever le Bataillon GUŽPET à la zone des Retranchements ; les unités de ce bataillon sont dirigées sur leurs emplacements par les guides du 124ème.
A 21h la Cie CRAMOUSSEL du bataillon LETONDOT relève la Cie GONDON à la Digue.
Réception de matériel apporté de Tavannes, et envoi aux premières lignes.
Pertes : 1 tué, 5 blessés.
La relève de la nuit du 27 au 28 est terminée vers 2 heures sans incident.
Le Bataillon GUŽPET va cantonner à Belrupt où se trouve toujours le bataillon DE KERGUENNEC. Le bataillon LŽTONDOT reste au ravin des Abris.
Vers 11 heures le Colonel du 321 et ses Chefs de Bataillon viennent faire une reconnaissance du secteur.
Journée sans action d’infanterie. L’artillerie très active. Dans la soirée à partir de 20h30, le bataillon LETONDOT est relevé aux abris du ravin et à la Digue par le Bataillon de CASABIANCA du 101ème. Après relève le bataillon LETONDOT rentre au Tunnel moins la 7ème Cie qui reste au ravin des Abris.
La 2ème C.M. est relevée par la 2ème C.M. du 101ème et rentre au Tunnel moins la section BILLEROT qui reste aux Abris.
A partir de 20h envois de grenades à R2 R3 et réception de matériel venant de Tavannes. Pendant la nuit réfection des tranchées et boyaux.
Pertes : 3 tués – 13 blessés.
La relève de la nuit du 28 au 29 s’est passée sans incident. D’une manière générale les relèves sont toujours difficiles par suite du bombardement toujours intense des boyaux à partir de la nuit tombée.
Vers 7 heures le Colonel du 305ème et ses chefs de bataillon viennent reconnaître le secteur. Dans l’après-midi le bombardement est assez violent.
A 14h50, à R1 le 101ème a 3 tués et 26 blessés par des coups de 75 manifestement trop courts.
A 20h le Lt-Colonel LANUSSE du 101ème vient prendre le commandement de la 1ère ligne à partir de demain 6 heures, le Lt-Colonel du 124ème restera avec lui pendant 24 heures. A partir de 21 heures travaux de réfection des tranchées et boyaux, réception de matériel, transport en 1ère ligne.
Le présent fascicule est arrêté à la date du vingt-neuf mai mil neuf cent seize et à la page 42.
Le trente Mai 1916
Le chef de Corps
(cachet du 124ème R.I.
LE COLONEL) X
COTE 26 N – Carton 684
Dossier 17
A 6h le Lt-Colonel LANUSSE du 101ème prend le commandement de la 1ère ligne.
Journée à peu près normale. A 20h violent tir de barrage des deux côtés. Aucune action d’infanterie devant le s/secteur.
A 23h le Lt-Colonel BIROT du 124ème quitte le PC Fumin pour rentrer au Tunnel où en cas d’attaque de l’ennemi il prend le commandement des troupes de la Bde qui y sont cantonnées.
Pertes : 8 blessés.
Le 124ème est au ½ repos – 2 Bataillons à Belrupt et le Bataillon LŽTONDOT au Tunnel où il fournit toutes les corvées de transport de matériaux à P.C. Fumin et les travailleurs des boyaux.
Pertes des 30 et 31 mai : 11 blessés (dont 8 du 30)
J U I N 1 9 1 6
1er Juin 1916 A 9h30 le Bataillon DE KERGUENEC est alerté et envoie la Cie CHARDENOT à la tranchée Fumin à la disposition du Cdt FRALON du 101ème. A 17h cette Cie est envoyée à R1 pour contre-attaquer R2 qui vient d’être enlevé par les Allemands ; elle est remplacée à la T. Fumin par la Cie de VAUX (‘ème)
A 19h la Cie CHARDENOT prononce sa contre-attaque qui ne réussit pas, R2 étant très fortement occupé. A la tombée de la nuit la 2ème Cie occupe la tranchée de Sundgau.
A 8h la Cie DUPONT (6ème) reçoit l’ordre de se porter du Tunnel au ravin des Abris.
A 18h les 5ème et 8ème Cies et la 2ème C.M. sous le commandement du Commandant LŽTONDOT se portent également au ravin des Abris.
Dans la nuit du 1er au 2 la 7ème Cie a creusé une tranchée sur la croupe du bois<Fumin prolongeant vers l’ouest la tranchée Fumin. La 8ème Cie envoie un peloton et 1 S.M. occuper cette croupe.
99
1er Juin 1916
(suite)
À 20h la Cie DUPONT est mise à la disposition du Cdt FRALON à la tranchée Fumin pour tenter une nouvelle contre-attaque sur R2 : cette Cie arrive jusqu’au projecteur, elle ne peut aller plus loin. Elle s’établit dans les trous d’obus et se défend à la grenade. Dans la nuit du 1er au 2 la Cie CRAMOUSSEL est mise à la disposition du Cdt FRALON qui envoie un peloton en soutien de la Cie DUPONT et l’autre peloton va s’établir dans le boyau R1 assurant la liaison avec le retranchement 1.
À 6h le Bataillon GUÉPET est alerté ; il quitte Belrupt à 14h pour se porter en position d’attente sur les pentes ouest du bois des Hospices. À 20h30 le Bataillon, muni de grenades, se porte sur le bois Fumin où il ne peut arriver que le 2 à 4 heures du matin par suite de l’encombrement du boyau de l’Etang.
Pertes : 4 tués, 27 blessés, 3 disparus.
2 Juin 1916
À 9 heures la Cie de Vaux rentre au ravin des Abris moins une section qui reste à la T. Fumin.
À 20h30 la 1ère Cie (50 fusils) va renforcer la T. Fumin .
Le 2, dans la soirée, le Cdt LÉTONDOT vient de sa personne occuper le P.C. des Fontaines ; les 7ème et 8ème Cies sont toujours à la croupe ouest du bois Fumin, 5ème et 6ème sans changement.
À 1h35 (nuit du 2 au 3) le 2ème Bataillon est relevé de ses positions par un bataillon du 52ème R.I. (3ème Bataillon : Cdt MARTIN) ; il reçoit en même temps l’ordre de prononcer une contre-attaque sur R2 avec deux Cies relevées.
Cette opération est exécutée par les 5ème et 6ème sous le commandement du Chef de Bataillon : à 3h, elle est arrêtée immédiatement par l’ennemi qui tient fortement le projecteur ; ces deux Cies subissent des pertes très sensibles surtout en chefs de section.
A 8h du matin, les 11ème, 12ème Cies et deux S.M. de la 3ème C.M. sous le commandement du Capitaine GUÉPET Cdt le 3ème Bataillon quittent le ravin des Abris pour exécuter une contre-attaque sur R2 et R3. Ces Cies sont en place à 9h45 : l’attaque se déclare aussitôt, mais elle est accueillie par un violent feu de mitrailleuses partant du projecteur et, devant les pertes subies ces deux Cies s’arrêtent et restent sur place dans les trous d’obus jusqu’à 21h où elles reçoivent l’ordre de rentrer au ravin des Abris.
La 9ème (Cie de Compiègne) est mise à la disposition du Cdt de CASABIANCA du 101ème pour créer et occuper une tranchée au nord de la batterie S.O. du fort de Vaux.
A midi le Lt-Colonel BIROT Cdt le 124ème R.I. monte à P.C. Fumin relever le Lt-Colonel LANUSSE du 101ème R.I. au commandement de la 1ère ligne.
Pertes :
Officiers : S/Lts JOUBAIRE et MALEN tués,
Capitaine GUÉPET, Lts CLAUDET et COUPEAU , s/Lts MULLER et
POMMERAIS blessés.
Troupe : Tués 28
Blessés 153
Disparus 42
3 Juin 1916
Situation sans changement pour le 1er Bataillon. A 23 heures ce bataillon est relevé et rentre à Belrupt. Le Bataillon LÉTONDOT est toujours dans la même situation, 7ème et 8ème à la croupe N.O. du bois Fumin, 5ème et 6ème devant le projecteur.
A 20h relève de ces deux dernières Cies par la 9ème Cie du 52ème R.I. et à 23h relève générale de tout le Bataillon LÉTONDOT par le 6ème Bataillon du 298ème. Rentrée à Belrupt.
A 21 heures les 10ème, 11ème et 12ème Cies sont mises à leur tour à la disposition du Cdt de CASABIANCA du 101ème (la 10ème est dirigée sur R1). Les trois autres Cies du 3ème Bataillon sont relevées du secteur à partir de 2h (nuit du 3 au 4) et rentrent à Belrupt.
Vers 21h Le Lt-Colonel du 298ème arrive à P.C. Fumin pour relever le Lt-Colonel BIROT qui restera au moins 24h avec lui
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3 Juin 1916
(suite)
En même temps, arrivent les deux Bataillons du 298ème dont l’un (6ème) relève le Bataillon LÉTONDOT et l’autre (5ème) est dirigé sur la batterie N.O. du fort de Vaux d’où, avec deux Cies, il doit prononcer à 2h30 une contre-attaque sur la Corne Nord du fort de Vaux. Par la suite ce Bataillon doit relever le Bataillon de CASABIANCA du 101ème dans la zone de la Batterie.
Pertes :
Officiers : s/Lts BARBIER, QUINTON, TEXIER blessés
Troupe : Tués 26 – Blessés 66 – Disparus 8
Le Régiment, moins la 10ème Cie, est relevé et se reforme à Belrupt ; le Lt-Colonel et les Chefs de Bataillon sont restés pour passer les consignes à leurs successeurs.
La 10ème Cie rentrée à R1 subit deux attaques à 4h et à 17h. ; elle les repousse à la grenade. A 20h30 elle quitte R1 pour rentrer à Belrupt.
La journée du 4 juin a été particulièrement chaude dans le secteur de la 247ème Brigade où le Lt-Colonel du 124ème continue à commander la 1ère ligne. A partir de midi le secteur subit un bombardement d’une rare violence et l’infanterie ennemie attaque vers 16h et 18h Elle réussit à progresser un peu en avant de la tranchée Fumin grâce à l’écrasement que nous font subir les gros canons ennemis.
Toutefois l’ennemi est contenu et repoussé par le 298ème et le 2ème Bataillon du 101ème (Bataillon de CASABIANCA) qui oppose une résistance magnifique malgré ses effectifs
très affaiblis et les privations endurées depuis six jours qu’il occupe les premières lignes.
Pertes : Officiers : Lt COFFIN, S/Lt TRAVELLA, blessés
Troupe : Tués 16 – Blessés 69 – Disparus 25.
En raison des circonstances, le Lt-Colonel BIROT continue à exercer le commandement de la 1ère ligne à P.C. Fumin.
A 14h le Régiment sous le commandement du Cdt LÉTONDOT se porte sur Senoncourt où il arrive à 20 heures.
(Pertes) (Officiers) Blessé : S/Lt TOUPIN
Troupe : 2 tués – 16 blessés.
Dans la nuit du 5 au 6 le Lt-Colonel est définitivement relevé du commandement de la 1ère ligne par le Lt-Colonel du 298ème.
Repos pour le Régiment. Remise en état des armes et du matériel. Travaux de propreté.
Après les affaires auxquelles le Régiment a pris part devant Verdun, du 17 mai au 6 juin inclus, et où il a perdu 33 Officiers et 1094 hommes, l’encadrement est le suivant :
Etat-Major
MM. BIROT Lt-Colonel Cdt le Régiment
BENOIT Lieutenant adjt au Chef de Corps
HAMELIN Capitaine – Officier d’approvisionnement
GIACARDY Médecin Major 2ème Cl. Chef Sce Santé du Corps
PLANÈS Chef de musique
VEILLARD Officier de détails
DEROCHE Officier téléphoniste
1er Bataillon
LE CHAUFF de KERGUENEC Chef de Bataillon Adjudant-Major
THIOLLIER Médecin aide-major de 2ème Cl.
1ère COMPAGNIE
CROSNIER s/Lieut Cdt la Cie
2ème COMPAGNIE
«
«
3ème COMPAGNIE
CHARDENOT Lieut.
Cdt la Cie
4ème COMPAGNIE
de VAUX Capitaine
Cdt la Cie
101
2ème Bataillon
LÈTONDOT Chef de Bataillon Cdt le 2ème Bataillon
ROUSSEL Capitaine Adjudant-Major
de BERNARD Médecin aide-major de 2ème classe
5ème COMPAGNIE
6ème COMPAGNIE
7ème COMPAGNIE
8ème COMPAGNIE
CRAMAUSSEL
Capitaine Cdt la Cie
DUPONT Capitaine
Cdt la Cie
FOUCOIN s/Lieutenant BOUIN sous-Lieut.
Cdt la Cie
GONDON Lieut.
Cdt la Cie
DEGISORS
S/Lieutenant
3ème Bataillon
MATHIS Capitaine Cdt le Bataillon, Adjudant-Major
TREMBLIN Médecin aide-major de 2ème classe
9ème COMPAGNIE
10ème COMPAGNIE
11me COMPAGNIE
12ème COMPAGNIE
de PONT de OMPIEGNE
s/Lieutenant Cdt la Cie
RÈEL s/Lieutenant BRUNET
S/Lieutenant Cdt la Cie
VILLANOVA
Lieutenant. Cdt la Cie
ROUSSEL
S/Lieutenant Cdt la Cie
Mitrailleurs
1ère Cie MITRAILLEUSES
2ème Cie MITRAILLEUSES
3ème Cie MITRAILLEUSES
LEBORGNE
S/Lieutenant. Cdt la Cie
MORTIER s/Lieutenant
MALAISÈ s/Lieutenant. PRÈHU
Lieutenant. Cdt la Cie
BILLEROT s/Lieutenant
NÈQUILLE s/Lieutenant
LE FALHER
Lieutenant Cdt la Cie
JEANPERT s/Lieutenant
DUFOUR s/Lieutenant
7Juin 1916 Repos pour le régiment à Senoncourt.
Situation sans changement.
8Juin 1916 Repos.
Arrivée d’un renfort de 299 hommes et 3 officiers, MM. Les sous-lieutenants MOIRE – FONGOSTIER et THIEBAUT.
9Juin 1916
Repos.
Travaux de propreté, remise en état du matériel.
10 Juin 1916 Le Régiment est toujours au repos à Senoncourt.
11 Juin 1916
Situation sans changement.
12 Juin 1916 A partir de 4h le Régiment se porte de Senoncourt sur Houdainville où il est mis à la disposition du Colonel Cdt le génie du groupement LEBRUN pour organiser la position intermédiaire entre les forts de Tavannes et de Souville.
Le mouvement se fait par demi-compagnie marchant à 300 mètres d’intervalle. Ce mouvement est terminé à 10 heures.
Le soir à partir de 19 heures les 2ème et 3ème Bataillons fournissent chacun 350 travailleurs, avec fusil et cartouchière, sans sac ; ces travailleurs rentrent au cantonnement dans la nuit du 12 au 13 vers 4 heures.
Repos dans la journée.
A partir de 19h les 3 bataillons fournissent chacun environ 350 travailleurs mis à la disposition du génie du groupement LEBRUN dans les mêmes conditions que la nuit précédente.
Repos dans la journée. Le soir à partir de 19 heures les bataillons vont au travail dans les mêmes conditions qu’hier.
Même emploi du temps. Le régiment travaille à la ligne intermédiaire entre les forts de Tavannes et de Souville.
Pertes : 3 blessés.
Repos à Houdainville. Dans la soirée le Régiment est informé qu’il sera transporté le lendemain par autos sur ses cantonnements de grand repos. Pas de travail nuit du 16 au 17 .
Le Régiment se porte d’Houdainville (Meuse) à Rachecourt-sur-Marne et Maizières (Haute-Marne) par convoi automobile.
A cet effet à 7h le Régiment quitte Houdainville pour se porter sur Nixéville par Dugny- Landrécourt Lempire où il doit s’embarquer à 11h L’embarquement n’a lieu qu’à 13h et le 124 arrive dans ses cantonnements vers 23h.
L’Etat-Major, la C.H.R. et le 2ème Bataillon sont cantonnés à Rochecourt, les 1er et 3ème Bataillons sont cantonnés à Maizières.
Les T.R., les T.C. et tous les chevaux et mulets de bât font mouvement par voie de terre ; le soir ces éléments cantonnent à Rambécourt-aux-Pots.
Repos et installation dans les cantonnements. Les T.R. et les T.C. cantonnent à Rupt-aux-Nonains.
Repos complet. A midi arrivée des T.R. et des T.C.
A 9h du matin prise d’armes de la 124ème D.I. pour remise de décorations.
Le Capitaine DUPONT est fait Chevalier de la Légion d’Honneur et les Caporaux TOURTELIER et VACHOT reçoivent la médaille militaire.
A partir d’aujourd’hui reprise de l’instruction dans les Compagnies et Bataillons
Le régiment devant quitter ses cantonnements et être embarqué en chemin de fer, la journée du 22 est employée aux préparatifs de départ.
Dans la nuit du 22 au 23 le régiment est embarqué en 4 trains à la gare de Chevillon pour être dirigé sur Villers Daucourt (Marne).
1er train E.M., C.H.R. et 2ème Bataillon départ le 22 à 11h 45
2ème train 1er Bataillon départ le 23 à 2h
3ème train 3ème Bataillon ------ d° ----- à 6h
4ème train 3 Compagnies de mitrailleuses départ le 23 à 9h.
Le Régiment débarqué en entier à Villers Daucourt va cantonner à Herpont E.M., C.H.R., 1er et 2ème Bataillons et les 3 Compagnies de mitrailleuses, à Herpine 3ème Bataillon.
Transformation des Bataillons de 4 à 3 Compagnies.
A cet effet les 4ème, 8ème et 12ème Compagnies, qui deviennent Compagnies de Dépôt divisionnaires, passent une grande partie de leurs cadres et de leurs hommes aux autres compagnies de leur Bataillon.
Après cette opération l’ordre de bataille du Régiment
est ainsi constitué :
1er Bataillon : 1ère, 2ème, 3ème Compagnies – 1ère Cie de mitrailleuses
2ème Bataillon : 5ème, 6ème, 7ème Compagnies – 2ème Cie de mitrailleuses
3ème Bataillon : 9ème , 10ème, 11ème Compagnies – 3ème Cie de mitrailleuses.
Le Lieutenant GONDON de la 8ème Cie prend le commandement de la 7ème Cie. Le S/Lieutenant DEGISORS passe à la 6ème Cie.
Arrivée d’un renfort de 150 hommes, venant du 9ème Bataillon de 124ème sous le commandement du S/Lieutenant BRUYERE qui est affecté à la 5ème Cie.
Arrivée d’un renfort de 14 hommes, venant du 136ème, comme mitrailleurs.
Dans la soirée le régiment se porte sur :
Braux-Ste-Cohière : E.M., C.H.R., 2ème Bataillon et les trois compagnies de dépôt divisionnaires (4ème, 8ème et 12ème).
Maffrécourt : 1er Bataillon.
Cote 202 : 3ème Bataillon.
Repos dans les cantonnements. Distribution de chaussures et vêtements.
La 124ème D.I. devant relever la 7ème D.I. dans la nuit du 27 au 28, préparation à l’occupation du secteur.
Le matin à partir de 4 heures, reconnaissances par le Chef de Corps, les Chefs de Bataillon, les Commandants de Cie.
A partir de 20h 30, départ du Régiment pour les tranchées dans le secteur de Virginy.
Le 1er Bataillon occupe la Subdivision de Pruneau.
Le 3ème Bataillon occupe la Subdivision Cratère – Arbre aux Vaches.
Le 2ème Bataillon en réserve fournit la 5ème Cie à Pruneau (réduit), la 7ème Cie au réduit de l’Arbre aux Vaches et la 2ème CM à la disposition du Cdt de la Subdivision Cratère – Arbre aux Vaches.
La relève s’opère sans incident dans la nuit du 27 au 28. Elle est terminée à 1h. 45.
Le Secteur de la 247ème Bde est occupé par 2 régiments actifs (124ème et 101ème) alternant par période de 8 jours, et par 2 Bataillons du 111ème Territorial alternant aussi par période de 8 jours : plus 2 S.M. territoriales.
Le Bataillon du 111ème Territorial aux tranchées occupe
:
1 Compagnie : réduit de l’Annulaire
1 ------ d° ---- : -- d° -- du Cratère
1 ------ d° ---- : ouvrage Guerrier
1 ------ d° ---- : à Massiges.
Les cantonnements de repos sont :
1 Bataillon : Braux-Ste-Cohière
1 Bataillon , E.M. et C.H.R. à Maffrécourt
1 Bataillon : Cote 202
Train régimentaire, aux Planches
Journée assez calme.
Entre 16h et 17 heures, concentration de tirs d’artillerie sur le point 461.
D’une manière générale, l’artillerie française est assez active, ce qui provoque la riposte de l’artillerie ennemie.
Nuit sans incident. De 7h 30 à 8h 5 tirs combinés de 75 et de 58 T. sur le front 557-461.
Nuit calme.
Vers 12h et 13h 45 tir du 58 T et du 75 dans la région des entonnoirs.
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