Régiments d'infanterie durant 14/18, N°301 à 373

 

 

Mise à jour : Août 2023

Un régiment en 1914, c’est quoi ?

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C’étaient les régiments de réserve. Ils étaient à 2 bataillons (bataillons n° 5 et 6) au début de la guerre au lieu de 3, voire 4 pour ceux de l'active (bataillons n° 1, 2 et 3). Chacun des bataillons étaient composé de 4 compagnies (n° 17 à 20 et 21 à 24). Progressivement, un 3e bataillon (il prend le N°4) sera ajouté à certains régiments en 1916 (voir 1917) pour aligner ceux-ci sur ceux de l’active ; les autres régiments seront dissous.

 

Les régiments de réserve se rattachaient aux régiments d'active, dont ils reprenaient la numérotation augmentée de 200.

Le régiment de réserve du 51ème RI était ainsi le 251ème RI. Il avait même lieu de recrutement et de garnison, le régiment de réserve est, au départ, commandé par le lieutenant-colonel, commandant en second du régiment actif.

 

 

Mitrailleurs du 350e régiment d’infanterie

 

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Choisissez le N° du régiment recherché :

310 à 320    320 à 330     330 à 340    340 à 350    350 à 360    360 à 373

 

301ème régiment d'infanterie - 301e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Dreux.

Il fait partie de la 107e brigade d’infanterie, 54e division d’infanterie.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, 38 officiers, 182 sous-officiers, 1927 hommes de troupe, 122 chevaux, 38 voitures.

À la 54e D.I. d’août 1914 à sept. 1914, puis à la 12e D.I. d’octobre à juin 1915.

Pas de citation du régiment

1914 Meuse : Ornes (09/08), Bezonvaux, Ville-devant-Chaumont (14/08), Châtillon-sous-les-Côtes, Watronville, Ronvaux (20/08), Gouraincourt, combat de Spincourt (24/08), Billy-sous-Mangiennes, Loison, Maizey, Spada (28/08) puis secteur de Verdun : Esnes, Nixéville (début sept.), Rembercourt

Bataille de la Marne : Rembercourt-aux-Pots (06/09), combat de La Vaux-Marie (07/09) pertes 664 hommes

Érize-la-Petite, Fleury-devant-Douaumont (20/09), Les Éparges (sept.-déc.) : crête des Hures, Trésauvaux, bois de Saint-Rémy, Mouilly

500 hommes de renfort intègrent le 301e RI le 15 septembre, puis 200 hommes le 14 octobre

1915 Les Éparges, tranchée de Calonne, fortin de Saint-Rémy, Saint-Rémy, attaque des Éparges (avril) : bois Haut, éperon 340, crête de Montgirmont, Récourt (09/06)

Durant le mois d’avril, le régiment perd environ 1000 hommes. Les 10 et 14 mai 1100 hommes en renfort intègrent le 301e RI.

Régiment dissous le 12 juin 1915, le 5e bataillon devient le 3e bataillon du 317e RI, le 6e bataillon devient le 3e bataillon du 315e RI.

 

Retrouver un album de 600 photos de Daniel DURAND, soldat dans ce régiment

 

Carnets de guerre de Daniel DURAND, soldat au 301e, 315e et 369e RI.

302ème régiment d'infanterie - 302e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Chartres.

Il fait partie de la 107e brigade d’infanterie, 54e division d’infanterie.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, 39 officiers, 162 sous-officiers, 1928 hommes de troupe, 126 chevaux.

À la 54e D.I. d’août 1914 à sept. 1914, 40e D.I. jusqu’au 15 déc. 67e D.I., puis à la 65e D.I. de juin 1915 à juin 1916.

Pas de citation du régiment

1914 Meuse : Ornes (09/08), Moncourt, Watronville, combat de Gouraincourt (22-24/08), Domremy-la-Canne, bois Martin, Senon, Billy-sous-Mangiennes (25/08), Gremilly, Ambly-sur-Meuse, bois de Cumières (02/09), Forges, Bois de Forges, Rosne (05/09), bataille de la Marne (6-13 sept.) : Beauzée, Rembercourt-aux-Pots (07/09), pertes 400 hommes  Erize-la-Petite puis secteur de Verdun : Fleury-sous-Douaumont (17/09), Ronvaux, Mouilly

Secteurs des Éparges (sept.-déc.) : crête des Hures, Les Éparges, Morgimont, Combres, Champlon 300 hommes intègrent le 302e RI le 15 déc.

 

1915 Lacroix-sur-Meuse, Lamorville, Spada puis secteur des Éparges (fév.-mars), bois des Sapins puis Ambly-sur-Meuse, bois de Lamorville (avril-mai), bois des Mélèzes

Le 14 juin 1915, le soldat WERNER, de la 19ème compagnie, condamné à mort par le conseil de guerre de la 67e DI, est exécuté à Troyon à 4h. du matin en présence de la 19ème compagnie et d’une section de chacune des autres compagnies (JMO du 302e RI)

En juil.-déc. : Martincourt, Rogéville, bois de la Lampe, bois Brûlé (Mamey), Regniéville, ravin de Jolival

 

1916 secteur de Regniéville à Fey-en-Haye, bois de Jolival, bois du Four (janv.-mai).

 

Le régiment est dissout le 1e juin 1916, un bataillon passe au 311e RI, l’autre au 312e RI pour former leur 3e bataillon. Pertes du régiment 1914-1916 : 1671 hommes tués, blessés et disparus. 4417 hommes de renforts sont arrivés au 302e RI

 

Lire les lettres de guerre de Joseph POURRICHOU des 107ème, puis 302ème régiments d’infanterie

 

303ème régiment d'infanterie - 303e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Alençon.

Il fait partie de la 108e brigade d’infanterie, 54e division d’infanterie.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en août 1916, 37 officiers, 130 sous-officiers, 2089 hommes de troupe, 120 chevaux.

À la 54e D.I. d’août 1914 à sept 1914, puis à la 72e D.I. jusqu’en juil. 1915, puis à la 132e D.I. jusqu’en mars 1917, puis à la 97e D.I. jusqu’en janv. 1918.

Une citation du régiment à l’ordre de l’Armée

1914 Gondrecourt, Spincourt (23-25/08), Réchicourt, Herbebois (26/08), Troyon, Gercourt (01/09) 300 hommes hors de combat

Julvécourt, bois de Gironcelles, bois du Four (06-9/09), Nixéville, Blercourt, bois d’Herbebois, Ornes, Chattancourt (29/09), moulin de Raffécourt, bois des Forges, secteur Haudiomont-Manheulles-Pintheville (oct.-déc.)

 

1915 secteur Haudiomont-Manheulles-Pintheville, bois Bouillon Pré, Champlon, Marchéville, Riaville (janv.-sept.), les Éparges (oct.) Pintheville puis Verdun (déc.). Dans la nuit du 12 au 13 octobre, plusieurs explosions de mines font environ 200 victimes, pour la plupart ensevelies (JMO)

 

1916 Meuse : Hennemont, Pintheville, Riaville, Haudiomont (janv.-mars), Rouvrois, Lacroix (avril-juin)

Un bataillon du 364e RI, dissous, intègre le 303e RI qui passe à 3 bataillons

Puis Somme (juil.-fév.) : Herleville, Bois Étoilé, Vermandovillers

Attaque des tranchées de Mercure et de Vulcain, boyau du Vars (du 4 au 09/09), pour la prise de Vermandovillers, 550 hommes hors de combat, dont une partie par l’artillerie française trop courte (06/09) (JMO)

Rouvroy-en-Santerre jusqu’en fév. 1917.

 

1917 Verdun (mars-avril) : Verdun, Rouvrois-sur-Meuse, Maizey, Ambly puis Avocourt, bois d’Avocourt (mai-juil.), cote 304, boyau Blatte, tranchées du Flet, d’Aix et de l’Abeille, Le Crochet (14 au 26 août) durant cette période le régiment perd 696 h.

Champagne (sept.-janv.1918) : Mont-sans-Nom, Aubérive, Le Golfe.

 

Régiment dissout fin janvier 1918, des soldats intègrent les 224e RI (100h.), 11e et 5e Tirailleurs de Marche (200h. chacun), le reste étant disséminé dans plus de 30 régiments différents.

 

Lire le carnet de guerre de Paul DUCHATELLE, sergent au 303e RI

304ème régiment d'infanterie - 304e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Argentan.

Il fait partie de la 107e brigade d’infanterie, 54e division d’infanterie.

Constitution en 1914 : 2 bataillons : 40 officiers, 132 sous-officiers, 1892 hommes de troupe, 120 chevaux.

A la 54e D.I. d’août 1914 à sept. 1914, puis à la 40e D.I., puis à la 65e D.I. de juin 1915 à juin 1916.

Pas de citation du régiment

1914 Meuse (début août): Bezonvaux, Ronvaux puis Étain (22/08) : Spincourt(24-25/08), Billy-sous-Mangiennes, Azannes, Jumelles d’Ornes, Ornes, Eix, Belrupt, Hondainville, Génicourt (27/08), Gercourt, bois, Forges (sept.) puis secteur de Beuzée-Amblaincourt-Seraucourt, signal du Fayel (06/09), combat de Rembercourt et ferme de Vaux-Marie.

800 h. sont hors de combat ; le JMO signale « Les pertes sont considérable (...) le drapeau est sauvé.. »

Marat-la-Grande, ferme d’Anglemont, Erize-la-Grande

Le régiment revient du 14 au 17 sept. sur le champ de bataille de Vaux-Marie et dans les environs immédiats de Courcelles-sur-Aire, où le sol est jonché de cadavres putréfiés, puis Chaumont-sur-Aire, pour y creuser des fosses pour les inhumer (JMO)

Fresnes-en-Woëvre, Champlon, bois des Hures, secteur des Éparges, fort de Troyon (oct.), Lacroix-sur-Meuse, La Gauffrière, Maizey

 

1915 Meuse : Maizey (janv.-mars), Rouvrois-sur-Meuse (mars-juin) puis Limey, bois de Mort-Mare (juil.-déc.)

En nov. les hommes des classes 1893 et 1894 sont versés au 32e Territorial, ceux des classes 1892 et antérieur au 124e Territorial, le 32e RIT fournira 140 hommes des classes les plus jeunes au 304e RI

 

1916 Limey, Manonville, Domèvre, bois de Mort-Mare (janv.-mai)

Début février, certaines tranchées de Limey, furent complètement envahies par les eaux de pluie, de nombreux puisards de 200m3 ont été créés, vidangés par pompes à main (JMO)

 

 

Lire les carnets de guerre de Guillaume GALLIENNE, soldat au 304e régiment d’infanterie.

305ème régiment d'infanterie - 305e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Riom.

Il fait partie de la 126e brigade d’infanterie, 63e division d’infanterie.

Constitution en 1914 : 2 bataillons et 2 sections de Mitrailleuses, puis 3 bataillons en juil.1916 (adjonction d’un bataillon du 292e R.I.)

38 officiers, 177 sous-officiers, 2024 hommes de troupe, 115 chevaux (27 de selles, 73 de trait et le reste de bât)

À la 63e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.

Pas de citation du régiment

1914 région de Vesoul, Vy-lès-Lure

Alsace : Bréchaumont, Burnhaupt-le-Bas, Bernwiller (19/08), Spechbach-le-Haut, Balschwiller, Ballersdorf, Traubach-le-Bas, Belfort

Oise : Broyes, Champagne-sur-Oise (01/09), L’Isle-Adam, Fontenay-en-Parisis, Puiseux (04/09), Bellefontaine, Dammartin (05/09), Brégy

Bataille de la Marne : combats de la ferme Maulny, Vincy-Manœuvre, Puisieux, ferme Manœuvre, Poligny

 

500 hommes hors de combats des 6 au 09/09 :

 « Je me rends aux tranchées ennemies : elles sont sur 3 lignes fort profondes…les corps dans les tranchées sont enchevêtrés les uns sur les autres, Malheureusement bien des français jonchent le terrain.. » (JMO)

 

Villers-Cotterêts (11/09), Soucy, Coeuvres, Laversine, Ambleny, Fontenoy (12/09)

 

Le 13/09 une attaque est lancée vers la cote 140 au nord de Fontenoy à 05h00.

Les soldats sont stoppés assez rapidement et soumis à un feu très violent d’artillerie et de fusillades. Les soldats s’enterrent. Vers 19 h00, nuit noire, toujours soumis à une pluie de balles, une panique générale de plusieurs régiments (216e, 298e, 321e RI) se produit, les soldats s’enfuient vers le sud.

Le général de brigade ne peut empêcher le flot de fuyards de redescendre vers Fontenoy.

Un barrage de Dragons (14e Dragons) a pour mission d’empêcher les fuyards de descendre le plateau. Le lendemain près de 400 hommes du 305eRI manquent à l’appel.

Curieusement, la veille de cette affaire, le 12/09, un prisonnier allemand avait déclaré que 4 régiments allemands sont retranchés sur le plateau ainsi qu’une nombreuse artillerie (JMO du 305e RI et de la 126e BI).

Un autre mouvement de panique se produit le 20 septembre dans le même secteur, juste après une relève du 298e RI.

Ferme de Confrécourt, Vingré, Fontenoy, Port-Fontenoy (jusque la fin de l’année)

Le régiment perd 350 hommes dans les combats de Fontenoy, le 20 sept.

Les pertes sont remplacées par l‘arrivée de 525 territoriaux (97e et 99e RIT)

 

1915 ouest de Soissons (fév.-juin) puis ferme de Quennevières, Moulin-sous-Touvent puis faubourgs de Soissons (juil.-déc.) : Saint-Christophe, Saint-Crépin

1916 faubourgs de Soissons (janv.) puis Berry-au-Bac, Sapigneul (fév.-mai) puis Verdun (juin) : Damloup, Fontaine-Tavannes   Vosges (juil.-sept.) : Blanrupt, Barrenkopf, le Linge puis Verdun (sept.-oct.) : Fontaine Tavannes, Le Chênois, tranchée Christophe, La Montagne fin oct. le régiment fait plus de 200 prisonniers ennemis sud de Saint-Mihiel : Koeur-la-Grande, Bislée

 

1917 sud de Saint-Mihiel (janv.-mars) : Koeur-la-Grande, Bislée, Romainville   Vosges (mai) : Chapelotte, Laveline, Couinches, Saint-Dié (juin). Verdun (juil.-oct.) : Chattancourt, bois Bourrus, Sommedieu, Les Éparges (nov.) puis Verdun (déc.) : Côte du Poivre, Froideterre

 

1918 Le 7 janvier, un refus collectif d’obéissance se produit aux 305 et 216e RI, qui entraîne 2 condamnations à mort le 18 janvier (Guy Pedroncini - Les mutineries de 1917- éditions PUF, p59)

Argonne (janv.-mai) : Four de Paris, Croix Quentin, Marie-Thérèse, Les Meurissons puis Vauquois (juin). Aisne (juil.) : Latilly, Grisolles, combats de  Coincy, La Croix-sur-Ourq, Rocourt, bois de Flache, bois du Mesnil, le Coq Hardi, fermes de Bellefontaine et de Combernon (pertes 660 hommes)

Le régiment est dissous le 13 août 1918. 300 hommes intègrent le 52e RI, 500 le 75e RI, 300 le 102e RI, 500 le 103e RI, 500 le 104e RI et 300 le 140e RI

306ème régiment d’infanterie - 306e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Châlons.

Il fait partie de la 137e brigade d’infanterie, 69e division d’infanterie, 6e région, 4e groupe de réserve.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 le 11 juin 1916.

48 officiers, 173 sous-officiers, 2108 hommes de troupe, 111 chevaux.

À la 69e D.I. d’août 1914 à juin 1916.

1 citation à l’ordre de l’armée

1914 Reims, Sillery, Moncornet, Solre-le-Château (22/08), garde des ponts de la Sambre, est de Maubeuge en Belgique : Montignies, ferme Dansonspenne (100h. hors de combat)

retraite : Saint-Hilaire-sur-Helpes, Prisches, Nouvion (26/08), Renonsart (29/08), Chasseney, Braine, Limé, Fère-en-Tardenois (02/09), ferme des Grèves (Château-Thierry), Artonges, Les Rieux, ferme Charminet, Les Buteaux

Bataille de la Marne : secteur de Villiers-Saint-Georges, ferme Champfay, ferme des Granges (5-6/09), Villouette (07/09), Tréfols, Artonges (09/09), Fossoy, Mézy, Mont-Saint-Père, Beuvardes, Préaux, Courmont (11/09), Arcis-le-Ponsart, Crugny, Branscourt, Trigny (12/09), Guignicourt, La Neuville, Sapigneul, Berry au Bac (15/09)

Près de 300 h. hors de combat du 14 au 23/09

Plateau de Saint-Thierry, Couvres (oct.), combats de Vailly-sur-Aisne, Rouge Maison et de Saint-Précord (fin oct.)

Le drapeau de régiment est sauvé de justesse après les attaques sur Vailly. 1500 hommes sont hors de combat (90 % de disparus) durant ces quelques jours, le régiment ne compte plus que 675 hommes le 1e novembre 1914

Limé, Brenelle, Chassemy (nov.), Presles, Cys-la-Commune (déc.)

 

1915 Aisne : Cys-la-Commune (déc. 14 à fév. 1915), bords de l’Aisne, Maisons-Noires, Presles

 

1916 Verdun : Le Mort-Homme, bois Bouchet, Chattancourt (avril-juin)

Le régiment perd 800 h. dans les combats de fin avril et fin mai au Mort-Homme, la plupart causé par les bombardements. Le 11 juin un 3e bataillon est formé avec des éléments du 251e RI, puis contre-ordre le 16 juin : c’est le 306e RI qui va être dissous et constitué une partie du 251e RI. Dans le JMO, il est spécifié, plusieurs fois, que des blessures ou mutilations volontaires ont été observées.

 

Dissolution du régiment le 15 juin 1916 ; les soldats rejoignent les 251e, 287e et 332e RI pour former leur 3e bataillon.

 

Lire le carnet de guerre de Louis André HERBILLON, lieutenant au 306e régiment d’infanterie

307ème régiment d’infanterie - 307e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Angoulême.

Il fait partie de la 124e brigade d’infanterie, 62e division d’infanterie, 12e région.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction d’un bataillon du 250e R.I.)

2216 officiers, sous-officiers et hommes de troupe, 139 chevaux, 18 mulets.

À la 62e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.

2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte

1914 affecté au camp retranché de Paris (août) Nord : Somain, Brebières, est de Douai (26/08), Montigny, Lallaing, Bertincourt (27/08), Bus puis retraite : Somme : Manancourt, combats de Moislains et du bois des Vaux (28/08)

Le 307e RI y perd 1350 hommes, pour la plupart disparus, ainsi que son lieutenant-colonel

Arras (29/08) puis défense de Pontoise (début sept.) puis Oise : Saint-Soupplets (09/09)

Le régiment reçoit en renfort près de 1000 h. début sept.

Longperrier, Crépy-en-Valois, Bonneuil, Taillefontaine, Jaulzy (ouest de Soissons) (12/09), Autrêches, Moulin-sous-Touvent, ferme du Touvent (14/09), Puisieux (15-18/09), Quennevières, parc d’Offémont, fermes de la Cense, de la Carrière, de la Faloise et de l’Ecafaut (jusqu’au 02/10)

Le 3 oct. le régiment reçoit un renfort de 500 h.

Ouest de Roye (oct.-déc.) : Course à la mer : le Quesnoy-en-Santerre, Rouvroy-en-Santerre, Bouchoir, Le Quesnoy, Folies

 

1915 Somme (toute l’année) : ouest de Roye, Le Quesnoy, Bouchoir, Folies

Fin janvier après de fortes chutes de neiges et la fonte, 40 cm d’eau et de boue remplie toutes les tranchées durant 1 semaine (JMO),

En février 1915, 400 hommes des plus jeunes du 121e régiment d’infanterie territoriale intègrent le 307ème et 308ème RI.

 

1916 Somme (janv.-oct.) : ouest de Roye, Le Quesnoy, Bouchoir

En juin des éléments du 250e RI, dissous, constituent le 3e bataillon du 307e RI. Le 28 juin, une émission de gaz asphyxiants à lieu à partir des tranchées françaises, une patrouille du 307e RI a mission de constater les effets produits par le gaz.

En réponse, l’artillerie allemande envoie 2000 obus sur Le Quesnoy.

Bataille de la Somme (oct.-déc.) : Ablaincourt, tranchée de Gavial, ouvrage du Soupir (nov.), Le Pressoir

Certains éléments du 307e RI sont intoxiqué par du sulfure de cyanogène et bromacétone (15 nov.)

 

1917 Somme, ouest de Roye : Guerbigny, ouvrage de la Marne (janv.-fév.), Erches, Arvillers (mars) puis avec le repli allemand : Royes (13/03), Goyencourt, Rethonvillers, Marché-Allouarde, ferme de Tilloi (19/03), Ham (24/03) Douchy, Fluquières, Roupy puis repos à Dunkerque  Aisne : Chemin Des Dames : Sorny (mai)

Le 307e RI rendent les honneurs au président de la république, R. Poincaré, à Ham le 24 mars

Le 15 mai, à 04h30, un épais brouillard provoqué permet aux Allemands de pénétrer dans les tranchées de 1ères lignes du 5e bataillon. Il s’en suit un combat au corps à corps. Le 5e bataillon contre-attaque et reprends la 1ère ligne. Pertes 80 tués, 174 blessés et disparus

Ravin de Bessy, tranchée du Rossignol, Vauxaillon (juin-juil.), Möy, Alaincourt, Remigny (août-déc.)

 

1918 Ly-Fontaine, Remigny (janv.-mars) puis Marne : Fismes (19/03) puis suite à l’attaque allemande transport à Libermont (Oise) le 23/03 pour soutenir la retraite anglaise, combats de la ferme et de la forêt de l’hôpital (l’artillerie franco-anglaise cause de nombreuses pertes au 307e RI)

25 mars : combats du pont de Libermont, tunnel du canal du Nord, bois du Chapitre, La Panneterie, Ognolles, ferme de l’Abbaye-au-Bois, bois du Glandon

Pertes du 25 mars : environ 300 hommes

Bois de Champien, Amy (26/03), Crapeaumesnil, bois des Loges, bois du Buvier, Le Plessier, La Poste, Conchy-les-Pots, ferme de Canny (27/03), Roye-sur-Matz (27-30/03)

Vosges (20/04-21/07) : Saint-Dié, Launois, Ban-de-Sapt puis Oise (août) : Brécy, Villeneuve-sur-Fère (26/07), ferme Combernon, bois de la Tournelle, bois de la Remise, Villemoyenne, Cayenne (02/08), château des Bruyères

Le 307e RI combat avec le 7e régiment d’infanterie américaine à ses cotés.

Loupeigne, Vaux (02/08), Bruys, Saint-Thibaut (04/08), passage de la Vesle (05/08) en 7 jours le régiment perd 800h. Courlandon, les Épinettes (07/09), Glennes, La Fosse au Diable, Baslieux, la borne Trouée, la Borne Carrée, Bourmont (30/09), Guyencourt (oct.), attaque de la Hunding-Stellung (fin oct.-nov.) : Saint-Quentin-le-Petit, Banogne, ferme de la Croix, Marlemont, Servion, Remilly, Bolmont, Secheval, Montcornet, Arreux (10/11)

308ème régiment d’infanterie - 308e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Bergerac.

Il fait partie de la 124e brigade d’infanterie, 62e division d’infanterie, 12e région

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction d’un bataillon du 250e R.I.) : 34 officiers, 2200 sous-officiers et hommes de troupe.

À la 62e D.I. d’août 1914 à avril 1917, puis à la 81e D.I. jusqu’en janv. 1918.

Aucune citation du régiment

1914 cantonnement à Gonesse (mi-août) puis Arras (26/08), Bapaume, Arleux, Quéant, Lagnicourt, Bertincourt, retraite des 3e et 4e Armées : Bus, Péronne, Moislains, bois de Vaux, Rocquigny, Barastre, Haplincourt, Beugny, Vaux-Vrancourt, Arras (28/08)

Durant cette retraite, le régiment perd 748 officiers, sous-officiers et soldats tués, blessés, disparus ou prisonniers (et 30 chevaux)

Grandullecourt (29/08), Frévent (30/08)     Bataille de la Marne (5 au 13 sept.) : Saint-Soupplets, Monthyon, Saint-Mard, Marival, Mortefontaine, Bitry (13/09), Moulin-sous-Touvent, ferme Touvent, Puisieux, Quennevières, ferme de l’Arbre, cote 111 (fin sept .)

Le régiment reçoit un renfort de près de 600 hommes, début oct.

Somme (oct.-déc.) : secteur de Royes, Le Quesnoy, Bouchoir, Andechy, Erches, Rouvroy-en-Santerre, Le Quesnoy

 

1915 Picardie (toute l’année) : Le Quesnoy, Bouchoir, Maucourt, Andechy

En février 1915, 400 hommes des plus jeunes du 121e régiment d’infanterie territoriale intègrent le 307ème et 308ème RI.

 

1916 début 1916 : Somme : Maucourt, Armancourt, Rouvroy-en-Santerre, le Pressoir, ouvrage Austerlitz et ouvrage Verdun puis Maisoncelle, Oursel (sept.), Ablaincourt (nov.), ferme sans Nom, Soyécourt. Bataille de la Somme : Le Pressoir, Ablaincourt (oct.-déc.), prise d’Ablaincourt (7/11), Jussy

 

1917 Somme (janv.-mai) : secteurs d’Andechy et d’Armancourt

Aisne (juin-déc.) : Vauxaillon, Quincy-Basse puis secteur d’Urvillers et Moy.

 

1918

Le régiment est dissous fin janvier 1918

309ème régiment d’infanterie - 309e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Chaumont.

Il fait partie de la 142e brigade d’infanterie, 71e division d’infanterie, 21e région, défense mobile de la place d’Épinal.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, 37 officiers, 2140 sous-officiers et hommes de troupe, 115 chevaux.

À la 71e D.I. d’août 1914 à juin 1916.

Aucune citation du régiment

1914 Corcieux (18/08), Vosges : col du Bonhomme, Croix-Sainte-Marie, Wisembach, Germaingoutte, Sainte-Blaize, (20-26 août), Arnould, défense d’Épinal (sept.), Viménil, Croix des Faites, Fays (09/09), Rambervillers, Baccarat (08/10), secteur de la Chapelotte

 

1915 Vosges (tout 1915) : secteur de Badonviller, Montreux, La Chapelotte, ferme du Chamois, bois Leconte, bois Banal, Mignéville, ferme de l’Étang, Vaxainville

 

1916 Vosges (jan.-juin) : Vaxainville, Brouville, bois Banal, Mignéville, Merviller, Pierre Percée, Croix Charpentier, La Vierge Clarisse, Ancerviller (mai)

 

Régiment dissout le 1e juin 1916 ; les soldats rejoignent les 217e et 221e RI pour former leur 3e bataillon.

 

 

Titre : 309e régiment d'infanterie - Description : 309e régiment d'infanterie

Théodore CHAVANTON et ses camarades du 309e régiment d'infanterie

310ème régiment d’infanterie - 310e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Dunkerque. Il fait partie de la 102e brigade d’infanterie, 51e division d’infanterie, 1e région, 4e groupe de réserve.

Constitution en 1914 : 2 bataillons. À la 51e D.I. d’août 1914 à juin 1916.

1 citation à l’ordre de la division

1914 Aisne (11 au 17/08) : Landouzy La Ville   Rocroi, Le Gué d’Hossus

Charleroi (21-23 août) : bois des Meulières, Ermeton, Philippeville, Onhaye, Anthée puis retraite par Rieuze, Leuze, Renneval, Gercy (29/08)  puis bataille de Guise : Voulpaix  puis Pierrepont, Thil, Sacy, Vinay, Saudoy, Les Essarts

Bataille de la Marne (6-13 sept.) : Marais de Saint-Gond, Chapton, Lachy, La Villeneuve-lès-Charleville, bois de la Branle, Soisy au Bois, Coligny, Coizard, Morains.

Le 10 sept., pendant un cours moment les soldats hésitent et tournent le dos. Le JMO dit :

« Une batterie ennemie qui arrosent de ses obus les compagnies qui avancent sur le plateau. Celles-ci flottent un instant, dévient et, malgré les efforts de leur chefs, tournent le dos. C’est un échec, mais pas une débandade (…) les compagnies sont reformées sans trop de difficulté »

Il s’agit, en fait d’obus français qui ont tués 60 hommes aux 273e et 310e RI (JMO 132e BI)

fort de La Pompelle (15/09) Vrigny, Trigny, Villers-Franqueux.

 

1915 secteur de Reims (jan.-fév.) : Miette, le Choléra

Champagne : Puisieux (mai), Tranchée du Vampire (mai) puis Somme (juin-juil.) : Hébuterne, Courcelles-au-Bois puis en Picardie (sept.) : Gratibus, Échelle Saint Aubin, Armencourt

Champagne (oct.) : secteur du Bois Sabot, ferme Navarin, bois P6 et P17.

 

1916 Bataille de Verdun (fév.) : bois de la Wavrille, bois des Fosses, cote 321 pertes plus de 1000 h

Régiment dissout en juin 1916 ; les soldats rejoignent les 208e et 273e RI pour former leur 3e bataillon.

 

Suivre le parcours d’un soldat du 310e, Amédée MUYLS, jour par jour, grâce à son carnet de guerre publié sur mon site  >>> ici <<<

311ème régiment d’infanterie - 311e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Antibes.

Il fait partie de la 129e brigade d’infanterie, 65e division d’infanterie, 15e région.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juin 1916.

À la 65e D.I. d’août 1914 à juil. 1918, puis à la 8e D.I. jusqu’en juil.1918.

Aucune citation du régiment

1914 La retraite des 3e et 4e Armées : Beaumont-en-Verdunois (août) et Flabas (sept.). Bataille de la Marne : Amblaincourt (7 sept.), Beauzée-sur-Aire (8 sept.), Deuxnouds (10 sept.). Argonne et Meuse : Côte Sainte-Marie, Cote 297, Menonville.

 

1915 Meuse : Les Éparges (4 avril)   Hauts-de-Meuse : Bois d’Ailly (10 avril)

 

1916 Remenauville, bois Saint-Jacques, Jaillon (jan.-mai)

En juin un bataillon du 302e RI, dissous, constitue le 3e bataillon du 311e RI

Verdun (juin) : Le Mort-Homme  puis juin : tranchée Boivin, Mort Homme, tranchée Cottin (oct.)

 

1917 Argonne est (jan.-sept) : bois de la petite Gruerie

Italie (nov.-mars 18) : Brescia, lac de Garde, Arzignano, Altivole, San-Lorenzo, Cornuda.

 

1918 Somme (mars-mai) : Merville-aux-Bois, bois de l’Arrière-Cour, ferme Anchin, bois de Varinois

Bois le Prêtre, Regniéville (juin-juil.)

 

Dissolution du régiment en juil. 1918.

312ème régiment d’infanterie - 312e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Toulon et Hyères.

Il fait partie de la 129e brigade d’infanterie, 65e division d’infanterie, 15e région.

Constitution en 1914 : 2 bataillons (puis 3 en juin 16 venant du 302e R.I. dissous)

À la 65e D.I. d’août 1914 à janv. 1917.

2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte

1914 La retraite des 3e et 4e Armées : Beaumont en Verdunois et Flabas  (1er sept.). Bataille de la Marne : Amblaincourt (7 sept.), Beauzée-sur-Aire (8 sept.), Deuxnouds (10 sept.). Argonne et Meuse : Côte Sainte-Marie (oct.), cote 297, Menonville, Chauvoncourt (nov.) puis fin 1914.

 

1915 début 1915 au 3 juin : secteur du bois de MalimboisMenonville (secteur de St Mihiel)

En juin un bataillon du 302e RI, dissous, constitue le 3e bataillon du 312e RI

 

1916 Bataille de Verdun : Le Mort-Homme (juin), Tranchée Boivin (juin-juil.), Mort-Homme (juil.-oct.), Tranchée Boivin (sept.) Chattencourt (oct.-janv. 1917)

Dissolution du régiment le 21 janv.1917

 

Suivre un soldat du 312e jour par jour

313ème régiment d’infanterie - 313e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Blois.

Il est à la disposition du 5e corps d'armée.

Constitution en 1914 : 2 bataillons.

À la 9e D.I. de juin 1917 à déc. 1917 (18e brigade)

Aucune citation du régiment

1914 Victoires de Lorraine : combat de Saint-Pancre (22 août), Cierges (2 sept.), Cheppy (3 sept.), Louppy-le-Petit, Vilotte, bois du père Bœuf (4-10 sept.), Varennes, Charpentry (16/09)

Fin septembre, 1000 soldats du 35e régiment d’infanterie territoriale intègrent le 313e RI, suite aux pertes (sources : histo du 35e RIT)

Reprise de l’offensive en Argonne : cote 263 (oct.), Vauquois, La Fille Morte

 

1915 Offensives d'Argonne : Vauquois et cote 263 (fév.) puis en mai - nov. : Haute-Chevauchée, cote 263, cote 285  (juin- juil.), Boureilles, Ravin des Meurissons (jusque sept.)

 

1916 Argonne : La Gruerie, Boureilles, Ravin des Meurissons (jusque sept.). Verdun (oct.-nov.) : Douaumont, ravin du Bazil, boyau de Halle

 

1917 Aisne (janv.) : Berry-au-Bac puis Le Chemin des Dames (avril-mai) : bois des Boches, Juvincourt (oct.-nov.)

 

Dissolution du régiment en déc. 1917.

314ème régiment d’infanterie - 314e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Parthenay.

Il fait partie de la 117e brigade d’infanterie, 59e division d’infanterie, 9e région, 2e groupe de réserve.

Constitution en 1914 : 2 bataillons.

À la 59e D.I. d’août 1914 à avril 1916.

Aucune citation du régiment

1914 Lorraine : Seichamps (16/08), Bezaumont, Sainte-Geneviève, château de Dombasle, forêt de Facq (fin août-sept.), Loisy

Lorraine : Sainte-Geneviève (4-7 sept.), Faulx-Saint-Pierre, puis forêt de Champenoux (sept.), le Pain de Sucre

Un bataillon du 325e RI est adjoint pour quelques jours au 314e RI

Champenoux, nord du Mont d’Amance, La Bouzule, le Rond-Bouteiller, ferme de la Bouzule, secteur de Pont-sur-Seille au signal de Xon (oct.-janv.15)

 

1915 Signal de Xon (janv.-fév.) puis occupation d’un secteur entre Armaucourt et Pont-à-Mousson

 

1916 Verdun (fév.) : faubourg de Verdun, côte de Froideterre, carrières d’Haudremont, ravin de la Mort

 

Dissolution du régiment le 21 avril 1916; les soldats rejoignent les 232e et 325e RI pour former leur 3e bataillon

315ème régiment d’infanterie - 315e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Mamers.

À la disposition du 4e corps d'armée, 9e région.

Constitution en 1914 : 2 bataillons (puis 3 en juin 1915)

À la 7e D.I. de mars 1915 à fév. 1917 (13e BI), puis à la 88e D.I. jusqu’en déc. 1917.

Aucune citation du régiment

1914 Retraite des 3e et 4e Armées: Villers-Le-Rond, Mont Sassay, Dun-sur-Meuse (fin août), Sainte-Menehould, Sommeilles (3 sept.)

Bataille de la Marne (sept.) : Nanteuil-le-Haudouin, Plessis Belleville, Tracy-le-Mont, Puisaleine (16 sept.) Verpillières (23 sept.)

Course à la mer : prise du Quesnoy-en-Santerre (30 oct.-4 nov.), Dancourt, Popincourt (25 nov.)

 

1915 Champagne : Souain (mars à juil.) puis Aubérive (sept.), Ville-sur-Tourbe, Cernay, Valmy (nov. à avril 16)

En juin 1915, un bataillon du 301e RI, dissous, rejoint le 315e RI  

Le 8 octobre 1915, à 11 heures du soir, un Zeppelin a survolé Valmy lançant une douzaine d'obus, un est tombé sur une maison tuant 6 hommes du 315ème et détruisant la maison (source : carnet d’un soldat du 107e RIT, témoin)

 

1916 Champagne : Main de Massiges, Mont Têtu (avril-août)   Verdun : Thiaumont (sept.) puis Douaumont, La Couleuvre, bois Albin (oct.)

 

1917 Vosges (déc.16 à mars 17) : secteur de Badonviller puis Metz (avril) puis Oulchy le Château, épine de Védegrange (juil. à sept.)  Aisne : ferme de Certeaux (nov.-déc.)

Dissolution du régiment le 5 déc. 1917

 

Retrouver un album de 600 photos de Daniel DURAND, soldat dans ce régiment

 

Carnets de guerre de Daniel DURAND, soldat au 301e, 315e et 369e RI.

316ème régiment d’infanterie - 316e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Vannes.

Il fait partie de la 121e brigade d’infanterie, 61e division d’infanterie, 11e région.

La 61e division (219e, 262e, 264e, 265e, 316e, 318e R.I.) est affectée en août 1914 à la défense du camp retranché de Paris.

Constitution en 1914 : 2 bataillons.

À la 61e D.I. d’août 1914 à juin 1916.

Aucune citation du régiment

1914 Stationnement au Bourget et Aulnay/Bois début août) puis retraite des 3e et 4e Armées : Ginchy, Sailly-Saillisel (28 août)

Bataille de la Marne (5 au 13 sept.), l'Ourcq, Villers, Saint Genest, bois de Montrolles, Moulin-sous-Touvent (14 sept.)

 

1915 Oise (toute l’année 1915) : Moulin-sous-Touvent, Ferme d’Ecafaut (5-6 juin)

 

1916 Tracy-le-Val, ferme Quennevières (jan.-fév.)

 

Dissolution du régiment le 15 juin 1916 ; les soldats rejoignent les 264e et 265e RI pour former leur 3e bataillon.

317ème régiment d’infanterie - 317e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Le Mans.

À la disposition du 4e corps d'armée, 11e région.

Constitution en 1914 : 2 bataillons.

À la 8e D.I. de juin 1915 à juil. 1918.

Aucune citation du régiment

1914 Opérations des 3e et 4e Armées : Virton (21-22 août) puis course à la mer (oct.) : Moreval, Amy, Royes, Guerbigny, Andechy, Damery, Le Quesnoy-en-Santerre (jusque déc.)

 

1915 Picardie (juin) : bois Raquette puis Bataille de Champagne (sept.) : St Hilaire, Saint Soupplets puis Tahure (nov.-déc.)

 

1916 Marne (jan.-juil.) : Maisons de Champagne puis Verdun (juil.) : Froideterre, Fleury, Douaumont, PC 119

Champagne (août-oct.) : Butte du Mesnil, St Mihiel (fév.-avril) : Bois d’Ailly

 

1917 Somme : Lihons, Chilly (jan.) puis Marne : Moronvilliers (avril-mai)

 

Dissolution du régiment en juil. 1918.

 

Historique complet du 317e RI

318ème régiment d’infanterie - 318e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Quimper.

Il fait partie de la 122e brigade d’infanterie, 61e division d’infanterie, 11e région.

La 61e division (219e, 262e, 264e, 265e, 316e, 318e R.I.) est affectée en août 1914 à la défense du camp retranché de Paris.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juin 1915.

À la 61e D.I. d’août 1914 à juin 1916.

Aucune citation du régiment

1914 Stationnement au Bourget et Aulnay/Bois début août) puis retraite des 3e et 4e Armées : Ginchy, Sailly-Saillisel (28 août)

Bataille de la Marne (5-13 sept.) : L'Ourcq, Villers, Saint-Genest, bois de Montrolles, Moulin-sous-Touvent (sept.-déc.)

 

1915 Oise (toute l’année 1915) : Moulin-sous-Touvent, ferme d’Ecafaut

 

1916 Tracy-le-Val, ferme Quennevières (jan.-fév.)

 

Régiment dissout en juin 1916 ; les soldats rejoignent les 219e et 262e RI pour former leur 3e bataillon.

319ème régiment d’infanterie - 319e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Lisieux.

Il fait partie de la 105e brigade d’infanterie, 53e division d’infanterie, 3e région, 4e groupe de réserve.

Constitution en 1914 : 2 bataillons puis 3 en août 1916 (adjonction d’un bataillon du 419e R.I.)

À la 53e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.

2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte

1914 début août : en réserve puis bataille de Guise (28-29 août) puis retraite : Vendeuil, La Fère, Moÿ, défense des ponts de l’Aisne : Berthenicourt, Séry-lès-Mézières puis Septvaux, Fresne, Mont St Père, Condé en Brie (3/09), Morsains

Bataille de la Marne (5 au 13 sept.) : Château Thierry (10/09), Berry-au-Bac, cote 91, Sapigneul (14/09)

Marne (oct.) : Sapigneul, cote 91 puis Course à la mer (Somme) oct.-déc. : Bray sur Somme, attaques de Mametz et de la cote 110 (fin déc.) - 600 h hors de combat.

 

Le JMO (journal des marches et opérations) de la 53e division d’infanterie, mentionne, fin décembre :

« Les Allemands sortent des tranchées dans le secteur 110 entre 12 heures et 12 heures 30, en faisant des gestes amicaux et en offrant des cigarettes et des cigares en l’honneur de Noël. »

Le 319e RI était dans le secteur. Les faits sont aussi relatés dans le journal de la brigade :

Voir  >>> ici <<<  (avec carte précise du lieu de fraternisation)

 

1915 Somme (jan.-avril) : secteur est de Mametz puis Artois (mai-juin) : La Targette, Neuville-Saint-Vaast, Le Labyrinthe

Vosges (juil.-août) : La Chipotte, Saint Rémy

Bataille de Champagne (sept.-oct.) : butte de Tahure (26/09) puis Oise : Longpont, Villers-Cotterêts

En mars 1915, 360 hommes des plus jeunes du 121e régiment territorial intègrent le 319e RI. En juin 1915, un bataillon du 301e RI, dissous, rejoint le 319e RI.

 

1916 Oise : ferme d’Ecafaut, Quennevières (janv.-avril)

Bataille de la Somme (juil.) : bois de Soyécourt, Estrées, bois du Satyre, ouest d’Estrées

À l’est de Compiègne (sept.-déc.) : Attichy, Bitry

 

1917 ouest de Royes (jan.-mars), forêt de Coucy, attaque de Moy (avril)

Aisne (août-sept.) : chemin des Dames, est de Braye-en-Laonnois puis bataille de Malmaison (oct.-nov.), plateau de Californie (déc.)

 

1918 Braye-en-Laonnois (janv.-mars) puis Hainvillers, Rollot, nord d’Orvillers, Mont Renaud, Le Plessier, Le Plémont (28 mars - 1er avril)

Nord de Vouziers (oct.-nov.) : cote 153, ferme Macquart, Vandy, croix de Chabela, croix Bohan, Terron (20/10)

Le 319e RI y perd 1/3 de son effectif. En juil. 1918, des soldats du 236e RI dissous, rejoignent le 319e RI

 

Lire le carnet de guerre de Gaston LEGALLET soldat au 319e régiment d’infanterie

 

Lire le carnet de guerre supposé du mitrailleur Pierre Henri LOUAIL des 119e, puis 319e régiments d’infanterie

320ème régiment d’infanterie - 320e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Péronne.

Il fait partie de la 104e brigade d’infanterie, 52e division d’infanterie, 11e corps d'armée, 11e région.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juin 1916 (adjonction d’un bataillon du 347e R.I.)

À la 52e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.

3 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte

1914   Revin, ferme du Malgré-Tout (15/08). Garde des passages de la Meuse (15- 28 août) au nord de Mézières, Boutancourt

Combat d’Ecordal, Alland’Huy, Le Chesnois, Auboncourt (30/08, Ardennes), combat de Mesnil-Annelles (31/08)

Bataille de la Marne (6 – 13 sept.) : Fère Champenoise, Connantre (6 sept.), nord-est d’Allemant, Mont Août (8 et 9 sept.), Condé-sur-Marne, Sept-Saulx

Nord-est de Reims : combat du Linguet, Bétheny (23/08), nord de Reims : Les Cavaliers de Courcy, La Neuvillette, Trois Fontaines (12-19 oct.)

 

1915 nord de Reims (jan.-nov.), Le Linguet (7 janv.), les Cavaliers de Courcy, La Neuvillette, ferme Modelin puis sud-est de Reims : Les Marquises (nov.-fév.15)

 

1916 nord de Reims (fév.-mai) : Bétheny puis Verdun (7 au 13 juin) : bois de Vaux-Chapître, ouest de fort de Vaux, secteur de Thiaumont puis Fleury (24/06)

Alsace (juil.-déc.) : Le Sudelkopf

 

1917 Alsace (jan.-mai) : Le Sudelkopf, nord-est de Thann, Metzeral, Hilsenfirst puis en juil.-août : sud d’Altkirch : Bisel, Largitzen

Verdun : Les Quatre Chemins, Le Chaume bois des Caurières, tranchée de la Goulette (11-25 sept.) puis oct.

Secteur de St Mihiel (oct.-déc.) : bois Mullot

 

1918 Saint Mihiel (jan.-avril) : Lacroix-sur-Meuse, ravin de Hayes, Rouvrois

Verdun (avril-juil.) : Belleville, cote 345, Quatre Chemins, Les Chambrettes

Offensive du Tardenois  au nord de Château Thierry : (21 juil.-8 août) : Bonnes, bois de Bonnes, ferme Les Vallées, ferme de Plaisance, Le Charme, bois du Roi, Le Châtelet, ferme de Génévroye (22/07), Brécy, Coincy, bois de la Tournelle (25/07), ferme de Préau

La Vesle (20 sept.) : Cys-la-Commune (07/10), traversée de l’Aisne à Maizy (10/10), Beaurieux. Craonnelle (12/10)

321ème régiment d’infanterie - 321e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Montluçon.

Il fait partie de la 126e brigade d’infanterie, 63e division d’infanterie, 13e région, 1e groupe de réserve.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction d’un bataillon du 292e R.I.)

À la 63e D.I. d’août 1914 à juin 1916, puis à la 133e Di jusqu’en nov. 1918.

5 citations : 4 à l’ordre de l’armée, 1 citation à l’ordre du corps d’armée, fourragère jaune

1914 Alsace (août) puis bataille de la Marne (sept.) : Puisieux puis Aisne : Ambleny, Fontenoy (13/09), plateau de Nouvron, ferme de Confrécourt (20/09)

 

Le 13/09 une attaque est lancée vers la cote 140 au nord de Fontenoy à 05h00.

Les soldats sont stoppés assez rapidement et soumis à un feu très violent d’artillerie et de fusillades. Les soldats s’enterrent.

Vers 19 h00, nuit noire, toujours soumis à une pluie de balles, une panique générale de plusieurs régiments (216e, 298e, 321e RI) se produit, les soldats s’enfuient vers le sud. Le général de brigade ne peut empêcher le flot de fuyards de redescendre vers Fontenoy. Un barrage de Dragons (14e Dragons) a pour mission d’empêcher les fuyards de descendre le plateau.

Le lendemain près de 400 hommes du 305e RI manquent à l’appel.

Curieusement, la veille de cette affaire, le 12/09, un prisonnier allemand avait déclaré que 4 régiments allemands sont retranchés sur le plateau ainsi qu’une nombreuse artillerie (JMO du 305e RI et de la 126e BI)

 

1915 secteur de Soissons (janv.-mai) puis Quennevières (juin-juil.), Berry au Bac, cote 108 (fin 1915)

 

1916 Bataille de Verdun : Ouest de Douaumont (mars-avril) puis le fort de Vaux (juin), Fleury, Douaumont (oct.), Bezonvaux (déc.)

 

1917 Attaque de l'Aisne (5-8 mai) puis Offensive des Flandres : secteur de la forêt d’Houthulst (juil.-oct.)

 

1918 Somme : Moreuil, Castel (mars-avril) puis Flandres (avril-mai) : Méteren, Bailleul

Picardie : sud de Montdidier (juin-juil.) : Courcelles, Le Tronquoy, Rollot (août), Onvillers, Bus, Beuvraignes (août), Épine de Dallon (sept.-oct.)

322ème régiment d’infanterie - 322e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Rodez.

À la disposition du 16e corps d'armée, 18e région.

Constitution en 1914 : 2 bataillons.

À la 31e D.I. de juin 1915 à août 1916.

Aucune citation du régiment

1914 Vosges : Hymont, Mattaincourt (12/08), Poussay, Battenay (13/08), Bayon (14/08), Rehainviller (15/08), Marainviller (16/08), Desseling (18/07), Bisping (19/08), bois de Muehlwald, combat de Bisping (20/08), bois de la Goutte, 200 h. hors de combat

Languimberg, forêt de Parroy, Haigneville 200 h. hors de combat

Roville, Bayon (23/08), attaque de Méhoncourt et de l’abbaye de Belchamp, Rozelieures, Lamath, combats de la Mortagne, secteur de Gerbéviller (fin août)

 

1915 Bataille de Champagne : Beauséjour, Tahure, Souain (sept.)

 

1916 Verdun : Thiaumont (juin), Bras-sur-Meuse (août)

 

Dissolution du régiment en août 1916.

 

Carnets de guerre d’Ernest OLIVIé, des 122e, 322e et 96e RI

 

323ème régiment d’infanterie - 323e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est La Rochelle.

Il fait partie de la 135e brigade d’infanterie, 68e division d’infanterie.

Constitution en 1914 : 2 bataillons.

À la 68e D.I. d’août 1914 à juin 1916.

Aucune citation du régiment

1914 Buissoncourt (15/08) Viviers, ferme Bellevue (20/08) Lorraine (21- 4 sept.) : Pulnoy, Agincourt, Amance, ferme de la Fourasse, forêt de Champenoux

Lorraine : Ferme de la Fourasse (7 et 8 sept.) forêt de Champenoux (nov.-déc.) : Lenoncourt, Haraucourt

 

1915 secteur de Toul (janv.-mars) : Flirey, Jupy, Seicheprey puis secteur de Nancy (avril-oct.) : Moulins, Brin, Fleur-Fontaine, ferme de Quérignu, Armancourt, combats de Manhoué (12/10) puis Brin, Fleur Fontaine, four à Chaux, baraques de l’Arboretum, Marquinière (fin 1915)

 

1916 Bataille de Verdun (fév. à mars) : Moulainville, Bois Chanas, ouvrage d’Eix puis ravin de Belrupt, (mars), La Chiffour, Vaux, tunnel de Tavannes, Moulainville, batterie d’Eix, fontaine de Tavannes (mai)

Régiment dissout en juin 1916 ; les soldats rejoignent les 206e et 234e RI pour former leur 3e bataillon.

324ème régiment d’infanterie - 324e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Laval.

Il fait partie de la 108e brigade d’infanterie, 54e division d’infanterie.

Constitution en 1914 : 2 bataillons puis 3 en fév. 1917 (adjonction d’un bataillon du 362e R.I.)

À la 54e D.I. en août 1914, puis à la 72e D.I. jusqu’en juil. 1918.

1 citation à l’ordre de l’armée

1914 Bonzée, Châtillon-sous-les-Côtes (17/08), Ronvaux, combat de Spincourt, le Carillon, le Blossier, pentes du bois de Rachoux (25/08) pertes cette journée : 400h. Repli sur Vaudoncourt

La retraite : Villers-sur-Meuse, Troyon, Ambly-sur-Meuse puis Esnes, combat de Gercourt, cote 281 (01/09)

Woëvre : Ville-sur-Couzances (7 sept.), Julvécourt puis secteur de Verdun : combats de Forges, bois des Corbeaux, Cumières, côte de l’Oie (oct.), bois de la Wavrille, cote 329 et bois de Ville (nov.-déc.)

 

1915 Verdun (janv.-mars) : bois de Ville

Du 30 mars au 27 juillet, eut lieu une réorganisation des avant-postes et le 324e, par amalgame avec les 47e et 95e d'infanterie territoriale, forma une brigade dite « Brigade de marche de la 72e division d'infanterie ».

Elle comptait 5 bataillons mixtes (A, B, C, D, E) composés chacun d'unités de réserve et de territoriale

Les Chambrettes, Beaumont, moulin d’Ornes (mars-juil.), l’Herbebois, Louvemont (août-sept.) puis les Eparges (sept.-déc.) : Point X, Ravin de la Mort

 

1916 Verdun (janv.-fév.) : secteur de Béthincourt-Forges

Verdun (fév.) : Bras-sur-Meuse, bois d’Haumont et bois des Caures, Samogneux

Bataille de la Somme (juil.) : fortin de Biache, Biaches, le bois Blaise, bois de l’Epée, ferme Sormont, ferme de Monacu puis en août-nov. : Bus, Beuvraignes puis en déc.-janv. : Ablaincourt, Le Pressoir

 

1917 Verdun (janv.-mai) puis Marne (mai-juin) : Mont Haut, La Cage à Poules, la Fosse Froide puis le Casque, le Téton (juil.) puis en août : Main de Massiges, secteur Beauséjour, la Courtine

Marne : le Casque, La Cage à Poule (oct.-nov.), Ville-sur-Tourbe, quartier du Désert et du Cratère (déc.)

 

1918 Champagne (déc.17-fév.) : Suippes, secteur Jacques et Sablesse (fév.-mars)

Oise (juin) : est de Noyon, combats de la Bernardie et de Ville, carrières de Ville (8-9/06), bois des Carrières, Mont Conseil, Le Hamel, Ribécourt, franchissement de l’Oise pertes 1200 h.

 

Dissolution du régiment en juil. 1918, suite aux pertes terribles, une partie des soldats partent au 164e et au 365e RI.

325ème régiment d’infanterie - 325e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Poitiers.

Il fait partie de la 117e brigade d’infanterie, 59e division d’infanterie, 9e région, 2e groupe de réserve.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en mai 1916 (adjonction d’un bataillon du 314e R.I.)

À la 59e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.

Aucune citation du régiment

1914 Nancy, Velaine sous Amance (16/08), Manoncourt (18/08) puis Lorraine : Nomeny, Pont de Clémery, ferme Laborde (20 août), Sainte-Geneviève, Forêt de Champenoux (fin août-début sept)

Un bataillon du 325e RI est adjoint pour quelques jours au 314e RI

Champenoux, nord du Mont d’Amance, secteur de Pont-sur-Seille-signal de Xon (oct.-janv. 15)

 

1915 Secteur est de Pont à Mousson : signal de Xon, Norroy, ferme de Voivrotte (mi-fév.)

 

1916 travaux de défense de la Place de Verdun (fév.-avril) puis nord-est de Nancy : Athienville (avril-mai) et Champenoux (juin-sept.)

 

1917 Verdun (janv.) : Les Chambrettes puis en fév. : Ambly, bois des Chevaliers

Agincourt (mars) puis Champagne : Juvigny, Villers-Marmery (mai) puis nord-est de Nancy (août-oct.) : Les Jumelles ; Arracourt, Athienville, Valhey   Domjevin (fin 1917)

 

1918 Domjevin (début 1918) puis Somme (avril) : Mailly-Raineval, Ferme de Sébastopol (4e et 5e bat.), bois de Mongival (6e bat.)

Verdun (mai-août) : Moulainville puis Aisne (août-sept.) : Chavigny, Tartiers, Juvigny, moulin de Vaux

326ème régiment d’infanterie - 326e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Brive.

Il est réserve d’infanterie du 12e corps d’armée. Puis en juin 1915, il passe à la 24e D.I. jusque juin 1916.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, 37 officiers, sous-officiers, 2067 hommes, 112 chevaux.

Pas de citations du régiment

1914 Romagne-sous-Montfaucon (15/08), Laneuville-sur-Meuse, Blagny (21/08),

5e bat. : Mouilly, Linay, Blagny (22/08)

6e bat. : Florenville, Chiny, Izel, ferme Grifaumont (24/08), ferme Way, cote 253 (24/08), Voncq (27/08) perte 221 h.

Vrizy, Voncq (31/08)

Durant le combat de Voncq, 2 officiers, debout malgré la fusillade, revolver au poing, maintiennent à leur place de combat quelques réservistes qui ont pris peur. Perte 99 hommes

Machault, Somme-Py, Saint-Hilaire-le-Grand (03/09), Saint-Etienne-au-Temple, Châlons-sur-Marne, Trois-Chaussée-sur-Marne (5/09),

Bataille de la Marne (5 au 13 sept.) : Châtelraould, combats du Mont Moret, de la cote 158 (7-10/09), sud de Vitry-Le-François

Pertes 557 hommes (et 6 mulets !)

Troisy-sur-Marne, Bussy-le-Repos, Saint-Mard, Somme-Tourbe, Herpont, Suippes (18/09), Jonchery, Saint-Hilaire-le-Grand, , ferme de Moscou, Mourmelon-le-Grand, secteur de Baconnes (oct.-déc.)

200 hommes passent au 126e RI, ils sont remplacés par des territoriaux

 

1915 Marne : secteur de Baconnes, ferme de Moscou, bois Carré (oct.-déc.)

Woëvre (avril-mai) : Remenauville, Regniéville, Fey-en-Haye moulin Saint Jacques, bois de la Chambrotte, bois de Jolival, fond des Quatre-Vaux

Artois (juil. à mars 1916) : Écurie, Neuville-Saint-Vaast (août), Neuville-Saint-Vaast, attaque du Moulin-Rouge (sept.), Roclincourt, Vert-Halo (oct.) puis ferme de la Folie, Neuville-Saint-Vaast (nov.-déc.)

 

1916 Neuville-Saint-Vaast, défense de Neuville (janv.-mars)

Bataille de Verdun (avril-juin) : bois d’Haudromont, fort de Froideterre, fort de Saint-Michel, ravin de la Dame, tranchées d’Ypres, tranchées des Sapeurs puis citadelle de Verdun (mai), secteur entre le fort de Froideterre et le fort de Saint-Michel

Dissolution du régiment le 20 juin 1916. 77 hommes passent au 126e RI et 1400 hommes environ intègrent le 300e RI

327ème régiment d’infanterie - 327e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Valenciennes.

Il fait partie de la 101e brigade d’infanterie, 51e division d’infanterie, 1e région, 4e groupe de réserve.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction d’un bataillon du 259e R.I.)

À la 51e D.I. d’août 1914 à nov. 1916, puis à la 162e D.I. jusqu’en nov. 1918.

Pas de citations du régiment

1914 Vers Charleroi : Onhaye – bataille de la ferme de Lenne (Belgique)

Opérations de l'aile gauche : Voulpaix puis retraite : Chivres, Merfy, Courtagnon, Villevenard, Barbonne-Fayel.

Le 7 septembre, 7 hommes du 327e régiment d’infanterie sont fusillés près de Verdey (51). Émile SIVIARD y assiste et le raconte dans son carnet :

« Ma compagnie fournit le peloton d’exécution (2e section commandée par adjt TERRASSE). Rangés au pied d’une meule les malheureux attendent. Le sabre de l’adjt s’abat ; un crépitement »…voir la suite.

 

Bataille de la Marne (6-13 sept.) : Marais de Saint Gond, ferme de l’Épée, Les Culots, ferme Chapton, Soizy-aux-Bois

Offensive en Champagne : Perthes-lès-Hurlus (déc.)

 

1915 Artois : Hébuterne, Serre (juin) puis bataille de Champagne : Souain (sept.), Somme-Py

 

1916 Bataille de Verdun : Beaumont, Bezonvaux puis bataille de la Somme : Vermandovillers, Bois Étoilé

 

1917 Offensive du 16 avril : Plateau de Vauclerc puis offensive des Flandres : Bixschoote (août)

 

1918 Le Mesnil Saint Georges (mars), Bataille de l'Aisne (juin-juil.), Nouvron, Vingré, Villiers-la-Fosse (août-sept.)

 

Lire le carnet de guerre d’Émile SIVIARD, sergent au 327e régiment d’infanterie.

328ème régiment d’infanterie - 328e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Abbeville.

À la disposition du 2e corps d'armée.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil.1915 (adjonction du bataillon de marche du 99e R.I.)

À la 4e D.I. de juin 1915 à oct. 1917, puis à la 52e D.I. jusqu’en nov. 1918.

3 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte

1914 Dun-sur-Meuse   bataille de Charleroi : en réserve à Virton. Retraite vers la Marne. Bataille de la Marne : ferme des Petites-Perthes, ferme des Méandres, Saint-Chéron (9-11 sept.), secteur de Vienne-la-Ville, bois d’Hauzy, ferme de Melzicourt (20/09)

Argonne (oct.-déc.) : Le Four de Paris, Saint Hubert, La Harazée, bois de la Gruerie

 

1915 Offensives d'Argonne (janv.-juin) : Marie Thérèse, Fontaine-Madame, la Sapinière

Les Éparges (juin-juil.) : le Bois-Haut, tranchée de Calonne

Bataille de Champagne : Tahure (30-31 oct.) le 328e y perd plus de 65 % de son effectif, cote 193 (nov.)

 

1916 secteur de Saint-Mihiel et de Chauvoncourt (janv.-fév.)

Bataille de Verdun (avril) : bois de Vaux-Chapître, Fleury, Douaumont

La Somme (sept.) : Berny-en-Santerre, Chaulnes, tranchées du Regret et de Hures, le 328e y perd un millier d’hommes

Belloy-en-Santerre, Chaulnes (nov.-déc.)

1917 Lorraine (janv.-mars) puis Aisne : secteur de Berry-au-Bac, Sapigneul (avril), Cormicy (mai) puis Verdun (juil.-oct.) : bois d’Avocourt, cote 304,  les pertes sont « graves »

Secteur de Saint-Mihiel (oct.-déc.) : Han-sur-Meuse, Bislée, Les Paroches

 

1918 Saint-Mihiel (janv.-mai) : Chauvoncourt, Rouvrois, bois Bouchot

En mars-avril le régiment entraîne les troupes américaines à Spada

Verdun (mai) : secteur Vacherauville-Beaumont

Sud-ouest de Soissons (juil.) : bois du Châtelet, Brécy, cote 200, bois de la Tournelle (26/07), Villers-sur-Fère, canal de l’Aisne, Oeuilly (10/10), Pargnan, Cuissy-et-Geny, Paissy, Vassogne, prise de la ferme Hurtebise et de Vauclair (12/10), Bouconville, château de la Bove, Sainte-Croix, Aubigny-en-Laonnois, la Maison-Bleue, Sissonne (14/10)

Ferme de Montigny la Cour (05/11), Renneville, Fraillicourt, Wadimont (06/11), Vaux-lès-Rubigny, combats des Héneaux et de Liart

329ème régiment d’infanterie - 329e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Le Havre.

Il fait partie de la 106e brigade d’infanterie, 53e division d’infanterie, 3e région, 4e groupe de réserve.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en août 1916 (adjonction du 2ème bataillon du 420e R.I.)

À la 53e D.I. d’août 1914 à août 1916, puis à la 158e D.I. jusqu’en nov. 1917, puis à la 9e D.I. jusqu’en nov. 1918.

5 citations : 4 à l’ordre de l’armée, 1 citation à l’ordre du corps d’armée, fourragère jaune

1914 Aisne (août) : Froidestrées, Lerzy   Nord : Jeumont (21/08), Marbaix (28/08)       la bataille de Guise (28-29 août) : Ribemont, ferme de la Jonqueuse

La Marne (sept.) : Montmirail, Morsains, Montceaux-lès-Provins, Villiers Saint-Georges (7/09), ferme Bouy (8/09), Montlevon, Coulonges (11/09)

Aisne (fin sept.-oct.) : Sapigneul, cote 91, combats de la ferme du Choléra et de Berry au Bac

Somme (oct.-déc.) : Maricourt, Vaux, Éclusier, Suzanne, sucrerie de Dompierre, Fay (28/11)

Le JMO (Journal des Marches et Opérations) de la 53e division d’infanterie, mentionne, fin décembre :

« Les Allemands sortent des tranchées dans le secteur 110 entre 12 heures et 12 heures 30, en faisant des gestes amicaux et en offrant des cigarettes et des cigares en l’honneur de Noël. »

Le 329e RI était dans le secteur, voir  >>> ici <<<  (avec carte précise du lieu de fraternisation)

 

1915 Somme (jan.-avril) : Carnoy puis Offensive d’Artois : Neuville-Saint-Vaast, Le Labyrinthe  (mai- juin) puis Vosges (juil.-août)

Bataille de Champagne (sept.) : nord de Perthes-lès-Hurlus, butte de Tahure puis Aisne (déc.) : plateau de Nouvron

 

1916 Puisaleine, Tracy le Mont (jan.-fév.) puis Bataille de la Somme (juil.-août) : l’attaque d’Estrées et Deniécourt puis nord d’Estrées

Champagne (sept.) : fort de la Pompelle puis Aisne (oct.-déc.) : Sillery, Beaulne, Chivy

 

1917 secteur de Soissons (fév.- mars) : Sorny, Terny, Neuville-sur-Margival

Aisne : ferme Mennejean, tranchée de la Rade (mai) secteur de Laffaux (juin), le poteau d’Ailles (juil.) puis ouest de St Quentin (août), Aisne (nov.-déc.) : Le Temple, Pontavert

 

1918 Oise : Bataille de Noyon, château de Beine, bois des Minimes (mars), Alsace (avril) : Burnhaupt

Marne : nord d’Épernay : bois St Marc, Romery, le Paradis, Nanteuil (juil.), Montigny, Berry-au-Bac, Recouvrance (nov.)

 

 

Titre : Soldats du 329e régiment d’infanterie - Description : Soldats du 329e régiment d’infanterie

Soldats du 329e régiment d’infanterie. Verneuil-sur-Aisne, 20 janvier 1917

 

330ème régiment d’infanterie - 330e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Mayenne.

Il fait partie de la 108e brigade d’infanterie, 54e division d’infanterie.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en août 1916.

À la 54e D.I. d’août 1914 à sept. 1914, puis à la 72e D.I. jusqu’en juil. 1915, puis à la 132e D.I. jusqu’en sept. 1918.

1 citation à l’ordre du corps d’armée

1914 Moirey (14/08), Chaumont (16/08), Moulainville (17/08), Béchamps (21/08) Vaudoncourt, Haudelaucourt, combats de Spincourt, Conflans, Loison, cote 239 (23/08)

Retraite des 3e et 4e Armées : Béthincourt, ravin de Cuisy, Gercourt (24-25 août), Jubécourt (6/09) puis Brocourt, Warcq, Étain, Rouvres-en-Woëvre, Braquis, Gussainville, bois de l’hôpital (oct.)

 

1915 Meuse : Côtes de Meuse : Watronville, bois du Braquis, bois de la Dame (jan.-fév.)

Opérations en Woëvre : Fresnes (mars) puis Champlon, Riaville, moulin de Saulx, cote 233 (12/04), route Fresnes-Marchéville, ruisseau du Longeau, Riaville (juin à fév.16)

 

1916 bataille de Verdun (fév.-mars) : Fresnes, Bonzée, Champlon puis côte des Hures, secteur de Troyon (jusque juil.)

Un bataillon du 364e RI, dissous, intègre le 330e RI qui passe à 3 bataillons

Bataille de la Somme (juil.- août) : bois Étoilé, Lihons, bois Madame, La Briqueterie, camp des Chasseurs puis Vermandovillers : tranchées de Saturne, de l’Éclipse et le bois d’Oertel (sept.), Rouvroy en Santerre (sept.-fév.17), Ablaincourt (nov.)

 

1917 Verdun : côte 304, bois d’Avocourt (mars-avril)

Champagne (mai) : Aubérive, ravin de la Goutte puis le Cornillet, Mont Blond (juin), Le Casque (juil.), secteur de La Cage à Poules, Moronvilliers, bois K60, boyau de Nérac (fin 17)

 

1918 Champagne (janv.-juin) Aubérive Champagne : Aubérive, Le Téton, Mont-sans-Nom (juil.) puis Aisne : Mont de Choisy, l’Ailette, ferme de Belle Fontaine, Lombray, Quierzy (août)

 

Dissolution du régiment en sept. 1918, 700 hommes iront au 164e RI, 450 au 365e RI et 450 au 418e RI

331ème régiment d’infanterie - 331e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Orléans.

À la disposition du 5e corps d'armée.

Constitution en 1914 : 2 bataillons.

À la 10e D.I. de juil. 1916 à août 1917.

Aucune citation du régiment

1914 Revemont, Saint-Laurent-sur-Othain, combat de Fossé (30 et 31/08) nombreuses pertes

Cierges (04/09), Villers-aux-Vents, Cheppy (6-8 sept.), Mussy, Bussy-la-Côte, Laimont, combats de Cheppy, Vauquois (24/09)  très nombreuses pertes

Argonne (jusque nov..) : secteur de Vauquois

Argonne (déc.-mai 1915) : Argonne, bois de Courtes-Chausses, La Chalade, La Haute-Chevauchée

 

1915 Opérations en Argonne (mai - nov.) : secteur de la Haute-Chevauchée (juin- juil.), Boureuilles, Ravin des Meurissons (jusque sept.)

 

1916 Argonne : La Gruerie, Boureuilles, Ravin des Meurissons (jusque sept.)

Verdun (oct.-nov.) : Douaumont, ravin du Bazil, boyau de Halle

 

1916 Bataille de la Somme : Rancourt, Bouchavesnes (oct.), bois de Saint-Pierre-Waast (14-29 oct.)

 

1917 Offensive du 16 avril : Route 44, bois des Buttes

 

Dissolution du régiment en août 1917.

332ème régiment d’infanterie - 332e RI   dit régiment « Vieille Champagne »

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Reims.

Il fait partie de la 137e brigade d’infanterie, 69e division d’infanterie, 6e région, 4e groupe de réserve.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil.1916 (adjonction d’un bataillon du 306e R.I.)

À la 69e D.I. d’août 1914 à déc. 1916, puis à la 42e D.I. jusqu’en nov. 1918.

4 citations à l’ordre du corps d’armée, fourragère jaune

1914 Belgique : Sartiau, combat de Beaumont (23/08) puis retraite : Berelles, St Hilaire-sur-Helpe (25/08), Grand-We, Sourd, Nouvion, La Conté, Premonté (01/09). Combat de Courboin, fermes les Alloix, ferme le Redon (05/09), Villers St Georges (11/09)

Secteur de Reims : Trigny, La Neuville, Guignicourt (12-14/09), Prouvais, combat d’Aguilcourt 400 h hors de combat. Berry-au-Bac, Cormicy

Aisne (oct.) : Soupir, Vailly, Maison Rouge, ravin d’Ostel puis Vailly, Cys (nov.)

 

1915 Aisne : Vailly et Cys (toute l’année)

 

1916 Aisne : Vailly et Cys (janv.-fév.) puis Bataille de Verdun (avril – fin mai) : fort de Vaux, tunnel de Tavannes (avril), puis les pentes nord-ouest du Mort-Homme, Cumières, ouvrage du Trapèze, ouvrage de la Guitoune, puis le Mort Homme (mai), bois Bouchet

Aisne (juin-déc.) : secteur du Choléra et de la Miette

 

1917 Champagne (début 1917) : le Bonnet L’Évêque

Aisne : attaque sur Berry au Bac, La Courtine, tranchée Verticale, tranchée des Huns, tranchée Oblique, boyau du camp de César, ouvrage 2984, bois des consuls (16 avril) secteur de Berry-au-Bac (avril-mai)

Verdun : Les Chambrettes (juin-juil.) puis attaque du 20 août : Les Caurières, ravin de l’Hermitage, ravin de Fontenau, ouvrage du Lama

Les Éparges (sept.-oct.), bois le Prêtre (nov.-déc.)

 

1918 bois le Prêtre (jan.-avril) : Regniéville, Somme (avril) : bois de Gentelles, bois de Hangard

Offensive de Roye (8-13 août) : Mézières, bois de Moreuil, Fresnois  secteur de Nacy (sept.) : Bouxières-aux-Chênes

Ardennes, est de Vouziers (nov.) : ferme Chamiot, Croix au Bois, Toges

333ème régiment d’infanterie - 333e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Belley.

Il fait partie de la 148e brigade d’infanterie, 74e division d’infanterie, 14e région.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction d’un bataillon du 223e R.I.)

À la 74e D.I. d’août 1914 à mars 1917, puis à la 157e D.I. jusqu’en nov. 1918.

2 citations à l’ordre du corps d’armée, fourragère verte

 

Historique complet du 333e RI

334ème régiment d’infanterie - 334e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Mâcon.

Il fait partie de la 115e brigade d’infanterie, 58e division d’infanterie, 8e région, 1e groupe de réserve.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en oct. 1917 (adjonction d’un bataillon du 255e R.I.)

À la 58e D.I. d’août 1914 à oct. 1914, puis à la 66e D.I. jusqu’en mars 1916, puis à la 133e D.I. jusqu’en août 1916, puis à la 134e D.I. jusqu’en nov. 1916, puis à la 164e D.I. jusqu’en oct. 1917, enfin à la 97e D.I. jusqu’en janv. 1918.

1 citation à l’ordre de l’Armée

1914 Vosges : Salcée (20/08) Opérations d'Alsace : Anozel, Saulcy-sur-Meurthe, La Planchette (fin août), Corcieux, Xonrupt, Gérardmer, Vallée de la Thuir, Reichsackerkopf, Aspach (déc.)

Vosges : Chapelle Saint-Antoine, Hartmannswillerkopf, Steinbach  (déc14-avril 15)

 

1915 Vosges : Sudelkopf, ferme du Sudel, Hilsenfirst, Metzeral  (janv.), Plateau d’Uffolz, Hartmannswillerkopf, tranchée Électrique

 

1916 secteur de Cernay (jan.) : Steinbach, cote 425

Le Sudelkopf, Grand Ballon (fév.-mars), Seppois, la Largue, bois Pointu (mars-juin), bois de Carspach, Cadoret, Seppois (fin année)

 

1917 Alsace : canal du Rhin au Rhône (jan.-fév.), Aisne : Vauclerc, plateau des Casemates (22 mai), Hurtebise, grotte du Dragon (25 juin)

Plateau de Craonne et de Californie (juin), secteur de Reims (août-oct.) : Bétheny, les Cavaliers de Courcy

Champagne (oct.-avril 18) : Mont Sans Nom, Sainte-Menehould, Ville-sur-Tourbe (avril)

 

Le régiment est dissout progressivement d’avril à juin 1918 ; certains soldats rejoignent les 413e, 414e, 416e RI et le 363e RI (04/18)

 

Lire le carnet de guerre du soldat MERLE Jacques Marie du 334e RI

 

Carnet de route d’André DURIN des 62e RIT, 334e RI et 114e Chasseurs

 

335ème régiment d’infanterie - 335e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Angers.

Il fait partie de la 118e brigade d’infanterie, 59e division d’infanterie, 9e région, 2e groupe de réserve.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en mai 1916 (adjonction d’un bataillon du 266e R.I.)

À la 59e D.I. d’août 1914 à mars 1917, puis à la 97e D.I. jusqu’en janv. 1918, puis à la 17e D.I. jusqu’en nov. 1918.

Pas de citation du régiment

1914 Sivry, Sainte Geneviève puis Bataille de Morhange : Nomeny, Manoncourt-sur-Seille  (20-21/08)

Victoires de Lorraine : Sainte-Geneviève, Forêt de Champenoux (fin août début sept) secteur entre Armaucourt et Pont-à-Mousson (sept.-oct.), Han, Ajoncourt, Chenicourt

 

1915 secteur entre Armaucourt et Pont-à-Mousson (toute l’année), signal de Xon, Norroy

 

1916 secteur entre Armaucourt et Pont-à-Mousson (janv.-fév.)

Verdun (fév.-avril) : Côte de Froideterre, Fleury-devant-Douaumont, secteur des forts de Tavannes et de Moulainville

Lorraine (avril-mai) : secteur d’Arracourt puis Bezange (juin), Armaucourt, puis Bezange (juil.)

août à déc. : retrait du front et instruction

 

1917 Verdun (janv.) : ferme des Chambrettes puis Meuse (fév.-mars) : bois Loclont, nord des Paroches

Avocourt (mai-juil.) corne sud-est du bois d’Avocourt puis Verdun (août) : prise de la cote 304

Champagne (sept.-janv. 1918) : Aubérive, le Téton

 

1918 secteur de Nancy (janv.-mars) : Custine puis Somme (avril) : Bois de Sénécat, Rouvrel, Mailly-Raineval

mai-juil. : bois Loclont, les Paroches, Koeur-la-Grande

Marne (août) : Chacrise, Vierzy, Vénizel, Ciry-Salsogne puis bataille de Noyon (fin août) : Morsain, Vézaponin, ferme de Mareuil, ferme de Montécouvé

Aisne (sept.) Vauxaillon, le Mont des Singes, est de Laon (oct.-nov.)

336ème régiment d’infanterie - 336e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Saint-Lô.

Il fait partie de la 120e brigade d’infanterie, 60e division d’infanterie, 11e corps d'armée, 10e région .

Constitution en 1914 : 2 bataillons.

À la 60e D.I. d’août 1914 à juin 1916.

Pas de citation au régiment

1914 Belgique (début août) bois de Cornimont puis Hamogne, Sapogne, Saint Aignan (23-30 août), Jonval (30/08), combat de Tourteron (30-31/08)

Retraite (début sept.) : Cauroy, Beine, Aulnay sur Marne, Rouffy, Herbisse

Bataille de la Marne (6–13 sept.) : combats de La Fère-Champenoise (6/09) , Sommesous, combats de la cote 209 (8/09) Jonchery (14/19), ferme des Wacques (21/09)       Marne : Sainte Mary à Py (24/09), Souain

 

1915 Marne (jan. à sept.) ; secteur de Souain, moulin de Souain, combats du Moulin de Souain (7-10 mars)

JMO du régiment :

« 7 mars : à 14h : le régiment attaque, la 24e Cie en tête, cette attaque est repoussée, une section est fauchée par les mitrailleuses. (…) À 16h30, nouvelle attaque par la 20e Cie, elle ne peut plus avancer, et rentre après de nombreuses pertes (…) »

« 9 mars : à 16h30, nouvelle attaque prononcée par la 21e Cie, attaque repoussée par le feu violent de l’ennemi, et en particulier celui des mitrailleuses (…) » « 10 mars : à 5 h. attaque par la 21e Cie. Cette attaque est repoussée (…) le régiment est relevé (…) »

Le 16 mars 1915, 24 soldats comparaissent devant le conseil de guerre de la 60e division commandée par le général RÉVEILHAC avec le motif : « refus de bondir hors des tranchées » le 10 mars 1915.

Le verdict acquitte les 18 hommes du rang et 2 caporaux (GOSSELIN et LORIN). Seuls 4 autres caporaux, tous originaires de la Manche sont condamnés à mort. Si le refus de sortir des tranchées était indiscutable, la faute était partagée entre tous les hommes et le choix de ces 4 caporaux fut totalement arbitraire. Ils étaient tous coupables, ou aucun ne l'était.

Le 17 mars 1915, en début d'après-midi et deux heures environ avant que n'arrive le recours en grâce, Théophile MAUPAS, Louis LEFOULON, Louis GIRARD, Lucien LECHAT sont fusillés par leurs camarades du 336e d'infanterie. Il n’y a aucune phrase, aucun mot, relatant cet événement dans le JMO du 336e RI

Les 4 hommes furent réhabilités en mars 1934. Voir la page consacrée à ce drame

Marne : Bois Sabot (août), bois du Triangle, bois Noir, ferme de Moscou (sept.)   Marne : sud d’Aubérive (oct. à déc.)

 

1916 Marne : sud d’Aubérive (jan. à juin.)

 

Régiment dissout en juin 1916 ; les soldats rejoignent les 202e et 225e RI pour former leur 3e bataillon.

 

337ème régiment d’infanterie - 337e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Fontenay-le-Comte.

Il est réserve du 11e corps d'armée.

Constitution en 1914 : 2 bataillons.

À la 151e D.I. de juin 1915 à juin 1916.

Pas de citation au régiment

1914 Opérations des 3e et 4e Armées : Ardennes (août) : Noirfontaine, Paliseul, Maissin (22/08), Bouillon

Sud de Sedan : bois de la Marfée (27/08), Chaumont, ferme Saint Quentin, Bulson    Aisne : Tourteron, Attigny, combat de Bouy (03/09)

Bataille de la Marne (6–13 sept.) : combats de Normée, La Fère-Champenoise, Lenharrée, Suippes

Somme (oct.-déc.) : La Boisselle, Beaumont-Hamel, château de Thiepval, bois d’Authuile, secteur de Bécourt

 

1915 Somme (mars- juil.) : entre Bray-sur-Somme et Fricourt puis Bataille de Champagne : Ville-sur-Tourbe (sept.), bois d’Hauzy, les Mamelles, le Trapèze (nov.), Tahure.

 

1916 Champagne (fév.) : secteurs du Champignon et de la Pomme de Terre.

Le 20 février, le régiment est passé en revue par le président de la république, à Cuperly.

Bataille de Verdun (mai-juin) : ravin de la Dame, Thiaumont.

 

Dissolution du régiment en juin 1916 suite aux pertes très importantes de ces journées ; les soldats rejoignent le 293e pour former le 3e bataillon.

338ème régiment d’infanterie - 338e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Bellac, Magnac-Laval (mobilisation)

Il fait partie de la 123e brigade d’infanterie, 62e division d’infanterie, 12e région.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil.1916 (adjonction d’un bataillon du 263e R.I.)

À la 62e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.

Citation (?)

1914 Arras (25/08), Haplincourt (28/08). Secteur de Bapaume : combat du Transloy (28 août)  pertes : 1100 h

Dammartin (8 sept.), Jaulzy (13/09). Oise : ferme de Puisieux, le Tiolet, ferme de l’Arbre (15/09) combat de Puisaleine (20/09), ferme d’Ecafaut (oct.)

Somme : Dancourt (4/10), Armancourt (6/10) pertes : 800 h

Méharicourt, Fouquescourt (oct.-déc.)

   

1915 Somme (jan.-déc.) : Méharicourt, Vrély, Fouquescourt, Maucourt

 

1916 Somme (jan.-juin) : Fouquescourt, Maucourt puis secteur de Guerbigny, le Ravin Sec, bois 112, bois Fougasse (juin-sept.) puis sud de Maucourt ; boyau Baumgarten, boyau Touvent puis Vermandovillers (oct.)

Bataille de la Somme : Le Pressoir, Ablaincourt (nov.)

 

1917 Andechy (mars), Chemin Des Dames : Laffaux (avril) puis Vauxaillon (juin)

 

1918 Oise : Roye-sur-Matz, Lassigny (mars) bois des Collins. Vosges (juin) : La Chapelotte, Bionville

Fère-en-Tardenois (juil.) puis Aisne : Mont Notre-Dame (août) pertes : 400 h. Fismes (sept.), Barbonval, (oct.), ravin de la Saulx, Giennes, Hauterive (30 sept.). Attaque de la Hunding-Stellung (29 oct.-4 nov.) : Saint-Quentin-Le-Petit, Harcy

339ème régiment d’infanterie - 339e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Aurillac.

Il fait partie de la 128e brigade d’infanterie, 64e division d’infanterie, 14e région.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction d’un bataillon du 286e R.I.)

À la 64e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.

1 citation à l’ordre de l’armée

1914 Lorraine région de Nancy : Cercueil, Laneuvelotte (fin août), bois de Pulnoy, bois Brouillard (sept.)

Woëvre et des Hauts-de-Meuse (sept.-déc.) : Richecourt, Seicheprey, bois de Remières, bois de Sonnard

 

1915 Lorraine (jan.-oct.) : ouest du bois de Mort-Mare, bois de Jury, Flirey

Champagne (oct.) : secteur de Souain, ferme de Navarin puis nord de Toul : Lucey (oct.-janv.)

 

1916 Saint Aignan, est de Flirey (jan.-mai) puis bataille de Verdun (juin-déc.) : Les Rieux, Avocourt, bois Bourru, Chattancourt, cote 304

 

1917 Argonne (jan.-sept.) : région de Vauquois, bois de Cheppy, La Buante

Italie (oct.-déc.) : Assolo, Bassono

 

1918 Italie (janv.-mars) : Monte Tomba, Bassono, moulin de Faverni

Somme : bois Sénécat, Moreuil, Rouvrel, Hailles, Castel (avril-mai)

Aisne (août-sept.) : Attaque de La ligne Hindenburg, Bagneux, ferme de Montécouvé, Le Trou des Loups, Banc de Pierre, Leuilly

Devant Saint-Quentin, Montigny (oct.) puis Guise, ferme Beaufort, Lesquielles-St-Germain (nov.)

340ème régiment d’infanterie - 340e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Grenoble.

Il fait partie de la 127e brigade d’infanterie, 64e division d’infanterie, 14e région.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction d’un bataillon du 275e R.I.)

À la 64e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.

Pas de citation au régiment

1914 Lorraine : Lamath (29 août), Mont-sur-Meurthe (début sept.), Forêt de Champenoux (10-12 sept.)

Woëvre et des Hauts-de-Meuse (sept.-déc.) : Xivray, Richecourt, Seicheprey, bois de Remières

 

1915 Lorraine (jan.-oct.) : ouest du bois de Mort-Mare puis Champagne (oct.) : ferme de Wacques, nord de Souain puis nord de Toul (oct.-janv.)

 

1916 Bataille de Verdun : Avocourt, Thiaumont, cote 321 (juin-juil.)

Verdun : le Mort-Homme (août-oct.) puis cote 304, saillant Kieffer (nov.-déc.)

 

1917 secteur de Vauquois (janv. à sept) : ferme de la Hardonnerie, La Buante, Avocourt

Italie : Vicence, Bassano (nov.-déc.)

 

1918 Italie : Monfénéra (janv.), Fener (21 jan.), Schio (fév.), Vérone (mars)

Somme : bois Sénécat, Moreuil, Rouvrel, Hailles, Castel (avril-mai)

Attaque de La ligne Hindenburg : Bagneux (août-sept.), Leuilly, Monts des Tombes, Marcy, Fieulaine, Montigny-le-Court, Aisonville, Bernoville, attaque de la cote 153, Turpigny

341ème régiment d’infanterie - 341e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Marseille.

Il fait partie de la 130e brigade d’infanterie, 65e division d’infanterie, 15e région.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil.1916 (adjonction d’un bataillon du 304e R.I.)

À la 65e D.I. d’août 1914 à août 1918.

Aucune citation du régiment

1914 La retraite des 3e et 4e Armées : Beaumont-en-Verdunois et Flabas (1er sept.) puis bataille de la Marne : Amblaincourt (7 sept.), Beauzée-sur-Aire (8 sept.), Deuxnouds (10 sept.). Côte Sainte-Marie, Cote297, Menonville

 

1915 Meuse : Les Éparges (4-8 avril) Hauts-de-Meuse : Bois d’Ailly (10 avril)

 

1916 Bataille de Verdun : Le Mort-Homme (juin), tranchée Boivin (sept.)

 

1917 Argonne : Four de Paris (jan.-sept.) puis Italie : Malo, Vicence (nov.)

 

1918 Italie : Texe, Pederobba (jan.), Sommacampagna (mars) puis Somme : Mailly Raineval (avril-mai). Bois le Prêtre, Regniéville (juin-juil.)

 

Dissolution du régiment en mai 1918, beaucoup de soldats intègrent le 71e RI

342ème régiment d’infanterie - 342e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Lodève.

À la disposition du 16e corps d'armée.

Constitution en 1914 : 2 bataillons.

À la 32e D.I. de juin 1915 à mai 1917.

Aucune citation du régiment

1914  Bataille des Flandres : Wytschaete (nov.), suivre le JMO du 342e RI

 

1915 Offensive de Champagne (janv. - mai) : Bois Sabot, Beauséjour (mars), bataille de Champagne : Mont Têtu, butte de Tahure (sept.)

 

1916 Bataille de Verdun : Fleury-sous-Douaumont (avril)

 

1917 Chemin des Dames (avril)

 

Dissolution du régiment après l'offensive d'avril, le 12 mai et les survivants répartis entre les 35e et 60e RI

 

Lire la correspondance de guerre du commandant PETITJEAN Saint Prix, officier aux 342e, 96e et 122e RI.

 

Lire le carnet de guerre de Gaston BÉCARD des 81e et 342e régiments d’infanterie.

343ème régiment d’infanterie - 343e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Carcassonne et Castelnaudary.

Il fait partie de la 131e brigade d’infanterie, 66e division d’infanterie, 16e région, 1e groupe de réserve.

Constitution en 1914 : 2 bataillons.

À la 66e D.I. d’août 1914 à déc. 1914, puis à la 41e D.I. jusqu’en juin 1916.

Aucune citation du régiment

1914 Vosges (fin août-début sept) : Ormont, Spizenberg, Flaxlanden, Brunstatt

Vosges : Lesseux, Tête du Violu, Aspach, Tête des Faux (noël)

 

1915 Vosges (toute l’année) : occupation d’un secteur entre la Chapelotte et la Fave, secteur de Provenchères-sur-Fave, Steinbach, col de la Chapelotte, le Ban-de-Sapt, la Fontenelle

 

1916 Vosges (janv.-juin) : occupation d’un secteur entre la Chapelotte et la Fave, col Sainte Marie, La Chapelotte

 

Dissolution du régiment en juin 1916, certains soldats rejoignent le 215e RI (source : historique du 215e RI) et 253e RI

344ème régiment d’infanterie - 344e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Bordeaux.

Il fait partie de la 136e brigade d’infanterie, 68e division d’infanterie, 18e région, 2e groupe de réserve.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil.1916 (adjonction d’un bataillon du 257e R.I.)

À la 68e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.

Aucune citation du régiment

1914 Bataille de Morhange : vers Morhange (18-20 août), Delmes (20 août)

 Lorraine : Trouée de Charmes (début sept), forêt de Champenoux (nov.-déc.) : Lenoncourt, Haraucourt

 

1915 secteurs de Bezange-la-Grande à Armaucourt (est de Nancy), attaque sur Bezange-la-Grande (avril)

 

1916 Bataille de Verdun - Reprise des forts de Douaumont et de Vaux : Bois d’Avocourt (juin)

Bois de Vaux Chapitre, Fleury, Douaumont (17-22 août)

 

1917 Le Chemin des Dames (avril-mai)

 

1918 Aisne : Cramaille, Savernay (août), Champagne : Saint-Soupplets-à-Py (oct.), la Retourne

345ème régiment d’infanterie - 345e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Maubeuge : régiment de forteresse.

Ce régiment n’est pas endivisionné, il fait partie de la défense de Maubeuge.

Constitution en 1914 : 2 bataillons.

Aucune citation du régiment

1914 Maubeuge (avec historique SHD du 145e RI qui a combattu à ses côtés)

 

Ce régiment  fût fait prisonnier entièrement parmi les 45000 combattants de la poche de Maubeuge, les  soldats  furent  internés dans les camps allemands de  Chemnitz, Seltau, Hamborn, Minden, Grüneberg, Seeste, Uretz, Eichstalt, Dulmen, Gelsenkirchen, Bernig, Zebst, Friedrichsfeld et Altenessen jusqu’en déc. 1918-janv. 19

346ème régiment d’infanterie - 346e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Toul, régiment de forteresse.

Il fait partie de la 145e brigade d’infanterie, 73e division d’infanterie.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction d’un bataillon du 353e R.I.)

À la 73e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.

2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte

1914 Bataille de la Woëvre et des Hauts-de-Meuse : Troyon (12-14 sept.), Thillot, Saint Maurice (13-15sept.), Flirey (20 sept.), Bois de Jury, Bois des Hayes, combat de Lironville-Noviant-aux-Près (21-23 sept.), bois le Prêtre (oct.-déc.) : bois Monjoie, Fey, Montauville (2/12), croix des Carmes, Fontaine du Père Hilarion (10/12)

 

1915 Bois le Prêtre : Le Quart-en-Réserve, attaque de la ligne VIII (mars), prise de la Croix des Carmes (8-9 juin puis 8 juil.), secteur du Mouchoir (sept.), reprise de l’offensive : Bois le Prêtre (7-15 déc.)

 

1916 Bois le Prêtre (jan.-juil.) puis bataille de Verdun (août-sept.) : La Montagne, Le Chênois, route du fort de Vaux (6/09), Lorraine : forêt de Parroy (sept.-mai 1917)

 

1917 Bataille de Verdun (juin-juil.) : Côte 304, bois d’Avocourt puis Haute Alsace (sept.-mai 1918) : Suarce, section frontière Suisse au canal Rhône-Rhin

 

1918 Aisne: Chézy-en-Orxois, Vinly, Dammard (mai-juin), Oeuilly, bois des Châtaigniers, ferme Janvier (15-17 juil.), Rozay, Marcilly (22-23 juil.)

Attaque de Champagne (sept.-oct.) : ferme Médéah (3/10), Somme-Py, Leffincourt, Attigny (11/10), Montigny (Baccarat) : 1/11

347ème régiment d’infanterie - 347e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Sedan, régiment de forteresse.

Constitution en 1914 : 2 bataillons.

Il fait partie de la 103e brigade d’infanterie, 52e division d’infanterie, 11e corps d'armée, 2e région.

À la 52e D.I. d’août 1914 à juin 1916.

Aucune citation du régiment

1914 : Revin, garde des passages de la Meuse, Joigny, Devant-Nouzon, Nouzon, Haute-Rivière, Linchamps, combat de Gedinne (22/08), Monthermé, Nouzon (25/08), Saint-Aignan-sur-Bar, Bouvellemont (29/08), Saint-Loup-Terrier, Ecordal, ferme La Lulotterie. Nombreuses pertes. Attigny, Givry, Annelles (01/09).

Retraite, Pont-Faverger, fort de la Pompelle, Verzenay, Champigneules, Pierre-Morains, Cauroy. Bataille de la Marne (6–13 sept.) : Les Marais de Saint-Gond, Bannes, La Grosse ferme, La Fère-Champenoise. Très nombreuses pertes. Mont Août (7-8 sept.), Connantre, ferme Sainte Sophie (9-10/09), Saint-Mard, Ruffy, Aulnoy, Mourmelon, Courmelois, Reims, nord-est de Reims : combat du Linguet, Bétheny (23/09), secteur de Reims (oct.-déc.)

 

Le JMO (Journal des Marches et Opérations) de la 52e division d’infanterie, mentionne, fin décembre :

« Après la tombée de la nuit, des Allemands se trouvèrent sur la route de Neufchâtel, ou dans les environs, avec des lanternes vénitiennes : on exécute sur eux des feux de salve (…) D’après un compte rendu parvenu ce jour à la division, trois soldats sortis des tranchées du Cavalier de Courcy, sont allés à 100 m en avant converser avec les Allemands qui ont fait de même, et qui leur donne une boîte contenant quelques cigares et journaux (…) ».

Le 347e RI était dans le secteur. Les faits sont aussi relatés dans le journal de la brigade : voir  >>> ici <<<

 

1915 : Marne, secteur de Reims toute l’année : Le Linguet, bois des Zouaves, La Pompelle.

 

1916 : Montagne de Reims, Cernay (jan.-juin).

Verdun (juin) : Souville, bois de Fleury, Fleury-devant-Douaumont :

Le 8 juin, une attaque allemande détruit les 3/4 du régiment, le colonel est tué.

Le 11 juin 1916, à 17h : Ordre n°1101 du colonel commandant la 103ème brigade : " Le sous-lieutenant Herduin, 17ème compagnie du 347ème RI et le sous-lieutenant Millant, 19ème compagnie, qui ont quitté le champ de bataille abandonnant la lutte ont commis un crime. Ils seront fusillés au reçu du présent ordre."

17h30 : Ordre n°1102 (même origine) : "Les deux officiers doivent être fusillés. Exécution immédiate."

17h43 : «Conformément aux ordres ci-dessus les deux officiers ont été exécutés. Leur conduite et leur tenue ont été dignes » (Ces deux officiers furent réhabilités par la suite)

Le 17 juin, avec les restes du 347ème RI il est formé un bataillon de marche qui, le 18 juin, sera placé sous les ordres du Lieutenant-colonel commandant le 348ème RI.  

Le 22 juin, le 347ème RI est dissout et devient le 4ème bataillon (N° 7) du 348ème RI.  

Le 25 juin le 4ème bataillon prend part à une attaque à la grenade sur FLEURY.

Sur 687 hommes du rang formant le 4ème bataillon (partie du 347ème RI renforcée d’autres éléments), il sera constaté pour les 24 et 25 juin des "pertes assez importantes" (signalé en toutes lettres sur le journal de marche du 348ème RI). (JMO des 347ème et 348ème RI)

 

Dans l’avant-propos de l’historique du régiment publié en 1920, il est indiqué :

« ..La création du 347e RI en juin 1914 a été improvisée....Les commandants de compagnies, tous anciens officiers du 147e RI, ne reconnurent-ils pas dans la foule des mobilisés (au 347e), que quelques centaines des hommes qu’ils avaient formés. La masse des rappelés, incorporés au 347e, était constituée de gradés pleins de bonne volonté et de soldats venus en assez grand nombre des bataillons d’Afrique, des insoumis amnistiés, des disciplinaires réhabilités... »

Voulait-on déjà « expliquer » les futures nombreuses sanctions infligées aux hommes du 347e RI ?

Suite aux pertes (5e bataillon anéanti), le régiment est dissous ce mois de juin 1916. Le 6e bataillon passe au 348e régiment d’infanterie

348ème régiment d’infanterie - 348e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Givet, régiment de forteresse.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juin 1916 (adjonction d’un bataillon du 291e R.I.), puis adjonction, le 18 juin 1916, du reste du 347e R.I.

Il fait partie de la 103e brigade d’infanterie, 52e division d’infanterie, 11e corps d'armée, 2e région.

À la 52e D.I. d’août 1914 à mai 1918.

Aucune citation du régiment

1914 : garde des ponts de la Meuse (août), secteur de Sedan, combats de Frénois et de Donchery, Givry, Pont-Faverger, Connantray, bataille de la Marne (6–13 sept.) : Connantre (5 sept.), Fère-Champenoise, Linthes (9 sept.), Reims : secteur de Cernay-les-Reims, La Neuvillette (24-30 sept.), secteur de Reims (oct.-déc.) : les Cavaliers de Courcy, abords de Reims, la Neuvillette, Brimont.

 

Le JMO (journal des marches et opérations) de la 52e division d’infanterie mentionne, fin décembre :

« Après la tombée de la nuit, des Allemands se trouvèrent sur la route de Neufchâtel, ou dans les environs, avec des lanternes vénitiennes : on exécute sur eux des feux de salve (…) » et « D’après un compte rendu parvenu ce jour à la division, trois soldats sortis des tranchées du Cavalier de Courcy, sont allés à 100 m en avant converser avec les Allemands qui ont fait de même, et qui leur donne une boîte contenant quelques cigares et journaux (…) ».

Le 347e RI était dans le secteur. Les faits sont aussi relatés dans le journal de la brigade : voir  >>> ici <<<

 

1915 : secteur de Reims (janv.-oct.) : Le Linguet, Saint-Léonard, Prunay puis en nov.-déc. : Ferme des Marquises, nord-est de Saint Léonard.

 

1916 : secteur de Reims : nord-est de Saint Léonard (janv.-fév.) puis La Neuvillette, abords est de Reims (mars-mai), puis Bétheny (mai). Bataille de Verdun : ferme de Thiaumont, bois de Vaux-Chapître (juin)

Vosges (juil.-déc.) : secteur entre Leimbach et la vallée de la Lauch, puis Metzeral.

 

1917 : Vosges (janv.-juin) : secteur entre Leimbach et Metzeral puis secteur près de la frontière suisse et Fulleren (juil.-août). Verdun (sept.) : bois des Fosses et bois de Chaume. Meuse (oct.-déc.) : les Paroches et Koeur-la-Grande.

 

1918 : Maizey, tranchée de Calonne (janv.-mai).

 

Dissolution du régiment en mai 1918, des soldats rejoindront le 99e RI.

349ème régiment d’infanterie - 349e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Épinal.

Il fait partie de la 141e brigade d’infanterie, 71e division d’infanterie, 21e région.

Constitution en 1914 : 2 bataillons.

À la 71e D.I. d’août 1914 à juin 1916.

Pas de citation au régiment.

1914 Vosges : col du Bonhomme, Sainte Marie (23/08), Épinal, défense d’Épinal (sept.), Rambervillers, Baccarat, La Chapelotte, secteur de Badonviller (nov.), Domèvre-sur-Vezouze

 

1915 fév.-déc. : Vosges, ferme du Chamois, Le Croupillon, La Chapelotte

 

1916 mêmes secteurs.

 

Régiment dissout en juin 1916 ; les soldats rejoignent les 358e et 370e RI pour former leur 3e bataillon.

350ème régiment d’infanterie - 350e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Soissons.

Il fait partie de la 112e brigade d’infanterie, 56e division d’infanterie, 6e région, 2e groupe de réserve.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction d’un bataillon du 361e R.I.)

À la 56e D.I. d’août 1914 à janv. 1915, puis à la 12e D.I. jusqu’en nov. 1918.

3 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte

1914 Jeandelize (25/08), forêt de Pontarmé puis bataille de la Marne (5 au 13 sept.) : Etrépilly (7 sept), ferme de la Chaussée (8,9/09)  Pernant 14/09), Moulin-sous-Touvent (21,23 et 26 sept), Échelle Saint-Aurin (7/10), Dancourt (8/10), Tilloloy (14/10)

Artois (nov.-déc.) : Hébuterne

 

1915 Artois : Monchy-aux-Bois (avril-sept.) puis bataille de Champagne (sept.-déc.) : nord de St Hilaire, moulin de Souain, butte de Souain, Saint-Soupplets

 

1916 Bataille de Verdun : ravin des Vignes, tranchée des Caurettes, Bois Navé, carrières d’Haudromont (mai). Bataille de la Somme : Combles, Morval (oct.)

 

1917 secteur de Soupir, Le Chemin des Dames (avril-mai)

 

1918 Picardie : Montdidier (26-30 mars), Thory, Grivesnes (mars-avril)

Offensive de l'Aisne (sept.), Offensive des Flandres (oct.)

 

351ème régiment d’infanterie - 351e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Saint Quentin.

Il fait partie de la 143e brigade d’infanterie, 72e division d’infanterie (division mobile de Verdun), 4e groupe de réserve.

Constitution en 1914 : 2 bataillons.

À la 72e D.I. d’août 1914 à mars 1916, puis à la 29e D.I. jusqu’en mai 1917.

1 citation à l’ordre du corps d’armée

1914 défense de Verdun : Bezonvaux, Ormes puis retraite des 3e et 4e Armées : carrières de Béhaux, Foameix, fermes de Roger Champ et de Bloucq, Ornel, Fromezey, combat d’Étain (24-26 août), Gercourt (1/09), Julvécourt, Brabant-en Argonne (17/09), Hauts-de-Meuse (fin sept.) : Samogneux, cote 344, Brabant (déc.)

 

1915 Brabant puis Woëvre : Gussainville (avril), cote 222, bois de Buzy, Bois Le Prêtre

Verdun : Haumont, bois de Consenvoye

 

1916 Verdun : Samogneux (jan.) puis bataille de Verdun : Brabant-sur-Meuse, Samogneux (21-24 fév.)

Ce régiment fût presque anéanti dans ces 2 derniers combats pendant l’offensive allemande, quelques rescapés furent faits prisonniers et internés à Mannheim. Le régiment fut reconstitué. Belgique : Nieuport (avril-oct.) puis Somme : Berny-en-Santerre (nov. à déc.1916)

 

1917 Belgique : Nieuport (janv. - avril)

 

Dissolution du régiment le 22 mai 1917

352ème régiment d’infanterie - 352e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Humes (Langres)

Il est à la disposition du 7e corps d'armée.

Constitution en 1914 : 2 bataillons.

À la 121e D.I. de juin 1915 à avril 1917.

Aucune citation à l’ordre du régiment.

1914 Opérations d’Alsace : Mulhouse, Pont d’Aspach, Burnhaupt-le-Haut (10/08), Law, Sentheim, Dornach (19/08), Saint Dié

Somme (fin août) : Corbie, Proyart (29/08)

Bataille de la Marne : Douy-la-Ramée, La ferme de Nogeon, La Râperie (7,8/09), Aisne : Gergny, Montaigu (20 sept.)  Aisne : Buçy le long, Pont Rouge, Crouy (fin 14)

 

1915 L'échec de Crouy : Crouy, éperon 132, ferme de la Montagne (8-12 janv.)

 

Suivre le parcours du soldat Thomas GASTON, au travers de son carnet de guerre, cliquez ici

 

Aisne (fév.-juin) : Vic-sur-Aisne, Haute-Braye, Sacy, bois de Morsain  

Oise (juil.-sept.) : Moulin-sous-Touvent puis Aisne (sept.-déc.) : Fontenoy (ouest de Soissons)

 

1916 Aisne (jan.-avril) : Vingré, Berry puis Somme (mai-juin), secteur de Lihons : bois Madame

Bataille de la Somme : Estrées, Belloy-en-Santerre, boyau du Chancelier, tranchée de Souville (juil.-août) puis Berny-en-Santerre (sept.)

Sud de Lassigny : Porte Rouge, Le Plessier (nov.-déc.)

 

1917 Roye-sur-Matz, Jussy, Ly-Fontaine, Hinacourt (mars), Urvillers, Itancourt, secteur de Saint-Quentin (avril)

 

Dissolution du régiment en avril 1917.

353ème régiment d’infanterie - 353e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Fontainebleau, régiment de forteresse.

Il fait partie de la 145e brigade d’infanterie, 73e division d’infanterie.

Constitution en 1914 : 2 bataillons.

À la 73e D.I. d’août 1914 à juin 1916.

Aucune citation à l’ordre du régiment.

1914 Villers-sous-Preny, Atton, Croix de Metz, Royaumeix (août), Crévic (6/09)

Woëvre et des Hauts-de-Meuse : Apremont (10/09), Troyon (12-14 sept.), Limey (20/09), Bois de Mort-Mare (21/09), bois Brûlé, Lirouville (22 et 23/09)

Bois le Prêtre : Mamey, auberge Saint Pierre, forêt de Punevelle (oct.) puis Le Pillement, maison du Père Hilarion, Le Mouchoir (nov.-déc.)

 

1915 Woëvre (jan.-mars) : Père Hilarion, croix des Carmes, Woëvre : Bois Le Prêtre (avril) puis Le Hors-Bois (mai), le Gros Chêne (juil.-août) puis secteur du Mouchoir et de la tranchée des Carmes (sept.15 - mai 1916)

 

Régiment dissout en juin 1916 ; les soldats rejoignent les 346e et 356e RI pour former leur 3e bataillon.

354ème régiment d’infanterie - 354e RI

En 1914, constitution et formation : Bar-le-Duc, Longueville, Savonnières.

Il fait partie de la 111e brigade d’infanterie, 56e division d’infanterie, 6e région.

Constitution en 1914 : 2 bataillons.

À la 56e D.I. d’août 1914 à juin 1916.

Aucune citation à l’ordre du régiment.

1914 Woëvre (août) : Combres, Avillers, Moulotte (22-24/08), Olley, bois Saint-Jean, ferme de Thénoie (25/08)

Oise : Tilloloy, Beuvraignes, Borest, Mortefontaine

Bataille de la Marne (5-13 sept.) : L'Ourcq, ferme et château de Fontaine les Nonnes, ferme de Champfleury, bois de la Ramée, ferme de Poligny, Puisieux, Acy-en-Multien, Betz, Montgobert (11/09)

Aisne : Mercuis, Fontenoy, Osly-Courtil, Vingré, cote 150, plateau de Nouvron, Autrêches (23/09)

Picardie (oct.) : Tilloloy, Beuvraignes, cote 97, bois des Loges puis Artois (nov.-sept.) : Hébuterne, ferme du Touvent

 

1915 Artois (janv.-sept.) : Hébuterne, Monchy-au-Bois (mars), ferme du Touvent, Hébuterne, Serre (10-13 juin)

Bataille de Champagne (sept.) : Saint-Soupplets, butte de Souain. Secteur de Souain (oct.-nov.)

 

1916 Champagne (janv.-avril) : Bonnet l’Évêque, le Bec de Canard

Verdun (mai) : nord du nord du bois Nawé, tranchée Derriey

 

Dissolution du régiment en juin 1916 ; les soldats rejoignent les 294e et 355e RI pour former leur 3e bataillon.

355ème régiment d’infanterie - 355e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Châlons-sur-Marne (Fagnières)

Il fait partie de la 111e brigade d’infanterie, 56e division d’infanterie, 6e région, 3e groupe de réserve.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction d’un bataillon du 354e R.I.)

À la 56e D.I. d’août 1914 à janv. 1917, puis à la 127e D.I. jusqu’en nov. 1918.

Aucune citation du régiment

1914  Woëvre : nord d’Hattonchâtel (10/08), entre Les Éparges et Hattonchâtel, combats d’Aucourt et de Lanlières (25/08) puis Oise : Wacquemoulin, Monceaux, Brenouille, Montépilloy, Senlis, Pontarmé, La Chapelle-en-Serval, Borest, Mortefontaine, Fontaine des Nonnes, ferme de Champfleury (7-9/09), Versefeuille, Pommiers, marais d'Ambleny, Fontenoy, plateau de Nouvron (16/09), ferme de Confrécourt, Port-Fontenoy, plateau de Nouvron (23-27/09) très nombreuses pertes

Picardie, Tilloloy, Beuvraignes (oct.), l’Échelle-Saint-Aurin puis en nov.-fév.1915. : Monchy-aux-Bois

 

1915 Bienvillers, Hannescamps (mars-juil.), Foncquevillers (sept.) puis bataille de Champagne : ferme de Navarin, bois P15, tranchée des Vandales (25-30 sept.) 60% de l’effectif est hors de combat butte de Souain (oct.), Somme-Py (nov.)

 

1916 Champagne : Bonnet-l’évêque, le Bec de Canard, Suippes, Bataille de Verdun : ouvrage de Thiaumont (mai)

Bataille de la Somme (4-18 sept. et 7 nov.) : Combles, Morval, tranchée de Pilsen, ferme de Bronfay

 

1917 Aisne : Soupir (janv.), Chemin des Dames : Chavonne (avril)

 

1918 Campagne de la Vesle, plateau de Nouvron, Vingré

356ème régiment d’infanterie - 356e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Troyes et est le régiment de forteresse de Toul.

Il fait partie de la 145e brigade d’infanterie, 73e division d’infanterie.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction d’un bataillon du 353e R.I.)

À la 73e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.

Aucune citation du régiment

1914 Bataille de et des Hauts-de-Meuse : Troyon (12-14 sept.), Bois de Mort-Mare, combat de Lironville  (21-25 sept.)

 

1915 Bois le Prêtre : Le Quart en Réserve, attaque de la ligne VIII (mars), prise de la Croix des Carmes (8-9 juin puis 8 juil.), secteur du Mouchoir (sept.), reprise de l’offensive : Bois le Prêtre  (7-15 déc.)

 

1916 Bois le Prêtre (jan.-juil.), Bataille de Verdun, tunnel de Tavannes (août-sept.) : La Montagne, Le Chênois, route du fort de Vaux (6/09)

Lorraine : forêt de Parroy (sept.-mai 1917)

 

1917 Bataille de Verdun (juin-juil.) : Côte 304, bois d’Avocourt

Haute Alsace (sept.-mai 1918) : Suarce, section frontière Suisse au canal Rhône-Rhin

 

1918 Somme : Bouresche, Vinly (mai - juin), Oeuilly, Bois des Châtaigniers (juil.), crête d'Orfeuil (oct.)

357ème régiment d’infanterie - 357e RI

En 1914, Constitution : Gap, régiment de place forte (Fort de Tournoux), armée des Alpes.

Il fait partie de la 151e brigade d’infanterie, 71e division d’infanterie. La 151e brigade (297e, 357e et 359e R.I.) a été créée en septembre 1914. Elle passera à la 66e D.I. en janvier 1915, puis à la 47e D.I. en avril 1915. Enfin, en juin 1915, à la 129e D.I. jusque nov. 1918, mais sans le 357e R.I., qui est dissous.

Constitution en 1914 : 2 bataillons.

Aucune citation du régiment

1914 Victoires de Lorraine : La Mortagne (mi-sept.)

 

1915 Vosges (janv.-juin) : La Fontenelle

 

Dissolution du régiment en juin 1915 ; les soldats rejoignent les 297e et 359e RI pour former leur 3e bataillon.

358ème régiment d’infanterie - 358e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Lyon.

Il fait partie de la 141e brigade d’infanterie, 71e division d’infanterie, 21e région, 4e groupe de réserve.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction d’un bataillon du 349e R.I.)

À la 71e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.

Aucune citation du régiment

1914 Victoires de Lorraine : La Mortagne (mi- sept)

 

1915 Vosges : Badonviller, ferme du Chamois, col de la Chapelotte (fév. - avril)

 

1916 Bataille de Verdun : Secteur de Tavannes (juil.) puis Vauquois, Avocourt  (oct.-déc.)

 

1917 Marne : Moronvilliers, Mont Haut  (avril-mai)

 

1918 Locre (juin) puis Marne : Prosnes (juil.), le Dormois et l'Argonne, Grand-Pré (sept. - nov.)

 

Lire le carnet de guerre de Charles Louis Alfred PISTRE du soldat du 358e régiment d'infanterie

359ème régiment d’infanterie - 359e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Bastia.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil. 1915 (adjonction d’un bataillon du 357e R.I.)

Il fait partie de la 151e brigade d’infanterie, 71e division d’infanterie. La 151e brigade (297e, 357e et 359e R.I.) a été créée en septembre 1914. Elle passera à la 66e D.I. en janvier 1915, puis à la 47e D.I. en avril 1915.

Enfin, en juin 1915, à la 129e D.I. jusque nov. 1918, mais sans le 357e R.I., qui est dissous.

Aucune citation du régiment

1914 Victoires de Lorraine : La Mortagne, bois de Saint Martin (mi- sept) puis bois de Saint Martin, Cirey-sur-Vezouze (nov.)

 

1915 Vosges (déc.14 - mars 15) : Chapelle Saint-Antoine, Hartmannswillerkopf, Aspach le bas, secteur de Thann, Cernay, Sandozwiller, Metzeral, attaque du Sillacker (avril-mai), attaque du Sillacker (mai), Vosges (juil.-août) : La Fontenelle, Le Linge

Champagne (sept.) : secteur de Souain, Épine de Védegrange, bois Raquette (oct.)  pertes 500h.

 

1916 :Vosges (janv.-mai) puis Verdun : Bras-sur-Meuse, cote 321 (juin - juil.), Fey-en-Haye (sept.)

Somme : Barleux

 

1917 Vosges (janv.-mars) : La Chapelotte

Aisne : Le Chemin des Dames : ferme de la Royère (juin-juil.), Vauxaillon (août-oct.), La Malmaison, Vauxaillon (fin oct.)

 

1918 Flandres (mai) : mont Kemmel puis Oise : Guiscard, combat de Courcelles

 

Dissolution du régiment en oct. 1918.

 

Carnet de route de Pierre DUCHEZ du 159ème puis 359ème régiments d’infanterie

 

360ème régiment d’infanterie - 360e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est formation à Neufchâteau.

Il fait partie de la 140e brigade d’infanterie, 70e division d’infanterie, 20e région, 2e groupe de réserve.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction d’un bataillon du 237e R.I.)

À la 70e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.

4 citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune

1914 défense du plateau de la Rochette (mont d’Amance, Jeandelaincourt, mont Toulon, Sainte-Geneviève), Lanfroicourt (19/08), Manhoué, combats de Jallaucourt (20/08), bois des Fourasses, Hoéville (25/08) pertes : 900 h.

Lorraine (début sept.) : Réméréville, Sornéville, forêt de Saint-Paul, Drouville, Haraucourt, Varangéville, Bézange-la-Grande, Arrancourt

Artois (oct.-déc.) : Gavrelle (02/10), Bailleul, Arleux, Mont-Saint-Eloi, bois des Alleux, ferme de Berthonval, Notre-Dame-de-Lorette

 

1915 Artois (janv.-mars) : plateau de Notre-Dame-de-Lorette, tranchée des Arabes puis offensive d’Artois (mai-juil.) : Carency, bois 125, boyau de la Bavière, Souchez, la Maison Blanche puis offensive d'Artois (sept.) : Bois de Givenchy, carrefour des Cinq Chemins, tranchée de la Halle puis versant de la cote 140 (sept.-oct.)

 

1916 Artois (janv.-fév.) : cote 140 puis bataille de Verdun (mars-avril) : redoute de Fleury, Côte de Froideterre, Fleury, bois de la Caillette

Lorraine (mai-juin) : Regniéville, Fey-en-Haye

Bataille de la Somme (août-nov.) : La Maisonnette, Biaches, Barleux, Mont-Saint-Quentin, tranchée des Berlingots, Cléry 600 h. hors de combat

 

1917 Aisne (janv.-juin) : Moulin-sous-Touvent, ferme de Quennevières, Lombray, Camelin (21/03), Arblincourt, forêt de Coucy, Petit-Barisis, ferme de l’Abbaye, ferme du Crotoir,  Chemin des Dames (juin-juil.) : nord d’Astel

Alsace (sept-janv.18) : Burnhaupt.

 

1918 Oise (mars-avril) : Rollot, Piennes   Lorraine (mai-juin) : Remiremont, Gerbéval, Coinches, Le Monchel, Vandelicourt, ferme Saint-Claude, Thiescourt, Le Marais (15/08), Le Hamel   Genvry, Grisolles (sept.). Belgique (oct.): Hooglede, Leenbosch, Hagebroek, Gits, Ruysselde, Kerrebroek

361ème régiment d’infanterie - 361e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Reims.

Il fait partie de la 112e brigade d’infanterie, 56e division d’infanterie, 6e région, 3e groupe de réserve.

Constitution en 1914 : 2 bataillons.

À la 56e D.I. d’août 1914 à juin 1916

Aucune citation du régiment.

1914 Saint-Jean-lès-Buzy (25 août), Forêt de Chantilly (2 sept), bataille de la Marne (5 au 13 sept.) : L'Ourcq, Saint-Soupplets , Marcilly, Etrépilly (10 sept), Moulin-sous-Touvent, moulin du Touvent  (21,23 et 26-30 sept), ferme Navet, château de Tilloloy, Beuvraignes (oct.), Fricourt

Artois (nov.- mai 15) : Monchy, Hannescamps, Foncquevillers

 

1915 Bataille d’Hébuterne (juin) puis bataille de Champagne (sept.) : bois de la Raquette, Épine de Védegrange puis ferme de Navarin, Souain (oct.) puis Champagne : Saint Soupplets

 

1916 Champagne : Saint Soupplets, bois Raquette, bois 157. Bataille de Verdun (mai) : Bras sur Meuse, fort de Douaumont, carrières d’Haudromont

 

Dissolution du régiment en oct. 1918.

362ème régiment d’infanterie - 362e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Cambrai.

Il fait partie de la 143e brigade d’infanterie, 72e division d’infanterie (division mobile de Verdun), 4e groupe de réserve.

Constitution en 1914 : 2 bataillons.

À la 72e D.I. d’août 1914 à janv. 1917.

Aucune citation du régiment.

1914 Retraite des 3e et 4e Armées : Étain, Septsarges (fin août, début sept.)

Bataille de la Woëvre et des Hauts-de-Meuse : Mort Homme et bois de Cumières (fin sept.) 

Verdun (oct. à déc.) : cote 344, Louvemont, Bras, bois des Caures, ferme d’Anglemont, Samogneux

Attaque de Flabas, Ville-devant-Chaumont, bois du Chauffour (déc.)

 

1915 Opérations d'avril en Woëvre : Gussainville  (mars-avril) puis Verdun : bois des Caures, bois d’Haumont (fin 15)

Opérations en Woëvre : ferme Saint Maurice, Tranchée de Calonne (avril), bois d’Haumont (nov.)

 

1916 Bataille de Verdun : Haumont (21-24 fév.)

Le régiment est anéanti le premier jour de l’attaque allemande, il ne comptait plus que 60 hommes (sur 2100) ayant échappé à la mort ou la captivité.

Somme : Biache, Ablaincourt, Frameville (fin 1916)

 

1917 Boves, Fouchères, Mesnil-sur-Saulx

 

Dissolution du régiment le 31 janv. 1917. Le 5e bataillon passe au 324e RI. Le 6e bataillon passe au 365e RI.

363ème régiment d’infanterie - 363e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Nice. Il est au service du général, commandant la place forte de Nice.

À partir du 19 septembre 1914, il fait partie de la 152e brigade d’infanterie, 41e division d’infanterie

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction d’un bataillon du 373e R.I.)

À la 41e D.I. de sept. 1914 à sept. 1917, puis à la 161e D.I. jusqu’en nov. 1918.

Aucune citation du régiment

1914 Vosges : Senones (nov.)

 

1915 Vosges : Col de la Chapelotte (fév.-mars), le Ban-de-Sapt, la Fontenelle (mars-mai)

 

1916 Bataille de la Somme : bois de Hem, bois de Riez, Monacu, Bouchavesnes, Tranchée de Terline, Cléry (juil.-sept)

 

1917 Marne (avril) : bois du Seigneur, Berméricourt.

En juin 1917, le régiment reçoit en renfort, des hommes des classes 1897 et moins suite à la dissolution du 315ème régiment d’infanterie territoriale.

 

« Je te dirais qu’ici tous mes camarades, c’est à dire ceux qui sont dans mon régiment, le 363e, ainsi que, le 23ème, le 133ème, le 229ème, le 170ème, ainsi que plusieurs autres, ont refusé de monter à l’attaque ; C’est la grève »… (Source : lettre d’un poilu du datée du 2 juin 1917).

À Poilly, des éléments de plusieurs régiments de la 41e DI refusent de monter aux tranchées.

 

Cliquez ici pour lire quelques documents officiels d’époque sur les mutineries de cette division d’infanterie

 

1918 Aisne : Chauny (avril)

Champagne, Le Mesnil, position Heclère (juil.) puis La Champagne : La Dormoise (fin sept)

364ème régiment d’infanterie - 364e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Verdun.

Il fait partie de la 144e brigade d’infanterie, 72e division d’infanterie (division mobile de Verdun), 4e groupe de réserve.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, 37 officiers, 130 sous-officiers, 2101 hommes de troupe, 138 chevaux.

À la 72e D.I. (division mobile de Verdun) de sept. 1914 à juil. 1915, puis à la 132e D.I. jusqu’en août 1916.

Aucune citation du régiment

1914 Herméville, Warcq, Étain (25/08), Harville (06/09), Haudiomont, Harville (17/09), Trésauvaux (22/09), Champlon (oct.), Marchéville (nov.),

Fresnes-en-Woëvre (déc.)

 

1915 Woëvre : secteur de Fresnes-en-Woëvre, Champlon, Marchéville, cote 233 (janv.-avril), Moulainville, bois du Marteau, bois de Buzy, bois de Darmont, cote 222 (juin), bois des Cent Arpents, Les Éparges (juil.-déc.)

 

1916 Pintheville, Hennemont, Ville-en-Woëvre (fév.), Ronvaux, Sommedieue. Les Hures (avril). Lacroix-sur-Meuse (mai).

Somme (juil.) : Lihons, Bois Étoilé, tranchée du Triangle.

 

Dissolution du régiment fin août 1916. Un bataillon passe au 303e RI, l’autre passe au 330e RI

365ème régiment d’infanterie - 305e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Lille.

Il fait partie de la 144e brigade d’infanterie, 72e division d’infanterie (division mobile de Verdun), 4e groupe de réserve.

Constitution en 1914 : 2 bataillons puis 3 en fév. 1917 (adjonction d’un bataillon du 362e R.I.)

À la 72e D.I. (division mobile de Verdun) d’août 1914 à nov. 1918.

Aucune citation du régiment

1914 Retraite des 3e et 4e Armées : Étain (24-25 août), combat de Ville-sur-Cousances (06/09). Bataille de la Woëvre et des Hauts-de-Meuse : Mort-Homme et bois de Cumières (sept.)

 

1915 Bois du Batty (Meuse) près de Mogeville

 

1916 Bataille de Verdun puis bataille de la Somme : Biaches, le bois Blaise (9-11 juil.)

 

1917 Marne : Mont Haut (avril-mai), le Téton (juil.) 

 

1918 Aisne : Montagne de Paris (juil.), Fontenay, Cote 129 (fin août), Ferme Colombe (sept)

366ème régiment d’infanterie - 366e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Verdun, jardin Fontaine.

Il fait partie de la 144e brigade d’infanterie, 72e division d’infanterie (division mobile de Verdun), 4e groupe de réserve.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en sept. 1915 (adjonction du bataillon de forteresse de Toul du 166e R.I.)       

À la 72e D.I. (division mobile de Verdun) de sept. 1914 à juil. 1915, puis à la 132e D.I. jusqu’en nov. 1918.

2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte

1914 Meuse : Brocourt, Étain (oct.), Les Éparges

 

1915 Meuse et Argonne : Côtes de Meuse (fév.), Fresnes (mars), Les Éparges

 

1916 secteur de Verdun (fév.-août). Puis bataille de la Somme : Bois Étoilé, Vermandovillers (juil.-sept.)

 

1917 Verdun : côte 304, bois d’Avocourt (mars-août)

 

1918 Champagne : Mont Cornillet (mai), Aubérive, Le Téton, Mont sans Nom (juil.) puis Oise : Cuts (août)

 

Les mémoires de Fernand DORÉMUS commandant de la 5ème Cie des mitrailleuses du 366e régiment d'infanterie

367ème régiment d’infanterie - 367e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Toul.

Il fait partie de la 146e brigade d’infanterie, 73e division d’infanterie.

À la 73e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction d’un bataillon du 368e R.I.)

Aucune citation du régiment

1914 Bataille de la Woëvre et des Hauts-de-Meuse : Troyon (12-14 sept.), Beaumont (23-24 sept.)

Reprise de l’offensive : Bois le Prêtre (déc.)

 

1915 Opérations en Woëvre : Bois Le Prêtre (avril), opérations en Argonne : (juil. août)

 

1916 Wöevre (mars) : Fey-en-Haye, Bois le Prêtre, bataille de Verdun (avril), Le Vaux Régnier, Belrupt (sept.-nov)

 

1917 Verdun : côte 304, bois d’Avocourt (août)

 

1918 Somme : Bois de Veuilly, Vinly (juin), Oeuilly, Bois des Châtaigniers (juil.), crête d'Orfeuil (oct.)

368ème régiment d’infanterie - 368e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Sens.

Il fait partie de la 146e brigade d’infanterie, 73e division d’infanterie.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, 34 officiers, 2055 sous-officiers et hommes de troupe, 103 chevaux (21 de selles, 82 de trait)

À la 73e D.I. d’août 1914 à juin 1916.

Aucune citation du régiment

1914 plateau de Saizerais, Fontenoy-sur-Moselle (13/08), Géroncourt, Martincourt, Mamey (19/08), Fey-en-Haye (06/09) ferme des Quatre-Vents, Villers-en-Haye, ferme Jolibois, Griscourt (09/09) puis Saint-Mihiel (11/09), Buxières, Heudicourt, combat de Limey (20 et 21/08) - pertes : 450 hommes.

Bois de Haye, ferme d’Ansoncourt, secteur de Limey (oct.), bois de Mort Mare, Flirey (jusque fin 1914).

 

1915 secteur de Limey, Manonville, Remenauville, bois de Mort-Mare (janv.-avril), Bois Le Prêtre (juin), Punevelle, le Quart-en Réserve, bois le Prêtre (juil.). durant juillet le 268e RI a eu comme perte 918 h.

Fay-en-Haye, Griscourt, Croix-des-Carmes (sept.), bois le Prêtre (jusque déc.).

 

1916 secteur du bois Le Prêtre (janv.-juin).

Du 2 août 1914 au 5 juin 1916, le 368e RI a eu comme pertes 2660 hommes (308 tués, 1315 blessés, 1037 disparus).

 

Dissolution du régiment le 5 juin 1916 à Griscourt ; les soldats rejoignent les 367e et 369e RI pour former leur 3e bataillon.

369ème régiment d’infanterie - 369e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Montargis.

Il fait partie de la 146e brigade d’infanterie, 73e division d’infanterie.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction d’un bataillon du 368e R.I.)

À la 73e D.I. d’août 1914 à mars 1917, puis à la 88e D.I. jusqu’en déc. 1917, puis à la 67e D.I. jusqu’en nov. 1918.

2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte

1914 secteur de Toul, préparation à la défense de Toul (août), Pont-à-Mousson, Villers-en-Haye, Rogéville, Rosières-en-Hay, (5, 6 et 7/09), Sampigny, Saint-Mihiel (11/09), secteur de Flirey, Lironville, Martincourt (12-20/09)

Beaumont, bois de Mort-Mare, bois Le Prêtre, Limey (oct.), auberge Saint Pierre, fontaine du Père Hilarion (fin oct.), tranchée de Vilcey (nov.), reprise de l’offensive : Bois le Prêtre  (déc.)

 

1915 Woëvre : Bois Le Prêtre  et bois de Mort-Mare (janv.-avril), le Quart-en-Réserve (mai-juin) puis secteur Fey-en-Haye, le Polygone, le Gros-Chêne, le Quart-en-Réserve et Croix-des-Carmes jusque fin août 1915, puis secteur du bois Le Prêtre et de Fey-en-Haye

 

1916 secteur du bois Le Prêtre et de Fey-en-Haye (janv.-juil.)

Bataille de Verdun (fin août) : batterie de l’Hôpital, Vaux-Chapître, Le Chênois puis secteur de Lunéville, secteur de Reillon (sept-déc.)

 

1917 secteur de Reillon (janv.-mars), Nomeny, le bois du Haut-des-Trappes, Létricourt, Ajoncourt. puis Chemin des Dames (juil.-oct.) : Braye-en-Laonnois puis bataille de Malmaison (oct.-nov.) : L’Éperon, chapelle Sainte-Berthe, ferme de Saint-Martin, Filain

 

1918  Berry-au-Bac, cote 108, Sapigneul (fév.-mars) puis secteur de Montdidier (mars) : Mortemer, Orvillers, Sorel, bois de Mareuil, bois de Rouance, de Mareuil et de l'Épinette (mai), Giraumont, Machemont, Béthancourt (juin), Mélicocq, moulin de Machemont

Bataille de Picardie (août) : bois de Saint Amand, Machemont, Montigny, bois de Belle-Assise, fermes du Carmoy et d’Attiche.

Puis Servais, Berthancourt, Rogecourt (oct.), bois de Rogecourt, Monceaux-les-Loups, Nouvion, Catillon (fin oct.), Pargny-les-Bois et de la ferme de Valécourt. Le 5 nov., le 369e RI atteint Housset.

 

Retrouver un album de 600 photos de Daniel DURAND, soldat dans ce régiment

 

Carnets de guerre de Daniel DURAND, soldat au 301e, 315e et 369e RI.

370ème régiment d’infanterie - 370e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Épinal.

Il fait partie de la 141e brigade d’infanterie, 71e division d’infanterie, 21e région, 4e groupe de réserve.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction d’un bataillon du 349e R.I.),

 À la 71e D.I. d’août 1914 à janv. 1917, puis à la 170e D.I. jusqu’en nov. 1917.

Aucune citation du régiment

1914 Victoires de Lorraine : La Mortagne (mi- sept.) (?)

 

1915 Vosges : Badonviller, col de la Chapelotte (fév. - mars)

 

1916 Bataille de Verdun : secteur de Tavannes (juil.)

 

1917 Chemin des Dames (avril), Coeuvres (juin)

 

Les soldats du 370e RI reçoivent l’ordre de quitter leur cantonnement de Coeuvres, le 2 juin, pour gagner Bussy-le-Long. 2 compagnies refusent de faire les sacs pour le départ. Refus froid et déterminé. Ils partent avec 2 mitrailleuses en essayant d’entraîner les autres soldats hésitants.

Le colonel se port à la rencontre du cortège (150-200 h.), les révoltés refusent de l’écouter et comme il est placé au milieu de la route, la colonne se sépare en deux, passe à gauche et à droite du colonel, que beaucoup saluent.

Un autre groupe du 370e RI les rejoints.

Les 600 h. partent vers Villers-Cotterêts. En cours de route, des soldats regagnent Coeuvres. L’appel montre qu’il manque 407 soldats.

Les mutins s’installent dans les bois à 15km au sud de Coeuvres. Ils essaient de joindre Soissons et Berry-le-Sec ; mais devant l’impossibilité de franchir le cercle de cavalerie qui les entoure, les mutins s’immobilisent : la menace d’un heurt sanglant n’est pas à écarter.

Des officiers sont envoyés pour parlementer : Les mutins assurent :

« Qu’ils ne sont pas révolutionnaires, qu’ils veulent bien retourner aux tranchées, mais pas faire d’attaques »

Les mutins acceptent de se soumettent le 8 juin au matin.

 

31 mutins furent traduits en conseil de guerre, 17 furent condamnés à mort (16 commués par le président de la république), les autres aux travaux publics. Seul le soldat Claude LENANT fut fusillé.

La répression a été réduite finalement à une exécution. Il semble difficile devant la clémence remarquable de PÉTAIN et de POINCARÉ, de ne pas conclure que dans cette révolte, tout a été fait pour éviter un choc sanglant et ensuite une répression impitoyable.

(Guy Pedroncini - Les mutineries de 1917- éditions PUF).

 

Cliquez ici pour lire quelques documents officiels d’époque sur les mutineries de cette division d’infanterie

 

Le régiment est dissout en nov. 1917 (à cause des mutineries ?), certains soldats rejoignent le 7e et le 115e bataillon de Chasseurs (source : historique du 115e BCP).

371ème régiment d’infanterie - 371e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Belfort.

Il fait partie de la 114e brigade d’infanterie, 57e division d’infanterie, 7e région, 4e groupe de réserve.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en nov. 1916 (adjonction d’un bataillon avec des soldats des 235e et 244e R.I.)

À la 57e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.

Aucune citation du régiment

1914 Mulhouse (août), opérations d'Alsace (août) : Altkirch, Dannemarie, est de Belfort (oct.), bois de Carspach, Ammerzwiller (déc.).

 

1915 Vosges : Aspach-le-Bas (déc.14-avril 15), Hartmannswillerkopf (juin).

Embarquement (oct. nov.) pour Salonique (Grèce), retraite du Vardar et de la Cerna (nov.), Salonique, retraite de Serbie (déc.).

 

1916 Salonique (début 1916), Krusa-Balkans (mai à août), frontière bulgare (août), Monastir, Pisoderi, Kénali (sept. à nov.).

 

1917 Orient : Piton 1248 (mars), Snégovo, Boucle de la Cerna (mai) lac de Prespa. Albanie : Krouchova, Longa, Pléchichta (fin 1917 à mai 1918).

 

1918 Cote 2150, le Kamis (juin) puis Serbie (sept.).

 

Suivre la correspondance de guerre d’Émile NUSSBAUM, caporal au 371e

 

Lire le carnet de guerre de Victor LUCAS du 371e RI

 

 

 

372ème régiment d’infanterie - 372e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Belfort.

Il fait partie de la 114e brigade d’infanterie, 57e division d’infanterie, 7e région, 4e groupe de réserve.

Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en nov. 1916 (adjonction d’un bataillon du 244e R.I.)

À la 57e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.

Aucune citation

1914 Opérations d'Alsace (août) Altkirch, Dannemarie puis à l’est de Belfort (oct.), bois de Carspach, Ammerzwiller (déc.)

 

1915 Vosges : Aspach-le-Bas (déc. 14-avril 15)

Embarquement (oct. nov.) pour Salonique (Orient) puis retraite du Vardar et de la Cerna (nov.). Salonique, Retraite de Serbie (déc.)

 

1916 Une partie du régiment (renfort ?) périt en mer, après le torpillage du Provence 2, à destination de Salonique, le 26 fév. 1916 vers 15h00.

Salonique (début 1916), Krusa-Balkans (mai à août), frontière bulgare (août), Monastir, Pisoderi, Kénali (sept. à nov.).

 

1917 Orient : Piton 1248 (mars), Snégovo, boucle de la Cerna (mai), lac de Prespa, Albanie : Krouchova, Longa, Pléchichta (fin 1917 à mai 1918).

 

1918 Cote 2150, le Kamis (10 juin) puis offensive en Serbie.

 

Lire le journal de guerre d’Alphonse FINQUEL, soldat de ce régiment

 

Lire le carnet de guerre de Joannès DESSERTINE, soldat de ce régiment

 

Lire le carnet de guerre d’Alfred MICARD, soldat de ce régiment

373ème régiment d’infanterie - 373e RI

En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Bastia, Ajaccio et Bonifacio.

À partir du 19 septembre 1914, il fait partie de la 152e brigade d’infanterie, 41e division d’infanterie.

Constitution en 1914 : 3 bataillons, puis 2 (un bataillon part intégrer le 173e RI fin sept. 1914.). À la 41e D.I. d’août 1914 à juin 1916.

Aucune citation

1914 camp retranché d’Épinal, opérations d'Alsace, Meuse puis Vosges, Raon-L’étape.

 

1915 secteur de l’Étape (janv.-avril) : vallée de la Plaine, vallon des Ravines. Vosges : La Chapelotte, cote 452 (mars, puis mai-déc.).

 

1916 Vosges (janv.-mai) : Moyenmoutier.

 

Régiment dissout en juin 1916 ; les soldats rejoignent les 229e RI et 363e RI pour former leur 3e bataillon.

 

 

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Vers les régiments d’infanterie N° :

 

 1 à 50 -- 51 à 100 -- 101 à 149 -- 150 à 200 -- 201 à 250 -- 251 à 300 -- 301 à 400 -- 401 à 418

 

Essayer de retrouver une photo d’un ancêtre soldat

 

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